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mardi 12 avril 2011

Lancement officiel du Registre québécois du cancer



QUÉBEC – Le ministère de la Santé a officiellement lancé, lundi, le Registre québécois du cancer. Ce dernier permettra de faire un recensement plus précis des cas dépistés dans la province et d’orienter l’action du gouvernement et des établissements médicaux pour lutter contre la maladie.

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Jusqu’au 1er avril, seuls les cas de cancer traités à l’hôpital étaient pris en compte. Désormais, les cancers qui seront décelés dans l’ensemble des établissements de santé seront comptabilisés.
«Le Registre québécois du cancer permettra de documenter tous les cas de cancer survenant dans la population québécoise, en consolidant l'information disponible sur la nature de la tumeur, sur le stade de la maladie et sur les traitements», a déclaré Yves Bolduc, le ministre de la Santé et des Services sociaux.
Les établissements de santé ont commencé à transmettre à la Régie de l'assurance maladie du Québec (RAMQ) l'information tirée des rapports de pathologie et de cytologie produits pour un cancer. Mais très peu d’établissements sont en mesure de transmettre ces données pour l’instant. Cela devrait prendre plusieurs mois avant qu’ils soient tous opérationnels.
«Selon nos informations sur le terrain, le démarrage de ce registre semble largement improvisé, malgré sept années de travail sous la gouverne de la Direction de la lutte contre le cancer. C'est sans doute un premier petit pas», a commenté le président de la Coalition Priorité Cancer au Québec, Pierre Audet-Lapointe, estimant que le gouvernement était en retard sur le plan de marche dévoilé par l’ancien ministre de la Santé, Philippe Couillard, en 2007.
M. Audet-Lapointe a également demandé au ministre Bolduc d’apporter plusieurs correctifs urgents pour améliorer l’efficacité du Registre.
La Coalition souhaite entre autres que soit allouée la somme de 10 000 $ par établissement pour acquérir et implanter un système local de traitement des données du cancer, que soit renforcée la formation des registraires en oncologie, le personnel qui aura pour mission de gérer le Registre et de transmettre les informations, et que soit mis en place un formulaire standardisé pour produire les résultats des analyses en laboratoire pour faciliter la tâche des pathologistes.
Selon le ministère, le Registre s'enrichira d’ici décembre 2012 de données supplémentaires sur les quatre principaux types de cancer (colorectal, du sein, du poumon et de la prostate).
Le cancer constitue la première cause de mortalité au Québec.
REF.:

Le modèle des coopératives de santé ne fait pas l’unanimité,.......pourtant............

Coopératives de santé - Un financement contesté
 
Coopératives de santé


Un financement contesté

Le modèle des coopératives de santé ne fait pas l’unanimité.
Selon ce que rapporte le quotidien Le Devoir lundi, c’est le financement de certaines coopératives par des municipalités qui est contesté, un problème que le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) n’a pas encore résolu.
En 2009, des citoyens de Yamaska ont déposé une plainte au ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). Leur municipalité s’était engagée à verser une subvention annuelle de 18 000 $ à la Coopérative de solidarité santé Shooner-Jauvin, située à Pierreville, et ce, pour une période de cinq ans.
Les citoyens arguaient que le financement des soins de santé relève de la compétence des provinces et qu’une municipalité n’a pas le droit de subventionner une entreprise au Québec.
Toujours d’après Le Devoir, le conseil municipal de Yamaska a donné raison aux contestataires et a décidé de ne pas allouer de subventions en 2010 et 2011.
L’arrêt de la participation financière de Yamaska a toutefois placé la coopérative de santé de Pierreville, dont le budget est serré, dans l’embarras. Sa directrice générale, Françoise Lacasse, questionne d’ailleurs l’aspect légal auquel se réfère la municipalité. «Tout est légal de fond en comble. Notre avocate nous affirme que les municipalités peuvent avancer des fonds pour servir leur population dans un établissement de santé», affirme-t-elle.
Le problème réside en partie dans le flou juridique qui encadre cette pratique, le ministère de la Santé, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) et le MAMROT n’ayant toujours pas statué sur la légalité des subventions allouées par des municipalités aux coopératives de santé.
Selon Le Devoir, les cas de trois autres coopératives seraient étudiés par la RAMQ.

REF.: