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mercredi 8 septembre 2021

Le Service de sécurité et de renseignement (tchèque : Bezpečnostní informační služba, BIS)

 

 Le Service de sécurité et de renseignement (tchèque : Bezpečnostní informační služba, BIS) est le principale service de renseignement intérieur tchèque

 

Histoire et organisation

Création

Le BIS a été créé en 1994 par la loi no 154/1994, après la chute du communisme, et fait suite à divers successeurs du StB, lequel servait principalement de courroie de transmission au KGB soviétique.

Activités

Ses activités sont les suivantes :

  • recueil et analyse d’informations politiques et économiques concernant la sécurité du pays ;
  • contre-espionnage ;
  • lutte contre le terrorisme international ;
  • lutte contre la délinquance financière (blanchiment d’argent).

Organisation

Son directeur est Michal Koudelka, qui a succédé en 2016 à Jiří Lang1.

En 2019, son budget s’élevait à 2,029 milliards de couronnes tchèque2

Son siège se trouve à Stodůlky, près de Prague.

REF.:(fr) Site officiel [archive]

mardi 7 septembre 2021

Que signifiait le code en vert que l'on voyait défiler dans le film Matrix ?

 

 

Avez-vous déjà pensé à ce défilement vert dans le film Matrix ?

Quel était ce code en réalité ?

Et bien préparez-vous à être déconcerté, le code vert qui défile et que vous avez peut-être pris pour un message secret était en fait des recettes de sushis japonais.

Oui, ce code vert est une collection de hiragana, kanji et katakana (structure de mots japonais).

La pluie numérique verte sur la surface noire n'est en fait qu'un ensemble de recettes de sushis japonais.

Vous pouvez donc regarder les codes qui tombent et préparer de délicieux sushis de classe mondiale :D

 

REF.: Quora.com

Réaliser une capture d’écran d’une longue page sur Android

 

 

Réaliser une capture d’écran d’une longue page sur Android

Par Morgan Fromentin,  publié le 12 juillet 2021 à 17h00.

Si vous souhaitez réaliser une capture d'écran d'une longue page sur Android, sachez que cela dépend grandement de la marque du téléphone. Suivez le guide.

Les captures de longue page sont utiles pour partager les pages d’un site web avec untel ou unetelle. En effet, certains sites ne sont accessibles qu’à certains utilisateurs, d’autres peuvent être censurés, restreints géographiquement, etc. Cela signifie que si vous accédez au site en question, vous pouvez capturer une page ou une autre et la partager avec d’autres. Sur Android, la procédure dépend grandement du fabricant.

C’est aussi très utile pour immortaliser de longues conversations sans avoir à reconstituer un gros puzzle manuellement. Si vous cela vous intéresse, vous trouverez dans cet article comment réaliser des captures de longues pages sur votre smartphone Android.

On commencera par préciser que selon la marque de votre téléphone et la version d’Android installée, le fabricant peut ou non proposer des méthodes natives. Cela signifie que tous les smartphones Android ne disposent pas nécessairement des mêmes capacités en la matière. Ci-dessous, une liste des marques les plus populaires avec une description des méthodes à suivre pour prendre de telles captures. Enfin, une alternative avec une application tierce.

Samsung

  1. Appuyez sur le bouton volume bas et alimentation en même temps et relâchez rapidement.
  2. Tapotez sur le bouton “Scroll Capture” (l’icône qui ressemble à une flèche vers le bas à l’intérieur d’une boîte).
  3. Continuez de tapoter jusqu’à ce que vous ayez tout le contenu souhaité.
  4. Vous pouvez réaliser certaines modifications ou laisser la capture comme elle est, elle sera automatiquement enregistrée dans votre Galerie.

Huawei

  1. Sur la page que vous souhaitez capturer, dessinez la lettre S sur l’écran avec votre doigt.
  2. Vous verrez une animation confirmant qu’une capture d’écran a été prise.
  3. Tapotez sur l’option Scrollshot.
  4. Votre écran va continuer à défiler jusqu’à ce que vous tapiez sur l’écran pour l’arrêter.
  5. Vous pouvez éditer l’image, la partager, l’enregistrer ou la supprimer.

OnePlus

  1. Appuyez sur le bouton volume bas et alimentation en même temps et relâchez rapidement.
  2. Sur la page d’édition de la capture, tapotez sur le troisième bouton en partant de la gauche.
  3. La capture va commencer, l’écran va défiler.
  4. Tapotez encore sur l’écran pour l’arrêter.

LG

  1. Appuyez sur le bouton volume bas et alimentation en même temps et relâchez rapidement.
  2. Vous allez voir un aperçu de la capture d’écran en bas à droite de l’écran.
  3. Tapotez sur l’icône flèche vers le bas pour démarrer le processus de capture de page longue.
  4. Lorsque vous avez capturé tout ce que vous voulez capturer, tapotez encore l’écran pour arrêter.

Xiaomi

  1. Appuyez sur le bouton volume bas et alimentation en même temps et relâchez rapidement.
  2. Tapotez sur le bouton Scroll sous l’aperçu.
  3. La capture va démarrer pour capturer la page entière.
  4. Tapotez sur Enregistrer et la capture se retrouvera dans votre galerie.

LongShot

LongShot est l’une des applications de capture d’écran les plus populaires sur Android, notamment de par le fait qu’elle rend le processus très facile.

  1. Lancez LongShot.
  2. Sélectionnez Capturer une page web.
  3. Entrez l’URL de la page en question.
  4. Scrollez jusqu’où vous voulez et tapotez sur “Terminer ici et capturer”.
  5. Les photos seront automatiquement enregistrées dans votre Galerie.

Facebook : comment publier un post en plusieurs langues

 

 

Facebook : comment publier un post en plusieurs langues

Lucie Dorothé / Publié le 6 juillet 2021 à 11h29

Sur Facebook, la publication multilingue a disparu au profit de la traduction automatique des posts.


Chez Facebook AI, les chercheurs n'ont pas les langues dans leur poche. © Thaspol - stock.adobe.com

Avec près de 3 milliards d’utilisateurs à travers le monde, Facebook possède une communauté internationale qui s’exprime dans de nombreuses langues différentes. Or, pour les marques, il est important de pouvoir communiquer avec l’ensemble de son audience. Mais comment y parvenir quand les contacts ne s’expriment pas de la même façon ?

La fin de la publication multilingue au profit de la traduction automatique

En 2016, Facebook avait proposé une fonctionnalité qui permettait de publier un post sur son profil ou sa page en plusieurs langues. L’option s’activait dans les paramètres de son compte. Ensuite, au moment de la publication, un 2e champ apparaissait, permettant la rédaction du post dans une ou plusieurs autres langues. L’utilisateur pouvait lire le message dans la langue paramétrée par défaut sur son compte personnel.

À présent, il est toujours possible de paramétrer l’option dans les réglages de son profil Facebook. Cependant, le champ « Écrire la publication dans une autre langue » a disparu des comptes et des Pages. En effet, Facebook semble privilégier la traduction automatique sur sa plateforme.

Ainsi, il suffit désormais de publier un post dans la langue de son choix et le réseau social va traduire automatiquement la publication dans la langue sélectionnée par défaut sur le profil de l’utilisateur. Par exemple, le community manager d’une marque allemande publie ses posts dans la langue de Goethe. Mais un internaute français le verra dans la langue de Molière.

Comment paramétrer la traduction automatique sur Facebook ?

La traduction automatique des posts est activée par défaut sur Facebook. Mais vous pouvez affiner certains éléments. Voici comment faire :

  1. rendez-vous dans les paramètres de votre compte en cliquant sur la flèche qui pointe vers le bas, en haut à droit de votre page Facebook,
  2. cliquez sur « Paramètres et Confidentialité »,
  3. sélectionnez « Langues ».

Dans la rubrique « Publications des amis et des Pages », 3 critères sont au choix :

  • langue dans laquelle vous aimeriez faire traduire les publications : vous choisissez ici la langue dans laquelle vous voulez lire les publications en langue étrangère.
  • langues pour lesquelles vous ne voulez pas d’option de traduction : cette option vous permet de sélectionner les langues que vous ne voulez pas voir traduites. Elle est intéressante si vous parlez couramment plusieurs langues. Cette fonctionnalité permet aussi de désactiver la traduction automatique sur Facebook. Mais pour cela, il faudra sélectionner toutes les langues que vous pouvez potentiellement croiser sur votre compte.
  • langues que vous ne voulez pas faire traduire automatiquement : si vous ne souhaitez pas que vos publications soient traduites par Facebook.

La traduction se fait ensuite de 2 façons : soit elle est automatique et l’utilisateur voit le message directement dans sa langue, soit il doit cliquer sur le bouton « Traduction » qui apparaît juste en-dessous la publication.

M2M-100, le modèle de traduction automatique multilingue de Facebook

Grâce à cette option de traduction automatique, ce sont plus de 20 milliards de posts qui sont traduits chaque jour sur les feeds du réseau social. Une véritable prouesse qui a été rendue possible grâce à la création d’une intelligence artificielle capable de traduire plus de 100 langues en 100 autres langues. Cette machine à traduction multilingue ou MMT (pour multilingual machine translation en anglais) a été baptisée M2M-100. Elle a été conçue en open-source par Facebook AI, le centre de recherche du réseau social en intelligence artificielle.

Contrairement aux autres solutions de traduction, M2M-100 n’a plus besoin de passer par l’anglais pour traduire d’une langue à l’autre. Jusuq’à présent, pour traduire du mandarin au français, les machines traduisaient d’abord le mandarin en anglais, puis l’anglais en français. Cette méthode générait forcément une perte de qualité dans la traduction, ce qui n’est plus le cas avec M2M-100. L’intelligence artificielle a été entraînée sur plus de 2 200 directions linguistiques. C’est 10 fois plus que tout autre modèle de traduction.

Les limites de la traduction automatique

L’objectif affiché par les chercheurs de Facebook AI est de proposer un modèle de traduction universel et unique, qui soit en mesure de comprendre toutes les langues, et ce, quel que soit le contexte.

Mais la traduction reste une tache complexe, tout comme l’étude des langues. Les résultats que l’on peut lire sur Facebook ne sont pas tout à fait au point, comme le montre cette capture du compte de Die Zeit, le quotidien allemand. Pour les marques, la traduction automatique est une fonctionnalité pratique dans les faits, mais pas suffisamment qualitative. La machine n’est pas encore prête à remplacer l’être humain.

 

REF.:

L'étrange cas de Konstantin Kozlovsky

 

 L'étrange cas de Konstantin Kozlovsky 

 - 29 mars 2021

 David J. Smith

 29 mars 2021

 Le 17 mars, un tribunal de la ville d'Ekaterinbourg, dans le district russe de l'Oural, a ordonné la réarrestation du pirate informatique Konstantin Kozlovsky, qui avait été libéré après avoir purgé plus de quatre ans de prison. 

En tant que leader du collectif de piratage Lurk, Kozlovsky a été accusé d'avoir volé des milliards de roubles à plusieurs banques russes (1 $ US = 75 roubles). Mais Lurk a vraiment attiré l'attention en tentant de voler 23 millions de roubles à Concord, une entreprise de restauration favorisée par le Kremlin dirigée par l'initié de Poutine Evgeny Prigozhin. C'est la chose la plus stupide qu'un Russe puisse faire, à moins qu'il n'y ait plus dans l'histoire. Il y a beaucoup plus. Le principal titre de gloire de Kozlovsky est que c'est lui qui a piraté les ordinateurs du Parti démocrate à l'approche de l'élection présidentielle américaine de 2016. 

Quelqu'un - probablement au Service fédéral de sécurité (FSB), ou peut-être même au Kremlin - ne veut pas que les doigts de Kozlovsky frappent librement un clavier. Il n'y a aucune preuve accessible au public de tout ce que dit Kozlovsky. Mais les autorités russes se sont un jour contentées de le faire entendre. Kozlovsky a été arrêté pour la première fois le 18 mai 2016 et détenu à la prison Matrosskaya Tishina de Moscou jusqu'au 27 octobre 2020.

 Depuis son perchoir carcéral, il a maintenu une page Facebook et a même accordé une interview, par un intermédiaire, à Dozhd Television. Ce n'est pas un traitement standard dans les établissements pénitentiaires russes, donc quelqu'un d'important voulait diffuser au moins une partie de ce que Kozlovsky avait à dire. Son affirmation la plus explosive était que tout ce qu'il faisait était pour le FSB, en particulier Dmitry Dokuchaev, chef adjoint du Centre de sécurité de l'information. Ancien hacker, également originaire d'Ekaterinbourg, Dokuchaev — nom de code Ilya — aurait recruté Kozlovsky en 2008. 

 En 2016, Kozlovsky a déclaré qu'il avait livré 850 Go de données volées du Parti démocrate à Dokuchaev. De plus, Kozlovsky a revendiqué la paternité d'un programme informatique appelé LDCS pour "remplacer les informations sur Twitter, Facebook, Google et les principaux médias américains". Il n'y a pas beaucoup de détails, mais cela ressemble à une variante du logiciel malveillant de piratage de navigateur. Il semble également curieusement proche d'un projet apparemment initié par le SVR (le service de renseignement étranger de la Russie) en 2013-2014 pour automatiser la propagande sur les plateformes de médias sociaux occidentales."La technologie décrite, LDCS, c'est un code assez typique appelé podmena ou substitut en argot russe, principalement utilisé pour modifier de vrais liens publicitaires pour la promotion illégale de quelqu'un d'autre ou pour des opérations de fraude bancaire illégales", explique Vrublevsky. "En réalité, cependant, cela ne peut probablement pas être fait, car si une fraude comme celle-ci se produit à grande échelle, le logiciel antivirus la bloque presque immédiatement."

 Le SVR et le FSB sont tous deux issus du KGB soviétique et certains pensent qu'ils exercent un contrôle conjoint sur Cozy Bear, également connu sous le nom de menace persistante avancée (APT)-29. Récemment lié à la brèche de Solar Winds, APT-29 est l'un des deux groupes associés au gouvernement russe impliqués dans les piratages du Parti démocrate. Sans surprise, Kozlovsky a affirmé qu'il était membre de Cozy Bear. L'histoire est cohérente en interne, et il est concevable qu'une personne occupant le poste de Dokuchaev au FSB ait des liens avec l'APT-29.

 Selon Kozlovsky, le FSB était également derrière la tentative de casse de Concord. Leur plan était de mettre en place le groupe Lurk pour pirater un proche de Poutine afin que le FSB puisse attraper les coupables, gagnant ainsi la gratitude du Kremlin pour le Centre de sécurité de l'information. Kozlovsky a même affirmé être l'auteur de WannaCry, un ransomware généralement attribué au groupe nord-coréen Lazarus ou APT-38. Lazarus est connu pour opérer depuis la Corée du Nord, mais aussi depuis la Chine et la Russie. Est-il possible qu'il ait reçu l'aide du FSB et que Kozlovsky ait joué un rôle, bien que plus modeste qu'il ne le prétendait ?

 Si Dokuchaev était le gestionnaire de Kozlovsky, c'était un homme occupé. En février 2017, il a été inculpé par un grand jury fédéral américain, alléguant qu'entre 2014 et 2016, lui et d'autres avaient dirigé un « complot de cyber-intrusion » contre Yahoo, volant des informations sur 500 millions de comptes. « Après quoi les auteurs présumés étaient-ils ?

 En partie, ils ont utilisé l'accès aux réseaux de Yahoo pour identifier et accéder à des comptes susceptibles d'intéresser le FSB… Cependant, les co-conspirateurs n'étaient pas au-dessus d'utiliser les informations qu'ils ont volées à des fins financières personnelles », écrit le FBI. Mais lorsqu'un mandat d'arrêt américain a été émis, Dokuchaev, son patron, Sergey Mikhailov, et Ruslan Stoyanov, un employé de Kaspersky, avaient déjà été arrêtés par le FSB pour trahison d'État. Le mot dans la rue virtuelle est qu'ils ont informé les renseignements américains sur les piratages des ordinateurs du Parti démocrate. Le trio a apparemment été pointé du doigt par le chef arrêté d'un groupe qui faisait chanter de hauts responsables du gouvernement, des oligarques bien connectés et des membres de la Douma d'État. Il y a certainement une mesure de vantardise dans les affirmations de Kozlovsky.

 Et il a sans aucun doute cherché à plaire aux procureurs et à la faction du FSB qui a arrêté Dokuchaev, Mikhailov et Stoyanov. Mais maintenant, quelqu'un de haut placé veut qu'il soit enfermé, et cela indique qu'il y a probablement une part de vérité dans ce qu'il dit – ou pourrait dire.

 Et cela en dit long sur la Russie contemporaine.

 Copyright © 2021, David J. Smith

 

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