Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

jeudi 9 juillet 2020

Sur Windows, un nouvel outil permet de récupérer les fichiers accidentellement supprimés




Sur Windows, un nouvel outil permet de récupérer les fichiers accidentellement supprimés

La prochaine fois que vous voudrez récupérer des fichiers qui ont été accidentellement supprimés de votre ordinateur, vous pourrez utiliser le nouvel utilitaire de Microsoft sur Windows. Celui-ci prend aussi en charge les cartes SD ainsi que les clés USB.


La plupart d’entre vous le savent certainement déjà, mais lorsqu’on supprime des fichiers d’un disque dur, il est possible que ceux-ci soient encore récupérables via des logiciels de récupération. Et maintenant, Microsoft propose son propre logiciel pour Windows. Appelé « Windows File Recovery », ce nouvel utilitaire est déjà disponible sur la boutique d’applications de Microsoft.

En revanche, l’interface du logiciel est en ligne de commandes, ce qui suggère qu’avec celui-ci, la firme de Redmond cible surtout les utilisateurs avancés de Windows. Mais quoi qu’il en soit, il s’agit d’une nouvelle option (fiable, puisqu’elle est proposée par Microsoft), en cas de pertes accidentelles de données.


L’outil de récupération de fichiers de Microsoft / © Microsoft

Comme l’expliquent nos confrères de The Verge, si vous avez perdu un fichier, le mieux est de récupérer celui-ci le plus tôt possible, avant que d’autres données ne soient écrites sur la partie du disque dur concerné. Il y a un mode principal pour les systèmes de fichier NTFS et un autre mode « signature mode » qui permet de récupérer des fichiers sur les systèmes de fichiers FAT, exFAT et ReFS. On notera également que cet outil peut être utilisé pour récupérer des fichiers sur les disques durs principaux, mais également sur les clés USB et les cartes SD. Il existe aussi une option pour récupérer des types de fichiers spécifiques.

Piqure de rappel : vos données ne disparaissent pas nécessairement lorsque vous « supprimez » ceux-ci

L’arrivée de cette nouvelle application de Microsoft nous rappelle qu’avant de revendre un appareil, il est important de s’assurer que les données qui ont été supprimées ne peuvent plus être récupérées par le nouveau propriétaire.

D’ailleurs, en 2014, une expérience réalisée par Avast a mis en lumière ce risque (sur les smartphones). En substance, le fournisseur d’antivirus a acheté des smartphones Android d’occasion, puis a utilisé des logiciels facilement accessibles pour récupérer des fichiers que les anciens propriétaires croyaient supprimées définitivement via la remise à l’état d’usine. Avec simplement 20 téléphones, Avast a pu récupérer 40 000 photos, 1 000 requêtes sur Google, 750 messages et e-mails ainsi que 250 contacts.


REF.:

lundi 29 juin 2020

Attention a la connectique de vos écouteurs de TV

Attention a la connectique de vos écouteurs de TV

Le mieux c'est d'avoir du son des écouteurs, indépendant, du son de la Télé ou de votre barre de son .Mais pour ça faut avoir des écouteurs bluetooth digital avec connectique HDMI et optique(très pratique).Pourquoi ?

Parce que vous pourrez avoir du son en même temps de la TV et de vos écouteurs sans fil;pratique pour deux personnes qui veulent écouter le son de manière différente et pas nécessairement a la même force !!!


Vous n'avez juste a relier vos écouteurs avec le fil optique a votre smartTV. Si vous avez une barre de son de branchée a votre TV ceci ,annulera la possibilité d'avoir le son par connectique optique,et coupe le son de votre téléviseur aussitôt que vous utilisez vos écouteurs,.....mais Oui ?  Et, parce que le son de la barre de son en HDMI passe par le port HDMI (ARC = Audio Return Channel) ce qui monopolise le son dans ce port en priorité et empêchant le son optique de fonctionner.

Donc c'est un ou l'autre : Barre de son HDMI ARC, ou bien le son TV (et le son par port optique) pour avoir du son autant dans la TV que de vos écouteurs !!!

Le Projet du connectome humain : découvrir notre cerveau en profondeur



Le Projet du connectome humain : découvrir notre cerveau en profondeur

21 juin, 2019
Le but du projet du connectome humain est de comprendre les connexions du cerveau humain sain afin d'établir une base de référence pour aider à identifier les anomalies de connectivité dans les troubles du cerveau.

Le Projet du connectome humain (HCP) a été lancé en juillet 2009. Il s’agit du nouveau défi du plan des National Institutes of Health (NIH), doté de 21,3 millions d’euros sur cinq ans. Les principaux objectifs de ce projet sont :

  • Fournir une compilation de données neuronales
  • Offrir une interface pour naviguer graphiquement dans ces données
  • Tirer des conclusions inédites sur le cerveau humain vivant

Selon Patric Hagmann, docteur de l’hôpital universitaire de Lausanne : « Pour comprendre le fonctionnement d’un réseau, il faut connaître ses éléments et leurs interconnexions (…). Ce connectome nous permettra de mieux comprendre les processus fonctionnels émergents des structures cérébrales et de mieux comprendre les mécanismes que le cerveau utilise lorsqu’il subit des lésions cérébrales ».

Mais avant d’aller plus loin, qu’est-ce qu’un connectome humain ? C’est une cartographie des connexions entre les neurones du cerveau. Par conséquent, avec ce projet, l’objectif est de construire une cartographie réseau de la connectivité au niveau anatomique et fonctionnel du cerveau. C’est-à-dire qu’il s’agit de connaître en détail tous les circuits cérébraux et leurs synapses.

En outre, il s’agit également de produire un ensemble de données pour faciliter l’enquête sur les différents troubles cérébraux.



Quel est le but du projet du connectome humain ?

À l’heure actuelle, le Plan national de recherche en neurosciences des National Institutes of Health a lancé un projet de 30 millions de dollars qui utilisera des technologies d’imagerie cérébrale de pointe pour cartographier les circuits du cerveau humain adulte et sain.

En recueillant systématiquement des données d’imagerie cérébrale auprès de centaines de personnes, le Projet du connectome humain fournira des informations sur la façon dont les connexions cérébrales sous-tendent les fonctions cérébrales et ouvrira de nouvelles voies de recherche en neuroscience humaine.

Données et recherches récentes

Jusqu’à présent, on ne connaît qu’un seul connectome : celui d’un nématode (ver cylindrique). Son modeste système nerveux se compose de 300 neurones. Dans les années 1970 et 1980, une équipe de chercheurs a cartographié ses 7 000 connexions interneuronales, c’est-à-dire son connectome. Évidemment, celui de l’être humain est beaucoup plus complexe, puisqu’il possède plus de 100 milliards de neurones et 10 mille fois plus de connexions.

De nouvelles recherches ont été menées par les membres de l’équipe du Projet du connectome humain. Elles suggèrent que les circuits cérébraux sont organisés davantage comme le réseau routier de Manhattan que comme l’enchevêtrement chaotique de routes aléatoires de Londres. En d’autres termes, tout comme la carte de Manhattan forme une grille parfaite, notre réseau neuronal est également ordonné et aligné. Nous pensions auparavant qu’il était plutôt enchevêtré anarchiquement.

Plusieurs résultats récents basés sur les données de neurovisualisation du Projet du connectome humain et des données psychologiques montrent que les différences individuelles dans la connectivité cérébrale peuvent prédire de façon fiable le comportement d’une personne.

Ainsi, on pense qu’à l’avenir, de tels scanners pourraient aider les médecins à personnaliser davantage le diagnostic et le traitement des troubles mentaux, comme l’affirment les auteurs de ces résultats.



Conclusions et curiosités sur le Projet du connectome humain

Le cerveau est un organe complexe qui est au centre de l’attention de nombreux scientifiques à l’heure de réaliser des études. Pour certains, il est encore une boîte noire dont on sait peu de choses. Pour cette raison, le Projet du connectome humain est une excellente initiative. Il tente de clarifier, avec les meilleurs outils technologiques actuels, le fonctionnement du cerveau et ses connexions neuronales. De cette façon, nous serons en mesure d’éradiquer de nombreux troubles mentaux.

Aujourd’hui, les scientifiques savent que de nombreux troubles mentaux, comme la schizophrénie, sont des connectopathies, c’est-à-dire des maladies dans lesquelles le câblage du cerveau est anormal. C’est pourquoi nous voulons créer une carte du cerveau humain pour aider à l’avenir à guérir des maladies comme l’épilepsie. En effet, en connaissant son réseau de fonctionnement, nous pourrions mieux la traiter.

Enfin, si vous êtes curieux, vous trouverez dans ce lien une visionneuse interactive intéressante qui interprète les données de la matrice de connectivité de la publication de la conférence Anatomical structural network analysis of the human brain using partial correlations of volumes of gray matter. Anand A. Joshi, Shantanu H. Joshi, Ivo D. Dinov, David W. Shattuck, Richard M. Leahy, Arthur W. Toga.


REF.:

Cette faille dans les serveurs DNS aurait pu mettre le web à genoux



Cette faille dans les serveurs DNS aurait pu mettre le web à genoux

Cette faille dans les serveurs DNS aurait pu mettre le web à genoux
 

En exploitant une faille dans la résolution récursive des noms de domaine, il était possible de créer des attaques par déni  de service distribué avec un énorme facteur d’amplification, pouvant aller jusqu’à 1620.



24 ans de données policières diffusées par des hacktivisites



24 ans de données policières diffusées par des hacktivisites

Le groupe de pirates informatiques hacktivistes Distributed Denial of Secrets vient de mettre en ligne 24 ans de documents policiers volés dans 200 services judiciaires de 254 services de police de part le monde.

L’hacktivisme avait un peu perdu de son éclat avec des groupes Anonymous aussi faux que manipulés par des instances politiques qui ne citaient pas leur nom, mais qui se repèrent au premier post passant sur les réseaux sociaux.

Le dernier cas en date marquant, celui concernant l’opération Blue Leaks du groupe Distributed Denial of Secrets.

Le DDoS est un regroupement d’inconnus qui récupèrent des informations, le plus souvent volées sur la toile, pour les diffuser. Du Wikileaks en mode énervé !

Distributed Denial of Secrets vient de mettre en ligne 296 Go de fichiers, photos, dossiers appartenant à 200 services judiciaires de 254 services de police de part le monde, dont le FBI. 24 ans de documents piratés ! Une action lancée en soutien à la cause « Black Lives Matter« . Un million de fichiers consultables.

DDoS déclare avoir reçu les données d’Anonymous. Les pirates seraient passés par la société Netsential pour mettre la main sur les informations. KrebsOnSecurity a eu confirmation de ce fait via un document du National Fusion Center Association (NFCA).

On découvre dans les documents, parmi ceux que j’ai pu consulter, que le FBI regarde TOUS les tweets concernant les manifestations et les communiquent à la police de la ville concernée par les manifestations. Plus de 3 900 documents concernent le FBI. Plus de 2 900 documents de la DEA, l’agence anti drogue US, dont de nombreux « Top Secret« . On y apprend qu’un cartel de la drogue, celui de Kinahan, a utilisé des drones sans pilote pour faire transiter des produits illicites, en Irlande !

948 fichiers concernent la France. 1 520 le Canada. Les Seychelles et le Mexique suivent les Etats-unis (70 841), avec 4 265 et 3 372 documents. Plus d’un million d’identités sont référencés par les pirates.

Intéressant aussi de découvrir que le FBI semble lutter activement contre les actions racistes en surveillant des groupuscules souhaitant lancer des troubles lors de manifestations calme et solidaire « afin de pousser à des émeutes« .

Plus gênant, 117 000 mails, un millier de données bancaires et 422 numéros de téléphones privés ont été référencés.

Ce groupe avait fait parlé de lui en novembre 2019 en diffusant des informations sensibles concernant la banque des Îles Caïmans.


REF.:
Au sujet de l'auteur
Damien Bancal - Fondateur de ZATAZ.COM / DataSecurityBreach.fr Travaille sur les sujets High-tech/Cybercriminalité/Cybersécurité depuis 1989. Gendarme commandant réserviste Cyberdéfense Hauts-de-France. Ce blog est personnel. En savoir plus : https://www.damienbancal.fr