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dimanche 14 avril 2019

Les vrais propriétaires de montréal



Main basse sur la ville de Montréal:


blanchiment $, loyers, montréal, société
 
 
En 1970,émergent,les banlieues,centres commerçiaux,autoroutes,gratte-ciel,Montréal est passée d'une ville avec une personnalité et une architecture distinctives a une ville en perte de cette identité.
Des quartiers étaient rasés: des maisons et des bâtiments au style distinctif,(journaliste d'enquête : Henry Aubin)ont été remplacés par des gratte-ciels sans identité ni originalité. Ils auraient pu être construits dans n'importe quelle ville industrialisée. Lorsque j'ai proposé cette enquête a mon éditeur,je croyais que trois mois suffiraient pour trouver a qui appartenait Montrèal de trouver les propriétaires.La recherche des propriétaires a été très ardue. Il n'y avait pas d'ordinateur a l'époque. Les propriétaires se faisaient discrets. j'ai dû frapper a beaucoup de portes. Pour comprendre qui contrôlait le développement de la ville,il me fallait bien plus que les droits de propriété. Comme journaliste d'enquête ,mes collègues me regardaient d'un air soupçonneux a la longue.
Sur quoi il travaille ? Il ne produit pas comme nous. Il prend de longues pauses ? Qu'est-ce qui se passe ? Je me sentais coupable. Je travaillais six ou six jours et demi par semaine. Je croyais que Montréal appartenait aux américains et que l'île deviendrait comme Manhattan. Ce n'était pas du tout le cas. Tout le pouvoir était européen.

Tout a commencé quand,je suis allé a une audience de la régie du logement,ou des locataires d'un immeuble de chemin Côte-Saint-Luc se plaignaient du prix du loyer.Les hausses étaient importantes et sans motif apparent. Aucun travail n'était en cours. L'inflation n'était pas élevée.Les gens étaient fâchés. Ils voulaient savoir qui était propriétaire de l'immeuble. Le gestionnaire de l'immeuble était la,mais ne le savait pas. J'ai pensé que ce serait un bon cas a fouiller. J'ai découvert que l'immeuble appartenait a une société a numéro au Liechtenstein. Je m'y suis rendu,un petit pays voisin de la Suisse. A l'époque ,ce pays était encore plus discret que la Suisse sur les comptes bancaires.L'adresse obtenue était le 231 Kirchstrasse dans la ville de Schaan. Cette adresse revient souvent dans les régistres fonciers pour désigner le siège des sociétés qui possèdent les tours d'habitation les plus importantes de Montréal. Je lui ai dit,vous ête président de telle et telle entreprise. Il a répondu: vraiment ? Il ignorait non seulement qu'il en était président,mais aussi que ses sociétés avaient des activités a Montréal.

On voit a quel point,ces propriétaires sont exonérés de responsabilités. Dans ce cas-ci ,des italiens auraient masqué leur identité derrière cette société du Liechtenstein.
Le grand magazine d'actualité Der Spiegel ira même jusqu'a qualifier Montréal de Mecque de l'immobilier pour riches allemands voulant fuir l'inflation et le socialisme rampant.
Rappelons nous après les turbulentes années 1960: les grands espoirs,les autoroutes,l'expo universelle.Montréal était au sommet avec ses grands projets et le métro. Tout allait a plein régime. Puis arrivent les années 1970.La fête est terminée.Des édifices poussent partout. Ils ne sont plus beaux comme ceux des années 1960.On voyait la ville changer,mais on ne savait pas ce qui se passait en coulisse.
Voila son travail. Il a révélé l'incroyable collusion financière et politique ,Montréal était perçue comme une ville ouverte ou l'on pouvait construire comme bon nous semble. Tout était permis. Et nous avons compris. Chaque nationalité avait sa spécialité.

Les Britanniques exellaient dans les immeubles de bureaux. Les italiens,dans les immeubles a logements.Les Français ne possédaient pas beaucoup de propriétés,mais de grandes entreprises de construction et la plus grande cimenterie.

Le plus surprenant parmi eux,c'était les Belges.La Belgique ,un petit pays ,possédait une énorme société financière, qui contrôlait des centaines partout dans le monde. L'une d'elles,Genstar,était le plus grand propriétaire de terrains a bâtir au Canada et le plus grand constructeur d'immeubles d'habitation au Canada. La Belgique a joué un grand rôle dans l'essor de Montréal a l'insu de tous !
Avec Genstar,la société générale de Belgique a délaissé l'Afrique pour le Canada. En 1960,elle acquiert pour 50 M$ la société Miron et sa carrière de calcaire en plein coeur de Montréal.
Elle devient une productrice majeure de calcaire ,ingrédient clé du ciment.

Trizec lui,était le plus grand propriétaire de tours de bureaux a Montréal. Détenu par le groupe britannique Eagle Star,propriétaire suprême ,son conseil d'administration n'était composé que d'aristocrates. Cette société était liée au plus grand producteur mondial d'or,Anglo-Américan,dont le siège était en Afrique du Sud. Les bénéfices tirés de ces mines ont été réinvestis dans la construction de grands édifices a Montréal durant les années 1970. Trizec a été fondée en 1960 pour construire la Place Ville-Marie ,le plus grand complexe de tours de bureaux du genre en Amérique du Nord.
La plus grande entreprise de construction a ce moment au Canada s'appelait Janin. Voici sa liste:
Le complexe Desjardins et ses 4 tours ou son siège était situé; la tour de la Bourse,longtemps la plus grande de Montréal;l'Hôtel Château Champlain ,un grand hôtel de la ville; la gare centrale de train; le quartier général de la sureté du Québec et la prison Parthenais; la maison de Radio-Canada.Voila les principaux édifices,beaucoup d'infrastructures routières furent réalisées par Janin :
Auroroute Ville-Marie,pont Jacques-Cartier,pont Champlain,tunnel Louis-H Lafontaine ,échangeur Turcot,voie maritime du St-Laurent.

En général,il n'y a pas un gros bonnet qui possède une constellation d'intérêts.J'ai découvert que ceux que je croyais tout-puissants ne savaient même pas qui possédait leur société,qui était derrière. Par exemple,dans la société Janin,M. Gautrin ,président de cette grande firme de construction ne savait pas qui possédait la société propriétaire de Janin. C'était la société française Chargeurs Réunis.C'était un mystère pour lui . Il avait l'air très surpris . Je ne crois pas qu'il faisait semblant. Une multinationale n'a pas de racine.Elle est partout.Des sociétés minières possèdent des sociétés immobilières,des pétrolières possèdent des sociétés immobilières.Lorsqu'elles investissent dans une ville ,elles veulent tirer le maximum de profit.Le profit c'est bien ,mais c'est tout ce qui compte pour elles.
Elles ne se soucient pas de l'architecture,ni du gaspillage d'énergie.Elles ne veulent que construire un bâtiment et y loger le plus de locataires possible. Elles ne se soucient pas de leur impact sur la communauté.

 La politique municipale est intéressante au Québec. Elle est indépendante de Québec. On y observe une chronologie fascinante. Jean Drapeau ,maire de Montréal,phase 1 ,dans les années 1960. Il est un maire très progressiste,avec l,expo universelle et le métro. Par contre,il est pro autoroutes et démolit de vieux quartiers.C'est un maire fascinant qui a modernisé Montréal. Il a revitalisé le centre-ville grâce au réseau souterrain et de prestigieux projets. Une période assez positive pour Montréal et son aménagement urbain.
Selon David Hanna (prof en études urbaines de l'UQAM),tout a changé dans les années 1970. On a passés a l'ère Drapeau phase 2,avec les Olympiques et la corruption scandaleuse. C'est un fait,commission d'enquête a l'appui. Le stade olympique a coûté l'équivalent de 10 stades construits aux USA durant la même période.
Gérald Tremblay(2002-2012),lui a dirigé Montréal au cours d'une autre èere de développement. Les années 2000 sont épiques. Beaucoup d'argent et de développement. Malheureusement Tremblay n'a pas de vision. Ou plutôt.il a une vision. Une vision révélée en commission d'enquête: corruption scandaleuse. Voila ce que G. Tremblay a voulu faire de Montréal:
une nouvelle mecque pour les développeurs.Alléger la règlementation.Venez,la ville est ouverte ,vous avez le champ libre. Personne ne vous freinera.

 Montréal est réputée pour son excellence. Un centre-ville extraordinaire ,toujours animé. Un peu comme a New-York. Il y a toujours de l'animation au centre-ville:
soir,nuit,matin,toute la journée,tous les jours de la semaine. Mais ce qui démarque Montréal,c'est sa ligne d'horizon. On peut profiter de percées visuelles en plein centre-ville. On peut y voir des immeubles de seulement 4 étages.On trouve une gradation de hauteurs afin que le soleil pénètre malgré les hautes tours. Un centre-ville ou il fait bon marcher. Cette approche a fait la renommée de Montréal. Il ne faut pas la bousiller. Un atout précieux a préserver pour une ville nord-américaine. Il faut encourager ce type de développement. Ce qui nous amène a l'ultime cadeau de maire Tremblay. Au terme d'un règne de corruption et de multiples projets désastreux. Tremblay sent que l'étau se resserre. En novembre 2012 ,il démissionne. Mais peu avant sa démission ,il a donné aux développeurs le plus beau cadeau qu'ils pouvaient espérer. Il a autorisé au centre-ville un zonage jusqu'a 40 étages.Systématiquement. Il a démantelé le zonage peaufiné par Drapeau,puis par Doré,fruit de la renommée de Montréal en Amérique du Nord. Un centre-ville habitable,agréable,dynamique,populaire. Un centre-ville magnifique,ou les gens aiment faire les courses,vivre,se promener. Tout a coup,au centre-ville de Montréal,aujourdhui des édifices de 40 étages poussent sur le bord d'un trottoir dans les rues étroites ou des lieux patrimoniaux fragiles,comme des champignons. C'est la dévastation. C'est un cadeau a perpétuité que Tremblay nous a donné.Lorsqu'on augmente les hauteurs,on ne peut pas les diminuer. Les développeurs entameront des poursuites pour pertes de droits d'aménagement. C'est catastrophique. On se rend compte qu'on vit dans les canyons de Manhattan. On remerciera Tremblay ?
Plusieurs building appartienne a la famille Saputo,a Vincenzo Chiara , a Giuseppe Borsellino.
Plusieurs condos de luxe ,comme l'Avenue (200M$)est a la famille Broccolini.
Le Roccabella phase 1 et 2 (117M$) et le ROC Fleuri (71M$) sont a Giorgio Tartaglino.
L'ICÔNE (120M$)est a la famille Essaris.
Le YUL (215M$)est a Kheng Ly.

A Brossard, Aster Corp = est dans l'immobilier ,le ciment et les autoroutes.
A La Prairie, Gulf Oil = est dans l'immobilier,autoroutes et les énergies fossiles.
A Delson,Genstar = est dans le ciment,autoroutes et les énergies fossiles.
A Candiac, Empain + Schneider Group = sont dans la construction,énergies fossiles .

Maintenant,.............le MTQ :
De mon point de vue, est un état dans l'état.
Les gouvernements changent ,mais il y a peu d'impact. En 2008,le MTQ annonce un nouvel échangeur Turcot . Le plus grand échangeur autoroutier du Québec.Énorme.Construit dans les années 1960. Le MTQ propose un tout nouvel échangeur. Magnifique. Pour les années 1960.Sa configuration ,son concept,tout. Style années 1960. Mais,nous sommes en 2009-2010 !!! Ça n,a aucun bon sens ; on a évolué. Le projet est très mal reçu. Au final,le MTQ construira l'échangeur quasi a l'identique,sauf un ajout,l'aménagement d'une voie réservée aux autobus. La voie réservée aurait dû être dans le projet initial,a tout le moins. C'est incroyable qu'un ministère démontre si peu d'intérêt pour le transport public,bien qu'il en soit responsable et qu'en tant qu'expert ,il semble figé en 1960. Il semble très peu d'innovation dans ce projet (a échéance en 2019-2020)sans compter tous les projets de tramway mis aux oubliettes,les fameuses lignes avenue du Parc et côte-des-neiges.Le tram-train reliant Lachine.Tant d'études coûteuses soutenues par les élus montréalais. Lorsqu'elles arrivent au MTQ,elles sont toutes écartées. Systématiquement. Voila,ce que j'entends par l'État dans l'État !!!


REF.: Radio-Canada-TV,inspiré du livre: Les vrais propriétaires de Montréal par Henry Aubin.

samedi 13 avril 2019

La blockchain est morte, vive Hashgraph ?

La blockchain est morte, vive Hashgraph ?




Blockchain
 
 
Face à la chaîne de blocs, des technologies alternatives tentent d'émerger. Parmi les plus crédibles, Hashgraph offre des gages en termes de sécurité, d'équité et de performance.
La technologie Hashgraph a été dessinée pour proposer une alternative crédible à la blockchain. Portée par la société texane Swirlds, elle tente de répondre à ses principaux points faibles. Pour bien comprendre l'apport de Hashgraph, petit retour sur les faiblesses de la chaîne de blocs.
Certes, un registre distribué et infalsifiable permettant de transmettre des informations sans passer par un tiers de confiance montre sa pertinence pour un grand nombre de cas d'usage. Reste que la technologie de chaîne de blocs telle qu'elle a été conçue présente un certain nombre de défaillances. C'est avant tout l'algorithme de consensus de la blockchain qui est pointé du doigt. Les membres d'une communauté n'étant pas, par essence, tous dignes de confiance, il introduit le mécanisme de preuve de travail (proof of work). Pour valider une transaction, un "mineur" doit résoudre un problème mathématique complexe.
Mance Harmon, CEO de Swirlds, présentant la technologie Hashgraph en septembre 2017 à l'occasion de TechCrunch Disrupt à San Francisco. © JDN / Capture
Or ce travail de minage étant rémunéré (en cryptomonnaies), il est devenu un business en soi. Dans cette optique, des acteurs se sont fédérés autour de plateformes de serveurs pour mutualiser leur puissance de calcul. Cette débauche d'énergie pose des problèmes écologiques, le minage étant particulièrement énergivore. La concentration du pouvoir entre quelques mains soulève, elle, des risques en matière de sécurité et d'équité. Selon une étude de l'université de Cambridge, 58% des mineurs se trouvent en Chine. "C'est le premier mineur qui résout le problème mathématique qui gagne le lead pour valider la transaction, sachant qu'un seul peut gagner", rappelle Guillermo Blanco, fondateur de Ledgerfrance.com, un cabinet de conseil en DLT (pour Distributed Ledger Technologies).
Non seulement ce système gaspille des ressources, plusieurs mineurs concourant pour la même transaction, mais il crée potentiellement un risque de conflit d'intérêt. Les mineurs peuvent, en effet, influencer l'ordre de passage et privilégier telle transaction plutôt que telle autre. La blockchain ne peut donc garantir le principe du "premier arrivé premier servi", l'ordonnancement des transactions dépendant du travail de minage.
De par sa conception, la blockchain présente, par ailleurs, un problème de performance. Le bitcoin est limité à 7 transactions par seconde. "Un volume d'échanges très faible par rapport à ce que peuvent proposer les technologies centralisées", note Guillermo Blanco. "Par comparaison, Visa gère 11 000 transactions par seconde." Enfin, la sécurité de la blockchain est mise en cause puisqu'elle augmente proportionnellement avec le nombre de nœuds du réseau. Les "cybercasses" contre les plateformes de crypto-devises Mt.Gox en 2014, et Youbit en décembre dernier, ont également laissé des traces.

Un consensus basé sur "l'art du commérage"

Pour toutes ces raisons, des registres distribués de nouvelle génération reposant sur d'autres modèles de consensus tentent d'émerger. Parmi eux, on peut citer Ouroboros ou Hyperledger mais c'est avant tout Hashgraph qui sort du lot des propositions alternatives à la blockchain originelle. "C'est le seul algorithme qui prouve mathématiquement qu'il est capable d'arriver à un consensus unique", affirme Guillermo Blanco.
Après sa présentation remarquée à l'occasion de la conférence TechCrunch Disrupt de San Francisco en septembre dernier, Hashgraph a enflammé les forums de discussions. Cet algorithme de vote repose sur le principe du "Gossip about gossip", c'est-à-dire du "commérage". A la base, tous les membres du réseau ont le même niveau d'information mais, pour passer une transaction, le système rajoute à chaque maillon une information supplémentaire à ce qu'a raconté la personne précédente et ainsi de suite. Swirlds a détaillé ce protocole de consensus dans un livre blanc.
"Une entreprise qui monte un réseau aura un interlocuteur identifié en cas de problème"
Sur le papier, ce système répond bel et bien aux lacunes de la blockchain précédemment évoqués. Il ne nécessite pas de calcul massif et assure une efficacité optimale dans la validation des transactions. Aucun bloc n'est mis de côté comme dans le minage de la blockchain. Le volume d'échanges est seulement limité par la bande passante. Swirlds évoque des capacités de plus de 250 000 transactions par seconde. Côté équité, Hashgraph propose un horodatage consensuel, ce qui élimine le risque de voir l'ordre des transactions affecté.
Enfin, Hashgraph présente un niveau de sécurité amélioré. Il affiche une tolérance aux fautes dites byzantines naturelles (problèmes réseaux) ou volontaires (sabotage, attaque). Aucun membre du réseau ne peut empêcher la communauté d'atteindre un consensus. Personne ne peut non plus modifier le consensus une fois qu'il a été atteint.

De la gestion des identités au jeu vidéo

Paré de toutes ces vertus, Hashgraph se propose de couvrir de multiples cas d'usage dans le trading et les transactions financières, dans le partage de documents en ligne (en assurant une traçabilité en termes d'auteurs, d'historique de modifications...). De façon plus anecdotique, il peut permettre d'éviter la triche dans les jeux vidéo en ligne massivement multi joueurs.
Dans un autre registre, l'horodatage consensuel pourrait aider une plateforme d'enchères en ligne comme eBay à garantir que la personne qui a surenchéri en dernier est bien la bonne. En matière de gestion des identités, le service d'authentification numérique Ping Identity se sert d'Hashgraph pour s'assurer qu'une autorisation d'accès à un système d'information a bien été clôturée suite au départ d'un collaborateur ou encore en cas de vol d'un terminal.
Au-delà de son déficit de notoriété, Hashgraph a plusieurs défis à relever pour s'imposer. Pour Guillermo Blanco, "la plateforme devra prouver qu'elle est capable de gérer un réseau public avec le même niveau de performance, de sécurité et d'équité qu'elle le fait pour un réseau privé". Autre grief avancé par ses détracteurs, Hashgraph n'est pas disponible en open source comme nombre de technologies de registre distribué, mais fait l'objet d'un brevet. Le téléchargement du kit de développement (SDK) permettant de l'utiliser est soumis à l'approbation préalable d'une  licence utilisateur. Guillermo Blanco y voit plutôt un avantage. "Une entreprise qui monte un réseau aura un interlocuteur identifié en cas de problème", indique l'expert. Il rappelle que le Bluetooth est breveté, ce qui n'a pas empêché sa généralisation.


REF.:

jeudi 11 avril 2019

Windows : Supprimer le mot de passe oublié



Windows : Supprimer le mot de passe oublié

mot de passe, Password, 
 
Voici un tutoriel pour récupérer son ordinateur si vous avez oublié votre mot de passe, sans avoir à le réinitialiser, donc sans perdre aucune donnée !

Notre vidéo


Matériel requis

- 1 clé USB vierge - 1 ordinateur accessible avec Internet
- L'ordinateur dont vous avez oublié le mot de passe

Les parties II. et III. seront à faire sur l'ordinateur accessible.
Les IV et V se feront sur l'ordinateur dont vous voulez supprimer le mot de passe.

Téléchargement et installation de Lazesoft

Vous pouvez le télécharger via ce lien : http://www.lazesoft.com/download.html



Cliquez sur "Download" en face de "Lazesoft Recovery Suite 4.2 Home Edition (Free)"



Une nouvelle page va s'ouvrir, cliquez de nouveau sur "Download Now".



Choisissez "Save File".



A la fin du téléchargement, cliquez sur le fichier que vous venez de télécharger.
Une fenêtre devrait s'ouvrir.



Cochez la case "I accept the agreement" et cliquez sur "Next".



Cliquez sur "Install".



Après avoir vérifié que "Launch application" était cochée, cliquez sur "Finish"

Rendre votre clé USB bootable

Après l'étape précédente, une fenêtre devrait s'ouvrir.


Après avoir inséré votre clé USB dans votre ordinateur (c'est plutôt logique...), cliquez sur "BURN CD/USB DISK"



Ici, vous devez indiquer la version du système d'exploitation de l'autre ordinateur.

Une fois fait, cliquez sur "Next"



Cochez "USB Flash" et choisissez la lettre correspondant à votre clé USB. Cliquez ensuite sur "Start".
Si vous ne savez pas pour la lettre, allez voir dans votre explorateur comme ceci :



Une fenêtre vous avertissant que votre clé USB va être formatée, et donc qu'il faut avoir au préalable sauvegardé vos donnée s'ouvre. Si votre clé est vide, pas de problème, sinon copiez vos fichiers qui sont sur votre clé ailleurs.



Cliquez sur "Yes".

Ce message va s'afficher, l'opération prendra quelques minutes. Ne vous inquiétez pas si cela met du temps ;)




Enfin, cliquez sur "Finish".

Booter sur la clé USB

Il va s'agir ici de faire démarrer l'autre ordinateur sur la clé USB.
Donc vous allez retirer la clé USB de l'ordinateur accessible, et la mettre dans un port de l'autre ordinateur qui sera éteint :




Ensuite, allumez-le grâce au bouton Power, puis directement après (où en même temps) maintenez la touche "Echap" jusqu'à ce que cet écran apparaisse (Ou F8, ou tout autre touche spécifique à votre matériel pour obtenir cet écran de démarrage)



Avec les flèches du clavier, sélectionner la ligne correspondant à votre clé USB et pressez la touche Entrée.
Cette ligne sera surement différente sur votre ordinateur, donc essayer les lignes ne commençant pas par "P...". Au pire, essayez-les une par une et voyez laquelle vous permet d'obtenir le même écran qu'ici :


Si vous arrivez jusqu'ici, c'est bon signe.
Sélectionnez la 1ère ligne et pressez la touche Entrée.

Supprimer le mot de passe

Vous devriez arriver sur cette interface :


Elle devrait vous rappelez quelque chose :)

Cliquez sur "Password Recovery" en bas à droite.


Normalement, rien à toucher ici. Cliquez sur "Next".


Là on vous demande si vous allez l'utiliser uniquement pour un usage non commercial. Cliquez sur "Yes".


Rien à faire non plus, "Next".


Ici, sélectionnez l'utilisateur pour lequel vous voulez supprimer le mot de passe.
Normalement, il devrait y avoir "No" dans "Blank Password". Cela confirme bien la présence d'un mot de passe.
Cliquez sur "Next".

Nous arrivons à l'étape ultime :


Cliquez sur "RESET/UNLOCK".

Si tout s'est bien passé, ce message devrait s'afficher :




Vous pouvez dès maintenant redémarrer votre ordinateur (avec "Reboot" en bas par exemple) ou l'éteindre.
Lorsqu'il s'allumera, aucun mot de passe ne vous sera demandé !

La version vidéo pour ceux qui veulent : https://www.youtube.com/watch?v=ae_Hcb0ZvJQ

Merci à ByMorgane pour cet article.

REF.:

Firefox peut-il survivre dans un monde Google ?

Firefox peut-il survivre dans un monde Google ?

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Analyse : Avec la décision de Microsoft de passer à Chromium pour son navigateur Edge, Firefox de Mozilla reste le seul navigateur majeur à conserver son propre moteur alternatif. Dans un monde dominé par Google, Firefox peut-il rester compétitif ?


La semaine dernière, Microsoft a annoncé qu'il jetait l'éponge sur son effort de développement EdgeHTML et passait au moteur open source Chromium. C'est une grande victoire pour Google, qui maintient cette base de code et l'utilise comme noyau de Google Chrome. C'est sans doute une grande victoire pour les entreprises clientes de Microsoft, qui peuvent désormais compter sur un navigateur conforme aux standards et fonctionnant avec toutes leurs applications Web modernes.
Vous savez qui ne figurait pas parmi les gagnants ? Mozilla, créateur du navigateur Firefox.

Un web pensé uniquement pour Google, comme à l'ère IE

Dans un billet sombre et pessimiste sur le blog de Mozilla, le PDG Chris Beard a critiqué la décision de Microsoft, même s'il a reconnu qu'elle "peut avoir un sens" d'un point de vue business, tout en représentant une menace existentielle pour l'association Mozilla :
"Nous sommes en concurrence avec Google, non pas parce que c'est une bonne opportunité commerciale. Nous sommes en concurrence avec Google parce que la santé d'Internet et de la vie en ligne dépendent de la concurrence et du choix. Elles dépendent de la capacité des consommateurs à décider que nous voulons quelque chose de mieux et à agir.
[...]
Si un produit comme Chromium dispose d'une suffisamment grande part de marché, il devient alors plus facile pour les développeurs web et les entreprises de décider de ne pas se préoccuper que leurs services et sites fonctionnent avec autre chose que Chromium. C'est ce qui s'est passé lorsque Microsoft avait le monopole des navigateurs au début des années 2000, avant la sortie de Firefox. Et cela pourrait se reproduire."
Malheureusement, la relation de Mozilla avec Google est.... Disons que c'est compliqué. Oui, Firefox est en concurrence avec Google sur le marché des navigateurs, mais Google paie aussi littéralement pour la survie de Mozilla.
Il y a deux semaines, Mozilla a publié son rapport annuel, dont ses comptes pour 2017. Dans ce rapport, il reconnaît que "[a]ujourd'hui, la majorité des revenus de Mozilla Corporation provient de partenariats mondiaux de recherche pour le navigateur, y compris l'accord négocié avec Google en 2017 à la suite de la résiliation par Mozilla de son accord de recherche avec Yahoo/Oath....".

Firefox sous perfusion de Google

En fait, plus de 89% des 562 millions de dollars de revenus de Mozilla Corporation en 2017 provenaient des redevances sur les moteurs de recherche, et presque toutes ces recettes semblent provenir de Google. (Yandex est le moteur de recherche par défaut de Firefox en Russie et Baidu est le moteur par défaut en Chine. Google est activé par défaut aux États-Unis et dans d'autres marchés développés.)
C'est ce qui ressort de la rubrique "Concentration du risque" de l'état financier de Mozilla 2017 (PDF), ce qui est révélateur de la situation de l'éditeur indépendant.
Les contrats actuels avec les moteurs de recherche arrivent à échéance en novembre 2020, dans moins de deux ans. Si Google décide de mettre fin à ce partenariat rémunéré de recherche ou de modifier ses termes de manière significative, l'impact financier serait dévastateur pour Mozilla.
Avec 514 millions de dollars en numéraire et 421 millions de dollars en dépenses annuelles, il ne pourrait fonctionner que pendant une quinzaine de mois environ sans devoir conclure un autre contrat de recherche.
Malheureusement pour Mozilla, la plupart des forces du marché qui ont contraint Microsoft Edge à abandonner son moteur de navigation indépendant s'appliquent également à Firefox.
Malgré d'excellentes critiques, le navigateur Firefox Quantum, sorti fin 2017, n'a pas été en mesure de voler une part significative de l'utilisation des plateformes de bureau. Selon la source, Firefox continue de stagner sous les 10% de l'utilisation globale des navigateurs.
Dans les derniers chiffres du US Government Digital Analytics Program, par exemple, Firefox représentait exactement 8% du trafic des PC et Mac Windows, contre 8,44% pour Microsoft Edge et 7,9% pour Safari. Cette comparaison est encore pire qu'il n'y paraît, car Edge ne peut même pas être installé sur des appareils fonctionnant sous MacOS ou des versions de Windows autres que Windows 10, et la version de bureau de Safari fonctionne uniquement sur Mac.

Dernière alternative à la monoculture Google

Si vous regardez seulement les systèmes d'exploitation mobiles, Firefox est tout bonnement invisible avec tout juste 0,5% du trafic web tel que mesuré par DAP, soit légèrement moins que le navigateur Silk d'Amazon. Une partie du problème pourrait être que Google traite Firefox comme un citoyen de seconde catégorie, comme l'a rapporté Chris Duckett de ZDNet en juillet 2018 :
"Nous nous efforçons d'offrir une expérience de recherche exceptionnelle sur l'ensemble des navigateurs, et nous continuons de travailler à l'améliorer pour tous les utilisateurs" déclarait un porte-parole de Google à ZDNet.
"Firefox utilise le moteur Gecko, ce qui nous oblige à faire des tests approfondis sur toutes nos fonctionnalités pour assurer la compatibilité, car il est différent de WebKit (qui est utilisé par Chrome, Safari, UC, Opera). Nous l'avons fait pour le bureau Firefox, mais nous n'avons pas fait le même niveau de test pour mobile."
C'est le même problème que celui cité par les ingénieurs de Microsoft pour expliquer l'abandon de EdgeHTML. J'ai entendu dire que l'écrasante majorité du temps et de l'énergie consacrée par les développeurs d'EdgeHTML au cours des trois dernières années l'a été à résoudre des problèmes de compatibilité avec des sites qui ne fonctionnaient pas correctement car testés uniquement sur des navigateurs WebKit et Chromium.
Mozilla peut-il prendre en charge les coûts techniques de maintenance du seul moteur de rendu et de la seule base de code de navigateur qui ne soit pas basée sur WebKit ou Blink (le fork de WebKit pour Chromium de Google) ?
La nature brutale de la concurrence dans le monde technologique moderne suggère que la mission de Mozilla de fournir une alternative à la monoculture Google est admirable et probablement vouée à l'échec. La grande question est de savoir si Google continuera à payer des royalties pour maintenir Mozilla à flot après 2020. Cela pourrait se produire, comme une assurance contre une éventuelle action antitrust.


REF.:

Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10



Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10


Image Health, windows,

Image Health est un utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10.
A partir de ce dernier, vous pouvez lancer plus facilement des utilitaires systèmes comme SFC ou DISM.
D’autres fonctions de nettoyage sont aussi disponibles.
Il s’agit donc d’un utilitaire très pratique pour nettoyer ou réparer Windows puisqu’il regroupe les fonctions les plus utiles.
Voici une présentation et tutoriel d’Image Heatlh.
 Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10

Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows

L’utilitaire peut-être téléchargé depuis le lien suivant : Télécharger Image Heatlh
Ce dernier se présente sous la forme d’un fichier 7z.
Vous pouvez utiliser 7-zip pour décompresser l’archive.
 Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10
On obtient alors un dossier Image-Health et vous pouvez exécuter ce dernier en double-cliquant sur ImageHealth.
Le contrôle des comptes (UAC) se déclenche et il faut accepter les modifications.

 Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10
ImageHealth s’ouvre alors un menu sur un fond bleu.
 Image Health : utilitaire de maintenance et réparation pour Windows 8.1 et 10Voici le contenu et les possibilités qu’offre cet utilitaire de réparation de Windows :
Les premières options sont plutôt à destination de la réparation de Windows.
Les différentes commandes de DISM sont décrites dans notre article dédié à ce dernier : DISM : réparation de fichiers systèmes
En général, on lance l’option 1 puis la 2 pour finir sur une vérification SFC.
Grâce à Image Health, il est très simple d’enchaîner des vérifications et réparations DISM, SFC puis checkdisk.

Autres utilitaires de réparation

Rappellons que Microsoft a un utilitaire assez identique avec des options supplémentaires mais aussi en moins.
Il s’agit de Reset Windows Update Agent
Reset Windows Update Agent : réparer Windows Update

Si vous cherchez d’autres utilitaires de réparation de Windows, rendez-vous sur notre article : Les outils de réparation de Windows
Enfin le tutoriel suivant regroupe toutes les procédures pour réparer Windows : Comment réparer Windows 7, Windows 8.1 ou Windows 10


REF.: