Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

vendredi 25 décembre 2020

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

 

 

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

Par

 

Décryptages 

On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre le coronavirus dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.

Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.

Lire aussi Comparez l’avancée des différents vaccins contre le Covid-19

Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain.


Le principe du vaccin :

Les méthodes diffèrent, mais tous les vaccins ont le même but : apprendre au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à fabriquer ses défenses – les anticorps – spécifiquement contre le Sars-CoV-2. Ces défenses pourront ainsi neutraliser rapidement le virus lorsqu’elles le croiseront. Les explications ci-dessous se concentrent sur ce mécanisme, même s’il existe, en parallèle des anticorps, un autre type de défense immunitaire porté par certaines cellules spécialisées, les lymphocytes T.

Le bénéfice d’un vaccin repose sur le fait que l’on immunise la personne sans l’infecter avec la maladie ciblée, qui peut être dangereuse. Il faut faire croire à l’organisme qu’il est agressé par le coronavirus alors qu’il ne l’est pas vraiment pour obtenir une réponse immunitaire contre le contenu du vaccin.

Pour le tromper, l’astuce consiste à présenter la « carte d’identité » du virus, soit la partie du virus que les défenses de l’organisme reconnaîtront comme la signature d’un intrus : son antigène. Cet antigène, chez le Sars-CoV-2, est la molécule qui tapisse sa surface et lui donne sa forme de couronne, autrement appelée sa protéine de spicule (ou Spike protein en anglais).

Il existe plusieurs méthodes pour présenter cette protéine-carte d’identité à l’organisme. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.


 
Les vaccins à virus
 
Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie ciblée sont le type de vaccin le plus ancien. Ils peuvent contenir un virus vivant ou un virus tué.
Les vaccins à virus atténué
Technique employée par 4 vaccins en développement contre le Covid-19

Il s’agit ici d’injecter à la personne une version affaiblie du virus qui provoque la maladie. Ce virus atténué est bien « vivant », mais n’a plus de pouvoir pathogène. La plupart du temps, le virus peut continuer à se répliquer, mais pas suffisamment pour être une menace et rendre malade l’organisme.

Un virus vivant atténué possède l’avantage de provoquer une réponse immunitaire complète et robuste ainsi qu’une immunité durable, sans besoin d’adjuvants (des produits stimulant les défenses de l’organisme). C’est aussi une méthode peu coûteuse. Cependant, elle peut présenter des risques pour les personnes dont le système immunitaire est fragile et moins apte à lutter contre un virus, même affaibli : elle n’est donc pas recommandée pour des publics à risque. Ce type de vaccin présente également le risque d’aggraver l’infection au Sars-CoV-2 au lieu d’aider l’organisme à la combattre. Ce phénomène, connu sous le nom d’Antibody-dependant enhancement (ADE) a été à l’origine du fiasco du vaccin contre la dengue conçu par Sanofi-Pasteur, lequel avait causé la mort de plusieurs enfants entre 2016 et 2017 aux Philippines. Les vaccins à virus atténué demandent en outre à être réfrigérés et protégés de la lumière, ce qui peut compliquer leur transport et leur conservation.

Exemples : les vaccins ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et ceux contre la varicelle
Les vaccins à virus inactivé
Technique employée par 18 vaccins en développement contre le Covid-19

Le virus injecté a été tué (par chaleur, radiations ou exposition à des agents chimiques) et a perdu sa capacité à se répliquer dans l’organisme. Mais il a gardé suffisamment de son intégrité physique pour être reconnu par le système immunitaire.

Si cette méthode est plus sûre que celle des virus atténués – surtout pour des publics fragiles – la protection immunitaire qu’elle confère est moins durable et moins complète, car le traitement physique des virus peut endommager une ou plusieurs de ses protéines antigènes. Il faut donc à la fois des adjuvants ainsi que plusieurs doses pour créer une protection efficace.

Exemples : les vaccins contre la grippe, la poliomyélite et contre l’hépatite A
Qu’est-ce qu’un adjuvant ?
Un adjuvant est, dans le cadre d’un vaccin, un produit utilisé pour son pouvoir immunogène, c’est-à-dire sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme. Une fois repéré, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection. Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.
Les vaccins à vecteur viral
Ce type de vaccin contient aussi des virus, mais pas ceux qui provoquent la maladie contre laquelle l’on souhaite être immunisé. Ils utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’homme, et les emploient pour « livrer » la carte d’identité du coronavirus. Cette méthode, désormais bien maîtrisée, a l’avantage d’offrir un large choix de virus « véhicules ».
Les vaccins à vecteur viral répliquant
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils utilisent des virus capables de se répliquer dans le corps humain, mais que l’on a affaiblis pour leur ôter tout pouvoir pathogène, ou choisis parce qu’ils n’en ont pas ou peu.

Ces virus sont porteurs d’un code génétique modifié pour fabriquer les antigènes du coronavirus. Ainsi, une fois que le virus « véhicule » pénètre dans une cellule humaine, son matériel génétique (modifié pour coder la protéine de spicule) y est libéré puis « lu », afin de produire à la fois la protéine de spicule du coronavirus et des copies de lui-même qui iront infecter de nouvelles cellules.

Cette technique permet d’obtenir une forte réaction immunitaire (ce qui est positif), ainsi qu’une protection durable. Mais elle est coûteuse et complexe, et son efficacité peut être compromise si la personne a déjà été en contact avec le virus choisi pour livrer l’antigène. Ce dernier ne doit pas déclencher la réaction des anticorps contre sa version « originale », au risque de se faire éliminer avant d’avoir réussi à provoquer une réaction immunitaire contre l’antigène dont il est porteur.

Exemples : le vaccin développé contre Ebola (2016)
Les vaccins à vecteur viral non répliquant
Technique employée par 28 vaccins en développement contre le Covid-19

Le fonctionnement de ces vaccins est similaire à ceux qui utilisent des vecteurs viraux répliquants, à la différence que, une fois entré dans la cellule, le virus ne fabriquera que l’antigène choisi et non des copies de lui-même.

Cette technique, utilisée en thérapie génique depuis longtemps, est considérée comme très sûre, mais longue à développer. Contre le Covid-19, les adénovirus sont particulièrement utilisés par les chercheurs. Cette famille de virus, connue pour provoquer surtout des infections respiratoires banales, offre une bonne stabilité, une grande sûreté et une simplicité de manipulation avantageuse.

Aucun vaccin utilisant cette technique n’a jamais été commercialisé
Les vaccins à protéines
Ce type de vaccin est une technologie plus récente. Il consiste à injecter des protéines du coronavirus, lesquelles seront reconnues par l’organisme.
Les vaccins à sous-unité protéique
Technique employée par 77 vaccins en développement contre le Covid-19

Derrière ce nom un poil technique, ces vaccins sont souvent assez simples. Ils ne contiennent que des protéines du coronavirus, lesquelles seront directement injectées dans l’organisme et reconnues comme des antigènes.

Puisque aucun composant « vivant » n’est injecté, la méthode est considérée comme particulièrement sûre. Mais, du fait que ces protéines sont injectées seules, elles ne provoquent pas une réaction immunitaire très importante. Elles sont donc souvent accompagnées de produits appelés des adjuvants, lesquels vont stimuler cette réaction immunitaire. Cette méthode peut également avoir des coûts et un temps de développement importants.

Exemples : les vaccins contre l’hépatite B ou contre la coqueluche
Les vaccins à particules pseudovirales
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils contiennent des protéines qui s’assemblent entre elles pour former une structure et à la surface de laquelle se trouve l’antigène du coronavirus (sa protéine de spicule). Cette structure, dite « recombinante », n’est pas infectieuse, puisqu’elle est vide, mais elle imite assez bien la forme du virus.

Ce type de vaccin engendre de très bons résultats quant à la réponse immunitaire, mais il est techniquement très difficile à fabriquer et requiert de grands investissements.

Exemples : les vaccins contre le papillomavirus humain
Les vaccins à matériel génétique
C’est la technique la plus novatrice de toutes. Ces vaccins d’un genre nouveau ne contiennent aucun virus « reconnaissable » , seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la « carte d’identité » du virus.
Les vaccins à ADN
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Comme leur nom l’indique, ces vaccins contiennent de l’ADN. Les brins d’ADN injectés portent les gènes du virus responsable de la synthèse de son antigène (sa protéine de spicule). Des aiguilles plantées dans la peau génèrent un micro-champ électrique, lequel fait migrer les brins dans les cellules humaines avoisinantes et leur permet de pénétrer leur noyau.

Une fois dans le noyau, les gènes sont « lus » par la machinerie cellulaire, qui fabrique la protéine correspondante : la spicule du coronavirus. Les protéines virales ainsi fabriquées (en de nombreux exemplaires au sein des cellules humaines) sont détectées dans le milieu intra-cellulaire, ce qui déclenche la réaction immunitaire.

Bien que nouvelle, cette technologie est considérée comme sûre. En revanche, elle provoque généralement une réaction immunitaire modérée et requiert l’utilisation de produits adjuvants, voire de plusieurs doses administrées à quelques semaines d’intervalle, pour espérer conférer une protection durable.

Aucun vaccin à ADN destiné aux humains n’a été à ce jour commercialisé
Les vaccins à ARN
Technique employée par 29 vaccins en développement contre le Covid-19

Ces vaccins fonctionnent de manière similaire aux vaccins à ADN, mais avec un autre type de matériel génétique : l’ARN messager. L’ARN est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit de l’ARN qu’il est « messager » lorsque sa forme est celle d’une copie temporaire d’un fragment d’ADN, destinée à être lue pour fabriquer une protéine dans les « usines de la cellule » (les ribosomes, qui ne savent lire que cet ARN messager).

Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules humaines grâce à son enveloppe spéciale (faite de lipides), laquelle fusionne avec la membrane des cellules à son contact. L’ARN messager va alors directement faire synthétiser la protéine virale par les ribosomes sans avoir à passer par le noyau de la cellule, ce qui diminue fortement les risques de génotoxicité (modification de l’ADN de nos cellules).

La suite est la même que pour les vaccins à ADN : les protéines de spicule du coronavirus présentes dans les cellules sont détectées et déclenchent la réaction immunitaire souhaitée.

Les risques et avantages liés à cette technique sont similaires à ceux des vaccins à ADN, à la différence que l’ARNm est moins stable que l’ADN (c’est pourquoi il est encapsulé dans une enveloppe de lipides) et qu’il requiert des conditions de stockage nettement plus froides (il persiste néanmoins quelques incertitudes au sujet de sa conservation). De tels vaccins peuvent être en outre produits avec une rapidité inédite (comme en atteste le fait que les deux premiers vaccins dont les résultats ont été communiqués utilisent tous deux cette technique).

REF.: 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

 

 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

Voici un projet intéressant baptisé RIFE pour « Real-Time Intermediate Flow Estimation » qui est un algorithme d’estimation du flux intermédiaire en temps réel pour l’interpolation de frames vidéos.

En français, hein, ça veut dire que l’algo est capable de récupérer des frames en provenance d’une vidéo à 24 images par seconde et de générer les images intermédiaires entre chaque frame pour produire une vidéo avec un FPS plus élevé.

Ainsi, cela permet de rendre plus « vivant » des vieux films qui du coup, maintenant que nous avons un peu l’œil entraîné, nous paraissent saccadés.

Super intéressant comme projet. RIFE utilise un réseau neuronal appelé IFNet qui fait le job automatiquement et fusionne tout ça ensemble. Vous pouvez d’ailleurs tester vous-même en récupérant le code du Github ou en allant sur Google Collab pour tester vous-même sur vos propres vidéos.

Les films de papi au camping naturiste tournés en 1978 vont enfin avoir une nouvelle vie !

REF.: 

lundi 21 décembre 2020

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

 

 

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

Google a ajouté Grogu (ou Baby Yoda) à ses résultats de recherche en réalité augmentée sur Google Search. Cette fonctionnalité vous permet de faire apparaître facilement le petit enfant devant vous grâce à votre smartphone.

Cette fonctionnalité a été ajoutée quelques jours seulement avant le dernier épisode de la saison 2 de The Mandalorian, qui sera diffusé sur Disney+ ce vendredi.


Baby Yoda est sans aucun doute un des personnages les plus emblématiques de la série de Disney. La deuxième saison a été l’occasion de révéler le véritable nom de Baby Yoda, et c’est une bonne chose selon le réalisateur et scénariste de l’épisode concerné. Baby Yoda est si apprécié des fans qu’il a récemment accompagné les astronautes de SpaceX dans l’espace.

Baby Yoda s’invite dans votre salon en réalité augmentée

Pour faire apparaître le personnage de The Mandalorian chez vous, il suffit d’ouvrir Google sur votre téléphone Android ou iOS, puis de taper au choix « Baby Yoda« , « Grogu » ou « The Child« . Vous devrez ensuite descendre dans la recherche jusqu’à apercevoir un bouton « Voir en 3D« .

Une nouvelle page s’ouvrira, avec la possibilité de voir le personnage en réalité augmentée. Vous pourrez donc, à l’aide des caméras de votre smartphone, faire apparaître Baby Yoda à vos côtés. L’Enfant peut également faire quelques bruits, donc n’hésitez pas à augmenter le volume sonore.

Google permet déjà de faire apparaître en réalité certains animaux, ainsi que certaines recherches relatives à l’anatomie. Il est également possible de faire apparaître des objets tels qu’Apollo 11, ou encore admirer les fresques de la grotte Chauvet.

La qualité de la détection du sol dépendra de votre smartphone. Le résultat peut être plus ou moins réussi suivant si votre téléphone dispose de capteurs qui améliorent la détection de l’environnement, tels que le nouveau capteur LiDAR de l’iPhone 12 Pro d’Apple.

La saison 2 de The Mandalorian est sur le point de se conclure. Disney a déjà révélé la date de sortie de la saison 3, et il faudra malheureusement attendre encore un an pour retrouver Din Djarin et Bébé Yoda.

Source. : 9to5Google

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

 

 

Covid-19 : le mystère des origines du coronavirus s’épaissit avec un plan du marché de Wuhan en fuite

D’où vient réellement la Covid-19 ? Le marché de Wuhan est-il la source ou la victime du coronavirus ? Tant de questions que les chercheurs continuent de se poser. Une nouvelle fuite du plan du marché de Wuhan en Chine n’aide pas à résoudre le mystère.

L’épicentre de la pandémie de Covid-19 est localisé en Chine, et plus précisément dans le marché de Wuhan de la province du Hubei. Au début, les experts locaux ne s’attendaient pas à ce que le coronavirus puisse être transmis d’homme à homme. Ils pensaient qu’il s’agissait uniquement d’une transmission de l’animal vers l’homme. En l’occurrence, c’est le pangolin qui serait l’hôte intermédiaire de la transmission du coronavirus à l’homme. Il aurait lui-même contracté le virus de la chauve-souris, chez qui le SARS-CoV-2 circule depuis des décennies.


Néanmoins, il est rapidement devenu évident que la transmission s’effectuait d’homme à homme. La pandémie de Covid-19 a alors ravagé le monde, causant plus de 1,6 million de décès au cours des derniers mois. Une nouvelle fuite révélant le plan du marché de Wuhan donne un aperçu de la propagation à l’intérieur du bâtiment. Ce marché joue un rôle d’une grande importance pour retracer les origines de la Covid-19. Seulement voilà, ce n’est toujours pas clair si le marché de Wuhan est la source du coronavirus, ou seulement la victime.

Plusieurs versions de ce plan ont été effectuées par les chercheurs chinois

Le South China Morning Post a reçu et partagé un plan du sol du marché de Wuhan. Il a été créé par les chercheurs du centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Leur objectif était de comprendre la propagation du coronavirus. Comme vous pouvez le voir, un code couleur est utilisé pour illustrer les cas positifs, les cas suspects, les clusters positifs et les stands où l’environnement a été testé positif.

Reproduction du plan du marché de Wuhan
Reproduction du plan du marché de Wuhan – Crédit : South China Morning Post

Un porte-parole de la Commission nationale de la santé (NHC) n’a pas voulu commenter sur ce plan. Cependant, il a précisé que plusieurs versions du plan ont été utilisées en janvier. La NHC a effectivement déclaré que « les experts de la lutte contre la maladie élaborent souvent un plan schématique et continuent de l’ajuster et de le mettre à jour si nécessaire ».

Le coronavirus aurait-il été importé par une cargaison de poissons congelés ?

Comme la précisé le South China Morning Post, « les stands qui contenaient le plus d’échantillons environnementaux positifs étaient concentrés dans deux sections, l’une vendant des animaux sauvages et de la volaille et l’autre vendant des poissons et des fruits de mer ». Cela rend impossible de vérifier la déclaration d’un responsable du CDC chinois selon laquelle les cas étaient concentrés dans la section des poissons. D’ailleurs, il pense que le coronavirus aurait pu être importé dans le marché de Wuhan. Il aurait pu s’agir d’une cargaison contaminée de poissons ou fruits de mer congelés.

Quoi qu’il en soit, ce plan à lui seul ne peut pas résoudre le mystère des origines de la Covid-19. Par contre, il indique un point très important. La Chine a mené une enquête très détaillée sur l’épidémie de Wuhan. Aurait-elle obtenu des réponses supplémentaires qui n’ont pas encore été partagées avec le monde entier ? De telles données seraient cruciales pour éviter que cela se reproduise dans le futur. En attendant, presque tous les vaccins devraient être efficaces et utilisables d’ici février 2021, selon Bill Gates. Ce dernier estime d’ailleurs que les 4 à 6 prochains mois de la pandémie seront les pires que l’on ait connus jusqu’à présent. Enfin, l’OMS a prévu d’enquêter sur le marché de Wuhan, mais nous ne savons pas encore quand cela commencera.

Source. : BGR

Est-il encore utile de posséder un site web en 2021 ?

 

 

Est-il encore utile de posséder un site web en 2021 ?

Il paraît que le site web est mort et aurait été remplacé par les médias sociaux, les plateformes 

de publication de contenus, les interfaces vocales ou encore les applications. Qu’en est-il 

vraiment ?

 Est-ce vraiment encore utile d’avoir un site web, à l’aube de 2021 ?

Introduction

Régulièrement, apparaissent sur la toile des articles proclamant la mort du site web.

Les principaux arguments avancés sont principalement les suivants :

  • Depuis le milieu des années 2000, les usages ont fortement évolué, avec l’avènement
  • des smartphones et des médias sociaux.
  • Il n’a jamais été aussi facile de publier du contenu grâce la multiplication des 
  • plateformes spécialisées.
  • Diverses plateformes de diffusion de contenu, chacune avec ses codes et contraintes
  •  techniques, existent. Il devient donc de plus en plus compliqué, en tant que créateur de 
  • contenu, de l’optimiser pour ces différentes plateformes.

Ces constats sont indiscutables. Après tout, si ma cible est sur les réseaux sociaux, pourquoi 

m’embêter avec un site web ? Déjà en 2016, la société MinuteBuzz faisait le pari de fermer son 

site web et de ne proposer ses contenus que sur les réseaux sociaux.

Si d’un côté, certains annoncent la mort du site web, d’autres défendent plus que jamais sa nécessité. 

Je me suis donc posé la question suivante : Que ce soit à titre personnel ou professionnel, est-il encore utile d’avoir son propre site web en 2021 ?

Spoiler pour les impatient·es : oui

Au travers de 5 raisons – très personnelles – je vais vous expliquer dans cet article/plaidoyer 

pourquoi je pense qu’on a plus que jamais besoin de son « chez-soi virtuel ».

Les intermédiaires, ça va et ça vient.

Cette formule n’est pas de moi, mais de Stéphane Deschamps qui, en 2018, se faisait déjà la 

remarque qu’« Avoir un site web, c’est (encore) bien ».

Selon les promoteurs de la mort des sites web, il existe un grand nombre de plateformes qui 

permettent la publication de contenu, la vente de produits et l’animation de communauté,

 rendant obsolète le recours au site web personnel.

Ainsi, plus besoin de dépenser de l’argent pour la création d’un site web, il suffit de se créer un

 compte sur Tumblr, Medium, LinkedIn, YouTube ou encore Soundcloud et d’y publier son 

contenu, qui sera alors visible en très peu de temps par des centaines, voire des milliers 

d’internautes. La promesse est belle et le raisonnement se tient.

Mais que se passera-t-il pour votre contenu, le jour où ces plateformes fermeront1 ?

L’histoire est truffée de services très populaires qui ont cessé leur activité du jour au lendemain,

 souvent pour des raisons économiques – généralement après un rachat par Yahoo ou AOL ,

 pour des raisons judiciaires ou tout simplement parce qu’un concurrent plus séduisant ou moins

 cher est apparu.

Sans aller jusqu’à la fermeture, il y aura forcément un moment où vos intérêts et ceux de ces

 services ne seront plus alignés. Il suffit de lire les témoignages de personnes qui ont quitté 

Medium pour revenir au blog. Celui de Signal v. Noise (en anglais) étant peut-être le plus emblématique.

Dans le meilleur des cas, vous aurez la possibilité de récupérer votre contenu dans un format exploitable et pourrez le transférer avec plus ou moins de facilité sur une autre plateforme. Mais,

le 

cas le plus probable est que le seul moyen pour vous de le récupérer est de vous y prendre

 suffisamment tôt pour faire des copier/coller…

Vous faites ce que vous voulez de votre contenu, quand vous

 le voulez

Avant de continuer, laissez-moi vous parler d’Andrés Iniesta.

Andrés est un père de famille madrilène, amateur de vélo et de nourriture. Comme des millions

 de personnes, il possède un compte Instagram sur lequel il publie des photos de son quotidien.

Un jour de juillet 2015, alors qu’il est en vacances, Andrés constate qu’il ne peut plus se connecter

 à son compte et que ce dernier a été fermé, pour infraction aux conditions d’utilisation de la plateforme.

Quelques jours plus tard, des amis lui signalent qu’ils voient apparaître dans leur flux d’actualité 

des photos d’Andrés Iniesta, la star du football espagnol, alors même qu’ils n’aiment pas le 

football.

Andrés commence alors à comprendre que son compte a en quelque sorte été « volé » par le

 sportif, avec l’accord d’Instagram qui a cru que c’était un imposteur.

Sa seule « erreur » : avoir le même nom qu’une célébrité.

Heureusement, l’histoire se termine bien pour lui et il a pu récupérer son compte. Ironie du sort,

 Andrés raconte sa mésaventure sur Medium (en anglais). Jusqu’à ce que son homonyme se mette

 à écrire sur cette même plateforme ?

S’il avait publié ses photos sur son site, celles-ci auraient peut-être eu moins de portée, mais il est

 fort probable que cette mésaventure ne lui soit jamais arrivée.

N’oubliez pas que quand vous utilisez ces plateformes vous n’en êtes pas propriétaire. Comme l’écrit

 le site Biteable à propos d’Instagram Checkout2 :

Vous ne posséderez pas votre plateforme e-commerce.

Vous participez à la version e-commerce d’Instagram et c’est Instagram qui est en charge de ce qui s’y passe.

Votre contenu est moins à la merci d’algorithmes qui changent arbitrairement

Un peu plus tôt, je vous parlais de MinuteBuzz qui avait fait le pari de tout miser sur les réseaux sociaux. Fin 2016, la société se fait également racheter par TF1 qui, en novembre 2019, décide d’évincer les deux fondateurs3.

La raison invoquée ? Une baisse des résultats, provoquée en grande partie par les modifications

 de l’algorithme de Facebook qui ont donné moins de visibilité aux contenus de MinuteBuzz.

Quand vous misez uniquement sur ce type de plateforme pour publier vos contenus, vous êtes à

 la merci de changements brutaux d’algorithmes qui peuvent radicalement nuire à votre 

visibilité.

Vous allez me dire qu’avec un site web, vous êtes à la merci des algorithmes des moteurs de 

recherches. Certes, mais – à mon sens – il est beaucoup plus facile de les dompter que ceux des 

médias sociaux, car ils sont mieux documentés et s’attaquent principalement aux contenus de 

 mauvaise qualité.

En outre, s’il est insensé de tout miser sur un service tiers pour publier ses contenus, il l’est tout 

autant de ne miser que sur les moteurs de recherche pour les promouvoir. De manière générale,

c’est rarement une bonne idée de mettre tous ses œufs dans le même panier.

Il n’y a pas tant de compétition que ça

D’après le site Internet live stats, sur les bientôt 2 milliards de noms de domaines recensés, seuls 

200 millions sont réellement actifs. Sur ces 200 millions, on compte une immense partie qui sont 

des petits sites amateurs, ou confidentiels.

Selon moi, l’argument de la trop forte concurrence – souvent avancé pour justifier l’abandon du

 site web personnel (dans le sens de qui nous appartient) – n’est pas justifié et doit être relativisé.

Globalement, il y a très peu de sites de qualité, a fortiori si vous êtes dans un marché de niche. Il

peut donc être assez facile de sortir du lot (à condition d’y mettre un minimum de moyens humains, techniques et financiers).

Même dans un domaine concurrentiel, il y a toujours moyen de tirer son épingle du jeu. Il suffit de 

voir le nombre d’agences ou de freelances qui vendent des prestations de création de sites web et 

qui ont un site tout droit sorti des années 90…

Selon moi, il est beaucoup plus facile d’être bien positionné dans les moteurs de recherche que

 sur LinkedIn ou Medium, pour ne citer qu’eux. Sur ces plateformes, pour être visible, il faut 

publier beaucoup de contenu, et surtout rentrer dans des cases pour faire plaisir à l’algorithme. Ce 

qui tend à uniformiser les publications.

Avec un site web, c’est moins vrai. Bien sûr, il y a des bonnes pratiques à respecter (coucou Opquast 

ou Dareboost), mais ce ne sont pas des obligations.

Parce que le web a besoin de diversité

Imaginez un monde où, pour consulter un contenu ou faire vos achats, votre choix se limiterait à 

quatre ou cinq services. Même si dans ce monde, ces services sont plus sociaux et respectueux de la 

vie privée (soyons utopistes !), ça serait triste, non ?

Lorsque Tim Berners-Lee a créé le Web, il a imaginé que chaque internaute qui le souhaite puisse 

avoir son petit espace personnel, qu’il soit public ou privé. Sa maison virtuelle en quelque sorte (d’

où l’invention du terme home page (en anglais)).

À mes yeux, le principal intérêt du web est sa diversité. C’est un espace de liberté et de créativité 

sans précédent, qui se matérialise par le site web.

Qu’il s’agisse d’une yourte, d’un pavillon dans un lotissement, d’une maison d’architecte, d’un appartement en colocation ou d’un bunker, peu importe. L’essentiel est que votre maison virtuelle 

soit

 à votre image et que vous vous y sentiez bien.

Et si vous avez envie de changer la peinture, de bouger les meubles, voire de casser quelques 

murs, personne ne peut vous en empêcher !

Quelle place pour le site web en 2021 ?

Vous l’aurez compris, je suis fortement attaché à la maîtrise, voire à la propriété, de ses outils de publication de contenu. Il s’agit toutefois d’un avis très personnel, que vous ne partagez peut-être

 pas.

Les services de publication de contenu sont bien sûr des outils formidables pour les auteurs et

 autrices débutantes. Tout comme Instagram Checkout peut être une alternative intéressante 

pour débuter dans le e-commerce. Il en faut pour tout le monde, et c’est une bonne chose que ces services existent. Toutefois ils ne sont généralement qu’une étape avant d’en revenir au bon vieux 

site web.

De ce fait, quelle place peut occuper le site en web en 2021 ? La réponse à cette question est très

 simple et très complexe : cela dépend de votre stratégie. Comme en 2020 en fait…

En revanche, quelle que soit votre stratégie, elle doit prendre en compte le fait que vos contenus

ne 

vont probablement pas être lus, regardés ou écoutés sur votre site web. Il faut donc qu’ils soient accessibles sur d’autres supports, même si à la base ils sont publiés sur votre site web.

C’est en cela que je trouve le principe POSSE (Publish (on your) Own Site, Syndicate Elsewhere) intéressant. Il consiste, comme son nom le laisse supposer, à publier un contenu d’abord sur son

 site web, puis de le syndiquer ailleurs.

Il vient en opposition au principe PESOS ( Publish Elsewhere, Syndicate (to your) Own Site) qui consiste en l’inverse : un contenu est d’abord publié sur un service tiers (Facebook, Twitter…) puis 

est syndiqué sur votre site – grâce à l’affichage d’un flux par exemple.

L’image suivante représente de manière visuelle ces deux principes :

Le principe POSSE a d’ailleurs fait l’objet d’une conférence à Paris Web en 2019, que je vous

 laisse découvrir pour en savoir plus.

Conclusion

N’en déplaise à ses détracteurs, le site web n’est pas mort, loin de là ! Au contraire, à mes yeux, 

son rôle est plus que jamais central pour qui recherche un minimum d’autonomie numérique.

Dans cet article, j’ai listé cinq avantages du site web sur d’autre supports de diffusion de contenu.

 Il en existe probablement des centaines d’autres.

Quelle est pour vous la principale raison d’avoir (ou de ne pas avoir) son propre site web ?