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vendredi 14 mai 2021

Apple AirTags : tout savoir sur ce curieux accessoire qui vous permet de localiser vos objets perdus

 

Apple AirTags : tout savoir sur ce curieux accessoire qui vous permet de localiser vos objets perdus

       Apple a lancé ses AirTags le 20 avril 2021 : sommairement, il s'agit d'une balise Bluetooth pour repérer ses objets perdus. Mais les AirTags sont bien plus qu'un simple émetteur, car ils agissent dans un immense réseau d'objets trouvés.  

Le 20 avril 2021, Apple a annoncé ses AirTags, balises Bluetooth de grande précision qui pourront vous permettre de retrouver vos objets perdus. Commercialisés le 30 avril 2021, ils sont disponibles en pré-commande à partir du 23 avril pour 35 € l’unité et 119 € le pack de 4.  AirTag, AirTags Apple Tag, Apple Tile, Wistiki avec une pomme… :

 le secret le moins bien gardé d’Apple a porté bien des pseudonymes, qui définissent tant bien que mal ses fonctionnalités. Et pour cause : le marché de l’objet connecté en Bluetooth à accrocher à un autre objet qui n’a pas de connexion a du mal à construire une communication efficace autour de son utilité. 

On sait pourtant que, si Apple l’investit, c’est qu’il y a une demande et une opportunité de gagner de l’argent avec — ce qui se matérialise peut-être par le succès du leader, au moins aux États-Unis, nommé Tile.  Mais de quoi parle-t-on, pour faire simple ? 

D’un petit objet tout fin à accrocher à un autre objet que vous ne souhaiteriez pas perdre (porte-monnaie, porte-clef, carte bancaire, télécommande, animal de compagnie, doudou, enfant…). Quelle est l’autonomie des AirTags ? 

 Les AirTags ont une pile standard qui dure plus d’un an. Quand elle est morte, vous pouvez la changer. Les AirTags résistent-ils à la pluie ?  Oui, les AirTags sont résistants IP67.

 Comment marchent les AirTags  AirTag (ou AirTags) est un petit objet similaire à ceux que l’on trouve déjà depuis quelques années dans le commerce — Tile étant le plus grand acteur sur le marché aujourd’hui. Vous l’attachez à un objet et il émet en Bluetooth pour que vous puissiez le repérer depuis votre smartphone. 

Trop simple pour Apple ?

 Précisément.  Le premier, c’est le fonctionnement de la nouvelle application Find My. Refaite sous iOS 13, elle permet désormais de gélocaliser des objets ou des amis.

Côté traçage, elle va beaucoup plus loin que les autres par un habile stratagème mis en place par Apple : nous l’avons détaillé dans cet article. Pour faire simple, un objet Apple déclaré perdu va utiliser tous les objets Apple présents autour de lui (comme le smartphone d’un inconnu) pour envoyer sa position à son propriétaire.

 L’objet peut donc être géolocalisable avec précision pendant très longtemps, vu qu’il émet sa position par Bluetooth et utilise, anonymement et de manière chiffrée, le réseau d’un tiers pour la communiquer.     

 À lire : Tout savoir sur Find My, la nouvelle application d'Apple  AirTags fonctionne précisément de cette manière : si vous oubliez vos clefs chez des amis, vous pourrez les voir sur votre app en temps réel car elles continueront d’émettre vers vous en se connectant à l’un des objets qui les entoure.

 Ce ne sera pas la « dernière position connue », mais la position réelle.  Et pour les derniers mètres, ou centimètres, Apple utilise la puce U1 présente dans les derniers iPhone à bon escient. Pour rappel, elle permet de géolocaliser avec précision un objet en utilisant une fréquence « à bande ultra-large ».

 Pour le moment, elle peut être utilisée avec AirDrop pour envoyer un fichier à un autre appareil équipé, simplement en pointant son iPhone vers lui. Une nouvelle version a été annoncée le 20 avril 2021, en même temps que les AirTags, et qui montre une nouvelle interface pour la géolocalisation.

 AirTags et vie privée 

 Que vous ayez un iPhone, un smartphone Android, ou pas de smartphone du tout, Apple a pensé à votre vie privée. Vous ne pouvez virtuellement pas être pistés par des AirTags laissés sur vous à votre insu : ils vont émettre un son reconnaissable dès qu’ils s’éloignent de l’iPhone auquel ils sont associés.  Pour tout savoir sur ces mesures de sécurité essentielles, qui concernent de nombreux cas de figure, nous avons dédié un article complet à ces problématiques. 

Quels sont les accessoires AirTags  Apple a pensé ses AirTags comme une gamme. Des tas d’accessoires sont disponibles pour attacher la petite balise à ce que vous voulez. 

On trouve des porte-clefs à 39 € et des versions Hermès à plusieurs centaines d’euros. On ne vous conseille pas de les acheter : ça serait dommage de les perdre en plus de votre objet perdu.  Si vous commandez sur le site d’Apple, vous pouvez aussi personnaliser des AirTags avec gravures pour les différencier.

 Prix et date de sortie  Nous pensions qu’Apple dévoilerait son AirTag lors de la WWDC 2019, en même temps que la présentation de Find My.

 Il a fallu attendre 2021 pour voir les AirTags disponibles : ils coûtent 35 € à l’unité, 119 € par lot de 4 et sont personnalisables avec des émojis ou des chiffres. Ils sont en précommande le 23 avril 2021 à 14h, pour une sortie le 30 avril.

Il faut savoir de plus que l’AirTag embarque la technologie Ultra Wideband, dites UWB. Si vous avez un iPhone compatible avec celle-ci (iPhone 11/11 Pro ou modèle plus récent), vous pouvez localiser votre AirTag au mètre près et la direction précise grâce à un mode de visualisation spécial dans l’app Localiser.

Faut aussi faire attention au piratage de cette technologie récente en bluetooth

Aussi:

Peu de temps après la sortie des AirTags, la marque Chipolo a dévoilé un nouvel accessoire très similaire : le One Spot. Celui-ci fonctionne en effet lui aussi avec l’app Localiser, ce qui permet de le retrouver facilement en suivant des indications claires fournies avec l’orientation de son iPhone. Il n’en fallait pas plus pour que certains en profitent pour le tester, à commencer par le blog anglophone Cult of Mac.

Le site dresse ainsi un portrait globalement très flatteur des deux marques, mais remarque aussi quelques différences notables qu’il est bon de connaître avant de faire son choix. En premier lieu, c’est évidemment l’apparence extérieure des appareils qui permet de les distinguer l’un de l’autre. Ainsi, là où l’AirTag est blanc, le One Spot est noir et d’autres produits de la même gamme proposent même davantage de coloris comme du rouge ou du bleu. En revanche, pas de métal au menu mais un simple plastique peu reluisant.

 

REF.:

AirPods pro: Nettoyer et 15 astuces & fonctions cachées pour vos AirPods Pro que vous ne connaissez sans doute pas encore !

 

 AirPods pro: Nettoyer et 15 astuces & fonctions cachées pour vos AirPods Pro que vous ne connaissez sans doute pas encore !

 

 

 

 1 - Retirer rapidement les AirPods Pro de la boite {0:35

2 - Utiliser la boite des AirPods Pro comme stand {1:31

3- Demander à Siri d’activer ou de désactiver la réduction de bruit {2:25}

 4 - Travailler en silence même sans musique {3:00}

 5 - Espionner avec vos AirPods Pro {4:08

 



 

 

6 - Activer la réduction de bruit sur un seul AirPod Pro {5:13

7 - Changer le nom de vos AirPods Pro {5:46

8 - Désactiver le mode pause de vos AirPods Pro {6:33

9 - Partager la musique de vos AirPods Pro {7:15

10 -Annonce d’appel du correspondant sur les AirPods Pro {8:11)

 11 - Vérifier l’ajustement des embouts de vos AirPods Pro {8:57

12 - Changer les embouts de vos AirPods Pro {9:48

13 - Localiser vos AirPods Pro {10:30)

 14 - Activer la reduction de bruit avec les boutons des AirPods Pro {11:33

15 - Afficher le niveau de la batterie lors de l’utilisation de la recharge rapide (QI). {12:39

 

 

REF.:

Espionner avec vos AirPods Pro et mise a jour du micrologiciel,

 

 

 Espionner avec vos AirPods Pro et mise a jour du micrologiciel, {4:08

 


La version du micrologiciel passera de la version 3az83 a 3e751 mettons ou 3A283 !

 Nouveau:  l'audio spatial et le changement automatique de périphérique

Le nouveau micrologiciel AirPods Pro 3A283 ajoute la prise en charge de l'audio spatial et de la commutation automatique Si vous utilisez la version bêta d'iOS 14, vos AirPods Pro se sont améliorés.

 Jason Cross Par Jason Cross Rédacteur Macworld 14 sept. 2020 7 h 59 PDT

 airpods pro ouvert Jason Cross / IDG 

Table des matières

 Comment mettre à jour le micrologiciel de votre AirPods Périodiquement, Apple mettra à jour le micrologiciel des AirPods et AirPods Pro pour corriger les bogues ou modifier les performances.

 En règle générale, une mise à jour n'est pas vraiment quelque chose que la plupart des utilisateurs remarqueront jamais. 

Cette fois, c'est différent. Apple apporte de nouvelles fonctionnalités aux AirPods et AirPods Pro dans iOS 14, tvOS 14 et macOS Big Sur, et apparemment, ils nécessitent une mise à jour du micrologiciel. Si vous possédez des AirPods Pro, vous remarquerez peut-être bientôt qu'ils ont mis à jour la version 3A283 du micrologiciel. Quand ils le feront, cela activera deux nouvelles fonctionnalités pour ceux qui utilisent iOS 14 ou tvOS 14 beta: l'audio spatial et le changement automatique de périphérique. En savoir plus sur la façon dont Apple améliore les AirPod cet automne.Pour vérifier la version du micrologiciel de vos AirPods, connectez-les à votre iPhone et ouvrez l'application Paramètres.

 Appuyez sur Général, À propos et faites défiler vers le bas jusqu'à ce que vous voyiez le nom de vos AirPods. Appuyez dessus et vous verrez des informations telles que le numéro de modèle, le numéro de série et la version du micrologiciel. airpods pro spatial IDG Appuyez longuement sur la barre de volume dans le Centre de contrôle pour voir les fonctionnalités de vos AirPods Pro.

 Pour activer Spatial Audio, ouvrez le Centre de contrôle (balayez vers le bas depuis le coin supérieur droit) avec vos AirPods Pro connectés et appuyez longuement sur la barre de volume. Vous verrez des boutons pour l'annulation du bruit et l'audio spatial. Vous pouvez également ouvrir Paramètres> Bluetooth et appuyer sur le bouton d'information (i) à côté de vos AirPods Pro lorsqu'ils sont connectés. Vous y verrez une bascule pour Spatial Audio, ainsi que d'autres paramètres. 

Comment mettre à jour le micrologiciel de votre AirPods

 Malheureusement, il n’existe aucun moyen fiable de forcer vos AirPod à mettre à jour leur micrologiciel. Cela se produit automatiquement et vous devez simplement attendre. Vous pourrez peut-être augmenter vos chances de mise à jour des AirPod en suivant ces étapes:

 Assurez-vous que vos AirPods sont dans leur boîtier de chargement. 

 Assurez-vous que vos AirPods sont connectés à votre iPhone, iPad ou Mac et que ledit appareil dispose d'une connexion Internet.

 Fermez le couvercle de votre boîtier de charge AirPods et branchez-les ou placez-les sur un chargeur sans fil (si vous avez un boîtier de charge sans fil). 

 Même avec ces conditions remplies, la mise à jour de vos AirPod peut prendre de quelques minutes à plusieurs heures.


REF.:

Qu'est-ce qui rend les hackers russes si bons?

 

 Qu'est-ce qui rend les hackers russes si bons? 

 Réponse initiale: Pourquoi les pirates informatiques russes sont-ils si bons?  

Les hackers russes sont bons pour la même raison que les hackers américains, chinois, israéliens, britanniques, australiens, néo-zélandais et canadiens: leurs pays peuvent se le permettre et ils le considèrent comme une priorité du renseignement et de la défense. Il existe un marché gris robuste pour les services de piratage. Si vous pouvez vous le permettre, c'est à vendre. Et les prix ne sont vraiment pas si élevés - 100 000 $ pour un travail de base, un peu plus pour un travail vraiment calme ou délicat. Les plus grands pays comme la Russie, la Chine et les États-Unis peuvent également se permettre d'embaucher et de former leurs propres hackers. Les pirates informatiques russes ont eu un profil plus élevé ces derniers temps en raison des élections américaines de 2016. La situation géopolitique de la Russie a également conduit à une utilisation plus visible des cyberattaques, comme contre l'Ukraine. Enfin, en raison de la nature de l'application de la loi en Russie, nous avons tendance à voir plus de cybercriminalité organisée à partir de là-bas que l'Amérique, la Chine ou l'Europe occidentale. 

 

REF.L: Quora.com

Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN:

 

Oui, le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la Covid-19.

C'est notamment ce qu'a fait BioNTech

:

La société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia

)

plus de détails : COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

Les vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps, notamment contre les cancers.

A-R-N-m : quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10 ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les cancers !

De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire

Les ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s). Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger, mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le pathogène se présente.

Pour activer le système immunitaire, l’ARNm a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés. Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination. Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.

L’approche vaccinale contre les cancers

Quand il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter. En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est, théoriquement, assuré.

Aujourd’hui, cette stratégie fait déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes. Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm, encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.

Enfin, certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont « infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne efficacité de l’approche.

Face aux cancers, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action. Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc, évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de vaccination en cours contre les cancers.

De façon générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi espérer que ces essais permettront de générer des informations massives sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de vaccination anti-cancéreuse.


Comme la chercheure:

Marie-Claude Bourgeois-Daigneault(pense appliquer un vaccin a base de virus d'ici 3 a 5 ans, au Québec !)

Titre:Professeure sous octroi adjointe
Adresse:Centre de recherche du CHUM et Institut du cancer de Montréal.

Département de microbiologie, infectiologie et immunologie

 

Sujets de recherche

Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.

Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:

  • l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
  • le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
  • l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
  •   On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.

R.D.

Sources :
Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020
Sahin, U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017
Kranz, L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016
Schmidt, M. et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020; presentation au congrès de l’ESMO

 

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