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vendredi 28 février 2014

LES UTILISATEURS DE YAHOO ESPIONNÉS VIA LEUR WEBCAM PAR LA NSA ET LE GCHQ ,de 2008 a 2012

Le scandale NSA / SnowdenGate risque de continuer à faire les choux gras de la presse. L’un des plus gros scandales d’espionnage de masse vient de se voir amplifier par le journal britannique The Guardian. Le grand public est inquiet concernant la protection de sa vie privée, il n’est pas prêt d’être rassuré. Alors queGoogle vient d’annoncer renforcer sa sécurité concernant les applications, une découverte d’une toute autre ampleur vient d’avoir lieu. La NSA et le GCHQ (service de renseignement électronique britannique) ont espionné les utilisateurs Yahoo via leur webcam.

nsa yahoo webcam

La NSA et le GCHQ espionnaient les utilisateurs de Yahoo via leur webcam !

Encore une fois révélée par les documents délivrés par Edward Snowden, cette surveillance a eu lieu entre 2008 et 2012. Les services secrets américains et britanniques ont intercepté des images provenant de conversations vidéo entre utilisateurs Yahoo. 1,8 million d’utilisateurs, à raison d’une image toutes les cinq minutes, ont été concernés. Baptisé « Optic Nerve » (nerf optique), ce programme aurait récolté ces images en vrac dont une bonne partie était à caractère érotique, voire pornographique (7,1% pour être exact).
L’objectif du programme était, selon le GCHQ, de constituer une base de données de visagesafin de faciliter la reconnaissance faciale automatique et de détecter les différents comptes utilisés par une seule et même personne. Yahoo de son côté a fermement condamné cet agissement : « c’est un niveau sans précédent de violation de la vie privée de nos utilisateurs, ce qui est complètement inacceptable. Nous n’étions pas au courant et nous ne tolérons pas (cette activité). Nous appelons les gouvernements du monde entier à réformer la législation sur la surveillance ».
Avant de poursuivre : « Nous nous engageons à préserver la confiance et la sécurité de nos utilisateurs, en poursuivant nos efforts visant à élargir le chiffrement sur l’ensemble de nos services. » Et dire qu’Edward Snowden n’aurait eu besoin que de quelques mots de passe pour récupérer ces documents. Retrouvez notre article concernant le scandale NSAComment protégez-vous votre vie privée ?


jeudi 27 février 2014

Apple sort une mise à jour de sécurité pour ses Mac

Le groupe informatique américain Apple a publié mardi une mise à jour pour le système d'exploitation OS X de ses ordinateurs Mac, qui corrige une faille de sécurité également détectée sur des appareils mobiles.
«La mise à jour règle le problème qui a été réparé sur iOS 7», qui est la dernière version du système d'exploitation mobile des iPhone, iPad et iPod, a confirmé à l'AFP un porte-parole du groupe à la pomme.
Apple avait déjà sorti discrètement vendredi soir une mise à jour de sécurité pour iOS 7 destinée, selon sa notice, à réparer une faille permettant d'intercepter des données échangées lors de connexions censées être protégées.
Un pirate connecté au même réseau WiFi public que l'utilisateur d'un iPhone pouvait par exemple intercepter les communications de ce dernier avec la messagerie Gmail ou le réseau social Facebook.
Apple s'était dit «conscient» que la faille touchait aussi OS X, promettant une mise à jour de réparation «très bientôt».
Plusieurs experts ont jugé la faille de sécurité importante et recommandé aux utilisateurs d'appareils Apple d'effectuer les mises à jour le plus rapidement possible, et dans l'intervalle de ne plus utiliser de réseaux non sécurisés, notamment WiFi, lors de déplacements.
Apple vient de faire une mise à jour de son système iOS (iPhone et iPad) suite à une vulnérabilité critique [1] touchant son implémentation de SSL/TLS.
Cette vulnérabilité, référencée depuis le 8 janvier 2014 [2] mais présente depuis environ un an et demi, permet à un attaquant situé entre un utilisateur et un serveur distant, de visualiser ou modifier les données échangées au sein d’une connexion SSL (attaque Man-in-The-Middle).
Le navigateur Safari ainsi que de nombreuses applications (Mail, iCloud, Twitter…) s’appuyant sur cette librairie sont donc impactées par cette vulnérabilité.
La vulnérabilité affecte les versions iOS 6.x (avant la version 6.1.6 disponible depuis hier – 24/02/2014) et les versions iOS 7.X (avant la version 7.0.6 disponible depuis hier). Elle affecte également le système Mavericks de MacOS X (et d’Apple TV) mais un correctif est à présent disponible. 

mercredi 26 février 2014

Les Poèmes perdus : " La Liberté "






La liberté ne peut être corporifié,
et,est égale a l'unité des rêves fuyant la réalité,
Car le rêve,est un futur possible
Il ne reste qu'a l'incarner dans la matière

Vous serez probablement le seul a le voir,
Car vous serez en vibration avec l'Univers
La, ou votre faisceau vous attend en silence
Votre source originelle ,mais non charnelle

Et les autres verront simplement votre reflet,
qui est le leurs,ne leur dites pas.
Ils doivent aussi rêver ,..........
Rêver de Liberté ,.......soupir a !2:43 ,!902!4

REF.: Poèmes perdus par:  Téodulle



samedi 22 février 2014

Le LTE-A (4G+) a 300 Mbits/s, le double du LTE

Après, le LTE-B permettra d'atteindre un débit théorique de 50 Gb/s".

4G : Orange va expérimenter le LTE-A ,  à Bordeaux

Réseaux : Cette évolution de la 4G basée sur l'agrégation des fréquences permettra d'atteindre un débit maximum théorique de 300 Mb/s (contre 150 pour le LTE).

Alors qu'en pratique la 4G a été testé(4Gmark) a 36,9 Mbps en Dl a aussi bas que 7,9 Mbps pour le moins performant des opérateur Français, pour le mois de Janvier 2014  ! Wow, ont est loin des 150 Mbps théorique du 4G !
Si les médias se sont récemment et largement penchés sur les premiers travaux autour de la 5G, il faut savoir que la 4G en a encore sous le pied. La première évolution de ce protocole se nomme LTE-A (pour Advanced), déjà déployée en Russie et qui va commencée à être expérimentée en France.
L'Arcep, le régulateur des télécoms, vient en effet d'autoriser Orange à lancer un test grandeur nature à Bordeaux, dans un environnement urbain très dense. Il s'agit de "de tester le bon fonctionnement d’un réseau utilisant cette technologie, y compris en situation de mobilité, et d’identifier les bénéfices possibles sur les futurs services offerts aux clients". C'est le premier test du genre lancé en France.
Le LTE-A s'appuie sur l'agrégation des fréquences. En l'espèce, l’agrégation d’un canal de 2x20 MHz dans la bande 2,6 GHz et d’un canal identique dans la bande 3,5 GHz.
De quoi permettre d'offrir des débits maxima théoriques de 300 Mbits/s, soit le double des débits maxima théoriques actuellement atteignables sur les réseaux 4G actuels. Un terminal compatible sera néanmoins nécessaire.
Terminal compatible
"Cette expérimentation est la première de ce type autorisée en France. L’Autorité accueillera favorablement toute demande d’expérimentation destinée à favoriser et accélérer le développement du très haut débit mobile", ajoute l'Arcep.
Il y a un an, Philippe Perrin, le président de Huawei France, géant des équipements télécoms, nous expliquait que les opérateurs français devaient se pencher très vite sur l'évolution de la 4G.
"L'équation est simple. Nous estimons que le trafic data mobile va être multiplié par 500 d'ici 2020. Il faut accompagner cette explosion avec de nouveaux équipements et de nouveaux services. Il y a beaucoup d'expérimentations. En France, nous discutons avec les opérateurs mais pour le moment, ils restent concentrés sur la première phase de leur déploiement. Mais avec l'explosion du trafic, cette évolution semble inéluctable".
Le groupe chinois pense déjà au coup d'après : "le LTE-B qui est une réalité technologique chez Huawei, nous avons déjà déposé 150 brevets. Ce LTE-B permet d'atteindre un débit théorique de 50 Gb/s".


Le 5G en 2020 "raisonnable" avec l'Europe "en pointe" ?

Technologie : En parallèle des investissements des équipementiers télécoms, l'Europe entend reprendre la main à travers de multiples initiatives publiques-privées. Mais tous les freins ne sont pas levés. Explications avec Ulrich Dropman de NSN et Viktor Arvidessor d'Ericsson.



Si la 4G est devenue une réalité dans de nombreux pays, dont la France, les opérateurs et les équipementiers ont évidemment déjà les yeux tournés vers l'avenir. Le LTE en a encore sous le pied (avec notamment le LTE-Advanced) mais il s'agit dès à présent de se pencher sur son successeur, la 5G qui proposera des débits supérieurs à 10 gigabit par seconde.
La problématique reste la même pour les opérateurs : accompagner l'explosion de la consommation data et des nouveaux usages. Selon Ericsson, le trafic data mobile sera multiplié par 10 entre 2013 et 2019 (par 9 en Europe de l'Ouest) pour atteindre le chiffre record de 10 exaoctets. 
Mais le débit en tant que tel ne sera pas l'argument numéro un... "Notre vision, c'est vraiment la diversité des besoins, notamment avec le Machine to Machine (M2M) de nouvelle génération, la sécurité, le cloud, la e-santé, la e-éducation, l'internet des objets, le secteur automobile, le broadcast...", nous explique Viktor Arvidsson, directeur de la stratégie pour Ericsson France. On peut également évoquer la latence proche de zéro.
 
Adresser plus de besoins
Et déjà se profile une bataille géopolitique entre l'Asie et l'Europe.  Ainsi les autorités sud-coréennes ont annoncé leur intention d'investir 1,1 milliard d'euros dans ce protocole. Le chinois Huawei a de son côté déclaré qu'il allait investir 600 millions de dollars d'ici 2018 dans cette technologie.
Sur le Vieux Continent, la Commission veut reprendre la main en fixant un objectif (un lancement commercial en 2020) et des moyens avec la mise en place d'un partenariat public privé dédié à la R&D sur la 5G baptisé 5G PPP. Objectif : éviter les ratés du lancement éparpillé et décalé de la 4G sur le Vieux continent.
Il sera doté d'un budget de 700 millions d'euros d'ici 2020, abondé par 700 millions supplémentaires de la part des acteurs privés et présidé par l'équipementier finlandais NSN (ex-Nokia Siemens Networks). Objectif : accélérer la R&D et surtout la standardisation.
L'Europe se donne-t-elle les moyens de ses ambitions ? "5G PPP est le meilleur moyen pour accélérer les synergies et s'assurer que les projets développés par les industriels soient cohérents. L'objectif est d'éviter de se marcher sur les pieds tout en évitant les espaces vides et que l'Europe soit une locomotive", explique à ZDNet.fr, Ulrich Dropmann, Head of Industry Environment chez Nokia Solutions and Networks.
Et d'ajouter : "cette initiative (qui en est à ses tout débuts) permet d'établir une perspective à long terme, et d'offrir plus de poids et plus de financement aux projets. C'est un vrai levier pour replacer l'Europe à la pointe de la technologie mobile, c'est un cadre fort".
"C'est une très bonne nouvelle, l'Europe se fixe un agenda, un budget et la collaboration public/privée est indispensable : le schéma est le bon", ajoute Viktor Arvidsson.
Mille-feuille européen
Pour autant, comme à chaque fois en Europe, on observe une sorte de millefeuille des initiatives publiques ou semi-publiques, entraînant au mieux une confusion, au pire, une source de retard et d'inertie.
Parmi ces projets, on trouve METIS, 5GNOW, iJOIN, TROPIC, Réseautage dématérialisé mobile, COMBO, MOTO et PHYLAS, entre autres. Le premier reçoit à lui seul 16 millions d'euros, mais tous seront financés pour développer des services 4G+ et 5G.
METIS est particulièrement mis en avant. Il est soutenu par divers opérateurs (France Télécom-Orange, Deutsche Telekom, NTT Docomo, ou Telecom Italia par exemple), des universités et instituts de recherche académique et des industriels, dont Huawei, Alcatel-Lucent ou Ericsson. La présence de groupes non européens est une première.
Pour Ulrich Dropmann, le risque est néanmoins faible : "Les passerelles entre ces initiatives existent déjà puisqu'il faut bien différencier le travail de R&D autour de la radio et de la gestion, du cloud ou de l'énergie. Le 5G PPP a une vocation plus globale".
"On ne peut pas se contenter d'une seule voix pour les fréquences, les standards. La multitude des initiatives n'est a priori pas mauvaise, elle constitue même unmomentum global qui est toujours plus profitable qu'un cadre unique et rigide lourd et chronophage", ajoute l'expert d'Ericsson (photo). "Reste qu'il faudra être cohérent collectivement".
Si les intentions sont bien présentes, où en est-on concrètement ? Le spécialiste de NSN est peu disert : "On est actifs sur plusieurs axes et on commence déjà à travailler avec des opérateurs, notamment en Chine où nous avons pour la première fois des projets communs avec les opérateurs locaux. Nous avons également noué un partenariat avec l'université de New York pour étudier la propagation de cette 5G".
Chez Ericsson, "on commence d'abord par améliorer la 4G à travers l'agrégation de fréquences (LTE-A) qui nous permet de poser les briques de la 5G. Il faut souligner que cette 5G sera selon nous, pour une grande partie, une évolution de la 4G. Il n'y aura pas de rupture technologique".
Fréquences : le nerf de la guerre 
Les deux équipementiers se gardent évidemment de donner des détails quant à leurs investissements dédiés (à la différence du chinois Huawei). Ericsson indique juste que près de la moitié de son effort de R&D (3,6 milliards d'euros en 2013) est affectée aux évolutions radio.
La question est également de savoir si la perspective 2020 est tenable. "C'est un horizon qui nous paraît parfaitement raisonnable", souligne Ulrich Dropmann. "On se base en fait sur les cycles précédents, comme la 4G, même si il y aura des disparités en fonction de la maturité des marchés. Mais l'important est d'avoir un agenda clair qui corresponde à la réalité, notamment de standardisation".
Une analyse partagée par Viktor Arvidsson : "Chaque cycle de développement dure environ dix ans. L'objectif fixé n'est donc pas irréaliste. Mais cela reste une vision empirique et il est encore trop tôt pour dresser un calendrier précis, les incertitudes sont encore trop nombreuses".
Reste la question toujours sensible des fréquences utilisées. Jusqu'à présent, l'hétérogénéité a caractérisé le haut débit mobile avec des spectres très différents utilisés des deux côtés de l'Atlantique. "C'est de moins en moins un problème", assure Ulrich Dropmann.
"Les fabricants de smartphones proposent désormais des terminaux multi-fréquences et c'est une question qui se règle pays par pays. Il faudra aller au-delà des 5 Ghz pour une propagation adaptée et une disponibilité globale. On peut l'associer à des fréquences locales spécifiques mais l'utilisation de plusieurs fréquences ne nous gêne pas trop, c'est dans la nature des choses. De toutes façons, il est encore trop tôt pour en parler".
"C'est le nerf de la guerre", nuance toutefois Viktor Arvidsson. "Ericsson se bat justement pour l'harmonisation globale des fréquences permettant de générer d'importantes économies d'échelle et synergies. Nous étudions donc les bandes qui pourraient être utilisées au niveau mondial, notamment à travers l'initiative MELTIS. Il semble que la bande des 700 Mhz pourrait faire office de fréquence globale, elle a vraiment vocation à servir la 5G".
Pour NSN, les 700 Mhz doivent au contraire être cantonnés à la 4G... Faudra-t-il alors trouver de nouveaux spectres de fréquences et/ou déloger ceux qui les utilisent ?