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jeudi 3 janvier 2013

Ubuntu Phone Des téléphones intelligents sous Linux en 2014

Ubuntu Phone - Des téléphones intelligents sous Linux en 2014
Les premières images du projet Ubuntu OS pour téléphones intelligents. 
Photo Ubuntu OS


Canonical a dévoilé mercredi 2 janvier son projet de système d'exploitation libre et mobile dérivé d'Ubuntu, la célèbre distribution de Linux.

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Il s'agit maintenant pour l'éditeur de trouver des partenaires constructeurs afin de distribuer à grande échelle son nouvel OS dès 2014.
Ubuntu Phone comprend par défaut un gestionnaire de SMS et de courriel.
Il permet en outre le contrôle d'un appareil photo et des galeries associées.
Il dispose enfin d'un lecteur musical et d'un service de cartographie.
Système d'exploitation libre, son code va très vite être partagé avec les développeurs afin que ceux-ci puissent y développer leurs propres applications.
L'OS serait compatible avec l'ensemble des terminaux sous Android, ce qui permettra par exemple de synchroniser les données en cas de migration.
En février 2012, Canonical avait présenté une version d'Ubuntu pour Android, un premier jet de ce qui est aujourd'hui un système d'exploitation indépendant à part entière.

Des premiers terminaux équipés en 2014

L'éditeur va maintenant devoir négocier avec les constructeurs et trouver des partenaires afin de distribuer son nouvel OS.
Canonical promet les premiers téléphones intelligents équipés pour le début 2014 et fera une démonstration de son nouvel OS au CES de Las Vegas, dès le 8 janvier prochain.
 



REF.:

Des astronomes assistent à la naissance d'une planète


Percée scientifique - Des astronomes assistent à la naissance d'une planète
Radiotéléscopes d'ALMA, dans le désert chilien d'Atacama. 
Photo Martin Bernetti / AFP


PARIS - Des astronomes ont pour la première fois assisté au repas d'une planète en train de naître à quelque 450 années-lumière de la Terre, une jeune géante dont le biberon stellaire est alimenté par d'énormes écoulements de gaz.

C'est grâce aux radiotéléscopes d'ALMA, le plus vaste projet astronomique terrestre, situé dans le désert chilien d'Atacama, que les chercheurs ont pu observer ce moment-clé, une première scientifique qui confirme la théorie sur la naissance des géantes gazeuses.

Les astronomes de l'Observatoire européen austral (ESO) étudiaient une jeune étoile, baptisée «HD 142527», qui est entourée d'un gigantesque disque de gaz et de poussière cosmique, les restes du nuage dont elle est issue.

Ce disque est en réalité divisé en deux parties distinctes, séparées par un immense espace vide.
Le disque interne part de l'étoile et s'étend jusqu'à une distance équivalente à l'orbite de Saturne autour de notre Soleil, alors que le disque externe débute environ 14 fois plus loin.

Selon les théoriciens, les planètes géantes grossissent en absorbant le gaz du disque externe par des écoulements qui forment des ponts traversant l'espace vide du disque.

«Les astronomes avaient prédit l'existence de ces écoulements, mais c'est la première fois que nous avons pu les observer» directement, explique dans un communiqué de l'ESO Simon Casassus (Université du Chili), le responsable de cette étude.

En utilisant le réseau d'antennes submillimétriques d'ALMA, qui opère dans des longueurs d'ondes insensibles à la lumière éblouissante de «HD 142527», Simon Casassus et son équipe ont pu analyser de près le gaz et la poussière cosmique situés autour de l'étoile.

Ils y ont découvert deux écoulements de gaz denses se déversant du disque externe vers le disque interne.

«Nous pensons qu'il y a une planète géante cachée là et qu'elle est la cause de ces deux écoulements. Les planètes grossissent en absorbant le gaz du disque externe, mais elles mangent vraiment comme des sagouins: le reste du gaz déborde et alimente le disque interne autour de l'étoile», souligne Sebastian Pérez, qui a collaboré à l'étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Impossible toutefois d'observer directement les planètes en formation, qui sont vraisemblablement toujours profondément enfouies dans ces écoulements de gaz presque totalement opaques.



REF.:

mercredi 2 janvier 2013

Installer Linux sur un PC Windows 8 ? Toujours la galère...



Open Source : Depuis quelques semaines, une fonctionnalité intégrée aux nouvelles générations de BIOS fait râler : le "secure boot" permet certes de sécuriser le démarrage... Mais aussi d'empêcher l'installation d'OS alternatif.

On a beau changer d'année, certaines choses semblent immuables : les efforts faits par Microsoft pour compliquer l'installation d'une distribution GNU / Linux sur un ordinateur livré avec Windows 8, par exemple, ont le don d'agacer le blogueur de ZDNet.com Steven J. Vaughan-Nichols.
Pour lui, c'est un calvaire : comme il le raconte sur son blog "Linux and Open Source", c'est "au nom de la sécurité" que l'éditeur de Redmond met des bâtons dans les roues des utilisateurs qui souhaiteraient installer un autre système d'exploitation.
Le coupable : "Secure Boot" 
Ces restrictions couvrent évidemment les distributions GNU / Linux, mais aussi les versions plus anciennes de Windows. Sans compter la quasi-impossibilité d'installer quoi que ce soit d'autre sur les appareils tournant sur Windows RT.
Le coupable : un BIOS de nouvelle génération, UEFI (Unified Extensible Firmware Interface), qui intègre la fonctionnalité "secure boot". Censée lutter contre les malwares capables de se lancer avant le système d'exploitation (rootkits), il est plutôt utile pour éviter le détournement de l'ordinateur par des programmes malicieux.
Même la Free Software Foundation (FSF), qui ne porte pas Microsoft dans son coeur, en a admis l'utilité, explique Steven J. Vaughan-Nichols. Dans l'explication fournie par la FSF, il est pourtant bien noté que dans les faits, cette fonctionnalité de démarrage sécurisé permet aussi de bloquer tout système qui ne serait pas autorisé.
Pas de souci a priori, tant que l'utilisateur a la possibilité d'autoriser les systèmes auxquels il accorde sa confiance. Y compris ceux qui ont été modifiés par lui ou des gens de confiance, et recompilés ensuite. Mais comme l'explique la FSF, Microsoft et ses partenaires ne voient pas les choses comme ça...
Impossible de démarrer autre chose que Windows 8 dans les implémentations faites par l'éditeur et les fabricants. De quoi appeler la technologie "restricted boot" (démarrage restrictif) plutôt que "secure boot (démarrage sécurisé), estime la fondation de promotion du logiciel libre. "Une restriction désastreuse pour l'utilisateur et pas du tout une fonctionnalité de sécurité."
La FSF demande donc aux fabricants implémentant "secure boot" sur l'UEFI de le faire "d'une façon que les systèmes libres puissent être installés. Pour respecter la liberté de l'utilisateur et vraiment protéger sa sécurité, les fabricants doivent soit permettre au propriétaire de l'appareil de désactiver la restriction au démarrage, soit une façon sure d'installer le système de son choix."
Vérifications empiriques 
En se basant sur ces craintes de la FSF, Steven J. Vaughan-Nichols a tenté de s'attaquer au problème de façon empirique. Comment installer Linux ? Le plus simple, pour lui : désactiver le "secure boot".
Problème n°1 : vous voilà exposé à d'éventuels rootkits, "qui sont une menace réelle," estime le blogueur. Problème n°2 : la plupart des fabricants n'ont pas prévu de procédure simple de désactivation de la fonctionnalité.
Aucune procédure universelle, et il faudra la plupart du temps passer par les paramètres du l'UEFI pour tenter de s'y retrouver. A l'utilisateur de chercher dans un menu qui pourrait s'appeler "Secure Boot Parameters" ou "Boot Mode" une option pour désactiver la fonctionnalité de démarrage sécurisé.
Et si vous souhaitez le mode secure boot actif et une distribution GNU / Linux, il vous faudra de la patience conclut notre blogueur... Canonical, Red Hat et la Fondation Linux y travaillent. Mais comme le rappelle l'expert Linux Matthew Garrett, c'est loin d'être gagné.
La Fondation Linux n'a pas encore obtenu de copie de son bootloader signée par Microsoft, Debian ne prend pas encore la fonctionnalité en charge, Ubuntu et Suse peuvent utiliser des contournements, mais le flou règne encore, pour elles comme pour les autres distributions.
Tablettes... Oubliez Linux 
Et pour les appareils fonctionnant sur puce ARM... "Vous devriez cracker Secure Boot vous-mêmes," explique Steve J. Vaughan-Nichols au sujet des appareils sous Windows RT. Les tablettes "Surface sont un système verrouillé, et devraient le rester."
Quant aux tablettes Surface sous Windows 8 Pro, attendues pour janvier sur une architecture Intel, elles devraient se rapprocher des PC quant aux problématiques de Secure Boot. Même si rien n'indique que Microsoft ne cherchera pas à restreindre encore plus la fonctionnalité, prévient le blogueur.
"Abandonnez l'idée de faire tourner Linux sur une tablette Surface," du moins pour l'instant, donc. Quelqu'un finira par réussir à contourner la protection, mais Microsoft patchera probablement ses tablettes à mesure que des failles sont exploitées.
Quant aux PC, il faudra soit désactiver l'option - et se passer de sa protection - soit acheter un PC directement sous Linux, ou au moins sans Windows 8. Ce qui là aussi n'est pas aisé.


Les téléphones intelligents, prochaine cible des cybercriminels?


Certains cybercriminels qui répandent des virus et des logiciels malveillants pour prendre le contrôle d'ordinateurs commencent à élargir leurs horizons, et votre téléphone intelligent pourrait être la prochaine cible.
Les utilisateurs d'ordinateurs ont appris à être constamment à l'affût de virus pouvant menacer leurs informations personnelles. Cette année, des centaines de milliers d'ordinateurs Apple, qu'on croyait depuis longtemps immunisés, ont été atteints par les logiciels malveillants «Flashback» ou «Fakeflash».
On ignore si Apple continuera d'être ciblé, mais des experts pensent que les téléphones intelligents pourraient être plus souvent attaqués en 2013.
Il y a quelques mois, le FBI a averti les citoyens américains de menaces appelées Loozfon et FinFisher pour les téléphones Android. Un lien sur des sites Internet frauduleux, qui prétendaient offrir du travail à domicile, enclenchait un essai de télécharger Loozfon, qui vole les données des carnets d'adresses d'utilisateurs.
FinFisher est beaucoup plus sophistiqué, pouvant essentiellement prendre le contrôle d'un téléphone pour en gérer le contenu à distance. Les pirates informatiques peuvent saisir des photos, enregistrer des messages textes et écouter les appels. Le programme, initialement conçu pour le gouvernement et les forces de l'ordre, peut fonctionner sur les plateformes Android, iPhone, BlackBerry, Windows et Symbian.
La plateforme Android, la plus populaire au monde, est la plus attaquée. Selon un rapport récent de la firme de sécurité F-Secure, plus de 51 000 menaces différentes la concernant ont été découvertes du début de juillet à la fin de septembre, cette année.
Un problème majeur est la capacité des fraudeurs à introduire des applications malveillantes sur le marché officiel de Google; la compagnie a lancé l'option Bouncer pour contrer cela plus tôt cette année, et avance que les téléchargements malveillants ont chuté de 40 pour cent. AVG, qui fournit un antivirus gratuit et de qualité, offre de son côté un produit mobile depuis quelques années déjà.
«Nous commençons à remarquer des menaces importantes et plus nombreuses sur Android», soutient le porte-parole d'AVG, Tony Anscombe, qui fait remarquer que la compagnie a aussi des applications mobiles pour les iPhones et les téléphones Windows.
Avast!, Lookout et Sophos ont aussi des applications gratuites de sécurité pour les téléphones mobiles.
Tony Anscombe affirme qu'il existe plusieurs façons, pour un pirate, d'exploiter une victime une fois qu'il a pris le contrôle de son téléphone.
«Si vous pensez aux fraudes traditionnelles avec l'hameçonnage ou les virus sur un PC, je peux voler votre identité, bâtir un profil, et peut-être vendre une partie de vos informations, dit-il, ajoutant que les fraudeurs peuvent faire des appels très coûteux. Si je peux accéder à ce qui compte, ça peut rapidement se transformer en argent.»
Les utilisateurs qui vont chercher du contenu piraté dans des magasins d'applications(eBook,PDF,etc...) non officiels (P2P)ont plus de risques d'être victimes d'un virus mobile.
«Angry Birds a été pris dans le magasin officiel, modifié et listé dans des sites d'applications venant de tiers», a expliqué M. Anscombe.
«L'application a pu avoir plus de privilèges, et les pirates ont pu envoyer des messages textes. Mais l'utilisateur ne regarde pas nécessairement les privilèges d'accès quand il installe une application. Surtout les plus jeunes, ils vont commencer à envoyer des courriels à leurs amis en se vantant, «regarde ce que j'ai eu gratuitement'.»
Seth Hardy, du Citizen Lab - un groupe de recherche de l'Université de Toronto -, rappelle que les utilisateurs doivent miser sur la prudence.
«Avoir un antivirus comme l'une des barrières est toujours une bonne idée, mais en général, il ne faut pas croire qu'une mesure de sécurité en particulier va vous protéger complètement, dit-il. Ça pourrait aussi vous amener à avoir un comportement plus risqué.»

Michael Oliveira, La Presse Canadienne (Toronto)

Nouvelle faille zéro-day dans Internet Explorer



Le 31 Dec 2012,
Sécurité : Cette vulnérabilité critique touche les versions 6, 7 et 8 du navigateur de Microsoft et permet une prise à contrôle à distance du poste infecté.Internet Explorer termine l'année criblé de faille. Mi-décembre, un spécialiste des données analytiques découvrait une vulnérabilité permettant de suivre les mouvements de la souris d’un internaute.
Présente dans toutes les versions du navigateur depuis IE 6 jusqu’au tout nouveau IE 10, elle représente un danger potentiel en cela qu’elle pourrait servir à enregistrer les données tapées sur un clavier virtuel dont se servent, par exemple, certaines banques pour permettre à leurs clients de se connecter à leur compte.
Aujourd'hui, c'est Microsoft lui même qui, à travers un bulletin officiel de sécurité, alerte ses utilisateurs. Les versions 6, 7 et 8 du navigateur sont touchées par une vulnérabilité critique actuellement exploitée (0-day). Les versions 9 et 10 ne seraient pas concernées. 
Comme d'habitude, le trou de sécurité permet une prise de contrôle à distance du poste infecté. Le problème se situe au niveau de la gestion de la mémoire et peut être exploitée via une page web piégée. Une fois le malware installé, la faille génèrerait de nouveaux liens pour contaminer d'autres postes.
Les utilisateurs concernés doivent donc se méfier des liens hypertexte présents dans des courriels d’expéditeurs inconnus. En attendant qu’un correctif soit disponible, Microsoft conseille de modifier les paramètres de sécurité du navigateur en les passant en vigilance haute afin de bloquer d’exécution de scripts ActiveX