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dimanche 3 septembre 2017

Quelles limites pour un internet casher ?



Tandis que des listes de « Juifs » sur internet sont en procès en France, des orthodoxes manifestent pour un web « kasher » aux Etats-Unis : deux tendances qui peuvent se croiser.
40 000 Juifs orthodoxes réunis au stade sportif Citi Field, à New-York, pour exiger un « internet casher » : c’est l’étonnante image qu’a rapportée Sophie de Bellemanière, journaliste au Point. Pour eux, les réseaux sociaux, les sites de rencontres et le streaming pornographique brisent les mariages ; les vidéos en ligne et le tchat détournent les enfants de la Torah. « Facebook est bien plus dangereux qu'une arme à feu, renchérit Eytan Kobre, directeur de la revue Mishpacha et porte-parole de l'événement. Surtout dans la mesure où ce site remet en question le concept de vie privée, élément qui, à mon sens, distingue l'homme de l'animal. »

Certains plaident pour la déconnexion totale, d’autres pour l’installation d’un filtre comme « Koshernet », un logiciel qui bloque l’accès aux sites web jugés contraire à la morale juive. « Beaucoup de sites considérés comme acceptables pour le reste du monde ne le sont pas pour nous, expliquent les éditeurs sur leur site internet. Koshernet est ajusté aux exigences de la communauté juive orthodoxe. »

À l’issue de la manifestation, des flyers vantant les mérites de ce filtre sont distribués. Ils annoncent qu’une nouvelle application smartphone devrait permettre de localiser par GPS les synagogues et restaurants cashers. Ces logiciels sont commandés par l’organisation orthodoxe Ichud Hakehillos Letohar Hamachane, principal sponsor de l’événement. D’ailleurs, le web regorge d’adresses pour ceux qui veulent y vivre leur foi, même de façon radicale.

À l’instar du GPS du « kosher », les répertoires communautaires prolifèrent. Certains peuvent sembler tout à fait communs, comme des annuaires de boucheries confessionnelles, d’agences d’organisation de mariage… D’autres sont plus ambigus, comme les sites de rencontres par religion. D’autres, enfin, font un usage particulièrement extensif du mot « juif ». Sur www.alloj.fr ou www.pagestov.com notamment, l’application s’étend aux coiffeurs, aux électriciens, aux auto-écoles, aux agences d’intérim et bien d’autres encore.

Le danger en l’occurrence, en s’éloignant des considérations proprement religieuses, est d’alimenter des catalogues ethniques qui émergent par ailleurs. L’année dernière, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme a obtenu l’interdiction d’une application smartphone qui proposait de « dévoiler » la judéité de 3500 personnes publiques. « Les plus vieux se souvenaient d'une période noire de notre histoire ; les plus jeunes s'insurgeaient contre l'apparition en France de fichiers religieux ou ethniques », rappelait l’avocat de la Licra, Daniel-Olivier Kaminski.

Dernièrement, quatre associations antiracistes sont reparties à l’assaut d’un géant du web : Google. Le moteur de recherche suggère automatiquement des requêtes en se basant sur les associations de mots que font les utilisateurs. Résultat : la plupart des personnalités médiatiques ont leur nom associé au mot « juif », car beaucoup d’internautes veulent savoir s’ils le sont. « Google Suggest a abouti à la création de ce qui est probablement le plus grand fichier juif de l'histoire », dénonce pour l’AFP l'avocat de SOS Racisme, Me Patrick Klugman. Entre ceux qui se déclarent tels — sur un web qui pousse à la personnalisation — et ceux qui cherchent à le savoir, la tendance semble difficile à enrayer.

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Faketoken, le malware qui vole les données bancaires en copiant des applis



Une version améliorée d'un cheval de Troie bancaire vieux d'un an a été repérée par des chercheurs en sécurité en Russie.

Pour la firme de sécurité Kaspersky les malwares bancaires sont l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur les smartphones Android. L’un d’eux, Faketoken, connu depuis un an environ, est de retour sous une nouvelle forme plus dangereuse, prévient-elle.
Au départ, ce cheval de Troie interceptait des SMS pour y récupérer des données bancaires que des utilisateurs imprudents auraient pu y indiquer. Désormais, il se greffe directement sur des applis bancaires ou sur des applis de réservations de taxis, de VTC ou d’hôtels afin de faire la même opération et écoute vos appels.
Comment parvient-il à infecter un smartphone ? Grâce à l’envoi en masse de SMS proposant de télécharger des photos. Dès lors qu’un utilisateur clique sur le lien, le malware s’installe discrètement sur l’appareil.


L’un de ses objectifs est d’enregistrer les appels et de les envoyer sur un serveur où les criminels pourront les utiliser. Ensuite, il détecte les applis dont se sert le propriétaire du smartphone et dès que ce dernier en lance une dont le malware est capable de dupliquer l’interface il prend sa place. L’utilisateur entrera alors de bonne foi ses données bancaires pour réserver un taxi par exemple sans savoir qu’il vient de les fournir à des criminels. Parmi les applis « copiées », celles de banques russes, de Booking ou encore d'Uber comme le montre cet extrait du code présenté par les chercheurs.

Le malware peut aussi intercepter des SMS arrivant sur le smartphone pour récupérer des mots de passe ponctuels envoyés par des banques pour confirmer des paiements.
Pour le moment, les attaques concernent surtout la Russie et les anciens pays de l’URSS. Les chercheurs de Kaspersky ont d’ailleurs remarqué que le code de cette mouture de Faketoken était rédigé en russe. D’après eux, il pourrait s’agir d’une version de test qui sera certainement améliorée pour une diffusion plus large.
Aussi donnent-ils quelques conseils pour éviter l’infection : bloquer l’installation de contenus de sources inconnues depuis les paramètres du smartphone, toujours contrôler les autorisations que réclament les applis que l’on téléchargent et enfin installer un antivirus.

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Intel compare ses 7e et 8e générations de processeurs Core

Intel compare ses 7e et 8e générations de processeurs Core

Une grosse réorganisation de la gamme


Le coup d'envoi pour les processeurs Core de 8e génération d'Intel aura lieu lundi 21 août à 10h. Nous en apprenons néanmoins déjà plus sur cette nouvelle génération qui débarquera tout d'abord sur ordinateur portable. Toujours pas de 10 nm chez Intel donc avec la série Coffee Lake qui conserve une finesse de gravure de 14 nm. Il s'agit ainsi que d'un simple rafraîchissement de la 7e génération (Kaby Lake) de processeurs Core, une génération qui était elle-même déjà qu'un rafraîchissement de la 6e génération (Skylake).
Quatre références sont de la partie avec d'une part, deux Core i7 (i7-8650U et i7-8550U), et d'autre part deux Core i5 (i5-8350U et i5-8250U).

 Commençons par les informations officielles. Par le biais d'un tweet d'Intel France, la firme nous rappelle la date de sortie de la série Coffee Lake — la 8e génération Core, donc — et utilise pour cela l'image d'un ordinateur portable. Il serait donc étonnant que toute la gamme soit dévoilée le 21 août ; l'annonce se concentrera plus probablement sur les déclinaisons mobiles. Les versions à destination des ordinateurs de bureau arriveraient alors un peu plus tard.

Ces modèles ont d'ailleurs fait l'objet de plusieurs fuites ces derniers jours et une récente photo prise lors d'une présentation Intel a été publiée sur le site ChipHell. On peut y découvrir le gain escompté par Intel entre la 7e génération et la 8e génération de processeurs Core, soit Kaby Lake et Coffee Lake. Le gain en monocœur serait compris entre 10 et 30 %, tandis que le gain en multicœur serait supérieur à 50 % dans tous les cas de figure.

Bien que Coffee Lake ne soit à voir que comme un léger rafraîchissement de la gamme actuelle — même procédé de gravure, évolutions très mineures de l'architecture —, nulle magie ne se cache derrière ces chiffres.

Ainsi, le gain en multicœur tient avant tout à la hausse du nombre de cœurs à gamme identique. Ainsi, les Core i7 abriteront désormais des processeurs à 6 cœurs (12 threads) et non plus à 4 cœurs (8 threads). Il en ira de même pour les Core i5, qui gagnent également 2 cœurs pour atteindre un total de 6, mais seront dénués d'Hyper-threading. Enfin, terminés les Core i3 à 2 cœurs avec Hyper-threading, place à des processeurs à 4 cœurs sans Hyper-threading.

Pour le gain en monothread, outre un éventuel très léger gain architectural, il est en fait question de mémoire cache plus élevée (car plus de cœurs) et, surtout, de fréquence Turbo. En effet, les nouveaux venus profiteront de fréquences Turbo très élevées lorsqu'un seul cœur sera sollicité — jusqu'à 4,7 GHz dans le cas du Core i7-8700K, soit 200 MHz de plus que sur l'i7-7700K. Il en va de même pour le reste de la gamme.

L'arrivée des processeurs Ryzen aura donc donné des sueurs froides à Intel qui, à défaut de pouvoir proposer réellement du neuf, débride totalement le nombre de cœurs de son offre. Il sera intéressant de voir le positionnement tarifaire des nouveaux venus. À tarif équivalent à la gamme actuelle, Intel proposerait enfin un véritable bond en avant côté performances, ce qui n'était plus arrivé depuis plusieurs années. Certes, ce gain affiché est particulièrement opportuniste et faussé, puisqu'il ne résulte que d'une hausse de fréquence et du nombre de cœurs, mais on remarquera que le retour à la concurrence est assez bénéfique pour l'utilisateur. Si d'aventure on en doutait encore. 

 

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Ce qu'il faut comprendre des attaques d'applications Web: injection HTML



C'est un problème de sécurité de base dans lequel les données (informations comme une adresse e-mail ou une adresse ou prénom) et un code (qui créent la page Web, comme la création d'éléments

jeudi 10 août 2017

Android Pay, maintenant disponible au Canada, Il était temps



C’était écrit dans le ciel, et ça se confirme enfin aujourd’hui : Google a annoncé que son service de paiement mobile était dorénavant offert dans certains commerces au Canada.
Tel que le rapportait le blogue MobileSyrup la semaine dernière, c’est bien aujourd’hui qu’Android Pay débute son déploiement au Canada.
Fort heureusement, contrairement à l’introduction au pays d’Apple Pay, qui était d’abord réservé aux détenteurs de cartes American Express, Android Pay pourra être utilisé avec une foule d’institutions financières canadiennes.

«Au cours des prochains jours, Android Pay sera déployé avec le soutien des cartes de crédit VISA et MasterCard admissibles des clients de BMO Banque de Montréal, de la Banque CIBC, de la Banque Nationale, de la Banque Scotia, de Desjardins, des Services financiers le Choix du Président, de ATB Financial, et des Services financiers Canadian Tire», mentionne Google Canada aujourd’hui sur son blogue, en précisant au passage que les cartes prépayées de la Banque Scotia et de Desjardins étaient aussi comprises dans le lot. «Le soutien des cartes de débit Interac débutera lundi, et le soutien des cartes American Express et Tangerine arrivera plus tard cet été.»
En ce qui concerne les commerces qui accepteront Android Pay, tout porte à croire que «les centaines de milliers de magasins à travers le pays» seront les mêmes que ceux qui acceptent déjà les paiements Apple Pay. Google Canada cite notamment Tim Hortons, Loblaws, Petro-Canada, McDonald’s, Indigo / Chapters, Pizza Pizza, Sears, en plus des boutiques de TELUS, Rogers et Freedom Mobile.
Rappelons qu’Android Pay peut être utilisé par n’importe quel appareil Android équipé de la NFC et propulsé par Android KitKat 4.4 ou les versions subséquentes.

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