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mardi 13 août 2019

NSA: Avoir les bonnes autorisations pour traiter des documents secrets a la maison ?




NSA: Avoir les bonnes autorisations pour traiter des documents secrets a la maison ?

 

Le sous-traitant qui avait volé 50 To de données à la NSA condamné à neuf ans de prison

Technologie : Les procureurs n'ont cependant jamais réussi à prouver que l'ancien entrepreneur qui travaillait pour la NSA était à l'origine de la fuite de Shadow Brokers.


Harold Thomas Martin III, un ancien prestataire travaillant pour l'Agence nationale de sécurité américaine a été accusé et a par la suite plaidé coupable d'avoir volé plus de 50 To de données de la NSA. Il a été condamné à neuf ans de prison.

Harold Martin a été arrêté en octobre 2016 après que le FBI eut perquisitionné son domicile et trouvé des documents qu'il ramenait chez lui depuis des années, sans autorisation. Des fichiers ont été trouvés sur son ordinateur et dans sa voiture.

Certains de ces documents portaient la mention "très secret" et contenaient des renseignements sur l'infrastructure et les outils de la NSA, mais il y avait aussi des documents sur la Central Intelligence Agency (CIA), le US Cyber Command, et le National Reconnaissance Office (NRO).
 
 


Rien ne prouve que Martin ait partagé les dossiers

Martin a travaillé comme entrepreneur pour diverses agences gouvernementales américaines pendant 20 ans, entre 1996 et 2016. Au moment de son arrestation, il travaillait pour Booz Allen Hamilton, la même entreprise où Edward Snowden avait travaillé.

Il avait des autorisations qui lui permettait de traiter des documents et des dossiers sensibles du gouvernement, mais seulement au travail, et non à la maison.

Les procureurs ont décrit la planque de documents gouvernementaux découverts chez Martin comme étant d'une ampleur "époustouflante". Les avocats de Martin ont dit qu'il n'emportait des documents qu'à la maison pour étudier et devenir meilleur dans son travail et non dans l'intention de vendre des secrets d'État.

Aucun lien avec Shadow Brokers n'a jamais été prouvé

Au moment de son arrestation, le Washington Post a rapporté que Martin était le principal suspect dans l'enquête du gouvernement sur les Shadow Brokers, un groupe de pirates informatiques qui ont commencé à divulguer des fichiers NSA et des outils de piratage sur Internet à l'été 2016.

Dans un autre article, le New York Times a suggéré que Martin faisait l'objet d'une enquête pour avoir divulgué des documents à WikiLeaks.

Les autorités américaines ont inculpé Martin en février 2017 et il a signé un plaidoyer de culpabilité en mars 2019. Les procureurs n'ont jamais prouvé que Martin avait des liens avec les Shadow Brokers ou WikiLeaks. Martin a signé un accord de plaidoyer admettant sa culpabilité. Dans le cadre du plaidoyer de culpabilité, les procureurs ont déclaré qu'ils ne demanderaient pas plus de sept ans de prison.

Le juge n'était pas lié par le plaidoyer de culpabilité et a condamné Martin à neuf ans de prison, y compris la durée de la peine, et à trois ans de libération sous surveillance. Martin a 54 ans.

REF.: Article "Contractor who stole 50TB of NSA data gets nine years in prison" traduit et adapté par ZDNet.fr

Des pirates informatiques exposent les données d’un sous-traitant du FSB russe


Des pirates informatiques exposent les données d’un sous-traitant du FSB russe

Sécurité : SyTech, la société piratée, travaillait sur des projets de recherche pour le FSB, le service de renseignement russe. Parmi les projets exposés, on retrouve notamment un projet de desanonymisation des utilisateurs de Tor. 



Hackers Russes

Des pirates informatiques ont visé la société SyTech, un sous-traitant de FSB, le service de renseignement national russe, d'où ils ont volé des informations sur des projets internes sur lesquels la société travaillait pour le compte de l'agence. L’un des projets portait sur la désanonymisation du trafic de Tor.
L’attaque a eu lieu le week-end du 13 juillet, lorsqu'un groupe de pirates informatiques portant le nom de 0v1ru $ a piraté le serveur Active Directory de SyTech à partir duquel ils ont eu accès à l'ensemble du réseau informatique de l'entreprise, y compris une instance JIRA.
Les pirates ont volé 7,5 To de données sur le réseau du contractant puis ont altéré le site web de l'entreprise avec un "yoba face", un emoji populaire auprès des utilisateurs russes et qui est utilisé pour troller.
Les pirates ont posté des captures d'écran des serveurs de la société sur Twitter et ont ensuite partagé les données volées avec Digital Revolution, un autre groupe de pirates informatiques qui s’était attaqué l'année dernière le Quantum, un autre sous-traitant du FSB.
Ce deuxième groupe de hackers a partagé les fichiers volés sur son compte Twitter le jeudi 18 juillet et avec les journalistes russes par la suite.
 

Les projets secrets du FSB

Selon les différents articles parus dans les médias russes, les fichiers indiquent que SyTech a travaillé depuis 2009 sur une multitude de projets, principalement pour le compte de l’unité 71330 du FSB et pour le contractant Quantum. Les projets comprennent:    
  • Nautilus - un projet de collecte de données sur les utilisateurs de médias sociaux (tels que Facebook, MySpace et LinkedIn).    
  • Nautilus-S - un projet de désanonymisation du trafic Tor à l'aide de relais Tor compromis.    
  • Récompense - un projet visant à pénétrer secrètement dans des réseaux P2P, comme celui utilisé pour les torrents.     Mentor - un projet de surveillance et de recherche de communications par courrier électronique sur les serveurs d'entreprises russes.    
  • Espoir - un projet visant à étudier la topologie de l'internet russe et sa connexion au réseau d'autres pays.    
  • Tax-3 - projet de création d'un intranet fermé destiné à stocker les informations de personnalités hautement sensibles, de juges et de représentants de l'administration locale, à l'écart des autres réseaux informatiques de l'État.
BBC Russia, qui a reçu une partie des documents, affirme qu'il existait d'autres projets plus anciens de recherche sur d'autres protocoles réseau, tels que Jabber (messagerie instantanée), ED2K (eDonkey) et OpenFT (transfert de fichiers d'entreprise). D'autres fichiers publiés sur le compte Twitter de Digital Revolution affirmaient que le FSB suivait également des étudiants et des retraités.

Certains projets ont vu le jour et ont été testés

Mais si la plupart des projets semblent n’être que des projets de recherche sur la technologie moderne - ce que tous les services de renseignement mènent à bien -, deux semblent avoir été testés dans le monde réel.
Le premier était Nautilus-S, pour la désanonymisation du trafic de Tor. BBC Russia a souligné que les travaux sur Nautilus-S avaient débuté en 2012. Deux ans plus tard, en 2014, des universitaires de l'Université de Karlstad en Suède ont publié un article détaillant l'utilisation de nœuds de sortie hostiles de Tor qui tentaient de décrypter le trafic Tor.
Les chercheurs ont identifié 25 serveurs malveillants, dont 18 situés en Russie. Ces serveurs relais exécutaient la version 0.2.2.37 de Tor, le même que celui détaillé dans les fichiers filtrés.
Le deuxième projet est "Espoir" : celui ci vise à analyser la structure et la composition du réseau russe sur Internet. Plus tôt cette année, la Russie a mené des tests au cours desquels elle a déconnecté son réseau national du reste de l'internet.
SyTech, la société piratée, a supprimé son site web et a refusé de répondre aux médias.

Source : Hackers breach FSB contractor, expose Tor deanonymization project and more

DuckDuckGo développe une alternative pour se passer de Google Maps



DuckDuckGo développe une alternative pour se passer de Google Maps

 
Libellés
google maps, plans, DuckDuckGo
 
 
 
Hervé Didier - vendredi 19 juillet 2019 - 17:50
Le moteur de recherche DuckDuckGo met à jour son application de géolocalisation. Sans aucun tracking des données personnelles, elle veut offrir une nouvelle alternative à Google Maps.

(CCM) — La mise à jour des "Cartes" de DuckDuckGo devrait intéresser tous ceux qui veulent éviter que leurs données personnelles soient systématiquement enregistrées par les différents services de Google, dont l'omniprésent Google Maps. Pour cela, l'application de cartographie promet de ne jamais suivre ses utilisateurs à la trace.

Cette promesse de stricte confidentialité est l'argument majeur de DuckDuckGo. Un argument que Qwant mettait également en avant fin juin lors du lancement de son service de géolocalisation sans pistage (cf. notre article sur Qwant Maps). Pour se démarquer clairement de Google Maps, DuckDuckGo annonce qu'aucune donnée personnelle n'est jamais enregistrée. Même les données de géolocalisation en elles-mêmes sont effacées après avoir été utilisées pour trouver localement des résultats de recherche.
Pour développer son service cartographique sans dépendre de Google, DuckDuckGo s'appuie sur la technologie de géolocalisation d'Apple. Là encore, le moteur de recherche alternatif affirme qu'aucune information personnelle n'est partagée avec Apple, y compris l'adresse IP utilisée pour se connecter au service.

La nouvelle version de ses "Cartes" permet à DuckDuckGo d'étoffer son offre de services. En plus du moteur de recherche traditionnel, des actualités, des vidéos et des images, les utilisateurs peuvent désormais lancer des recherches locales. Les requêtes de proximité sont parmi les plus demandées sur les moteurs de recherche. Si bien que pour proposer une alternative crédible, DuckDuckGo se devait de renforcer son service de cartographie. Ce qui n'empêche pas Google Maps de faire le plein de nouvelles fonctionnalités bien entendu....


REF.:

Un Sherbrookois arrêté après avoir acheté une fausse identité sur le web invisible



Un Sherbrookois arrêté après avoir acheté une fausse identité sur le web invisible

hackers, darkweb, Darknet
 
 
 
Un homme de 32 ans qui aurait acheté une fausse identité sur le web invisible (dark web en anglais) a été accusé de tentative de fraude, d'usurpation d'identité et d'utilisation de faux documents vendredi au palais de justice de Sherbrooke.
Janick St-Onge s'est présenté jeudi au comptoir de la Banque de Montréal de la rue King Ouest dans le but d'obtenir une carte de crédit au montant de 6000$ sous un autre nom.
L'employé a eu la puce à l'oreille sentant que quelque chose était anormal. Il a poussé ses recherches et s'est rendu compte que l'identité sur les cartes faisait l'objet d'une alerte Equifax, explique le porte-parole du Service de police de Sherbrooke (SPS), Samuel Ducharme.
L'employé a alors contacté les policiers. Après enquête, on s'est rendu compte que le suspect avait de fausses pièces d'identité et avait volé l'identité de quelqu'un d'autre. Il avait, en fait, acheté l'identité d'une personne sur le dark web, ajoute-t-il.
Selon le SPS, le suspect avait en sa possession un document avec une série d'informations personnelles « très pointues » d'une seule personne qui comprenaient ses adresses, numéros de compte de banque et emploi.
Pour nous, c'est difficile d'établir la provenance, mais avec les informations détenues, il semble assez clair que ce sont des informations qui provenaient d'une institution bancaire, soutient Samuel Ducharme.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales s'est opposé à la remise en liberté du Sherbrookois. Ce dernier doit revenir en cour lundi pour son enquête sur remise en liberté.
Quatrième plainte en 2 semaines
Si c'est la première fois que le SPS arrête une personne qui a en sa possession ce type d'information, reste que, depuis deux semaines, c'est la quatrième plainte pour tentative de fraude qui est déposée à la police de Sherbrooke.
Le Service de police de Sherbrooke lance un appel à la vigilance. Oui, au personnel d'institutions financières, mais aussi à toutes les compagnies qui peuvent ouvrir des dossiers de crédit ou des comptes clients, d'être très vigilants. Ces fraudeurs-là fabriquent maintenant des cartes d'identité qui s'approchent vraiment de la réalité. Les cartes qu'avait le suspect jeudi ressemblaient vraiment à des vraies sauf quelques indices qu'un oeil avisé peut déceler.

REF":

FaceApp : pourquoi il faut se méfier de l’application et de son filtre à selfie pour se voir vieux


FaceApp : pourquoi il faut se méfier de l’application et de son filtre à selfie pour se voir vieux

L’application, gratuite et développée en Russie, est devenue très populaire ces derniers jours grâce à sa retouche automatique de photos, permettant de se voir avec 60 ans de plus.
 
Par Publié le 17 juillet 2019 à 19h46 - Mis à jour le 18 juillet 2019 à 10h23

photo, vol d'identité, reconnaissance façiale, Hackers, applications



De nombreuses célébrités, mais aussi des anonymes, se prêtent au jeu de montrer à quoi elles pourraient ressembler en ayant soixante ans de plus. Après le filtre qui permettait de transformer un garçon en fille, ou inversement, proposé par Snapchat et popularisé au printemps, voici venu le filtre pour se vieillir, FaceApp, dont les exemples se répandent ces derniers jours comme une traînée de poudre sur Instagram, Facebook et Twitter.
Exemple d’utilisation du filtre « vieux » de l’application FaceApp, sur une ancienne photo de Brad Pitt. Le Monde

1 – De quoi s’agit-il exactement ?

Ce filtre à selfie qui vieillit le visage est proposé par l’application FaceApp, disponible sur AppStore et PlayStore. L’application était, note Le Huff Post, en tête des classements des applications les plus téléchargées sur iPhone et Android, mercredi 17 juillet.
FaceApp n’est pourtant pas une application nouvelle. Développée en Russie par une petite équipe basée à Saint-Pétersbourg, elle est sortie en janvier 2017. Elle proposait déjà un filtre pour se vieillir, en plus d’autres filtres qui ont également connu un certain succès, comme celui qui permet d’ajouter un sourire à un visage… L’application a déjà suscité des jeux viraux, comme de rendre leur sourire à de vieilles peintures. Le très récent regain d’intérêt pour FaceApp semble partir d’un « FaceApp Challenge » alimenté par des célébrités qui, se prenant au jeu, ont posté des photos où elles se sont vieillies.
FaceApp s’est aussi fait connaître pour avoir, l’année de son lancement, suscité un scandale : avec son filtre pour rendre les gens plus « hot », l’application blanchissant parfois la peau des personnes noires sur leurs selfies. Accusés de racisme, les responsables de l’application ont fini par retirer le filtre en question.

2 – Comment l’application fonctionne-t-elle ?

FaceApp est d’une simplicité confondante, avec une interface basique permettant de retoucher des selfies grâce à des filtres préétablis, puis de les enregistrer ou de les partager dans d’autres applications. Si FaceApp est disponible gratuitement, il faut ensuite payer pour l’utiliser sans publicité et disposer de l’intégralité des filtres proposés (environ 20 euros par an, ou 4 euros pour un mois). Mais les filtres de base, comme celui qui permet de vieillir son visage, sont gratuits.
Pour fonctionner, FaceApp applique des modifications automatiques à la photo d’un visage. Ces images peuvent être prises avec la fonction selfie de l’application, être retrouvée dans la galerie photo du smartphone de l’utilisateur (s’il lui en a donné l’accès) ou en faisant une recherche sur Internet, grâce à un moteur de recherche intégré, qui propose également de retrouver des visages de célébrités.
Contrairement à ce qui a été dit, FaceApp en ligne ne télécharge pas automatiquement toutes vos photos sur ses serveurs sans que vous le sachiez. Il ne dispose pas d’accès à l’intégralité des photos d’un smartphone sans le consentement explicite de l’utilisateur, selon les sites spécialisés TechCrunch et The Next Web qui en ont disséqué le fonctionnement.
En revanche, une fois la photo à modifier sélectionnée, FaceApp la charge sur ses serveurs à distance. C’est ensuite dans son environnement cloud que FaceApp apporte les modifications voulues au visage – ce qui explique pourquoi l’application ne fonctionne pas si vous n’avez pas de réseau 3G ou Wi-Fi.
Ces retouches ont lieu grâce à des logiciels d’« apprentissage automatique », qui fonctionnent grâce à des technologies, qualifiées un peu pompeusement d’« intelligence artificielle ». Résumons plus prosaïquement : à partir des nombreuses images comparées et modifiées par les logiciels de FaceApp dans le passé, ceux-ci ont appris à reproduire des modifications similaires sur les photos que vous lui envoyez, et à les adapter au mieux. Plus il y aura de photos retouchées avec FaceApp, meilleurs seront donc, en théorie, les résultats.

3 – Que deviennent ensuite mes photos ?

C’est l’un des principaux points d’inquiétudes, car certaines personnes ont, à raison, lu les conditions d’utilisation de FaceApp face à ce soudain retour de « hypes ». Datant de 2017, elles sont consultables sur deux pages séparées, qui ne sont malheureusement pas accessibles depuis l’application, d’après notre constat, sous Android (« politique de confidentialité » de FaceApp et « conditions d’utilisation »).
Elles sont assez claires : en chargeant une photo et en appliquant un filtre à travers FaceApp pour le partager ensuite à vos amis ou sur vos réseaux sociaux, vous cédez à l’entreprise gérant l’application (Wireless Lab OOO, sise à Saint-Pétersbourg) la possibilité de modifier, réutiliser ou exploiter par la suite la photo retouchée en question.
Interrogée sur le sujet par le site spécialisé TechCrunch, FaceApp a, cependant, expliqué que « la plupart des images stockées sur nos serveurs sont supprimées dans les quarante-huit heures suivant leur envoi ». L’entreprise a également fait savoir que ce stockage de photos, d’une durée de quarante-huit heures pour « la plupart » d’entre elles, ou pour une période indéterminée pour certaines autres, avait lieu grâce à des serveurs à distance situés en dehors de la Russie, utilisant les infrastructures cloud d’Amazon (AWS) et de Google.
Reste que, dans l’absolu, les images conservées par FaceApp peuvent servir à Wireless Lab OOO pour entraîner ses logiciels de retouches automatiques, ou constituer des bases de données avec des visages de ses utilisateurs. Ou encore, de faire la promotion de FaceApp à partir de vos photos retouchées, si jamais ses employés la choisissent.

4 – Quels sont les risques d’utiliser FaceApp ?

Dans ses conditions d’utilisation, FaceApp indique disposer également de la possibilité d’utiliser à sa convenance d’autres informations liées à votre utilisation de l’application, comme votre nom d’utilisateur si vous en définissez un. Enfin, si FaceApp se fait racheter, plus tard, par une autre entreprise, cette dernière aura les droits d’utiliser de la même manière toutes les photos et informations des utilisateurs.
En cas de contestation ou de réclamation, sachez que le siège de FaceApp est situé actuellement à Saint-Pétersbourg, et que son responsable en est son fondateur et dirigeant, Yaroslav Goncharov. Ce qui pourrait compliquer un poil votre demande d’accéder à vos informations personnelles, ou de les supprimer.
Dans ses précisions données au site TechCrunch, FaceApp a bien reconnu une procédure pour demander à ses équipes de supprimer toutes les données personnelles vous concernant, mais elle est quelque peu baroque : il faut aller dans le formulaire « signaler un bogue » et écrire « privacy » (vie privée) dans le début de votre demande. En espérant qu’elle puisse être traitée par la suite, car les équipes de FaceApp sont actuellement « surchargées », selon la même source.
Enfin, il apparaît que FaceApp n’est actuellement pas en conformité avec le règlement européen des données personnelles (RGPD), précise Le Figaro, alors que les conditions d’utilisation de l’application n’ont pas été mises à jour après son entrée en vigueur en 2018. Elles ne prévoient donc pas que les données de ses utilisateurs européens soient protégées en fonction des lois européennes, même si FaceApp décide de transférer leurs photos en dehors de l’Europe.
Si vous êtes bien conscients de tout ce qui est écrit plus haut, et que ça ne vous pose pas de problème d’envoyer des photos de vous à une entreprise russe qui pourra faire ensuite ce qu’elle veut de vos images, vous êtes mûrs pour installer l’application. Les journalistes de Pixels choisissent cependant de ne pas le faire. Et, aux Etats-Unis, le parti démocrate a officiellement conseillé à ses candidats à la primaire, en vue de l’élection présidentielle de 2020, de ne pas utiliser FaceApp, en raison de l’origine russe de l’application.
En tout cas, nous vous déconseillons formellement de charger dans FaceApp des photos de vos proches, ou d’inconnus, afin de savoir à quoi ils ressembleraient avec soixante ans de plus, un sourire, des cheveux, ou une barbe. Vous ne voudriez pas que FaceApp fasse ce qu’elle veut de leur photo sans leur consentement explicite…


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