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mercredi 30 décembre 2020

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

 

 

 

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

par Yannick Guerrini, Bruno Mathieu

 

Lorsque l’on achète un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.


Peut-être avez-vous reçu un PC pour les fêtes, félicitations. Mais lorsque l’on achète (ou que l’on se fait offrir) un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation, très probablement Windows 10. Il faut donc lui adjoindre de multiples programmes afin qu’il soit opérationnel pour un usage classique quotidien. Vous pouvez ainsi télécharger des applications depuis le Windows Store, mais aussi des logiciels plus classiques. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.

Windows 10, le top des trucs et astuces

Kaspersky Cloud Security Free


Avant toute intervention sur votre tout nouvel ordinateur, il est impératif d’installer un système de sécurité pour se prémunir des programmes malveillants. Si Windows 10 intègre déjà une suite de sécurité, il est aussi possible d’installer une solution tierce pour bénéficier de fonctionnalités avancées et d’un niveau de protection accru. Et parmi les antivirus gratuits, c’est probablement Kaspersky qui offre l’une des meilleures alternatives. Kaspersky Cloud Security Free vous offrira en effet un excellent niveau de sécurité en temps réel, sans se montrer hyper intrusif comme le font d’autres antivirus gratuits.

Kaspersky Free : comment bien configurer l’antivirus gratuit

Chrome


Le navigateur de Google a damé le pion à Firefox, Safari et Edge. Il s’octroie désormais la première place dans le classement des navigateurs les plus utilisés. Chrome est beaucoup plus rapide à l’affichage des pages. À cela, il faut également ajouter sa simplicité d’utilisation qui en fait le navigateur idéal même pour des néophytes. Aucun plug-in additionnel n’est nécessaire pour une exploitation complète des contenus Web, même s’il propose nombre d’extensions et d’applications.

Comparatif : quel est le meilleur navigateur ?

EditPad


Pour créer ou consulter des documents, il y a bien évidemment les traitements de texte. Mais quand il s’agit d’ouvrir un petit fichier textuel en un clin d’oeil, rien de tel que de faire appel à EditPad. Cet éditeur de texte pourra vous aider à convertir n’importe quel type de fichier (et pas seulement ceux créés sous Windows), et fera même office d’éditeur HTML en cas de besoin. Un logiciel créé il y a maintenant plus de vingt ans, mais qui continue à être régulièrement mis à jour et dont la puissance et l’ergonomie n’ont jamais décrue. Le meilleur de sa catégorie, à n’en pas douter.

Tweak-SSD


Si vous possédez un nouveau PC doté d’un SSD, plutôt que d’un disque dur classique, ce petit utilitaire est fait pour vous. Comme son nom l’indique, Tweak-SSD se propose d’optimiser les performances de votre disque et ce, quelle que soit la version de votre système d’exploitation (Windows 7, 8.1 ou 10). Il permet de réduire les temps de lecture et d’écriture sur le SSD et dispose d’un « guide », lequel vous offre les meilleurs réglages possibles en fonction de votre configuration. Pratique et léger, ce logiciel risque vite de faire partie de votre trousse à indispensables.

Kodi


Pour relire vos fichiers multimédias, vous pouvez faire appel à un programme hyper basique comme VLC (voir plus loin), ou utiliser un logiciel de type média center comme Kodi (ex-XBMC). Cet outil est un véritable couteau suisse dédié à la gestion et à la lecture de photos, de vidéos et de musiques. Il est capable de lancer la TV, de créer une petite bibliothèque à partir de votre contenu, en allant chercher sur le web toutes les infos nécessaires à la création de vignettes et d’un résumé pour tous les films que vous avez stockés sur votre PC. Et il dispose par ailleurs d’une ribambelle de plug-ins, qui lui permettent de devenir une plate-forme de lancement d’applications. Bref, Kodi pourrait presque remplacer le système d’exploitation tant ses possibilités sont nombreuses.

GParted


Un disque dur peut être partitionné. Pour cela, GParted est l’outil idéal. Contrairement au très réputé Partition Magic, il est gratuit et surtout effectue un travail remarquable. Grâce à lui, il est possible de modifier des partitions ou même d’en créer d’autres sans bouleverser les données stockées sur le disque dur. L’intérêt d’avoir plusieurs partitions est tout d’abord de pouvoir cloisonner ses documents et logiciels dans une optique d’organisation. Ensuite, on ne dira jamais assez que les informations importantes ne doivent pas être stockées sur le disque système (en général, la partition C). Si jamais Windows vient à planter dangereusement, récupérer les données qui sont contenues dans sa partition devient plus compliqué. Si elles sont sur une seconde partition, alors il ne reste plus qu’à réinstaller Windows sans se soucier des fichiers situés sur la partition système.

Retrouvez le comparatif des meilleurs SSD chez Tom’s Hardware

OpenShot Video Editor


Si vous voulez éditer une vidéo sans débourser le moindre centime, il existe aujourd’hui quelques logiciels totalement gratuits et surtout très performants. OpenShot en fait partie : le programme dispose d’une ribambelle de fonctionnalités, qui permettent de réellement tout faire en matière de montage vidéo. Grâce à lui, vous pouvez couper et fusionner différentes séquences, mais aussi leur ajouter toute une série d’effets. Le programme sait gérer un nombre infini de pistes audio et vidéo, permet de créer des titres de qualité presque professionnelle et peut même remapper une vidéo. Un indispensable, assurément.

Discord


Si vous aimez discuter en ligne avec le monde entier, il existe de nombreux logiciels de messagerie instantanée comme Skype, Facebook Messenger, etc. Mais pour les joueurs un logiciel semble faire l’unanimité : Discord. Celui-ci s’avère très pratique si vous souhaitez créer des chat rooms, discuter avec des YouTubeurs ou des joueurs rencontrés sur Twitch. Discord a acquis une solide réputation remplaçant Teamspeak dans le coeur des joueurs. Le logiciel est gratuit et permet de dialoguer avec ses contacts, tout en préservant un certain anonymat. Il fonctionne bien évidemment sur Windows, mais également Mac, Android et iOS.

Ninite


Ninite est un gestionnaire de packages permettant aux utilisateurs d’installer automatiquement des applications sélectionnées parmi un large éventail de logiciels populaires, dont une grande partie de ceux du présent dossier (Chrome, LibreOffice, VLC, 7-Zip…). Cerise sur le gateau, Ninite ne sert pas qu’à installer de manière automatique ces programmes, il est également capable de les maintenir à jour. Bref, il s’agit là d’un gestionnaire de package indispensable, façilitant grandement la gestion des logiciels installés sur un ordinateur.

Macrium Reflect


Macrium Reflect vous propose d’effectuer une sauvegarde « à l’identique » d’une partition ou d’un disque dur complet. L’intérêt d’une telle opération, c’est de pouvoir restaurer de manière quasi instantanée votre disque dur en cas de plantage. Ou bien de dupliquer votre configuration d’un PC à un autre, sans avoir à réinstaller quoi que ce soit. Doté d’une interface limpide et profitant d’une rapidité d’exécution exemplaire, Macrium Reflect est un outil qui doit figurer dans n’importe quelle logithèque digne de ce nom.

Google Music Manager


Music Manager est un petit logiciel développé par Google qui va vous permettre de mettre en ligne sur Google Play Music l’intégralité de la musique stockée sur votre disque dur. Le service de streaming musical de Google permet certes de s’abonner afin d’avoir accès à l’intégralité du catalogue, mais s’avère surtout pratique pour pouvoir accéder depuis n’importe quel appareil à toute sa bibliothèque musicale, le tout gratuitement. Music Manager vous permet donc de sélectionner les playlist à importer, mais également de télécharger sa bibliothèque sur un autre ordinateur et même de mettre en ligne ses podcast. Music Manager fonctionne en tâche de fond et peut ajouter automatiquement à sa bibliothèque Play Music tous les titres ajoutés sur iTunes. Un excellent moyen d’avoir accès en permanence à toute sa musique, sans limite de stockage.

Steam


La plateforme de jeu de Valve n’est pas seulement un portail pour acheter des jeux vidéo pas cher ou dénicher des jolies perles indépendantes, c’est également l’une des plateformes de jeu en ligne les plus abouties. Steam est un logiciel permettant d’acheter des jeux dématérialisés, souvent à moindres frais, et de jouer en ligne avec ses amis avec un chat écrit et vocal intégré. Par ailleurs, Valve est loin d’être le seul éditeur à publier des jeux sur son portail puisque LucasArts, Activision, 2K Games ou Ubisoft et même Electronic Arts, s’y sont mis. Certains jeux d’Electronic Arts ou Ubisoft son néanmoins encore réservés à leurs propres plateformes propriétaires : Origin et Uplay.

Steam : comment télécharger plus rapidement vos jeux ?

LibreOffice


Lors du rachat de Sun Microsystems par Oracle en 2010, de nombreux contributeurs de la suite bureautique libre OpenOffice ont quitté le navire pour bâtir un concurrent libre, LibreOffice. LibreOffice propose les mêmes outils qu’OpenOffice, à savoir un logiciel de traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentations, un éditeur vectoriel, un programme de gestion de base de données et un logiciel de mathématiques. On a ainsi une bonne équivalence des logiciels de Microsoft sans débourser le moindre centime et le tout dans une version libre.

Audacity


Besoin d’éditer un fichier audio ou tout simplement de le convertir dans un autre format ? C’est sans conteste Audacity qu’il vous faut. Bénéficiant d’une excellente (et méritée) réputation, ce programme vous permet de couper ou de fusionner différents enregistrements audio, tout y en ajoutant des filtres (wah-wah, phaser, réduction de bruit, écho, etc.). Les plus musiciens apprécieront enfin la possibilité de changer la tonalité d’une piste, sans en modifier la durée. Totalement incontournable en matière d’édition audio.

Foxit Reader


Foxit Reader est une alternative à Acrobat Reader. Plus léger, il charge plus rapidement les PDF que son homologue. Il dispose des mêmes fonctionnalités de zoom, mode texte, outil de recherche ou encore la possibilité d’ajouter des notes à ses documents PDF. Si Windows 10 intègre dorénavant son propre outil de lecture de PDF, Foxit s’avère bien plus complet avec davantage d’outils que la version de Microsoft.

7-zip


Utilitaire de compression, 7-zip dispose d’un des taux de compression les plus élevés. Avec lui, les documents ne prennent plus de place et peuvent être envoyés en toute simplicité ou stockés. Plusieurs formats de compression sont disponibles : 7z, Zip, Gzip, Bzip2 et Tar. Côté décompression, 7-zip gère encore plus d’extensions (RAR, CAB, ARJ, LZH, CHM, Z, CPIO, RPM et DEB). Ajoutons que 7-zip se fond dans Windows à travers les menus contextuels, de quoi simplifier son utilisation.

UltraCopier


UltraCopier est un petit logiciel utilitaire pratique pour remplacer le système de copier/coller par défaut de Windows. Vous pourrez ainsi créer des listes de copies pour optimiser les déplacements de vos fichiers, mettre le déplacement en pause, reprendre un déplacement qui a planté, limiter la vitesse de déplacement ou mieux optimiser la gestion de transferts simultanés. Il est par ailleurs possible de désactiver UltraCopier. C’est alors le système de copie de Windows qui reprendra le dessus.

VLC


VLC est le logiciel multimédia par excellence. Massivement adopté, il est régulièrement tenu à jour. Très léger, il a été conçu pour fonctionner de manière autonome. Dès lors, au lecteur de média de Windows installé par défaut, il est inutile d’installer des codecs. Il lit de lui-même musique, vidéo et autres flux. Dans ses versions récentes, le lecteur est même capable de prendre en charge des vidéos 3D. Ajoutons que les abonnés Free peuvent l’utiliser afin de recevoir les chaînes TV sur leur ordinateur grâce au multiposte.

VLC 4.0 : nouvelle interface et lecture sans temps mort au menu

Spotify


Lancé en 2008, ce logiciel d’écoute de musique en streaming est l’un des plus populaires. Son principe de base est similaire à Deezer mais Spotify se traduit bien par un logiciel à installer afin de pouvoir écouter sa musique. Si l’accès gratuit intègre beaucoup de publicité, les formules Premium et Unlimited à 5 et 10 euros permettent d’accéder sans limite à tout le catalogue riche de 30 millions de titres depuis son ordinateur. Outre la recherche et l’écoute de titres, Spotify est également un logiciel de découverte musicale avec une page d’accueil affichant des suggestions d’artistes ou d’albums à écouter en fonction des gouts de vos amis Facebook ou des titres les plus populaires.

Apple Music, Spotify, Deezer… Quel est le meilleur service de musique en ligne ?

Paint.net


Windows propose Paint pour exécuter quelques gribouillis. Pour celui qui veut développer son coup de souris ou même redimensionner des images, Paint.net est l’outil à avoir. Regorgeant de fonctionnalités telles que les calques, l’historique des évènements et un panel d’options pour le traitement d’images, il est une très bonne alternative à Paint Shop Pro ou PhotoShop pour peu que l’on n’ait pas besoin d’outils trop poussés.

BurnAware


Graver CD, DVD et Blu-ray le plus simplement possible, voilà ce qu’offre BurnAware. Son interface très claire le met à la portée de n’importe quel utilisateur. Il supporte les types de formats les plus populaires et est également capable de s’occuper des fichiers image.

Skype


Éminent logiciel de téléphonie Internet (VoIP), Skype est aussi un fabuleux outil de conférence vidéo. Grâce à lui, vous pouvez appeler vos proches gratuitement via Internet, mais aussi utiliser sa fonction de messagerie instantanée qui a désormais remplacé celle de Windows Live Messenger. C’est également un logiciel indispensable pour faire du télétravail.

Skype : comment enregistrer vos appels ?

WhatsApp Desktop

Crédit : WhatsApp

WhatsApp est une application multiplateformes de messagerie instantanée chiffrée, disponible sur smartphones mais également PC et Mac. Le fonctionnement sur ordinateur nécessite d’installer également l’application sur son mobile, mais il est ensuite possible de synchroniser toutes ses discussions et d’utiliser directement l’application de bureau.

Handbrake


Handbrake est un logiciel Open Source de conversion vidéo. A la fois simple et complet, Handbrake propose différentes options comme le chapitrage des vidéos converties ou l’intégration de sous-titres à la vidéo finale. De nombreux codecs audio ou vidéo sont intégrés au logiciel, comme le H.265, le H.264, le MPEG-4, le VP9, Theora, le MP3, le (HE-)AAC, le Vorbis ou le Flac.


Filezilla


Filezilla est un client FTP issu d’un projet estudiantin. Il a rapidement trouvé son public et fait désormais partie des clients FTP les plus utilisés. Établissant des liens entre le PC et les serveurs distants, Filezilla gère les téléchargements en proposant des filtres, mais aussi leur mise en pause et leur reprise. Ajoutons que les fichiers de grande taille, supérieurs à 4 Go, ne constituent pas une limite pour lui.

FileZilla : maitriser rapidement le transfert de fichiers par FTP

Dropbox


À l’heure où le Cloud gagne peu à peu les constructeurs et éditeurs, Dropbox trouve bien sa place ici. Grâce à lui, vous allez pouvoir stocker vos documents, photos, vidéos et autres fichiers dans les nuages. Ils seront ensuite disponibles depuis n’importe quelle connexion Internet depuis l’explorateur de fichiers comme sur le Web. De plus, Dropbox est aussi à l’origine d’applications mobiles pour iOS, Android et BlackBerry OS, de quoi permettre un accès à ses données en tout temps.

Stockage en ligne gratuit : quel service choisir ?


Thunderbird



Si la plupart du temps, la création d’un compte sur un webmail peut suffire pour envoyer ou recevoir des mails, il peut s’avérer utile d’utiliser un client mail tel que Thunderbird. Le client mail de la fondation Mozilla gère ainsi le POP3 et l’IMAP et permet de se synchroniser avec n’importe quel serveur mail, ce qui n’est pas toujours possible avec un service de webmail. En outre, il est possible de s’en servir comme client de messagerie instantanée compatible Google Talk, et même comme client Twitter ou IRC.

Trillian


Trillian est un logiciel de messagerie instantanée compatible avec de nombreux protocoles. Le logiciel permet en effet de vous connecter avec plusieurs comptes de messagerie en même temps et de tous les utiliser depuis la même interface. Parmi les services compatibles, on peut citer Facebook Messenger, Google Talk et Yahoo Messenger, et il peut même servir de client IRC. En version gratuite, le logiciel est financé par la publicité. Il est disponible sur PC, mais également sur smartphones ou tablettes. Le logiciel permet également d’envoyer plusieurs types de smileys, ou d’ancrer la liste des contacts sur le bord de l’écran. Le champ de recherche vous permet enfin de trouver des contacts parmi la longue liste générée d’après vos différents comptes.

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal enrage : non, son chiffrement ne peut pas être hacké par le « médiocre » Cellebrite

 

La couverture médiatique d'un billet de blog rédigé par Cellebrite a fait sortir Signal de ses gonds. Non l'entreprise israélienne n'a pas cassé son chiffrement. En réalité, elle est seulement parvenue à collecter les données de l'application lorsque le smartphone est déverrouillé.

Tout part d’un article du très sérieux journal israélien Haaretz, publié le 14 décembre « Une entreprise israélienne de piratage de téléphone prétend qu’elle peut maintenant pénétrer sur l’app chiffrée Signal ». Le journal reprend certains termes d’un communiqué de l’entreprise Cellebrite, qui a ensuite été étrangement supprimé avant d’être remis en ligne avec moins de détail.

Cellebrite a construit sa réputation sur différents coups d’éclat, notamment dans le piratage des iPhone. Son avancée, présentée comme telle, paraissait à la fois révolutionnaire dans la lutte contre les criminels qu’inquiétante pour son usage répressif potentiel. L’information a donc fait le tour des journaux dans le monde, jusqu’à ce que la BBC publie un article le 23 décembre, intitulé « Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation ». À la manière d’un bouche-à-oreille qui aurait déformé le propos initial : « pénétrer sur l’app » est devenu « casser le chiffrement ». Deux manipulations techniques bien différentes, sur lesquelles nous reviendrons.


L’article de la radio britannique a été la goutte de trop pour la fondation Signal, qui s’est fendue d’un billet de blog acerbe, intitulé « Non, Cellebrite ne peut ‘pas casser le chiffrement de Signal‘ ». En France, le site 01Net avait déjà fait ce travail de fact-checking avec un titre similaire.

En furie, Signal écrit : «  Hier, la BBC a publié un article avec [un] titre factuellement faux. Non seulement Cellebrite n’a pas cassé le chiffrement de Signal, mais Cellebrite n’a même pas prétendu l’avoir fait. » Il en profite pour qualifier l’entreprise Cellebrite de «  médiocre » et d’«  amateur ».

Cellebrite et Signal, ennemis naturels

Pour comprendre cette joute de communication, il faut connaître les deux camps. Cellebrite, d’abord, fournit des outils aux forces de l’ordre de pas moins de 154 pays, dont son appareil phare, le Ufed, 

pour « Universal Forensic Extraction Device ». Concrètement, cet outil embarque toutes sortes de programmes pour disséquer les protections de nombreux smartphones et applications, dans le but d’accéder à des informations confidentielles. Cellebrite est devenu célèbre en 2016 en permettant au FBI de déverrouiller l’iPhone 5C d’un des terroristes de la fusillade de San Bernardino. Depuis, elle s’illustre régulièrement par la publication de nouveaux outils contre les appareils d’Apple, ce qui complique d’autant plus la situation judiciaire tendue entre les deux entreprises.

Bien sûr, l’entreprise israélienne affirme que sa technologie ne sert qu’à arrêter terroristes et autres dangereux délinquants, des principes inscrits dans ses conditions générales d’utilisation. Mais ces promesses ne seraient vérifiées que dans un monde où ses différents clients respecteraient un usage strict de la technologie, et où Cellebrite le contrôlerait. Problème : ce monde n’existe pas. Cellebrite 

 se fait donc régulièrement épingler par des ONG et des journaux pour l’utilisation de ses outils à des fins de répression dans des pays comme le Venezuela, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, ou plus récemment en Chine.

Le chiffrement de bout en bout, force de Signal

Signal, de son côté, s’est imposé comme un des principaux outils de conversation sécurisée grand public. À l’instar de WhatsApp ou iMessages, il propose un chiffrement de bout en bout, qui rend inefficace l’interception des conversations par les forces de l’ordre ou les cybercriminels. Et contrairement à l’app de Facebook, Signal publie tout son code en open source. Autrement dit, des personnes compétentes peuvent vérifier que l’app ne présente ni de faille ni de mécanisme de surveillance dissimulés.

Ces garanties de transparence ont fait de Signal un choix privilégié par de nombreux journalistes, activistes, et autres défenseurs des droits de l’Homme. Les manifestants de Hong Kong l’ont adoptée

 en masse au début de l’année 2020, au point que Signal a déployé une nouvelle fonctionnalité de floutage des visages pour soutenir le mouvement. Même le Parlement européen en a fait son standard de communication.

Vous l’aurez compris, Signal et Cellebrite sont des ennemis naturels. Le premier veut protéger les informations, le second veut casser ses protections.

Cellebrite peut lire les messages de Signal… si l’app est ouverte

Vient l’annonce de Cellebrite. Lorsque l’on s’y penche de près, il ne s’agit en réalité que d’une avancée mineure. L’entreprise israélienne a mis à jour son « Physical Analyzer » pour inclure la collecte automatique des messages de Signal, qu’elle ne permettait pas auparavant. Détails très importants : le Physical Analyzer ne fonctionne que sur un smartphone déverrouillé, et n’a pour mission que de collecter et organiser les données. Il n’intervient donc qu’après que l’Ufed a terminé son travail de pince à couper numérique. Autrement dit, au moment où le Physical Analyzer est lancé, ses utilisateurs pourraient déjà regarder à la main le détail des messages, sans faire appel à l’outil, qui ne fait qu’automatiser la tâche. Ils pourraient aussi utiliser un programme pour faire des captures d’écran de l’app.

L’entreprise israélienne présentait dans sa publication l’ajout de fonctionnalité comme le résultat d’une « recherche intensive » et insistait sur les «  obstacles » qu’elle avait surmontés pour parvenir au résultat. «  Cellebrite a dû réaliser que leur publication les faisait passer pour des amateurs, et l’a rapidement supprimé. Ils ont ensuite sûrement réalisé qu’une erreur 404 ne donnait pas meilleure impression, et ils l’ont donc encore remplacé avec un résumé vague », assène Signal, avant de porter 

le coup final : « Ce n’est pas de la magie, c’est juste un logiciel d’entreprise médiocre ».

À aucun moment Cellebrite n’a donc créé un outil capable de pénétrer Signal, et elle n’a certainement pas cassé le chiffrement de l’app, qui fait figure de référence mondiale. Signal conclut son billet de

 blog en rappelant qu’il propose des fonctionnalités de conversation éphémère pour contourner le scénario où Cellebrite aurait accès au smartphone déverrouillé.

Pour réellement contourner les protections offertes par Signal, il faudra donc passer par un autre chemin. C’est pourquoi les élus européens proposent à intervalle régulier l’écriture de loi pour insérer une porte dérobée (backdoor) dans le chiffrement, à destination des forces de l’ordre…

 

REF.:

vendredi 25 décembre 2020

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

 

 

Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins

Par

 

Décryptages 

On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre le coronavirus dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.

Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.

Lire aussi Comparez l’avancée des différents vaccins contre le Covid-19

Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain.


Le principe du vaccin :

Les méthodes diffèrent, mais tous les vaccins ont le même but : apprendre au système immunitaire de l’organisme à reconnaître et à fabriquer ses défenses – les anticorps – spécifiquement contre le Sars-CoV-2. Ces défenses pourront ainsi neutraliser rapidement le virus lorsqu’elles le croiseront. Les explications ci-dessous se concentrent sur ce mécanisme, même s’il existe, en parallèle des anticorps, un autre type de défense immunitaire porté par certaines cellules spécialisées, les lymphocytes T.

Le bénéfice d’un vaccin repose sur le fait que l’on immunise la personne sans l’infecter avec la maladie ciblée, qui peut être dangereuse. Il faut faire croire à l’organisme qu’il est agressé par le coronavirus alors qu’il ne l’est pas vraiment pour obtenir une réponse immunitaire contre le contenu du vaccin.

Pour le tromper, l’astuce consiste à présenter la « carte d’identité » du virus, soit la partie du virus que les défenses de l’organisme reconnaîtront comme la signature d’un intrus : son antigène. Cet antigène, chez le Sars-CoV-2, est la molécule qui tapisse sa surface et lui donne sa forme de couronne, autrement appelée sa protéine de spicule (ou Spike protein en anglais).

Il existe plusieurs méthodes pour présenter cette protéine-carte d’identité à l’organisme. Certaines sont anciennes et bien connues, d’autres sont plus novatrices. Toutes possèdent des inconvénients et des avantages en matière de coût, de sécurité ou de difficulté de mise en œuvre.


 
Les vaccins à virus
 
Les vaccins contenant les virus responsables de la maladie ciblée sont le type de vaccin le plus ancien. Ils peuvent contenir un virus vivant ou un virus tué.
Les vaccins à virus atténué
Technique employée par 4 vaccins en développement contre le Covid-19

Il s’agit ici d’injecter à la personne une version affaiblie du virus qui provoque la maladie. Ce virus atténué est bien « vivant », mais n’a plus de pouvoir pathogène. La plupart du temps, le virus peut continuer à se répliquer, mais pas suffisamment pour être une menace et rendre malade l’organisme.

Un virus vivant atténué possède l’avantage de provoquer une réponse immunitaire complète et robuste ainsi qu’une immunité durable, sans besoin d’adjuvants (des produits stimulant les défenses de l’organisme). C’est aussi une méthode peu coûteuse. Cependant, elle peut présenter des risques pour les personnes dont le système immunitaire est fragile et moins apte à lutter contre un virus, même affaibli : elle n’est donc pas recommandée pour des publics à risque. Ce type de vaccin présente également le risque d’aggraver l’infection au Sars-CoV-2 au lieu d’aider l’organisme à la combattre. Ce phénomène, connu sous le nom d’Antibody-dependant enhancement (ADE) a été à l’origine du fiasco du vaccin contre la dengue conçu par Sanofi-Pasteur, lequel avait causé la mort de plusieurs enfants entre 2016 et 2017 aux Philippines. Les vaccins à virus atténué demandent en outre à être réfrigérés et protégés de la lumière, ce qui peut compliquer leur transport et leur conservation.

Exemples : les vaccins ROR (rougeole-oreillons-rubéole) et ceux contre la varicelle
Les vaccins à virus inactivé
Technique employée par 18 vaccins en développement contre le Covid-19

Le virus injecté a été tué (par chaleur, radiations ou exposition à des agents chimiques) et a perdu sa capacité à se répliquer dans l’organisme. Mais il a gardé suffisamment de son intégrité physique pour être reconnu par le système immunitaire.

Si cette méthode est plus sûre que celle des virus atténués – surtout pour des publics fragiles – la protection immunitaire qu’elle confère est moins durable et moins complète, car le traitement physique des virus peut endommager une ou plusieurs de ses protéines antigènes. Il faut donc à la fois des adjuvants ainsi que plusieurs doses pour créer une protection efficace.

Exemples : les vaccins contre la grippe, la poliomyélite et contre l’hépatite A
Qu’est-ce qu’un adjuvant ?
Un adjuvant est, dans le cadre d’un vaccin, un produit utilisé pour son pouvoir immunogène, c’est-à-dire sa capacité à provoquer la réaction du système immunitaire inné de l’organisme. Une fois repéré, le produit adjuvant est reconnu comme un intrus. Il va alors attirer l’attention des défenses immunitaires et amplifier leur action, permettant au vaccin de conférer une meilleure protection. Les sels d’aluminium sont le produit le plus utilisé, mais il en existe d’autres, organiques ou synthétiques.
Les vaccins à vecteur viral
Ce type de vaccin contient aussi des virus, mais pas ceux qui provoquent la maladie contre laquelle l’on souhaite être immunisé. Ils utilisent d’autres virus, inoffensifs pour l’homme, et les emploient pour « livrer » la carte d’identité du coronavirus. Cette méthode, désormais bien maîtrisée, a l’avantage d’offrir un large choix de virus « véhicules ».
Les vaccins à vecteur viral répliquant
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils utilisent des virus capables de se répliquer dans le corps humain, mais que l’on a affaiblis pour leur ôter tout pouvoir pathogène, ou choisis parce qu’ils n’en ont pas ou peu.

Ces virus sont porteurs d’un code génétique modifié pour fabriquer les antigènes du coronavirus. Ainsi, une fois que le virus « véhicule » pénètre dans une cellule humaine, son matériel génétique (modifié pour coder la protéine de spicule) y est libéré puis « lu », afin de produire à la fois la protéine de spicule du coronavirus et des copies de lui-même qui iront infecter de nouvelles cellules.

Cette technique permet d’obtenir une forte réaction immunitaire (ce qui est positif), ainsi qu’une protection durable. Mais elle est coûteuse et complexe, et son efficacité peut être compromise si la personne a déjà été en contact avec le virus choisi pour livrer l’antigène. Ce dernier ne doit pas déclencher la réaction des anticorps contre sa version « originale », au risque de se faire éliminer avant d’avoir réussi à provoquer une réaction immunitaire contre l’antigène dont il est porteur.

Exemples : le vaccin développé contre Ebola (2016)
Les vaccins à vecteur viral non répliquant
Technique employée par 28 vaccins en développement contre le Covid-19

Le fonctionnement de ces vaccins est similaire à ceux qui utilisent des vecteurs viraux répliquants, à la différence que, une fois entré dans la cellule, le virus ne fabriquera que l’antigène choisi et non des copies de lui-même.

Cette technique, utilisée en thérapie génique depuis longtemps, est considérée comme très sûre, mais longue à développer. Contre le Covid-19, les adénovirus sont particulièrement utilisés par les chercheurs. Cette famille de virus, connue pour provoquer surtout des infections respiratoires banales, offre une bonne stabilité, une grande sûreté et une simplicité de manipulation avantageuse.

Aucun vaccin utilisant cette technique n’a jamais été commercialisé
Les vaccins à protéines
Ce type de vaccin est une technologie plus récente. Il consiste à injecter des protéines du coronavirus, lesquelles seront reconnues par l’organisme.
Les vaccins à sous-unité protéique
Technique employée par 77 vaccins en développement contre le Covid-19

Derrière ce nom un poil technique, ces vaccins sont souvent assez simples. Ils ne contiennent que des protéines du coronavirus, lesquelles seront directement injectées dans l’organisme et reconnues comme des antigènes.

Puisque aucun composant « vivant » n’est injecté, la méthode est considérée comme particulièrement sûre. Mais, du fait que ces protéines sont injectées seules, elles ne provoquent pas une réaction immunitaire très importante. Elles sont donc souvent accompagnées de produits appelés des adjuvants, lesquels vont stimuler cette réaction immunitaire. Cette méthode peut également avoir des coûts et un temps de développement importants.

Exemples : les vaccins contre l’hépatite B ou contre la coqueluche
Les vaccins à particules pseudovirales
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Ils contiennent des protéines qui s’assemblent entre elles pour former une structure et à la surface de laquelle se trouve l’antigène du coronavirus (sa protéine de spicule). Cette structure, dite « recombinante », n’est pas infectieuse, puisqu’elle est vide, mais elle imite assez bien la forme du virus.

Ce type de vaccin engendre de très bons résultats quant à la réponse immunitaire, mais il est techniquement très difficile à fabriquer et requiert de grands investissements.

Exemples : les vaccins contre le papillomavirus humain
Les vaccins à matériel génétique
C’est la technique la plus novatrice de toutes. Ces vaccins d’un genre nouveau ne contiennent aucun virus « reconnaissable » , seulement son matériel génétique, lequel migre alors dans les cellules humaines afin de leur faire synthétiser la « carte d’identité » du virus.
Les vaccins à ADN
Technique employée par 20 vaccins en développement contre le Covid-19

Comme leur nom l’indique, ces vaccins contiennent de l’ADN. Les brins d’ADN injectés portent les gènes du virus responsable de la synthèse de son antigène (sa protéine de spicule). Des aiguilles plantées dans la peau génèrent un micro-champ électrique, lequel fait migrer les brins dans les cellules humaines avoisinantes et leur permet de pénétrer leur noyau.

Une fois dans le noyau, les gènes sont « lus » par la machinerie cellulaire, qui fabrique la protéine correspondante : la spicule du coronavirus. Les protéines virales ainsi fabriquées (en de nombreux exemplaires au sein des cellules humaines) sont détectées dans le milieu intra-cellulaire, ce qui déclenche la réaction immunitaire.

Bien que nouvelle, cette technologie est considérée comme sûre. En revanche, elle provoque généralement une réaction immunitaire modérée et requiert l’utilisation de produits adjuvants, voire de plusieurs doses administrées à quelques semaines d’intervalle, pour espérer conférer une protection durable.

Aucun vaccin à ADN destiné aux humains n’a été à ce jour commercialisé
Les vaccins à ARN
Technique employée par 29 vaccins en développement contre le Covid-19

Ces vaccins fonctionnent de manière similaire aux vaccins à ADN, mais avec un autre type de matériel génétique : l’ARN messager. L’ARN est une molécule quasi identique à l’ADN. On dit de l’ARN qu’il est « messager » lorsque sa forme est celle d’une copie temporaire d’un fragment d’ADN, destinée à être lue pour fabriquer une protéine dans les « usines de la cellule » (les ribosomes, qui ne savent lire que cet ARN messager).

Une fois injecté, l’ARN messager entre dans les cellules humaines grâce à son enveloppe spéciale (faite de lipides), laquelle fusionne avec la membrane des cellules à son contact. L’ARN messager va alors directement faire synthétiser la protéine virale par les ribosomes sans avoir à passer par le noyau de la cellule, ce qui diminue fortement les risques de génotoxicité (modification de l’ADN de nos cellules).

La suite est la même que pour les vaccins à ADN : les protéines de spicule du coronavirus présentes dans les cellules sont détectées et déclenchent la réaction immunitaire souhaitée.

Les risques et avantages liés à cette technique sont similaires à ceux des vaccins à ADN, à la différence que l’ARNm est moins stable que l’ADN (c’est pourquoi il est encapsulé dans une enveloppe de lipides) et qu’il requiert des conditions de stockage nettement plus froides (il persiste néanmoins quelques incertitudes au sujet de sa conservation). De tels vaccins peuvent être en outre produits avec une rapidité inédite (comme en atteste le fait que les deux premiers vaccins dont les résultats ont été communiqués utilisent tous deux cette technique).

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RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

 

 

RIFE – Un algo capable de convertir une vidéo 24 FPS en 96 FPS

Voici un projet intéressant baptisé RIFE pour « Real-Time Intermediate Flow Estimation » qui est un algorithme d’estimation du flux intermédiaire en temps réel pour l’interpolation de frames vidéos.

En français, hein, ça veut dire que l’algo est capable de récupérer des frames en provenance d’une vidéo à 24 images par seconde et de générer les images intermédiaires entre chaque frame pour produire une vidéo avec un FPS plus élevé.

Ainsi, cela permet de rendre plus « vivant » des vieux films qui du coup, maintenant que nous avons un peu l’œil entraîné, nous paraissent saccadés.

Super intéressant comme projet. RIFE utilise un réseau neuronal appelé IFNet qui fait le job automatiquement et fusionne tout ça ensemble. Vous pouvez d’ailleurs tester vous-même en récupérant le code du Github ou en allant sur Google Collab pour tester vous-même sur vos propres vidéos.

Les films de papi au camping naturiste tournés en 1978 vont enfin avoir une nouvelle vie !

REF.: 

lundi 21 décembre 2020

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

 

 

Baby Yoda en réalité augmentée ? Voici comment le faire apparaître chez vous !

Google a ajouté Grogu (ou Baby Yoda) à ses résultats de recherche en réalité augmentée sur Google Search. Cette fonctionnalité vous permet de faire apparaître facilement le petit enfant devant vous grâce à votre smartphone.

Cette fonctionnalité a été ajoutée quelques jours seulement avant le dernier épisode de la saison 2 de The Mandalorian, qui sera diffusé sur Disney+ ce vendredi.


Baby Yoda est sans aucun doute un des personnages les plus emblématiques de la série de Disney. La deuxième saison a été l’occasion de révéler le véritable nom de Baby Yoda, et c’est une bonne chose selon le réalisateur et scénariste de l’épisode concerné. Baby Yoda est si apprécié des fans qu’il a récemment accompagné les astronautes de SpaceX dans l’espace.

Baby Yoda s’invite dans votre salon en réalité augmentée

Pour faire apparaître le personnage de The Mandalorian chez vous, il suffit d’ouvrir Google sur votre téléphone Android ou iOS, puis de taper au choix « Baby Yoda« , « Grogu » ou « The Child« . Vous devrez ensuite descendre dans la recherche jusqu’à apercevoir un bouton « Voir en 3D« .

Une nouvelle page s’ouvrira, avec la possibilité de voir le personnage en réalité augmentée. Vous pourrez donc, à l’aide des caméras de votre smartphone, faire apparaître Baby Yoda à vos côtés. L’Enfant peut également faire quelques bruits, donc n’hésitez pas à augmenter le volume sonore.

Google permet déjà de faire apparaître en réalité certains animaux, ainsi que certaines recherches relatives à l’anatomie. Il est également possible de faire apparaître des objets tels qu’Apollo 11, ou encore admirer les fresques de la grotte Chauvet.

La qualité de la détection du sol dépendra de votre smartphone. Le résultat peut être plus ou moins réussi suivant si votre téléphone dispose de capteurs qui améliorent la détection de l’environnement, tels que le nouveau capteur LiDAR de l’iPhone 12 Pro d’Apple.

La saison 2 de The Mandalorian est sur le point de se conclure. Disney a déjà révélé la date de sortie de la saison 3, et il faudra malheureusement attendre encore un an pour retrouver Din Djarin et Bébé Yoda.

Source. : 9to5Google