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vendredi 14 mai 2021

Qu'est-ce qui rend les hackers russes si bons?

 

 Qu'est-ce qui rend les hackers russes si bons? 

 Réponse initiale: Pourquoi les pirates informatiques russes sont-ils si bons?  

Les hackers russes sont bons pour la même raison que les hackers américains, chinois, israéliens, britanniques, australiens, néo-zélandais et canadiens: leurs pays peuvent se le permettre et ils le considèrent comme une priorité du renseignement et de la défense. Il existe un marché gris robuste pour les services de piratage. Si vous pouvez vous le permettre, c'est à vendre. Et les prix ne sont vraiment pas si élevés - 100 000 $ pour un travail de base, un peu plus pour un travail vraiment calme ou délicat. Les plus grands pays comme la Russie, la Chine et les États-Unis peuvent également se permettre d'embaucher et de former leurs propres hackers. Les pirates informatiques russes ont eu un profil plus élevé ces derniers temps en raison des élections américaines de 2016. La situation géopolitique de la Russie a également conduit à une utilisation plus visible des cyberattaques, comme contre l'Ukraine. Enfin, en raison de la nature de l'application de la loi en Russie, nous avons tendance à voir plus de cybercriminalité organisée à partir de là-bas que l'Amérique, la Chine ou l'Europe occidentale. 

 

REF.L: Quora.com

Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN:

 

Oui, le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la Covid-19.

C'est notamment ce qu'a fait BioNTech

:

La société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia

)

plus de détails : COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

Les vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps, notamment contre les cancers.

A-R-N-m : quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10 ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les cancers !

De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire

Les ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s). Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger, mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le pathogène se présente.

Pour activer le système immunitaire, l’ARNm a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés. Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination. Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.

L’approche vaccinale contre les cancers

Quand il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter. En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est, théoriquement, assuré.

Aujourd’hui, cette stratégie fait déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes. Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm, encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.

Enfin, certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont « infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne efficacité de l’approche.

Face aux cancers, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action. Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc, évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de vaccination en cours contre les cancers.

De façon générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi espérer que ces essais permettront de générer des informations massives sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de vaccination anti-cancéreuse.


Comme la chercheure:

Marie-Claude Bourgeois-Daigneault(pense appliquer un vaccin a base de virus d'ici 3 a 5 ans, au Québec !)

Titre:Professeure sous octroi adjointe
Adresse:Centre de recherche du CHUM et Institut du cancer de Montréal.

Département de microbiologie, infectiologie et immunologie

 

Sujets de recherche

Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.

Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:

  • l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
  • le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
  • l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
  •   On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.

R.D.

Sources :
Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020
Sahin, U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017
Kranz, L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016
Schmidt, M. et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020; presentation au congrès de l’ESMO

 

REF.:

Ce qu’il faut savoir sur la faille de sécurité décelée dans AirDrop

 

 

Ce qu’il faut savoir sur la faille de sécurité décelée dans AirDrop

Des chercheurs en cybersécurité expliquent comment s’en prémunir.


Par Valentin

Avc iOS 14.5, les iPhone font le plein de nouvelles fonctionnalités en faveur de la confidentialité. Il s’agit là d’un domaine de compétences dans lequel Apple se veut exceller, mettant en avant la protection des données personnelles au sein de nombre de ses campagnes promotionnelles. Malgré tout, il arrive parfois que des experts arrivent à dénicher des brèches pouvant exposer les informations privées des utilisateurs à de potentiels pirates informatiques.

C’est ce qu’il vient de se passer en Allemagne, où des développeurs ont réussi à identifier une faille de sécurité majeure issue de l’outil AirDrop. Celui-ci, qui n’est pas disponible sous forme d’app indépendante mais uniquement depuis les paramètres ou le partage, est considéré par beaucoup comme un moyen efficace de transférer des fichiers. Il n’est en revanche disponible que sur les appareils de Cupertino.

Vos coordonnées potentiellement dans la nature

Comme l’expliquent des scientifiques de l’université de technologie de Darmstadt ayant étudié la question de près, il est possible pour des acteurs malveillants d’obtenir votre numéro de téléphone ainsi que votre adresse e-mail si vous faites appel à AirDrop. Tout ce qu’il faut pour y arriver est une simple connexion Wi-Fi, suffisamment proche de la cible pour parvenir à ses fins.

Découverte en mai 2019, donc il y a de longs mois maintenant, la faille a été communiquée aux ingénieurs d’Apple depuis mais rien ne semble indiquer que ceux-ci aient depuis corrigé le problème. Pourtant, on sait que la société américaine n’a pas pour habitude de prendre à la légère ce genre de sujet. En général, des patchs sont même déployés assez rapidement lorsqu’un souci de ce type arrive aux oreilles de ses ingénieurs.

Que faire afin de s’en prémunir ?

À ce jour, plus d’un milliard d’appareils de marque Apple seraient donc vulnérables. Mais comme souvent, il existe en fait un moyen relativement simple de se protéger. Il suffit en effet de désactiver manuellement un paramètre précis d’AirDrop. La marche à suivre est la suivante (sur iPhone) :

  1. ouvrir l’app Réglages
  2. scroller et cliquer sur le menu Général
  3. choisir AirDrop
  4. sélectionner Réception désactivée

Notons par ailleurs que le service AirDrop est aussi accessible sur la nouvelle Apple TV et sur tous les modèles de MacBook, mais aussi sur le Mac mini M1.

 

REF.:

lundi 10 mai 2021

Comment transférer ma licence Windows 10 sur HDD sur un SSD ?

 

 

Votre licence si vous avez lié votre compte Microsoft est lié au pc dans le Cloud. Donc vous pouvez installer Windows 10 sur le ssd, lier votre compte et ce sera activé. Si ça ne marche pas. Donner comme raison à Microsoft l'installation sur le même pc avec ssd.

Si vous vouler simplement transférer sans réinstaller. Vous pouvez utiliser Clonezilla. Vous aurez votre pc comme vous l'avez maintenant.

Clonezilla[1] est disponible gratuitement en créant une clé usb bootable, soit avec yumi[2] ou yumi uefi[3] ou unetbootin[4].

Notes de bas de page

[3] YUMI-UEFI Portable (multiboot USB creator) | PortableApps.com
 
REF.: Quora.com

Test iPhone 12 : un nouveau standard pour les smartphones Apple

 

 

Test iPhone 12 : un nouveau standard pour les smartphones Apple

Pierre Crochart
Spécialiste smartphone & gaming
sortie en Avril 2021

Sommaire

On les a attendus un peu plus longtemps que prévu, mais ils sont enfin là. Enfin, pas tous. Comme chacun sait, le line-up 2020 d’Apple comprend l’iPhone 12 Mini, l’iPhone 12, l’iPhone 12 Pro et l’iPhone 12 Pro Max. Et, pour l’heure, seuls le modèle classique et le « Pro » sont disponibles à l’achat.


Voir le prix Lire la conclusion
Apple iPhone 12
  • Un « nouveau » design qu’on adore
  • Au revoir le LCD
  • Plus rapide que jamais
  • Un grand-angle plus à l’aise en basse lumière
  • Un caméscope très convaincant
  • Support logiciel exemplaire
  • 100€ plus cher que l’iPhone 11
  • Chargeur non-inclus dans la boîte
  • Autonomie parfois juste, et recharge lente comparée à d’autres

Vous l’aurez compris, aujourd’hui nous allons nous attarder sur l’iPhone 12. Le modèle « de base », si l’on ose dire, qui porte en lui un certain nombre de changements majeurs par rapport à la génération précédente.

D’abord, il nous semble important de préciser qu’il s’agit là des tout premiers iPhone à être compatibles 5G (sub-6 GHz et mmWave). Ensuite, et en vertu de la fameuse « règle des trois ans », cette nouvelle itération s’illustre par quelques changements esthétiques notables.

Dernier point et pas des moindres : désormais, tous les iPhone profitent d’un écran OLED.

Un programme plutôt chargé donc. Que nous vous proposons de décortiquer dès maintenant dans notre test complet de l’iPhone 12.

iPhone 12 : la fiche technique

L’iPhone 12 prend très logiquement la suite de l’iPhone 11  de l’an dernier. Sa mission ? Devenir LE nouvel iPhone standard ; celui qui conviendra au plus grand nombre grâce à une proposition technique équilibrée. Pour l’extravagance, il faudra plutôt se tourner vers les modèles Pro, dont nous aurons l’occasion de parler en fin de semaine.

L’iPhone 12, c’est :

  • Écran : Super Retina XDR (OLED) de 6,1 pouces affichant une définition de 2532 x 1170 pixels  (460 ppp, rafraîchissement 60 Hz, Dolby Vision) couvrant environ 86% de la face avant. Protégé par un verre Ceramic Shield.
  • SoC : Apple A14 Bionic (2x3.1 GHz + 4x1.8 GHz et GPU 4 cores)
  • Mémoire vive : 4 Go LPDDR4
  • Stockage interne : 64, 128 ou 256 Go (non extensible via carte SD)
  • Batterie : 2 815 mAh, recharge rapide à 20 W, compatible avec la charge sans-fil jusqu’à 15 W (MagSafe)
  • Étanchéité : IP 68
  • Prise jack 3,5 mm : Non
  • Audio : Haut-parleurs stéréo
  • Appareils photo arrière :

    • Grand angle :  12 mégapixels ƒ/1.6, 1/2.55", 1.4 µm, OIS, focale de 26 mm
    • Ultra grand-angle : 12 mégapixels ƒ/2.4, 1/3.6",  focale de 13 mm (120°)
  • Appareil photo avant : 12 mégapixels ƒ/2.2, 1/3.6"
  • Vidéo : 4K @ 30/60, 1080p @ 60/120 ips, EIS
  • Déverrouillage : Face ID
  • Double SIM : Oui (nanoSIM + eSim)
  • Compatible 5G : Oui (sub-6 GHz et mmWave)
  • Connectivité : Wi-FI 802.11 a/b/g/n/ac/6, Bluetooth 5.1, NFC
  • Dimensions : 146.7 x 71.5 x 7.4 mm
  • Poids : 165 grammes
  • DAS : tête 0,99 W/kg, tronc 0,99 W/kg et membres 3,85 W/kg
  • OS : iOS 14
  • Coloris : Noir, Blanc, (Product)RED, vert, bleu
  • Prix : 909€ pour 64 Go, 959€ pour 128 Go, 1079€ pour 256 Go
  • Disponibilité : Disponible

Plusieurs changements majeurs sont à observer dans la fiche technique de l’iPhone 12 par rapport à son prédécesseur. L’écran, on l’a dit, passe à l’OLED (le même type de dalle que l’iPhone 11 Pro), et l’Apple A14 Bionic — premier SoC gravé en 5 nm avec le Kirin 9000 du Huawei Mate 40 Pro — apporte des performances encore accrues tout en offrant une compatibilité 5G à l’iPhone 12.

Plus subtile, la certification d’étanchéité IP68 garantit désormais une immersion jusqu’à 6 mètres pendant 30 minutes. Enfin, si l’essence même du capteur photo principal de 12 mégapixels ne change pas, Apple gagne un stop en passant d’une ouverture ƒ/1.8 à ƒ/1.6 — gage de meilleure exposition en basse lumière, notamment. Pour la première fois, le constructeur utilise aussi une lentille composée de 7 éléments pour un piqué accru sur toute la surface de l’image.

Un dernier changement de taille s’impose à nous : le prix de l’appareil. Pour vous offrir l’iPhone 12, il faudra débourser 100€ de plus que pour l’iPhone 11 l’an dernier. À moins bien sûr que la proposition de l’iPhone 12 Mini (tarifé 809€) vous suffise.


Vous n’avez pas pu passer à côté : Apple a annoncé que, désormais, il ne fournirait plus d’adaptateur secteur avec ses smartphones. Un geste « écologique », nous dit-on. Dans son écrin, l’iPhone 12 n’est donc accompagné que d’un câble Lightning vers USB-C (ce qui est absurde, nous y reviendrons) et d’une paire d’écouteurs filaires EarPods. La réglementation en vigueur oblige en effet les constructeurs à fournir un kit mains-libres lors de l’achat d’un téléphone. Sans ce filet, on pourrait également leur dire au revoir.

iPhone 12 : du neuf avec du vieux, mais si élégant

On l’écrit sans trembler des genoux : l’iPhone 12 est sans conteste l’iPhone le plus sexy que l’on a eu entre les mains depuis un moment. Depuis l’iPhone SE de 2016 en fait. 


Quatre années durant, Apple a itéré sur le modèle de l’iPhone 6, qui affichait des courbes plus prononcées. Ici, la firme de Cupertino rembobine et part piocher tout ce que le public avait adoré sur les iPhone 4, 5 et SE (première génération).


On retrouve donc des tranches parfaitement plates et, surtout, un téléphone beaucoup plus compact que l’iPhone 11. En photo, cela ne saute peut-être pas aux yeux. Mais utilisant ce dernier quotidiennement, je peux attester que la prise en main est incontestablement plus agréable sur le nouveau modèle. 

L'iPhone 12 et l'iPhone 11

Non content d’être plus léger (165 grammes contre 195 grammes) et de voir son volume réduit de 15% par rapport à l’iPhone 11, l’iPhone 12 fait aussi de gros efforts pour amincir les bordures de l’écran. Exception faite de l’encoche, bien entendu. Celle-ci reste en place, et ne nous apparaît même pas moins grande qu’auparavant. Il faudra faire avec.

Les bordures de l'écran de l'iPhone 12 sont bien plus minces que sur l'iPhone 11

Parfaitement utilisable à une main même avec sa diagonale de 6,1 pouces, l’iPhone 12 est incontestablement un bel objet. Son cerclage d’aluminium brossé est du plus bel effet et doux au toucher. Sa face arrière, elle, n’évolue pas par rapport à son prédécesseur. Tout comme le bloc d’appareils photo reste à sa place dans l’angle supérieur gauche.


La tranche basse de l’iPhone 12 laisse apparaître l’indécrottable port Lightning, une grille de haut-parleurs et le micro de l’appareil. Notez que l’écouteur supérieur du téléphone est mis à profit pour créer un son stéréo lors d’une écoute sur haut-parleur.

Enfin, les différents boutons sont à la même place que d’habitude. À gauche, le volume et l’interrupteur de sonnerie. À droite, le bouton Power dédié à Siri.


Écran : les joies de l’OLED

Exception faite d’un éventuel iPhone SE nouvelle génération dans les mois et années à venir, Apple semble tirer un trait définitif sur les dalles LCD sur ses smartphones. Et que dire sinon que c’était une décision très attendue de la part des fans de la Pomme ?


Pour rappel, Apple n’a commencé à proposer des écrans OLED que sur son iPhone X, en 2017. Depuis, seuls ses smartphones très haut de gamme (iPhone XS, iPhone 11 Pro) en bénéficiaient. Autrement dit : un atout qui ne pouvait pas s’offrir à tout le monde.

Aujourd’hui, il n’y a plus de question à se poser : que vous dépensiez 809€ dans l’iPhone 12 Mini ou 1 159€ dans l’iPhone 12 Pro, vous obtiendrez une dalle équivalente, dont la seule variable (d’après nos mesures) est la luminosité.

Puisqu’on en parle, notre sonde X-Rite et le logiciel de calibration professionnel Calman Ultimate nous ont indiqué que l’écran de l’iPhone 12 pouvait atteindre une luminance de 640 cd/m2. Un chiffre très honnête, qui permet de profiter de son smartphone dans à peu près n’importe quelle condition. Le taux de contraste est lui bien entendu infini grâce à la nature même de l’OLED.

Côté température, je dois bien avouer que je suis quelque peu refroidi par les mesures obtenues. Refroidi de constater que l’affichage est trop chaud ; vous l’avez ?


Notre sonde nous apprend que la température de l’écran se cale à 6251K (avec TrueTone désactivé, évidemment). C’est un peu trop chaud comparé à la valeur de 6500K qui est attendue. À titre de comparaison, notre iPhone 11 obtient 6645K, ce qui est plus proche.

La couverture des gamuts sRGB et DCI-P3 est dans les standards. On obtient 98,7% de couverture pour le premier, et 75,6% sur le second. Côté dérive colorimétrique en revanche, l’iPhone 12 s’illustre en obtenant un delta E de 1,35 — lequel ne monte jamais au-delà de 2,5. Autrement dit : les couleurs sont parfaitement restituées.


On ne s’explique pas vraiment la température trop élevée de la dalle Super Retina XDR de l’iPhone 12. Mais il est franchement difficile de faire la différence à l’œil nu en mettant côte à côte l’iPhone 11 et l’iPhone 12. D’autres aspects du nouveau modèle sautent davantage aux yeux, comme le contraste beaucoup plus important.


Du reste, le nouvel écran de l’iPhone 12 est un très chouette compagnon de vidéo nomade. Grâce à sa surface confortable et surtout au poids plume de l’appareil, on profite de tous nos contenus préférés avec gourmandise. Les nouveaux venus du monde Android auront probablement du mal à se faire à l’encoche qui, sur certains formats, peut venir rogner la vidéo. Les habitués d’Apple se sont déjà fait une raison et n’y prêtent plus vraiment attention.


Audio : une expérience musicale agréable

Apple nous a rarement déçus sur la prestation audio des iPhone, et ce nouveau venu reprend le flambeau avec panache.

Embarquant une configuration a priori identique à l’année précédente, l’iPhone 12 produit un son tout aussi correct qu’il ne l’était l’an dernier.

Pas spécialement typé, mais très homogène, l’audio qui sort des deux haut-parleurs de l’iPhone 12 est suffisamment bon pour lire vos titres favoris sans trop les dénaturer. La saturation est d’ailleurs bien maîtrisée pour ne pas ruiner le plaisir, même à haut volume.


En filaire, rien à signaler non plus. Si vous avez un adaptateur Lightning vers jack 3.5 mm, vous pouvez profiter de vos appareils Hi-Fi dans de bonnes conditions. Les EarPods fournis avec l’iPhone 12 sont égaux à eux-mêmes : ils produisent un son assez plat ; sans éclat particulier.

Enfin précisons que, via Bluetooth, l’iPhone 12 ne gère que les codecs SBC et AAC. Les amateurs de musique haute définition désirant absolument du aptX HD ou du LDAC devront se tourner vers un appareil Android, dont les récents Sony Xperia 5 II  ou Vivo X51 5G  sont de solides références en matière d’audio.

Performances : explosif

Chaque année, Apple établit un nouveau record en termes de performances grâce aux progrès réalisés par ses équipes sur les puces Bionic. Aujourd’hui, l’A14 Bionic (gravé en 5 nm), offre une vélocité inédite à l’iPhone 12, tout en poussant toujours plus loin ses capacités en matière d’intelligence artificielle et de réalité augmentée.

C’est un fait : jamais un iPhone n’a été aussi rapide. Même face à l’iPhone 11, qui est pourtant une bête de course, je constate un lancement plus rapide de mes applications au quotidien. Face ID est aussi plus prompt à vous reconnaître.

Pourtant, en termes de chiffres, il faut faire face à une réalité qui risque de faire tirer la grimace à Apple : l’iPhone 12 ne remporte pas la palme du smartphone le plus rapide du marché. Du moins selon AnTuTu. Avec 562 146 points obtenus, le nouveau smartphone à la pomme se hisse au niveau des meilleurs Android sous Snapdragon 865, ou du Mate 40 Pro sans « Mode Performances » — grâce auquel il se hisse à plus de 650 000 points. 


Sur Geekbench en revanche, l’iPhone 12 aplatit totalement la concurrence. Avec 1 600 points en single-core et presque 4 000 en multi-core, le CPU du A14 Bionic offre des performances tout simplement explosives. À titre de comparaison, le Huawei Mate 40 Pro obtient 937 et 3 264 points sur le même test, et le Asus ROG Phone 3   968 et 3 363 points. Il n’y a pas débat.

Graphiquement, les progrès de cette année sont plus mesurés qu’attendu. D’après 3D Mark (encore très bugué sur iOS 14), l’iPhone 12 obtient 4 956 points sur Sling Shot Extreme. L’an dernier, notre iPhone 11 s’en sortait avec 4 912 points sur le même protocole (avec 5 images par seconde en moins en moyenne).

Côté stockage, la puce intégrée à l’iPhone 12 offre des débits en légère hausse par rapport à l’iPhone 11. D’après l’application PerformanceTest qui n’est plus de prime jeunesse, le débit d’écriture s’établit à 834 Mb/s (contre 783 Mb/s sur l’iPhone 11). En lecture, nous nous situons à 893 Mb/s, soit environ le double de ce que proposait le précédent modèle.

Tout cela pour dire que l’iPhone 12 est bien entendu un smartphone excellent au chapitre des performances. Le jeu ou l’application qui parviendra à le mettre à genoux n’existe pas encore. Call of Duty Mobile ou Genshin Impact se lancent dans leurs réglages maximums sans aucun signe de faiblesse autre qu’une chauffe ma foi fort agréable pour compenser la température en baisse ces derniers jours.

Genshin Impact à fond et à 60 fps, c'est dans la poche

Blague à part, une telle puissance trouve surtout son application dans des domaines souvent invisibles à l’œil de l’utilisateur. L’iPhone 12 en fait surtout usage pour proposer, pour la toute première fois sur un mobile, la capture de vidéos 4K en Dolby Vision. Grâce à l’A14, le smartphone est aussi beaucoup plus précis dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée — deux marottes chez Apple.

Autonomie : une bonne journée, mais pas plus

L’an dernier, Apple s’était retroussé les manches pour enfin offrir sur ses iPhone 11 et iPhone 11 Pro une autonomie digne de ce nom. Ou du moins, en nette hausse par rapport à la génération précédente.

L’iPhone 12 nous a offert des résultats très semblables, malgré une batterie à la capacité a priori moindre (Apple ne communique jamais avec précision sur ce type de caractéristique).

La batterie de notre modèle de test s’est éteinte après 23h d’utilisation, dont 5h34 avec l’écran allumé. Une période assez courte, mais durant laquelle nous avons mis l’accu à rude épreuve en cumulant jeu et, surtout, de nombreuses photos et vidéos. Les jours suivants, où mon utilisation a été plus « douce », j’ai pu tenir une journée et demie sans grand problème.


Évidemment, on est encore à des années-lumière de ce que la concurrence Android propose à ce niveau de prix. Et il faut encore prendre en compte que, dans notre cas, seul le réseau 4G était mobilisé. Pour compenser le pic énergétique induit par l’utilisation de la 5G, Apple a opté pour une approche au cas par cas. Si l’activité que vous entreprenez nécessite un haut débit, le réseau 5G sera mobilisé. Autrement, le LTE suffira (et la batterie vous remerciera).

Nous reste à aborder l’un des sujets les plus épineux relatifs à l’iPhone 12 : l’absence de chargeur dans la boîte. Motivée par des impératifs écologiques auxquels on est libre d’adhérer ou non, elle impose surtout à l’utilisateur d’avoir déjà en sa possession de quoi redonner du jus à son appareil. Sur ce point, Apple n’a pas tort : on a tous une tonne de chargeurs à la maison. Là où le constructeur fait fausse route, c’est que peu de monde a en sa possession un adaptateur secteur en USB-C (rappelons qu’un câble USB-C vers Ligthning est fourni).

Une invitation à aller se fournir sur la boutique officielle, évidemment. Mais jouons le jeu. Puisque, d’après Apple, nous avons déjà de quoi recharger notre iPhone 12, nous avons logiquement utilisé la prise murale de l’iPhone 11. Mais si, vous savez. Cet horrible petit objet qui développe une puissance de 5 W.

Autant dire que vous aurez le temps d’aller prendre un bon bain, de préparer tous vos repas de la semaine et d’entamer votre troisième lecture de Guerre et Paix avant de voir l’iPhone 12 afficher « 100% ». Tenez-vous bien : il faut 4h pile à l’iPhone 12 pour passer de 0 à 100% avec le chargeur de l’iPhone 11. Cela se passe de commentaire.

Dans l’attirail qu’Apple nous a fourni pour notre test, le constructeur nous a aussi offert un chargeur MagSafe : la grande nouveauté de la Pomme pour nous inviter à un futur iPhone dépourvu de port. Le fonctionnement est simple : branchez le MagSafe (USB-C) sur un adaptateur secteur compatible (non fourni) et venez fixer le pad à l’arrière de votre iPhone 12 ou ultérieur. 


Développant une puissance de 15 W, la recharge complète de l’iPhone 12 avec MagSafe demande 2h40. Du progrès donc. Ajoutons au sujet de MagSafe qu’il est compatible avec tous les iPhone disposant de la recharge sans-fil… à un détail près : la puissance sera limitée à 7.5 W « du fait de l’imparfait alignement des éléments » à l’intérieur du smartphone. 

Une nouvelle animation de recharge est réservée à MagSafe

Enfin pour synthétiser davantage, la vitesse de recharge du nouvel iPhone dépend intégralement de votre matériel. Compatible avec la recharge sans-fil à 20 W, l’appareil est techniquement capable de regagner 50% d’autonomie en 30 minutes avec le chargeur idoine.

Logiciel : iOS 14 à l’honneur

On l’a déjà découvert depuis un bon mois : iOS 14 est évidemment à l’honneur sur l’iPhone 12.

Le nouvel OS d’Apple signe l’arrivée attendue des widgets sur l’écran d’accueil. Le système d’exploitation lève aussi quelques barrières, en cela que l’on peut aujourd’hui choisir de définir un navigateur Web par défaut et une application de mailing différente de Safari et Mail. « Une révolution », se moquera-t-on sans doute dans les commentaires sous cet article — et c’est de bonne guerre. Apple n’a pas son pareil pour enjoliver des fonctionnalités déjà en vigueur partout ailleurs depuis des années.


Reste qu’iOS n’a jamais été aussi abouti qu’aujourd’hui. Persistent encore, c’est vrai, quelques difficultés à organiser des fichiers téléchargés sur le Web. Mais pour le reste, Apple reste à nos yeux le constructeur qui propose l’interface la plus agréable sur smartphone.

Le constructeur est aussi à la pointe sur quelques fonctionnalités dédiées à la protection des données. On apprécie particulièrement la possibilité (aussi arrivée sur Android 11) de n’accorder la permission de localisation qu’une seule et unique fois à une application. 


Pratique, on peut aussi activer un double tap ou triple tap sur le dos du smartphone pour déclencher une variété de fonctionnalités (capture d’écran, accès facile, etc). 

L’iPhone 12 profite de quelques fonctionnalités photo exclusives auxquelles les précédents modèles ne peuvent pas goûter. On peut notamment citer la possibilité d’utiliser le mode nuit avec le capteur ultra grand-angle, ou la disponibilité de l’algorithme Deep Fusion sur les deux optiques. En vidéo, on l’a dit, l’iPhone 12 est le premier smartphone au monde à pouvoir filmer en HDR Dolby Vision jusqu’en 4K à 30 images par seconde.

Enfin, n’oublions pas qu’un iPhone est aussi synonyme de support logiciel particulièrement étendu de la part d’Apple. Contrairement aux smartphones Android qui, au mieux, proposent 3 ans de mises à jour, Apple supporte encore l’iPhone 6S, qui a pu passer à iOS 14 le mois dernier. Autrement dit, l’iPhone 12 a de belles années devant lui.

Photographie : une évolution en douceur

Pour la « révolution » photo, il faudra patienter jusqu'à l’arrivée de l’iPhone 12 Pro Max le mois prochain. Sur l’iPhone 12, Apple a fait simple et efficace en reprenant les deux optiques 12 mégapixels du précédent modèle.

Non sans faire varier quelques paramètres. On l’a esquissé plus haut : l’ouverture du capteur principal est désormais de ƒ/1.6 contre ƒ/1.8 sur l’iPhone 11 et consorts. Nous verrons dans les paragraphes qui suivent ce que cela induit en termes de performances en basse lumière. Aussi, la lentille de l’objectif est désormais composée de 7 éléments, censés offrir un piqué plus homogène sur toute la surface de l’image.


Le module ultra grand-angle, lui, n’évolue pas d’un iota. Il bénéficie néanmoins de quelques améliorations logicielles comme l’arrivée de Deep Fusion et du mode nuit.

Grand-angle : l’efficacité par Apple

En sa qualité d’objectif à tout faire, le grand-angle de l’iPhone 12 s’en sort bien dans toutes les situations. Il capture des images très naturelles, au traitement parcimonieux qui ne vient au final qu’ajuster l’histogramme pour offrir une exposition parfaite. 




Point trop de contraste, point trop de saturation : une image juste, point. Un petit côté WYSIWYG (what you see is what you get, pour emprunter au langage informatique) qui pourrait décontenancer les utilisateurs en provenance d’un smartphone Samsung, par exemple, lesquelles ont la main un peu lourde sur le traitement.


Avec ce capteur, le piqué est bon sur une énorme partie de l’image. Seuls les coins se font témoins d’une petite déperdition dans les détails.



Pour résumer : un look très « iPhone » dans l’esprit, qui fait la part belle au naturel et qui offre une façon simple et efficace pour immortaliser son quotidien — sans esbroufe.



Ultra grand-angle : une optique fun et de qualité

On retrouve au dos de l’iPhone 12 la même optique ultrawide avec laquelle nous avions pris beaucoup de plaisir l’an dernier.



Celle-ci offre des images du même cru que celle du capteur principal ; l’homogénéité du piqué en moins. Sa lentille composée de 5 éléments contre 7 au-dessus, on observe une petite perte de netteté au centre de l’image. Mais cette très courte focale ayant vocation à illustrer de grands espaces et pas à figurer avec grande précision un élément du décor, on ne s’en offusque pas.



Le traitement est bien entendu identique, et dose toujours très justement le contraste et la saturation. La continuité colorimétrique entre le grand-angle et l’ultra grand-angle est aussi exemplaire ; aucune dérive n’est observée dans la teinte de l’image.


Sur les scènes à forte dynamique, ce capteur a aussi pas mal d’allant pour exposer correctement. On remarque toutefois qu’Apple a une philosophie assez différente de ses concurrents en conservant des ombres assez prononcées et ainsi créer un contraste plus « dramatique ».

Zoom : numérique uniquement

Vous l’avez vu à la lecture de la fiche technique de l’appareil : l’iPhone 12 n’embarque aucun téléobjectif. Un atout qui est réservé aux iPhone 12 et iPhone 12 Pro Max.


Volontaire, l’iPhone 12 offre malgré tout la possibilité de zoomer dans l’image pour simuler une optique 52 mm (2x) ou 130 mm (5x). 

Zoom 5x

Si les résultats sont honnêtes en zoom 2x, il ne faut pas espérer obtenir des images très détaillées lorsque l’on pousse le potard plus loin.

Même à grand renfort d’algorithmes pour lisser l’image et conserver un contraste et des couleurs correctes, on se retrouve face à une bouillie de pixels qui tient davantage de la peinture à l’huile que de la photographie.



Portrait : inconstant

S’il a été parmi les premiers à proposer un mode portrait sur ses téléphones, Apple commence à se faire distancer par ses rivaux en la matière. En tout cas sur cet iPhone 12, qui ne dispose pas d’une focale très adaptée à l’exercice.

C’est en extérieur qu’on obtiendra d’ailleurs les meilleurs résultats. Ici, le détourage est tout bonnement excellent, et le flou d’arrière-plan aussi progressif que doux à l’œil. 

Merci à Nathan pour sa participation distinguée

En intérieur, le mode portrait est un peu moins à l’aise dans le détourage. Rien de bien méchant.



Portrait mode selfie
Le mode nuit arrive aussi en mode Portrait

On note une petite amélioration de la reconnaissance de scènes, qui est moins pénible à plier à notre volonté sur des animaux ou des natures mortes.


Sur ces dernières en revanche, le traitement est beaucoup plus aléatoire. On peine à obtenir les résultats escomptés sur ces statues, et le traitement appliqué sur cette fleur est un peu à côté de la plaque (observez ce halo blanchâtre autour des feuilles).


Nuit : des images plus détaillées au grand-angle

C’est bien entendu en basse lumière que les améliorations apportées au module grand-angle sont censées changer la donne. Et force est de constater que ce surplus de lumière est très salutaire une fois le soleil derrière l’horizon.

Ultra grand-angle

Comme l’an passé, le mode nuit se déclenche automatiquement lorsque le capteur a besoin de davantage de lumière. Disponible aussi bien sur l’ultra grand-angle que sur le capteur principal, ce mode offre de très bons résultats pour conserver de bons détails sur toute la scène.


Malheureusement mal à l’aise dans l’exercice, le module ultra grand-angle accuse le coup de caractéristiques moins intéressantes pour la photo de nuit. 

Même en extérieur, le résultat n’y est pas. Les textures sont lissées à l’extrême et on sent le téléphone à la peine pour faire le point correctement. Un problème qui ne se pose pas avec le capteur photo principal, qui se distingue par une très bonne rétention de détails tout en conservant le bruit à un niveau assez bas.

La mise au point est difficile en ultra grand-angle

Nous ne sommes pas encore au même degré d’aisance que le Pixel 5 de Google ou le Mate 40 Pro de Huawei, mais Apple est définitivement sur la bonne voie en photo de nuit.

ultra grand-angle
Grand-angle

Vidéo : petit prodige du caméscope

On l’attendait au tournant sur ce point et l’iPhone 12 ne déçoit pas. En vidéo, le nouveau smartphone d’Apple touche clairement sa bille.

C’est comme prévu en 4K à 30 (ou 24) images par seconde que l’iPhone nouveau tire son épingle du jeu. Vos vidéos sont automatiquement capturées en HDR 10 bits Dolby Vision pour une reproduction des couleurs éclatantes et une plage dynamique étirée au maximum. 

Je dois vous confesser ne pas avoir la fibre vidéo très développée à titre personnel, mais je suis bluffé de la qualité des quelques extraits que j’ai pu capturer avec l’iPhone 12 ; au grand-angle, comme à l’ultra grand-angle. 

Mais Apple a encore un peu de marge pour améliorer la stabilisation de son appareil. C’est que le Vivo X51 5G et son micro-gimbal intégré nous reste en mémoire, et qu’il est bien difficile de l’égaler sur ce point !

iPhone 12 : l’avis de Clubic

Nouveau design, nouvel écran, compatibilité 5G et processeur mobile le plus rapide de l’industrie. Voilà les quelques mots-clés que l’on peut retirer de ces jours passés en compagnie de l’iPhone 12.

Si l’on regrette qu’Apple n’ait pas fait d’effort particulier pour réduire la taille d’une encoche toujours problématique pour certains, on accueille chaleureusement ce gabarit plus plat et compact qui favorise nettement la prise en main de l’appareil.

Un nouveau standard donc, qui s’illustre dans tous les domaines ou presque, et qui comblera sans aucun problème celles et ceux qui opteront pour lui au moment de renouveler leur smartphone. Il faut toutefois garder en tête que, point de vue autonomie, des efforts restent à faire de la part de la Pomme pour convaincre les plus rétifs. Surtout au sortir d’une année aussi chargée en appareils très endurants.

 

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