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lundi 10 mai 2021

PS4 : la batterie CMOS vous empêchera bientôt de jouer sans connexion Internet

 

 

PS4 : la batterie CMOS vous empêchera bientôt de jouer sans connexion Internet

Votre PS4 risque de devenir obsolète d’ici quelques années. Quand la batterie CMOS de votre console sera défectueuse, et elle le sera inévitablement, vous ne pourrez plus lancer vos jeux sans connexion Internet, et ce n’est pas tout.

Les propriétaires de la PS4 commencent à sérieusement s’inquiéter. La console de Sony risque effectivement de devenir obsolète plus vite que ce que l’on pensait. Le responsable est la batterie CMOS qui agit en tant qu’horloge interne. Quand celle-ci est défectueuse, il n’est pas possible de jouer à la PS4 sans connexion Internet. Le problème est que la batterie CMOS n’a pas une durée de vie illimitée et qu’elle s’éteindra chez beaucoup de joueurs d’ici seulement quelques années.


Des joueurs de la PS4 ont ainsi trouvé un problème encore plus grave que celui des mises à jour payantes vers la PS5 qui met les fans en colère depuis quelques semaines. Pour plusieurs propriétaires, l’erreur CE 34878-0 de la batterie CMOS est déjà une réalité. Ils ne peuvent plus lancer de jeux sur leur PS4, que ce soit des jeux en version physique ou dématérialisée.

Cette mauvaise nouvelle inquiète de plus en plus les joueurs PS4

Le compte Twitter « @DoesItPlay1 » a récemment confirmé que la batterie CMOS a un impact direct sur le fonctionnement de la PS4. Il a déclaré que : « que se passe-t-il dans le futur lorsque la batterie CMOS de votre console meurt et que les serveurs sont inaccessibles ? Nous craignons que cela puisse avoir de graves implications pour la préservation des logiciels. Nous devons rassembler des données pour confirmer notre théorie et vous pouvez nous aider ». Il a partagé un document avec la description précise de ce problème et les étapes pour le tester sur sa PlayStation 4. L’objectif est de rassembler suffisamment de données afin que « Sony supprime l’exigence de synchronisation temporelle des futures versions du logiciel ».

Quand la batterie CMOS de la PS4 est défectueuse, la console doit se connecter à Internet pour se synchroniser. Néanmoins, les serveurs de la PS4 ne seront pas éternellement en ligne. Sony prépare progressivement la fin de vie de la console. En plus de mettre fin à la fonctionnalité des communautés de la PS4, Sony fermera bientôt le PlayStation Store sur les PS3, PS Vita et PSP. La prochaine sur la liste est évidemment la PS4 qui cédera alors sa place à la nouvelle PlayStation 5.

Enfin, l’utilisateur Lance McDonald a précisé que l’erreur CE 34878-0  est étroitement liée au système de trophées. Selon lui, ce problème survient parce que : « les trophées sur PS4 nécessitent que l’horloge système interne (celle que vous ne pouvez pas voir / modifier) soit correcte, donc les gens ne peuvent pas changer leur date / heure PS4 pour donner l’impression qu’ils ont obtenu des trophées plus tôt qu’ils ne l’ont vraiment fait. Si la batterie de votre horloge PS4 meurt, tous vos jeux meurent ». Pour le moment, Sony n’a pas encore donné de précision sur la possibilité de ne plus jouer à la PS4 après l’arrêt de la batterie CMOS.

 https://www.tomsguide.fr/ps5-la-console-a-le-meme-probleme-de-batterie-cmos-que-la-ps4-voici-ce-quil-faut-savoir/

Source. : Screen Rant

Le mode incognito cache-t-il votre adresse IP ?

 

 

Non le mode incognito ne permet pas de cacher votre adresse IP.

Le mode incognito permet de naviguer sur Internet sans propager les cookies implantés selon votre historique de navigation sur Internet. Les systèmes de tracking publicitaire ne vous reconnaissent pas et ne peuvent vous envoyer de publicité ciblée. En outre, les cookies que vous recevez en navigant en mode incognito, sont effacés en fin de session et ne peuvent servir à vous suivre après la session en mode incognito.

De plus, votre historique de navigation et les fichiers temporaires sont détruits en fin de session.

Pour cacher votre adresse IP, vous devez utiliser un VPN, un proxy qui masque votre IP ou un utilitaire comme TOR.

 

Le but dans un service de VPN, c'est de ne pas simplement encrypter la donnée pour ne pas être capter part des tiers, mais comme vous le savez utiliser une serveur ou machine qui est dans un autre pays ou simplement pas votre machine. Mais surtout des trucs comme NordVPN, Bear machin truc, enfin surtout ces services, le principe c'est de se fondre dans la masse. Si vous avez la meme adresse IP que 10000 autre utilisateurs du service, certains service ne pourront pas reconnaître votre ordinateur sauf si vous connecter un compte Facebook, google et autre (n'utilisez pas un VPN pour sa, la navigation privée largement 😞).

Donc quand on voit 10000 utilisateurs connecte en meme temps avec la meme adresse IP différentes, surtout qu'on voit des variantes comme le navigateur utilise, les cookies et je vous invite a regarder ce que c'est l'empreinte numérique.

On peut meme détecter les mec qui sont sur le reseau Tor pour vous dire.

 

REF.: Quora.com

iMessage arrive sur Android et Windows grâce à l’application Beeper

 

 

iMessage arrive sur Android et Windows grâce à l’application Beeper

Beeper est une nouvelle application de chat universelle qui tente d’unifier 15 plateformes de chat différentes en une seule interface. Elle permet entre autres d’apporter iMessage, la messagerie d’Apple, sur Android et Windows.

Bien que Beeper intègre les services de messagerie les plus populaires au monde comme WhatsApp, Signal, Telegram, Slack, Twitter, Discord, Instagram et Facebook Messenger, c’est le support d’iMessage d’Apple qui est peut-être le plus intéressant.


Le service de messagerie d’Apple iMessage n’a jamais pu être officiellement utilisé par les utilisateurs de smartphones Android. Déjà en 2016, un responsable d’Apple avait déclaré qu’iMessage n’avait aucun intérêt à s’ouvrir à Android. Le service a donc toujours été exclusif aux appareils de la Pomme.

iMessage sur Android grâce à l’application Beeper

Le fondateur de Beeper, Eric Migicovsky n’est autre que le fondateur du fabricant de montres connectées Pebble, qui ne sont aujourd’hui plus commercialisées. Nous avions par exemple pu tester à l’époque la Pebble 2 + HR. Migicovsky a déclaré que l’application permet à iMessage de fonctionner sur les appareils Android, Windows et Linux « en utilisant quelques astuces ». Il est important de noter que Beeper est un service par abonnement qui coûte 10 dollars par mois.

Le principe de l’application est simple, une seule interface pour toutes les façons de « chatter ». Cela signifie que toutes vos conversations sont rassemblées à un même endroit, que ce soit vos SMS, vos conversations Facebook Messenger ou WhatsApp. Vous pourrez même coder des bots comme sur Discord ou Slack.

Alors comment Beeper peut-il apporter iMessage sur Windows ou Android ? C’est là où ça devient plus compliqué. « Beeper permet aux utilisateurs d’Android, de Windows et de Linux d’utiliser iMessage de deux façons : nous envoyons à chaque utilisateur un iPhone Jailbreaké avec l’application Beeper installée qui fait le pont avec iMessage, ou s’ils ont un Mac qui est toujours connecté à Internet, ils peuvent installer l’application Beeper Mac qui fait le pont. Ce n’est pas une blague, ça marche vraiment. » peut-on voir sur le site Web.

Pour les utilisateurs qui n’ont pas de Mac, Migicovsky a déclaré sur Twitter que le plan est de fournir des anciens iPhone Jailbreakés pour les envoyer à tous les clients payants. Pour l’instant, le fondateur ne semble pas disposer d’assez de téléphones pour satisfaire tout le monde. En effet, il ne possèderait que 50 téléphones. Il serait en mesure de fournir ces smartphones grâce à l’abonnement payant de 10 dollars.

Source. : gizmodo

Le dropshipping : une arnaque double-face !

 

 

Le dropshipping : une arnaque double-face !


Vous ne le savez peut-être pas, mais si vous êtes un internaute moyen, vous avez déjà forcément été confronté au dropshipping. Non ? Mais si ! Lorsque vous avez vu une pub Facebook pour cette montre sympa à un prix incroyable ou encore cette trottinette électrique avec une belle promo… Vous n’avez pas cliqué ? Vous avez bien fait ! Mais comment reconnaître le dropshipping et éviter les risques qu’il vous fait courir ? En quoi s’agit-il souvent d’une arnaque « double face » ? Signal Arnaques vous dévoile les techniques à l’oeuvre pour mieux les déjouer…

Côté pile, vous avez des acheteurs qui pensent faire une bonne affaire en achetant un produit à un prix attractif. Côté face, vous avez des apprentis-marchands qui tentent de faire fortune sur internet en appliquant plus ou moins bien les recettes dépassées de quelques gourous douteux. Au final, vous n’avez presque que des perdants… si ce n’est quelques intermédiaires qui, eux, gagnent à tous les coups ! Mais alors comment ça marche ? C’est ce que nous allons voir.

Le Dropshipping expliqué à ma mère

Pour faire simple, le dropshipping consiste à vendre un produit que vous n’avez pas tout en vous faisant passer pour un vendeur parfaitement normal. Vous créez votre petite boutique en ligne avec quelques produits bien choisis chez quelques fabricants (9 fois sur 10 asiatiques) et lorsque vos clients passent commande, ce sont ces fameux fabricants qui leur livrent directement la marchandise chez eux.

Pour le client, le dropshipping est donc déjà quelque part en soi une arnaque puisqu’il y a tromperie sur la nature de la boutique en ligne : celle-ci n’est en fait qu’un paravent entre lui et le fabricant… ce qui, comme nous allons le voir, n’est pas sans conséquence !

Pourquoi absolument éviter d’acheter chez un dropshipper

Certains pourraient me dire : « où est le problème ? la plupart des boutiques ne fabriquent pas elles-mêmes ce qu’elles vendent ! » Certes, un commerçant « normal » ne fabrique pas les produits qu’il vend… mais il les achète, les stocke, contrôle leur qualité et assure le service après-vente en cas de problème. Cela veut donc dire qu’avec un dropshipper :

  • Vous n’avez aucune garantie sur la qualité : les produits sont en général à très bas coût, ne respectent pas forcément les normes européennes et s’avèrent dans bien des cas être des contrefaçons d’autres produits. Les photos mises en avant par la boutique sont souvent trompeuses et embellissent beaucoup les produits par rapport à ce que vous recevrez. Le dropshipper ne gérant aucune logistique, réussir à retourner le produit au bon endroit et à obtenir un remboursement tient du miracle.
  • Vous devez vous attendre à des délais importants ! Les produits viennent directement de l’autre bout de la Terre puisque le commerçant européen qui vous vend le produit n’en a aucun en stock.
  • Le produit pourra ne jamais arriver : les dropshippers sont de petites sociétés qui n’ont qu’un faible contrôle sur des fabricants qui sont loin d’eux. Outre, les escroqueries et les incidents logistiques, les problèmes de réglementation ou une mauvaise gestion des taxes de leur part peuvent parfois aboutir à la disparition des produits avant qu’ils n’arrivent chez vous.
  • Vous pouvez faire une croix sur le SAV : pour toutes les raisons évoquées au dessus, il n’y en aura pour ainsi dire pas
  • Vous n’avez aucun recours en cas de problème : les dropshippers sont en général des toutes petites structures récentes qui n’ont pas d’image de marque à défendre. Même si elles veulent faire quelque chose, elles s’avèrent complètement désarmées face à un problème important d’un de leur fabricant et sont incapables d’indemniser qui que ce soit. Situées à l’étranger ou insolvables, elles sont d’une manière ou d’une autre à l’abri d’une éventuelle décision judiciaire défavorable.

Comment reconnaître le dropshipping à presque tous les coups

Les dropshippers ont quelques caractéristiques assez faciles à identifier :

  • Ils ont une politique publicitaire très ciblée sur Facebook : de jolies photos, un prix attractif, des commentaires élogieux, et surtout la petite mention « publication sponsorisée »… vous avez là un bon candidat de lien sur lequel ne surtout pas cliquer !
  • Leur site a une durée de vie en général limitée : étant donné qu’ils rencontrent souvent rapidement des problèmes, les sites de dropshipping encore actifs sont récents.
  • La société qui est derrière le site est la plupart du temps petite, très jeune et n’a aucun élément qui puisse assurer sa pérennité (les auto-entreprises y sont extrêmement fréquentes). Dans certains cas, elle est carrément basée à l’étranger (au Royaume Uni, aux USA ou dans un paradis fiscal).
  • Une petite recherche sur Internet à leur sujet aboutit souvent à des sites communautaires de défense des internautes comme Signal Arnaques

Bref, si vous suivez nos 5 techniques pour reconnaître un site d’arnaques, vous devriez assez vite les repérer !

Les « dropshippers » aussi perdants !

Le pire avec les dropshippers, c’est que la plupart d’entre eux sont aujourd’hui perdants : beaucoup ont été attirés vers ce modèle par quelques vendeurs de rêves qui leur ont promis qu’ils pourraient facilement faire fortune. Et oui ! D’après eux, en trouvant quelques fournisseurs sur Aliexpress, en montant une boutique avec Shopify, en calibrant quelques pubs Facebook et en automatisant le tout avec Zapier, on peut générer un petit pactole en travaillant peu comme dans la « semaine de 4 heures » de Tim Ferris.

Au final, ces nouveaux entrepreneurs s’aperçoivent rapidement que pour s’en sortir dans le dropshipping, il faut énormément d’effort pour un résultat au moins aussi aléatoire que dans n’importe quel nouveau business. La publicité Facebook se révèle être un gouffre, la gestion des fournisseurs un cauchemar et les marges une peau de chagrin. Entendons-nous bien : le dropshipping a pu fonctionner pour certains il y a quelques années quand la concurrence était moins féroce, le coût de la publicité moins élevé et l’internaute moyen plus naïf. Mais ce temps-là est fini… et si beaucoup de monde continue à vanter les mérites du dropshipping, ce n’est pas complètement innocent.

Les vrais gagnants de l’histoire…

Si vous faites une petite recherche personnelle sur le dropshipping, vous allez trouver une foule de sites vous expliquant que, oui, oui, c’est formidable et que vous aussi, vous pouvez-y mettre en cliquant ici. Soyons clairs : 99% d’entre eux ont quelque chose à y gagner. Vous y trouverez donc :

  • Des gourous vous vendant des formations pour devenir riche. Honnêtement, ceux-là sont la pire espèce et ils auront un article rien que pour eux dans ces colonnes prochainement (avis à la population : nous cherchons des témoins sur le sujet).
  • Des intermédiaires (plateformes d’e-commerce, places de marché, prestataires de paiement, prestataires web) qui toucheront quelque chose que votre business de dropshipping marche ou pas… et qu’il soit une arnaque ou pas !
  • Des sites qui pratiquent l’affiliation et qui touchent des commissions pour vous faire cliquer sur des liens vers une des deux catégories citées au-dessus.

Vous n’êtes pas d’accord ? Vous avez un témoignage ou une question ? Laissez nous un commentaire et faites suivre l’article s’il vous a plu !

REF.:

Acheter des likes ou des followers : une très mauvaise idée !

 

 

Acheter des likes ou des followers : une très mauvaise idée !


Dans un précédent article, nous avions évoqué le problème des faux avis sur internet. Dans celui-ci, nous allons nous intéresser à un phénomène grandissant et probablement plus dévastateur : la fausse popularité. Cette pratique consiste à acheter des likes ou des followers dans le but d’accroitre la popularité d’un compte et donc de lui apporter plus de crédibilité. Si, au premier abord, cela peut paraître intéressant, ceux qui s’y laissent tenter tombent en réalité dans un piège aux multiples facettes. Et dans les faits, les seuls vrais gagnants sont les vendeurs de rêve de popularité à bas prix !

L’objectif de cet article est donc double : aider les consommateurs de réseaux sociaux à identifier la fausse popularité et démontrer que acheteurs qu’ils ont beaucoup à perdre dans l’histoire. C’est d’autant plus important que l’ère des fake news semble à son apogée  .

L’importance des likes

Avant d’aller plus loin dans cet article, il convient de répondre à cette question essentielle : pourquoi les likes sont si importants ? Cela nous aidera à comprendre comment un tel système a pu se mettre en place.

Une partie de la réponse se trouve au milieu de notre cerveau à travers ce qu’on appelle le biais cognitif de popularité. Parfaitement expliqué dans cette vidéo du journaliste canadien Louis T, le biais de popularité est un raccourci automatique que prend notre cerveau pour estimer naturellement et rapidement la crédibilité ou qualité d’un contenu ou d’une personne. Notre chère masse grise associe donc automatiquement popularité et qualité en s’appuyant sur une preuve sociale.

Dans le cadre de nos exemples, les preuves sociales peuvent être de toutes sortes :

  • Nombre de vues d’une vidéo Youtube
  • Quantité d’abonnés sur Facebook, Instagram
  • Nombre de Followers sur Twitter
  • Des avis sur des plateformes spécifiques telles qu’Amazon, Trustpilot ou Tripadvisor

Bref, avec l’avènement d’internet et notamment des réseaux sociaux, les likes sont devenus des preuves sociales disposant d’une influence capitale sur le comportement des foules. Cette remarque concerne aussi bien les internautes humains à la recherche d’informations que les algorithmes qui s’en servent en permanence.

La popularité est donc indubitablement un moyen d’existence pour un internaute ou une société…

Image générée via ranzey.com

L’achat de likes : de l’influence à la manipulation

Comme nous venons de le voir, la popularité influence plus ou moins consciemment la manière dont nous appréhendons la qualité d’une information ou d’une personne. Et même si l’on peut se dire que ça n’a pas forcément de lien, c’est plus fort que nous…
Fort de ce constat, des sites internet se sont spécialisés dans le juteux business de la vente de fausse popularité.

Comment ça marche ? Qui sont les fameux fans apportés ?

Quand un internaute, un influenceur ou une société se rapproche des vendeurs de likes, il lui est proposé d’obtenir des likes ou autre « preuve sociale » en échange d’argent. (Genre 100 abonnés sur Instagram pour 4 €, 1000 vues de vidéos pour 10 €…).

Pour exécuter cette « prouesse », plusieurs techniques sont utilisées dont la majorité :

  • Des bots : Il s’agit de programmes informatiques spécialement conçus pour réaliser des actions. Sur les réseaux sociaux, de nombreux comptes sont créés par des robots chargés par la suite de visionner des vidéos, cliquer sur des likes, ou aimer le contenu généré par les clients.
  • Des comptes zombies : Les comptes zombies sont des comptes qui ne vivent pas… Ils ne publient pas, sont peu suivis et ne font que de s’abonner à d’autres comptes. Ils sont commandés par le vendeurs de like. Bien qu’ils puissent être gérés par des bots, ce n’est pas systématiquement le cas.
  • Des comptes de communautés : Dans ce cas, il s’agit d’humains qui sont invités à interagir sur les comptes des autres membres de la communauté. Chacun bénéficie donc des actions des autres membres de ladite communauté : une sorte de partage de likes !

Pour faire simple, dans la plupart des cas, les « fans » apportés par les plateformes payantes trouvent leur origine dans ce que l’on nomme des fermes à clics. Des milliers d’appareils sont reliés à de multiples réseaux pour simuler l’existence d’humains. Ces clics sont revendus aux plateformes qui les revendent eux-mêmes aux internautes désireux d’acquérir de la popularité.

Où est l’arnaque ?

Avec un regard naïf, on pourrait se demander où est le problème ? Est-ce qu’il y a une arnaque quelque part ?

Tout cela rappelle le fonctionnement de la publicité et je ne vois pas où est le mal…

Effectivement, si ces entreprises de contentaient de promouvoir le compte ou le contenu de leur clients auprès d’humains pour générer de l’interaction ciblée, il n’y aurait pas de problème. Or dans une grande majorité des situations, c’est loin d’être le cas ! C’est le principal reproche qui puisse leur être fait : tromper leurs clients en vantant des interactions humaines et ciblées qui sont totalement fakes. Par ailleurs, une partie d’entre elles affirme même qu’il n’y a aucun risque pour le client ce qui n’est pas tout à fait vrai comme nous allons le voir plus loin.

La quasi-totalité des plateformes du genre vantent l’origine humaine de leurs avis.

Où acheter des likes ?

Il existe de multiples plateformes sur internet qui se sont spécialisées dans cette activité. Sans en faire la promotion ou affirmer qu’elles font partie de celles qui trompent leurs client, il est possible d’en citer quelques-unes :

  • Instant-fans.com : Cette plateforme anglophone est très connue notamment pour son procès contre Facebook.
  • Followerspascher.com : Ce site français bénéficie d’une grande notoriété et prône la faiblesse de ses tarifs.
  • Fastlikes.fr : Ce site qui vend massivement de la popularité balaie très largement l’ensemble des médias sociaux (de Facebook à Tiktok en passant par Twitter).

Signal-arnaques ne conseille pas l’utilisation de ce type de plateformes. Pourquoi ?

Pourquoi acheter de la fausse popularité est une mauvaise idée ?

La popularité sur internet est vitale, nous en avons clairement expliqué la raison plus haut… Par contre, pour la fausse popularité, c’est nettement plus discutable !

Diminution de la visibilité auprès de vrais fans

Pour savoir à qui diffuser les contenus en ligne, les réseaux sociaux utilisent un indicateur que l’on nomme le taux d’engagement. Il correspond au nombre d’interactions (commentaires, likes et partages) réalisées par votre communauté sur le nombre d’abonnés. Il est évident qu’en ayant une forte proportion d’abonnés qui n’interagissent pas avec votre contenu (car ce sont des bots ou des humains non ciblés), votre taux d’engagement est fortement dilué.

Du coup, en utilisant ce type de stratagème pour gagner de la popularité, vous vous tirez une balle dans le pied sans même le savoir. L’achat de likes est donc une opération qui ne peut pas être viable sur le moyen et long terme.

Disparition régulière des comptes factices

A la lecture des lignes précédentes, vous aurez compris que l’achat d’abonnés est réalisé essentiellement par le biais de comptes factices. Les réseaux sociaux luttent activement contre cette pratique et régulièrement, des millions de comptes sont ainsi automatiquement supprimés. Par exemple, en 2019, Facebook en a supprimé près de 3,2 milliards !!! Ce type de grand nettoyage est réalisé régulièrement par les réseaux sociaux pour éviter de perdre l’adhésion de leurs communautés.

Vu que les likes et vues sont directement liés aux comptes, il est inutile de dire que leur suppression fait disparaitre implicitement les abonnements et actions précédemment acquises. Du coup, vous risquez fort de perdre le fruit de vos investissements sur ces plateformes. Inutile de vous dire qu’elles ne répondront pas à vos réclamations.

Risque de bannissement des réseaux sociaux

L’achat de likes est un pratique interdite par les conditions d’utilisations de la majorité des réseaux sociaux. Si l’un d’entre eux suspecte fortement que vous avez utilisé de type d’outil, un bannissement de votre compte pourrait être réalisé.

Vous irez alors pleurer vers Marc Zuckerberg en disant que le bannissement était abusif !!! lol

Perte de confiance et de visibilité globale

Certains membres de votre communauté peuvent être vigilants et s’intéresser à l’évolution du nombre de vos abonnés. Si lors d’un grand ménage de printemps votre nombre d’abonné chute brusquement, il y a fort à parier que certains vont s’en rendre compte. Vous serez alors trainé et pendu sur la place publique pour haute trahison envers votre communauté.

Attention donc au Bad Buzz et au retour de flamme d’e-réputation… On remonte difficilement après une telle épreuve et même les vrais abonnés s’enfuient !

Risque légal : pratiques commerciales trompeuses

La question a été soulevée plusieurs fois. Est-ce que l’achat de likes sur internet est légal ou pas ?

Actuellement, aucune jurisprudence ne semble avoir tranché sur ces pratiques. Il n’en reste pas moins qu’un jour ou l’autre, le fait de booster sa popularité dans le but de manipuler les foules pourraient être qualifié de pratique commerciale trompeuse.

Si l’expérience vous tente, priez juste pour ne pas vous retrouver au cœur de l’affaire !

Pour aller plus loin

L’excellent Youtubeur Defakator a réalisé un tuto sur le sujet. On apprend notamment comment détecter les faux comptes et quel genre de personnalité s’adonne à l’achat de likes. Un vrai régal ! Voici sa vidéo sur le sujet :

REF.: Anthony Legros