Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

vendredi 27 avril 2018

Test de l'Apple TV 4K



Du temps de Steve Jobs, l’Apple TV était considéré comme un « hobby », mot fameux qui a longtemps collé à la peau du boîtier, et qui autorisait le constructeur à expérimenter différents modèles. D’abord simple extension reliant un téléviseur à la bibliothèque iTunes du Mac, l’appareil a basculé dans le monde merveilleux du streaming, puis corps et âme dans celui des apps.
L’Apple TV de 4e génération, lancée fin 2015, apportait enfin une boutique d’applications sur le modèle de l’iPhone ainsi qu’une télécommande pensée pour les usages tactiles. Un duo séduisant sur le papier, mais qui n’était pas dénué de défauts pour autant. L'Apple TV 4K dévoilée à l’occasion du special event de rentrée a le mérite d’en corriger quelques-uns. Mais la médaille a de nouveaux revers…

Ce qu’il fait à l’intérieur se voit à l’extérieur

L’Apple TV 4K ressemble comme deux gouttes d’eau à son prédécesseur, qui avait sérieusement gagné en hauteur par rapport aux modèles de deuxième et troisième génération. Depuis le temps on s’y est fait, et le format est suffisamment compact pour ne pas prendre de place à côté de la télé.
Il faut y regarder à deux fois pour repérer les différences entre les deux générations. En dessous tout d’abord, on note la présence d’évents qui étaient notoirement absents sur les boîtiers précédents. On sait depuis le démontage d’iFixit que l’Apple TV 4K contient un gros ventilateur, qui fait partie d’un système de refroidissement indispensable lors du traitement des gros fichiers 4K.
L’arrière de l’appareil présente un port en moins : il s’agit de l’USB-C qui n’avait qu’une fonction diagnostic, utile pour déterminer un éventuel problème technique, mais aussi pour restaurer le boîtier avec iTunes ou encore réaliser des captures écran et des enregistrements vidéo. Une partie de ces fonctions est désormais prise en charge par Xcode et une connexion Wi-Fi.
Autre changement invisible mais bien pratique, l’Apple TV 4K intègre un port Ethernet Gigabit, du mieux donc par rapport à l’Ethernet 10/100 des précédents modèles. C’est un apport bienvenu pour transporter les lourds fichiers 4K. Le Bluetooth 5.0 est aussi de la partie, avec sa portée quadruplée par rapport au Bluetooth 4.2, et pratiquement deux fois plus véloce. Surtout, ses capacités mesh permettent de créer des réseaux maillés. Ce sera sans aucun doute utile pour tout ce qui est domotique, l’Apple TV jouant aussi le rôle de concentrateur HomeKit.
La norme HDMI supportée par l’Apple TV évolue elle aussi : elle passe de la 1.4 à la 2.0a, qui offre une bande passante suffisante pour transporter de la 4K à 50 ou 60 images/seconde (24 i/s pour la norme 1.4). Le HDMI 2.0a prend en plus en charge les couleurs 10 et 12 bits (jusqu’à 68,7 milliards de couleurs), contre 8 bits pour la 1.4 (16,7 milliards de couleurs). Ce support d’une gamme de couleurs étendue est indispensable pour l’affichage HDR.
Apple TV 2e génération, Apple TV 4e génération, Apple TV 4K. Plus on avance, moins on a de ports.
La norme HDMI 2.0 est également à la manœuvre pour le Dolby Atmos, un système audio « 3D » qui permet aux récepteurs compatibles de « positionner » le son à différents endroits de la pièce, l’objectif étant évidemment d’offrir une meilleure immersion. L’Apple TV 4K ne prend pas encore en charge le Dolby Atmos, mais le constructeur l'ajoutera dans une future mise à jour de tvOS. En attendant, le boîtier peut diffuser en Dolby Digital 5.1 et surround Dolby Digital Plus 7.1.
L’Apple TV 4K est une bête de course : avec une puce A10X Fusion et 3 Go de RAM, le boîtier se positionne quasiment au niveau d’un iPad Pro 2017 (qui embarque 1 Go de RAM supplémentaire). Évidemment, les usages entre les deux appareils n’ont pas grand-chose à voir, mais le système-sur-puce de l’Apple TV permet d’envisager le futur à deux ou trois ans avec une certaine confiance : l’Apple TV 4K sera suffisamment puissant pour faire fonctionner les applications les plus gourmandes pendant encore un moment.
Des accessoires indispensables pour l'Apple TV 4K Avoir un Apple TV 4K, c’est un bon début. Mais ce qui est encore mieux, c’est d’avoir la télé qui va avec ! Le choix ne manque pas, à des prix qui commencent à être abordables. L’impératif, en plus de la 4K bien sûr, c’est d’opter pour un poste qui supporte l’une des deux normes HDR du marché : HDR10 ou Dolby Vision, peu importe, puisque le boîtier d’Apple prend les deux en charge.
Le KD77A1 de Sony, au prix cadeau de 19 990 €. Compatible Apple TV.
La plupart des téléviseurs vendus aujourd’hui sont compatibles CEC, qui permet de contrôler la télé avec la télécommande Siri (volume et allumage). Vérifiez également la présence de plusieurs sorties HDMI 2.0 et de l’HEVC qui non seulement réduit le poids des fichiers par deux, mais qui est aussi le format de prédilection pour les enregistrements vidéo sur les nouveaux appareils d’Apple. Ces deux technologies sont généralement prises en charge par tous les téléviseurs récents.
En plus du téléviseur, il ne faudra pas oublier d’acquérir un câble HDMI. Malgré le prix somme toute salé de l'Apple TV 4K, Apple n'en fournit pas... Gare aux mauvaises surprises donc, car un vieux câble HDMI qui fonctionne bien avec une console de jeux ou même une Apple TV de précédente génération peut provoquer des bugs d’affichage avec le nouveau modèle.
Un menu dans les réglages permet de vérifier si le câble HDMI est suffisamment costaud pour encaisser les données 4K.
Apple conseille donc d’acheter le câble HDMI « ultra haute vitesse » de Belkin, vendu tout de même 34,95 € pour 2 mètres de long.

Plein les yeux

Il est temps de rentrer dans le vif du sujet : la vidéo ! Après tout, le rôle de l’Apple TV, qu’il soit 4K ou pas, est de lire des films et des séries TV de la manière la plus agréable qui soit (= au fin fond de son canapé). La nouvelle génération du boîtier est tout entière tournée vers la 4K HDR. À tel point qu’on n’a pas tellement le choix.

De la 4K, sinon rien

Branchée à un téléviseur 4K, l’Apple TV 4K diffuse en 4K. Y compris quand un fichier vidéo n’est pas en 4K ! Le boîtier  upscale automatiquement n’importe quel contenu, avec un algorithme plutôt concluant, et parfois meilleur que celui intégré des téléviseurs.
Les vidéos en 1080p auront un rendu généralement réussi une fois moulinées par l’Apple TV, même si le contenu en 1080p SDR (plage dynamique standard) à 24 i/s « rehaussé » en 4K HDR (large plage dynamique) à 60 i/s donne des résultats parfois étranges dans les scènes rapides : présence de halos autour de zones en mouvement, noirs mal rendus…
Captures d’écran de Big Buck Bunny (2160p) réalisées depuis un Apple TV 4K.
Avec des téléviseurs SDR, il arrive parfois que tvOS bascule les vidéos en HDR, avec des résultats qui sont par conséquent un peu bizarres. C'est visiblement le résultat d’un bug qui devrait être corrigé sous peu.
Cette conversion automatique vers le réglage le plus élevé possible est unique à l’Apple TV 4K, du moins à notre connaissance. Pour pouvoir lire une vidéo à la définition et fréquence du fichier original, il faut se rendre dans les réglages vidéo du boîtier pour déclarer ces informations (qu’on n’a pas nécessairement sous la main).
Réglages > Vidéo et audio > Format > Autres formats.
Apple a fait ici un choix radical, et un pari sur l’avenir. Le choix, c’est celui d’une expérience utilisateur fluide, sans apparition impromptue d’écrans noirs synonymes de changements de définition à chaque lancement de vidéo. Et le pari, c’est celui de la disponibilité d’un maximum de contenus en 4K HDR 50 Hz ou 60 Hz : la lecture des films proposés sur l’iTunes Store qui répondent à ces critères est vraiment confortable. Mais ce n’est pas encore le cas de tous les contenus, loin s’en faut. Le travail sur l’upscale réalisé par Apple reste toutefois suffisamment convaincant pour que l'on ait le moins souvent envie de jouer avec les réglages de l’Apple TV.

Deux HDR pour le prix d’un

Le support de la 4K, c’est très bien : une vidéo 2160p (Ultra HD) s’affichera avec quatre fois plus de pixels qu’en 1080p (Full HD), soit 3 840 x 2 160 contre 1 920 x 1 080. Mais la définition ne fait pas tout, ce d’autant que les fichiers qui transitent en streaming peuvent souffrir d'une compression inhérente aux services en ligne.
Apple met surtout en avant la prise en charge du HDR (High Dynamic Range, haute gamme dynamique), une technologie qui améliore la qualité des vidéos grâce à un espace colorimétrique très étendu. Les images sont plus lumineuses, plus détaillées et plus saturées, les noirs sont plus profonds et les blancs plus brillants. Le tout en respectant la fidélité des couleurs. Les téléviseurs qui ne sont pas HDR sont SDR (gamme dynamique standard).
Le menu Vidéo de l’Apple TV 4K gagne quelques réglages supplémentaires : Vérifier le câble HDMI, Format (du 640 x 480 SDR à la 4K HDR), Colorimétrie.
Pendant un moment, l’industrie a cru revivre les homériques et stériles batailles de standards dont elle a le secret (VHS v Betamax, Blu-ray v HD-DVD, …). En bout de course, le marché est suffisamment grand (et mûr ?) pour faire coexister deux normes, le HDR10 et le Dolby Vision. Bonne nouvelle : ce n’est pas un problème pour l’Apple TV 4K, qui les supporte toutes les deux sans distinction !
Le HDR10 demande une profondeur de couleur de 10 bits, le Dolby Vision de 12 bits. Le premier est gratuit, le second est payant (pour les constructeurs). Généralement, les téléviseurs d'entrée de gamme prennent en charge le HDR10, et les modèles plus onéreux proposent les deux technologies. Dans les deux cas, ce n'est pas un problème pour l'Apple TV 4K.
HEVC, l'avenir du streaming vidéo L’Apple TV 4K prend en charge le HEVC grâce à sa puce A10X Fusion qui décode matériellement ce codec aussi appelé H.265. L’Apple TV 4e génération (et sa puce A8) est capable de lire des vidéos HEVC, mais avec plus de difficultés, faute de décodage matériel. Seul le nouveau modèle est vraiment paré pour le HEVC.
Et le HEVC, c’est l’avenir de la vidéo numérique : les qualités du format sont telles — une qualité vidéo similaire, voire supérieure au H.264 pour un poids divisé par deux — que de nombreux services de streaming vont s’en emparer. Il y a d’autres formats concurrents bien sûr, comme l’alternative AV1 qui a la faveur de Google, Microsoft, Amazon ou encore Netflix… mais pas celle d’Apple.
HEVC/H.265 contre H.264 : une qualité d’image similaire pour un poids divisé par deux.
Or, on sait à quel point Apple peut « pousser » un format qui finit ensuite par s’imposer à l’ensemble de l’industrie. Il arrivera un jour où ces mêmes services n’offriront le H.264 que pour des questions de compatibilité, et uniquement en définition standard. À terme, ces sites ne devraient plus distribuer que des versions HEVC et/ou AV1 de leurs contenus en HD.
Dans ces conditions, il est sans doute plus judicieux de craquer pour une Apple TV 4K, même si l’on ne possède qu’un téléviseur 1080p : les 50 € d’écart avec le modèle de 4e génération pourraient bien être rentabilisés à terme si jamais les seules vidéos que cet appareil pourra dans le futur lire se limitent au H.264 en 720p… voire moins. Un professionnel du secteur nous a indiqué que les grandes manœuvres sont d'ores et déjà en préparation : il estime que dans moins de deux ans, la grande bascule vers le HEVC sera effective.

Télécommande et interface, le duo infernal

Elle figure dans le top 10 des produits Apple les plus détestés de tous les temps, aux côtés de la souris ronde de l’iMac ou du sac donné dans les Apple Store pour transporter un nouvel achat. On parle bien sûr de la télécommande Siri ! On comprend ce qu’a voulu faire Apple en 2015 : concevoir une télécommande qui puisse faire office aussi de contrôleur pour les jeux et les applications, le tout dans un design qui respecte les canons esthétiques les plus élevés d’Apple.
Les télécommandes Siri de l'Apple TV 4K (à gauche) et de l'Apple TV 4e génération (à droite).
Le mieux est parfois l’ennemi du bien. Les deux surfaces lisses de la télécommande Siri et la quasi-symétrie de l’emplacement des boutons rendent bien compliqué tout usage « en aveugle », comme c’est souvent le cas quand on regarde la télé le soir, dans l’obscurité. Même la présence d’une touche Siri légèrement incurvée et le bouton double pour le volume ne permettent pas de s’y retrouver instinctivement. Il faut regarder la télécommande pour s’en servir…
À sa décharge, la télécommande n’est pas aidée par la navigation dans tvOS, qui reprend l’idée de la grille d’apps piquée directement à iOS : cela fonctionne sur un iPhone ou un iPad parce que ces boutons tombent sous le doigt, mais moins quand il s’agit de naviguer par l’intermédiaire d’une surface tactile. On va trop vite ou trop lentement, il arrive parfois qu’on se perde dans l’interface…
Une grille d’apps est-elle l’interface la plus judicieuse sur un téléviseur ?
Au fil des versions de tvOS, Apple a corrigé légèrement le tir, notamment au travers de l’app TV, bientôt disponible en France, qui met en avant d’abord le contenu (les programmes), avant le contenant (les apps). La navigation dans le système reste toutefois globalement accrochée à un paradigme adapté au smartphone, qui s’accorde mal à la télévision. Certes, aucun constructeur n’a su faire mieux, c’est la chance d’Apple…
L'App Store de l'Apple TV.
Tout cela pour dire qu’on peut vouer la télécommande Siri aux gémonies, toujours est-il qu’elle a sa place au sein de l’écosystème de l’Apple TV, pour le meilleur et pour le pire. C’est sans doute la raison pour laquelle le constructeur n’a fait que modifier à la marge le design du périphérique. Le bouton Menu est maintenant entouré d’un cercle de plastique blanc qui permet de mieux repérer le haut du bas de la télécommande et la position de ses différentes touches.
Une excellente app !
Ce n’est toujours pas l’idéal, on aurait préféré qu’Apple repense complètement cet accessoire, ou plus simplement que la texture de la zone en bas de la télécommande soit franchement différente. Mais ce ne sera pas encore pour cette fois. La nouvelle télécommande est un tout petit plus simple à utiliser, mais on part de tellement loin que ce n’est qu'un pas de lilliputien vers une ergonomie sans faille.
Apple Music.
Utiliser à la place l’application Apple TV Remote est plus satisfaisant, mais cela signifie qu’il faut avoir un iPhone sous la main. Modifier « l’expérience » de l’Apple TV ne passe pas seulement par une meilleure télécommande, il fallait aussi revoir certains fondamentaux du système, et tvOS 11 n’apporte rien de vraiment neuf dans ce secteur.
Ce n’est pas une catastrophe : d’un point de vue graphique, tvOS est chatoyant et les utilisateurs habitués à pitonner sur leurs iPhone seront en terrain connu. Mais c’est un peu dommage de ne pas avoir sous les yeux un produit vraiment « pensé » pour le téléviseur : quand on est devant sa télé, on n’est pas devant un smartphone. Pourquoi l’expérience devrait être la même pour l'utilisateur d'iPhone et le téléspectateur ?
Avec ses produits Fire TV, Amazon met volontiers le contenu en avant, et notamment celui proposé par… Amazon, bien sûr. Les abonnés Prime ont un accès rapide au catalogue Prime Video. C’est globalement beaucoup moins joli que tvOS, mais pour le prix demandé (le Fire TV 4K HDR coûte 70 $ tout mouillé), se plaindre ne sert pas à grand-chose.
Avec le Chromecast, Google a joué une carte encore plus rusée puisque le contenu est sélectionné sur le smartphone, puis diffusé sur le téléviseur directement depuis le dongle, le téléphone pouvant servir à tout à fait autre chose pendant la lecture du programme.

4K : le contenu disponible (ou pas)

Avec le lancement fin 2015 de l’Apple TV 4e génération, tout le monde s’attendait à voir Apple embrasser la 4K à pleine bouche. Ça n’a pas été le cas bien sûr, le constructeur a préféré s’en tenir au 1080p, une décision qui peut s’expliquer d’une part techniquement (le HEVC n’était pas complètement prêt) et plus simplement, par un catalogue de contenus 4K peu fourni.
Deux ans plus tard, la situation a évolué : les vidéos 4K commencent à fleurir, ne serait-ce que sur Netflix qui propose un forfait Premium avec du contenu Ultra HD (HDR) à 11,99 € par mois. Ce contenu, on peut aussi en profiter sur l’Apple TV 4K naturellement, même si le service de streaming ne nous aide pas vraiment à savoir quels sont les films et séries TV compatibles. Il faut consulter les étiquettes à côté des titres. C’est le cas aussi chez Amazon Prime Video, dont on attend avec impatience l’application tvOS (on aimerait aussi que Google Play Films et son catalogue 4K soit disponible sur l’Apple TV, mais cela parait improbable).
Il y a une astuce pour trouver rapidement des vidéos Ultra HD : il suffit de faire une recherche avec le mot clé « 4K ». Netflix a un avantage sur ses petits camarades, puisque son contenu est indexé dans la recherche universelle de l’Apple TV. En demandant à Siri « Je veux voir des films 4K », les résultats listent les métrages 4K sur iTunes et Netflix.
Vimeo, qui propose une application tvOS, a également en stock une poignée de vidéos 4K. Le cas de YouTube est plus complexe : le service de Google est le plus gros fournisseur de contenus en 4K sur le marché, mais malheureusement ces vidéos ne peuvent être lues sur l’Apple TV !
Les vidéos 4K distribuées par YouTube exploitent en effet le codec VP9, un concurrent du H.265/HEVC promu par Apple. Et évidemment, tvOS ne sait qu’en faire : il faudra donc se contenter des contenus 1080p de YouTube (lire : L'Apple TV 4K fait l'impasse sur les vidéos 4K de YouTube). Et la situation ne risque pas de s’arranger de si tôt, chacun de ces codecs étant d’une importance stratégique pour les deux groupes concurrents.
Beaucoup plus réjouissant par contre, l’application myCANAL a commencé à distribuer des contenus en 4K. On peut d’ores et déjà profiter des saisons 3 du Bureau des Légendes et de Kaboul Kitchen, et d’autres programmes vont s’ajouter au fil des semaines, dont les séries Versailles, The Young Pope, Jour polaire, ainsi que des documentaires.
Mais le gros morceau de l’Apple TV 4K en matière de contenu, c’est bien sûr l’iTunes Store. Une catégorie spéciale de la boutique d’Apple liste une sélection de 30 films récents ou plus anciens en 4K, mais le catalogue est plus riche — il faut simplement aimer plonger dedans (pour les séries en 4K, il faudra se contenter du catalogue de Netflix, iTunes ne proposant encore rien pour les sériephiles en ultra haute définition).
La bonne nouvelle, c’est que les prix de ces films 4K, que ce soit à l’achat ou en location, sont similaires aux versions HD. On ne paie pas plus cher donc, du moins auprès de six des plus importants studios avec lesquels Apple s’est entendue : 20th Century Fox, Lionsgate, Paramount, Universal, Warner Bros. et Sony Pictures. Un gros client manque au tableau de chasse d’Eddy Cue : Disney !
Disney, ce n’est pas que La Reine des Neiges évidemment, le mastodonte tient aussi les rênes de l’univers Marvel au cinéma, ainsi que celui de Star Wars et Indiana Jones. Cela ne veut pas dire bien sûr que l’on ne trouvera pas de films Disney en 4K pour l’Apple TV, mais les versions Ultra HD pourraient coûter plus cher que leurs équivalents en 1080p.
Apple a également obtenu des diffuseurs qu’ils fournissent la version 4K des films précédemment achetés en HD, sans frais supplémentaires. Cette douceur sympathique ne s’applique bien sûr qu’aux films disponibles en 4K, mais s’ils sont proposés par la suite dans cette haute qualité, alors ils s’ajouteront automatiquement dans la bibliothèque de l’utilisateur.
L’Apple TV 4K a beau se décliner dans une version de 64 Go, cet espace ne sert pas à stocker des films en 4K. On ne pourrait pas, de toute manière, en garder des masses, même avec la compression HEVC. C’est pourquoi les films UHD de l’iTunes Store ne peuvent être visionnés qu’en streaming, qu'ils soit achetés ou loués (dans ce dernier cas, ils ne seront évidemment plus lisibles passées 48 heures).
🚨 Les petites connexions fixes sont prévenues : il va leur être difficile, voire impossible, de lire correctement des vidéos en 4K sur l’Apple TV. Apple recommande en effet une vitesse minimum de 25 Mbit/s. Si la connexion est plus faible, le film basculera dans une version de qualité inférieure (HD ou SD). 🚨
Évidemment, on préfèrerait plus de contenus 4K tout de suite, qu’il s’agisse de films, de séries TV ou de documentaires. Mais le pli est pris et ce premier pas lance la machine.

Bonus : premier coup d’œil sur l’application TV

Si on peut nourrir quelques doutes sur la pertinence de l’interface de tvOS calquée sur celle de l’iPhone, Apple tente de corriger le tir avec l’application TV. Plutôt que de dresser une grille d’applications, TV liste le contenu vidéo disponible dans ces applications. Voilà qui est bien mieux adapté à un produit dont la tâche principale — et presque unique en dehors des jeux — reste tout de même de lire des films et des séries TV.
L’application TV sera disponible en fin d’année en France, avec comme partenaires myCanal, OCS et Molotov. En attendant, on peut jeter un œil sur ce qu’elle donne au Canada, où l’app est proposée depuis une semaine ou deux. Celle-ci propose les contenus disponibles en replay proposés par les applications tvOS de Radio-Canada, de la CBC et City Télé.
Le contenu d’autres apps peut s’agréger, à l’instar de Crave TV, Treehouse et FX Now Canada, mais pour consulter ces programmes il faut s’y abonner. Pour faire bonne mesure, Apple ajoute au lot les films et séries TV vendus ou loués sur iTunes (et même les fabuleux programmes vidéo d’Apple Music).
Les programmes proposés par les partenaires sont disponibles dans la recherche universelle de Siri. Après avoir cliqué sur un résultat, c’est l’app TV qui s’ouvrira sur la page du contenu désiré. Exemple ci-dessous avec la série Les Simone de Radio-Canada :
En France, la recherche universelle se limite à iTunes, Netflix et myCanal. On peut espérer le support de cette fonction bien pratique avec les futurs partenaires de l’app TV — Molotov et OCS y gagneraient beaucoup !
L’application TV remplace l’app Vidéos, ce qui signifie qu’on y retrouvera ici les films et séries TV de sa bibliothèque iTunes. Le mélange des genres est assez habile, car l’app TV donne immanquablement envie de découvrir un autre programme… et dans certains cas, de dépenser quelques sous auprès d’iTunes ou d’une chaîne partenaire.

Pour conclure

L’Apple TV 4K gomme quelques-uns des principaux défauts de son prédécesseur, avec le support de la 4K donc, mais aussi du HDR désormais étroitement lié. À tel point qu’Apple active automatiquement les réglages de qualité les plus élevés, même si la vidéo est d’une définition bien inférieure. Il est certes possible de modifier cela à la main, mais le processus n’est pas spécialement intuitif.
Apple mise sur son catalogue et celui de ses partenaires pour offrir aux téléspectateurs le contenu le plus qualitatif possible (on parle de la forme, pas du fond). En attendant que tous les films, tous les docus et toutes les séries TV du monde soient disponibles en 4K HDR à 60 i/s, il va falloir faire avec l’algorithme d’upscale mis au point par le constructeur qui, fort heureusement, est performant.
On peut aussi saluer la volonté d’Apple et des studios de ne pas assommer les clients avec du contenu 4K vendu au prix fort : le tarif 4K est le même que pour le HD, pas de jaloux. Tout cela étant dit, cet Apple TV souffre du même défaut de naissance qui le fait ressembler à un iPhone sur grand écran, alors que ce n’est pas sa vocation : un Apple TV, c’est fait pour regarder la télévision (ou éventuellement pour jouer, mais la télécommande Siri est mal adaptée).
L’application TV apportera heureusement un début de réponse plus cohérente et plus pertinente, en mettant d’abord en avant le contenu et non pas le contenant. Rendez-vous est pris pour la fin d’année, en ce qui concerne sa disponibilité en France. Et pour la télécommande Siri, il n’y a hélas pas grand-chose à en faire, si ce n’est s’y habituer tant bien que mal !
Le positionnement tarifaire de l’Apple TV 4K pourrait aussi être un problème : les 199 € demandés (voire 219 € pour la version 64 Go) peuvent être difficiles à justifier si on n’est complètement plongé jusqu’au cou dans l’écosystème et les services d’Apple.


REF.:
Avec Anthony Nelzin-Santos

Cellulaire: forfats pour employés de l'État ou d'entreprise ,l'avez-vous demander,demandez le !

Rogers , Télus offre ces rabais pour environ 30% de rabais sur votre facture,Vidéotron n'offre pas cette offre actuellement.Voici le top 3 des forfaits Canadien!

1- Avec Rogers: vous allez sur le site ,prenez un jeton virtuel ou un mot de passe protégé pour ensuite vous rendre en magasin et montrer un preuve de votre emploi (pour une cie ou employé de l'état),comme une slip de paye et vous aurez votre rabais.
Comme exemple: un forfait  illimité en voix et 8Go de donné(très intéressant pour 8 Go) a 68$ normalement sera rendu a 42$ environ.Ce forfait est très interessant actuellement sur le marché.






2- Avec Télus: C'est 30% de rabais exactement,un forfait illimité avec 4Go de donné(C'est très peu) sera a $44.10/mois, pour un cell a 0 dollard selon le choix que l'on vous impose comme genre un iPhone 7 a 0$,sinon un cell en financement sera environ 20$ de plus pour 61$/mois pour un iPhone X.
Sinon le même forfait a 6Go sera 51.10$ pour un cell a 0$ ou 68$ pour un cell dernier cri financé pour 2 ans.  





3- Vidéotron: Il n'offre aucun forfait pour les employés d'une entreprise ou employés de l'état !
A la place c'est un forfait illimité a 6Go premium a 49.95 $/mois ,si t'as déja achèté l'appareil ou que tu es propriétaire de l'appareil (vraiment pas compétitif),sinon c'est 20$ de plus par mois,si tu finance sur 2 ans l'appareil flambant neuf !Alors forfait de cie mon oeil ,c'est du pareil au même !


Nota:
Autrement dit,ça reviendrait a 480$ pour un fournisseur (Rogers,Télus,Videotron)de financer un cell sur 2 ans(20$/mois de plus),surtout si les fabricants leur vendent ,comme Apple mettons avec un iPhone 7 désuet(car il a y a deux autres modèles de sortie déja,le 8 et le X) ,déja, et oui , a 480 $ ? ? ?

Les forfaits de cie ou gouvernementale ,c'est la même chose dans le font que:
Si vous choisissez un forfait avec vieux cell a 0$ ou un cell de Pawn Shop débarré,et qu'en demandant au service satisfaction clientèle(donc en demandant au vendeur a commission de parler a son boss) de vous donner un forfait voix illimité(afficheur etc...) ,sans l'internet(les 6 Go de donné,car vous avez le wifi chez vous ou chez Tim Horton lol),en lui disant que vous allez aller ailleurs,car c'est  42$/mois !!!  Faut savoir négocier !
 Et si 42$ c'est encore cher,enlever votre téléphone mural(ligne sèche) qui vous coûte 21$ et mettez ça sur votre nouveau cell (vous ne manquerez aucun appel et avez un répondeur inclus),ce sera seulement 21$ de plus dans votre budget pour avoir un cell ,sans votre ancien téléphone !



REF.: T30

jeudi 26 avril 2018

Hardentools : Sécuriser Windows en désactivant certains fonctionnalités



Il y a quelques temps, j’avais évoqué SysHardener pour sécuriser Windows.
Hardentools est un outil similaire qui permet de désactiver certains fonctions de Windows utilisées par des malwares.
Voici une présentation de Hardentools.

Hardentools : Sécuriser Windows en désactivant certains fonctionnalités

L’utilisation d’Hardentools est très simple et vise à désactiver certaines fonctions de Windows.
Voici la page de téléchargement : Télécharger Hardentools
L’utilitaire se présente avec les fonctions à désactiver qui sont cochées par défaut.
Il faut cliquer sur Harden pour lancer l’opération.
Hardentools : Sécuriser Windows en désactivant certains fonctionnalités
Une barre de progression s’affiche et des fenêtres cmd.exe peuvent s’ouvrir et les fonctions sont désactivées.
On vous invite ensuite à redémarrer Windows afin que les changements prennent effects.
Hardentools : Sécuriser Windows en désactivant certains fonctionnalités
Voici une liste des fonctions proposées à la désactivation.

Windows

  • Désactiver Windows Script Host pour se protéger des scripts, plus d’informations : Comment se protéger des scripts malveillants sur Windows
  • Désactiver Autoruns et Autoplay, désactive l’insertion automatique pour se protéger des virus par USB. A priori, depuis une mise à jour de Windows, c’est déjà le cas.
  • Désactive l’exécution de powershell.exe, powershell_ise.exe par Windows Explorer contre les virus Powershell.
  • Force la popup UAC
  • Désactive les extensions liés à des scripts toujours pour se protéger contre les scripts malveillants. Les extensions visées : « .hta », « .js », « .JSE », « .WSH », « .WSF », « .scf », « .scr », « .vbs », « .vbe » and « .pif ».

Microsoft Office

Il s’agit ici surtout de renforcer la sécurité d’office, dont des mails malveillants sont utilisés avec des pièces jointes contenant des documents Word ou Office qui permettent d’infecter l’ordinateur.

Acrobat Reader

Acroba Reader a été longtemps utilisés à travers des exploits Web. Bien que maintenant les navigateurs internet ont leurs propres lecteur PDF, ce dernier peut toujours être utilisés pour infecter les ordinateurs.
  • Désactiver JavaScript dans les documents PDF. Acrobat Reader permet d’exécuter du Javascript dans les documents PDF, ce dernier est utilisé pour offusquer du contenu malveillants et permettre l’utilisation malveillantes de documents PDF pour infecter les ordinateurs.
  • Désactiver l’exécution d’objet intégré dans les documents PDF. Là aussi il s’agit de limiter l’utilisation malveillante de documents PDF qui peuvent intégré des documents Word avec des macros, DDE malveillantes. Le but étant de dissimuler le document Office malveillant dans un PDF pour rendre sa détection plus difficile.
  • Active le mode protégé
  • Active la protection de la visualisation
  • Active la sécurité renforcée

Plus loin dans la sécurité Windows

Pour sécuriser Windows, vous pouvez lire et suivre les conseils du tutoriel suivant : Comment sécuriser son ordinateur ?
Autres liens autour des virus et la sécurité des virus :
REF.:

Le malware Duqu 2.0



Duqu 2.0 est une version de malware signalée en 2015 pour avoir infecté des ordinateurs dans des hôtels d'Autriche et de Suisse qui étaient des sites de négociations internationales avec l'Iran sur son programme nucléaire et ses sanctions économiques. Le malware, qui infecte le Kaspersky Lab pendant des mois sans qu'ils s'en rendent compte, est considéré comme le travail de l'Unité 8200.

Kaspersky a découvert le malware, et Symantec a confirmé ces résultats. Le malware est une variante de Duqu, et Duqu est une variante de Stuxnet. Le logiciel est "lié à Israël", selon The Guardian. Le logiciel a utilisé trois exploits de zéro jour , et aurait nécessité un financement et une organisation compatibles avec un service de renseignement gouvernemental.
Selon Kaspersky, "la philosophie et la façon de penser du groupe" Duqu 2.0 "sont en avance sur tout ce qui est perçu dans le monde des menaces persistantes avancées."

 Malgré que Duqu 2.0 présente de nombreuses similitudes avec son prédécesseur, la nouvelle souche du malware populaire est considérée par les chercheurs comme très dangereuse, les experts la définissant furtive et difficile à détecter car elle réside uniquement dans la mémoire de l'ordinateur, ne laissant aucune trace sur le disque. Duqu 2.0 fonctionne comme une porte dérobée dans le système infecté et une fois exécuté, les données d'exfiltration sont renvoyées aux serveurs C & C.Duqu 2.0 systèmes infectés d'un grand nombre de cibles dans plusieurs pays, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni, la Suède, de nombreuses autres victimes sont en Asie et en Afrique du Nord.Comme cela se produit généralement dans les logiciels malveillants gouvernementaux, les logiciels malveillants Duqu 2.0 ont également exploité trois vulnérabilités de type «jour zéro». Une autre singularité du malware est la manière dont il renvoie les données vers les serveurs C & C, selon les experts de Kaspersky Lab qui attaquent les passerelles réseau et les pare-feu infectés en installant des pilotes malveillants qui transmettent tout le trafic interne aux serveurs C & C.
Qui est derrière Duqu 2.0?Le problème d'attribution d'une cyberattaque est difficile à résoudre, un attaquant pourrait introduire de faux drapeaux afin de tromper les enquêteurs, selon Mikko Hypponen les mauvais acteurs derrière Duqu 2.0 ont adopté une tactique similaire en ajoutant un des drivers qui contiennent la chaîne " ugly.gorilla "utilisé par l'APT chinois connu sous le nom Commentaire Crew.

    
Duqu 2.0 incluait plusieurs faux drapeaux: l'un des pilotes contient la chaîne "ugly.gorilla" qui fait référence à Comment Crew. De Chine.

    
- Mikko Hypponen (@mikko) 10 Giugno 2015Les experts en sécurité soutiennent que Duqu était le produit d'un effort conjoint de la NSA Tao et de l'unité israélienne 8200, il est évident que les deux agences de renseignement sont soupçonnées également pour Duqu 2.0. L'analyse publiée par Kaspersky a révélé que Duqu 2.0 n'a pas été conçu par le groupe Equation, ce qui signifie qu'Israël est le principal suspect de la campagne. La même opinion est partagée par Richard Bejtlich de FireEye.Basé uniquement sur plusieurs éléments de l'histoire @KimZetter @kaspersky intrusion, il semble que "Duqu 2.0" pourrait être une campagne israélienne.


REF.:

Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows




Lorsque Windows est ralentit, il n’est pas forcément de savoir pourquoi.
Les raisons et sources des ralentissements peuvent être multiples.
Toutefois, Windows est capable de vérifier en temps les performances du système.
Ces derniers sont là pour évaluer les performances générales de Windows et prendre certaines décisions comme désactiver les effets Aero, etc.
Windows peut aussi enregistrer des événements si des processus, pilotes ou autres ont des activités anormales qui peuvent le ralentir.
Enfin Windows peut enregistrer le temps d’ouverture et fermeture.
Tous ces événements sont accessibles depuis l’observateur d’événements.
Cet article vous explique comment accéder à ces événements pour vérifier si des activités anormales ont lieu et peuvent jouer sur les performances générales de Windows.

Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows

Le service Windows Performance Diagnostic enregistre l’activité de Windows et reporte des événements dans l’observateur d’événements.
Cela peut-être une source d’information pour repérer ce qui peut ralentir Windows.
Enfin, le temps de chargement et de fermeture de Windows sont aussi enregistrés.
Pour consulter ces événements, vous devez ouvrir l’observateur d’événements de Windows, pour cela :
  • Appuyez sur la touche Windows du clavier + R
  • Dans la fenêtre exécutez, saisissez : eventvwr.msc puis cliquez sur OK.
  • L’observateur d’événements s’ouvre alors, déroulez : Microsoft > Windows > Diagnostic-Performance > Opérationel
  • La liste des événements s’affiche alors
Pour rappel, un événement se caractérise par un identifiant unique, vous pouvez trier la liste par colonne dont Evènements ID pour regrouper tous les événements du même type ensemble.
Ainsi, on trouve les type d’événement suivant :
  • 100-110 : tous les évènements liés au processus de démarrage
  • 200-203 : tous les évènements liés à la fermeture et arrêt de Windows
  • 300-352 : les évènements qui peuvent générer des ralentissements de Windows comme un pilote qui ralentit, la création du fichier hibernate qui ralentit Windows, etc.
  • 400-500 : les évènements sur l’activité système, comme un processus ou pilote qui ralentit le système.
  • 500-501 : les événements des performances de Desktop Window Manager
Ci-dessous un événement 100 Avec le temps de démarrage de Windows, cela permet d’avoir une idée de la vitesse du démarrage de Windows.
Pour rappel, il existe des articles sur le site qui permettent d’analyser le démarrage de Windows :
Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows
Par exemple, ci-dessous, le service audio met du temps à démarrer et ralentir le démarrage de Windows.
Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows
ou encore le gestionnaire de fenêtre ralentit à cause d’un trop nombre de fenêtre qui tente de s’ouvrir.
Cela est lié au fait que Windows 10 tente de ré-ouvrir les applications qui étaient fermées lors d’un nouveau démarrage (voir : Comment éviter la ré-ouverture des programmes au redémarrage de Windows 10).
Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows
Ces informations peuvent être utilisées dans un diagnostique générale de l’ordinateur.
Bien entendu, il faut avoir un minimum de connaissance de Windows et informatique pour pouvoir les exploiter.
C’est aussi pour cela, qu’il est possible d’exporter tous les événements dans un fichier qui peut être consulté par un tiers.
Pour cela, faire un clic droit sur Opérationnel puis « Enregistrer tous les événements sous«

REF.:
Windows Performance Diagnostic : vérifier ce qui ralentit Windows

DeepFakes – Remplacez un visage dans n’importe quelle vidéo



La nouvelle coqueluche de Reddit depuis fin janvier, s'appelle Deepfakes.
Il s'agit d'un soft qui en utilisant du machine learning, est capable de décomposer frame par frame une vidéo, pour remplacer le visage de quelqu'un par quelqu'un d'autre.
Mais attention, il ne s'agit pas d'un simple trucage cinématographique… non, non.
En nourrissant l'algo de nombreuses photos, celui-ci est capable de reconstituer un visage dans ses moindres détails et de le faire parfaitement correspondre à un autre, en reconstituant, y compris, les parties qu'il ne connaît pas.
Machine learning FTW !
<noscript><iframe width="800" height="450" src="https://www.youtube.com/embed/8Pm4EDofw4c?feature=oembed" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></noscript>
L'utilisation première de Deepfakes est donc pour le moment, de remplacer le visage d'acteurs ou d'actrices pornos par celui de célébrités pour faciliter la vie de ceux qui manquent d'imagination.
Évidemment, la mise à disposition de tous de cet outil provoque la colère de certains (à Hollywood principalement) et soulève beaucoup de questions sur la légitimité ou pas de faire ça. Nicolas Cage continue sa carrière de meme, marchant dans les pas de Chuck Norris, et même Pornhub ne veut plus de vidéo DeepFakes sur ses serveurs.
Mais si on fait abstraction de cet usage, c'est quand même une chouette techno. Comme je n'ai pas vraiment envie d'afficher du porno ici (à votre plus grand regret, je sais), je vais plutôt reprendre comme exemple cette utilisation qu'a fait Sven Charleer de DeepFakes.
Il a pris en photo le visage de sa femme Elke, sous de nombreux angles…
Elke, la femme de Sven
Puis a sélectionné un morceau d'interview d'Anne Hathaway au Tonight Show avec Jimmy Fallon…
Anne Hathaway
Et voilà le résultat. Sa femme au Tonight Show plus réaliste que réaliste…
Sympa comme utilisation non ? Amusant de pouvoir faire figurer quelqu'un dans son émission ou son film préféré.
C'est une chouette surprise je trouve 😉
Quoiqu'il en soit, si cet outil vous intéresse, voici quelques liens qui vous en apprendront plus.
Amusez-vous bien !

REF.:

Démarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10



Il n’est parfois pas simple de pouvoir démarrer l’ordinateur sur une clé USB pour installer Windows ou un Live CD ou encore même accéder au BIOS de l’ordinateur.
En effet, les touches au démarrage sont différentes d’un constructeur à l’autre et parfois cela ne fonctionne pas.
Une fonction des options de récupération de Windows 10 permet de démarrer l’ordinateur directement dans le BIOS de l’ordinateur.
A partir de là, vous pouvez facilement faire démarrer l’ordinateur sur un périphérique externe comme une clé USB.
Cet article vous explique comment démarrer l’ordinateur facilement sur le BIOS grâce à Windows 10.

Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10

Cette méthode simple tire parti du système UEFI, il faut donc que Windows ait été installé sur un BIOS UEFI.
Il faut aussi pouvoir accéder aux options de récupération de Windows 10.
Cela ne fonctionne donc que si Windows 10 est installé sur l’ordinateur et que la partition de récupération est fonctionnelle.
Pour rappel, il existe plusieurs méthodes pour démarrer sur les options de récupération de Windows 10 :
  • Depuis les paramètres de Windows 10 > Mise à jour et Sécurité > onglet récupération puis démarrage avancé
  • Depuis la page des mots de passe au démarrage de Windows 10, en laissant appuyer sur la touche Maj et en faisant redémarrer en bas à droite
  • Enfin quand Windows 10 ne démarre pas entièrement et plante durant le démarrage de Windows 10, on vous propose d’accéder aux options de récupération.
Cette page ne va pas détailler toutes les méthodes pour arriver à ces options de récupération, reportez-vous à la page suivante pour cela : Les options de récupération de Windows 10.
Une fois sur ces résolution de problèmes, cliquez sur Options Avancées.
Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10
Puis dans la liste, sélectionnez Dépannage.
Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10
Vous arrivez alors aux options avancées de récupération, à droite, cliquez sur « Changer les paramètres du microprogramme UEFI« .
Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10
Sur la nouvelle page, cliquez sur redémarrer afin de redémarrer l’ordinateur.
Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10
Si tout va bien, ce dernier va accéder directement au BIOS.
A partir de là, vous pouvez demander à démarrer sur votre clé USB à partir des options de démarrage (BOOT) ou modifier les paramètres du BIOS que vous souhaitez.
Redémarrer sur BIOS ou clé USB facilement avec Windows 10

Liens

Maintenant que vous savez comment changer l’ordre de démarrage ou ouvrir le menu de démarrage (Boot menu) afin de faire démarrer l’ordinateur sur une clé USB.
Vous pouvez réinstaller Windows ou démarrer sur le Live CD Malekal.
Plus d’informations :
REF.: