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mercredi 8 septembre 2021

Scandale Pegasus : un logiciel israélien espionne les téléphones de journalistes, politiques, militants, PDG, etc.

 

 

Scandale Pegasus : un logiciel israélien espionne les téléphones de journalistes, politiques, militants, PDG, etc.

Un logiciel espion de qualité militaire a été utilisé pour pirater les smartphones de dizaines de journalistes et de militants, selon une enquête menée et rapportée par 17 organisations médiatiques.

Le logiciel espion, nommé Pegasus, aurait été déployé par la société israélienne NSO Group. Pegasus permettrait notamment de récupérer les messages, les photos, les contacts, et même d’écouter les appels du propriétaire d’un smartphone sur lequel il est installé.

 

Des tests effectués sur quelques téléphones dont le numéro figurait sur la liste ont révélé que plus de la moitié d’entre eux contenaient des traces du logiciel espion. Près de 190 journalistes, issus d’organisations telles que l’Agence France-Presse, Le Monde ou encore le New York Times, figureraient sur la liste. On peut également trouver plusieurs membres de familles royales du monde arabe, au moins 65 chefs d’entreprise, 85 militants des droits de l’homme et plus de 600 hommes politiques.

Qu’est-ce que Pegasus ?

Pegasus a été créé par le NSO Group. Il s’agit d’un logiciel espion qui peut être utilisé pour cibler une personne, prendre le contrôle de son appareil mobile et compromettre sa vie privée et sa sécurité. Sur les appareils ciblés, le logiciel pourrait recueillir toutes sortes de données, notamment les mots de passe, les appels et la localisation, les appels téléphoniques, les SMS, les événements du calendrier et d’autres données provenant d’applications de messagerie cryptées telles que WhatsApp. Il serait même possible pour les pirates d’utiliser la caméra et le microphone des smartphones à distance pour surveiller les cibles. Récemment, c’est le logiciel gratuit Audacity qui a été accusé d’être un logiciel espion.Et comme si cela ne suffisait pas, Pegasus permettrait aussi au pirate d’activer à distance le micro du téléphone, ou encore la caméra, et même de récupérer les mots de passe enregistrés sur l’appareil touché. Enfin, pour éviter d’être détecté, Pegasus applique une stratégie dite “hit-and-run”. Cela veut dire qu’une fois les informations prélevées, le logiciel-espion disparaît du mobile, ce qui rend sa détection a posteriori extrêmement difficile.

La première version de Pegasus a été découverte en 2016, quand des chercheurs ont constaté que le logiciel espion avait infecté des téléphones par le biais de ce qu’on appelle le spear-phishing. Il s’agit de messages texte ou des e-mails qui incitent une cible à cliquer sur un lien malveillant. Dans certains cas, les utilisateurs étaient même infectés avec de simples appels. Le logiciel espion était d’ailleurs capable de supprimer l’historique des appels pour couvrir ses traces.

NSO Group réfute les accusations

Selon la société israélienne, le logiciel est destiné à être utilisé contre les criminels et les terroristes et il n’est mis à la disposition que des forces armées, des services de police et des services de renseignement des pays ayant un bon bilan en matière de droits de l’homme.

Source. : cnet

Qui est ce fameux GRU ?

 

 

Qui est ce fameux GRU ? 

Moins connu que le FSB, successeur du célèbre KGB, cet organisme discret, créé en 1918 juste après la révolution russe, est un service de renseignement militaire. S’il dispose de gros bras, les forces spéciales dites "spetsnaz", qui se sont illustrées en Afghanistan ou en Tchétchénie, le GRU a aussi récemment versé dans des tentatives de déstabilisation politique en Europe. Selon le procureur spécial monténégrin, deux officiers du GRU auraient ainsi tenté de renverser en octobre 2016 le premier ministre du Monténégro, Milo Djukanovic, avec l’appui de nationalistes serbes, afin d’empêcher l’adhésion du pays à l’OTAN.

 En matière de géopolitique, le GRU s’étend sur l’ensemble du monde. Il possède un ample réseau d’agents à l’étranger mais également « d’unités militaires d’élite ainsi que d’un département de renseignement d’origine électromagnétique (comme la NSA américaine) ». Ce groupe réputé pour être brutal, va se faire connaitre de plus en plus, et se faire des ennemis chez les pays occidentaux.

 Les autorités britanniques estiment que le Service des renseignements extérieurs russe (SVR) serait plus dangereux que la Direction générale des renseignements militaires (GRU), d’après le journal The Telegraph.

Le service de renseignement militaire russe affiche aussi des compétences informatiques redoutables. Il est accusé par les Occidentaux d’actionner des myriades de groupes de hackers, utilisés pour déstabiliser les entreprises et administrations occidentales. "C’est un service de renseignement militaire, rattaché à l'état-major général, qui a semble-t-il élargi la palette de ses activités traditionnelles au cyber notamment et qui œuvre actuellement bride lâchée", résume Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe.

Le communiqué du National Cyber Security Centre britannique accuse ainsi le GRU d’être derrière les agissements des célèbres groupes de hackers APT 28, Fancy Bear, Pawnstorm, CyberCaliphate ou Sandworm. Les services occidentaux sont convaincus que ces groupes ont mené les cyberattaques contre TV5 Monde, le Bundestag allemand, le site En Marche d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle de 2017, ou le parti démocrate américain en 2016.

Il y a aussi des agents qui appartiennent à l’unité 29155, une branche très particulière du GRU, le service militaire de renseignement russe. 

 

 Parmi eux, les "Septznaz", des unités d’élite qui sont envoyées sur le théâtre des opérations militaires, lors de conflits extérieurs jugés cruciaux par le pouvoir, comme en Afghanistan, en Tchétchénie, en Syrie ou plus récemment en Géorgie. Ces dernières années, le Gru s'est aussi révélé être un maître en cyberattaques. Le Centre national de cybersécurité britannique a notamment accusé la Russie d'avoir orchestré l'opération "NotPetya", qui avait infecté des centaines de milliers d'ordinateurs à travers le monde en juin 2017. Les Etats-Unis ont, de leur côté, accusé la Russie d'être à l'origine du piratage des ordinateurs du Parti démocrate américain et dénoncé ensuite une ingérence russe lors de la présidentielle américaine de 2016.

 Selon les Italiens, le GRU serait également derrière la tentative d'assassinat de Jean-Paul II, par le Turc Mehmet Ali Agça, le 13 mai 1981. Un épisode qui révèle que les missions du GRU ne s'arrêtent pas au renseignement militaire, loin de là.

 Canada:Selon Normand Lester,........ En 2013 Jeffrey Delisle, ex-lieutenant de la marine canadienne,avait été condamné à 20 ans de prison pour avoir vendu au GRU (service de renseignement de l’État-major russe) des secrets militaires et civils du Canada et de ses alliés. La trahison de Delisle, probablement la fuite de renseignements secrets la plus importante de l’histoire du Canada. avait été qualifiée d’exceptionnellement grave par le ministère de la Défense nationale et d’«importante et irréparable» par le SCRS. 

 

Culture populaire

  • La GRU est représentée dans le roman Battlefield 3 : Le Russe. Le vétéran des Spetsnaz de la GRU Dima Mayakovsky, devenu mercenaire à son compte, est réintégré sous le chantage au sein cette organisation afin de déjouer un éventuel attentat terroriste nucléaire visant Paris et New York, attentat planifié par l'ancien protégé et équipier de Dima, Solomon. Pour souligner le caractère secret de la GRU, cette mission est censée ne pas exister.
  • Dans la Saison 2 de Madam Secretary, le capitaine Dmitri Petrov est un agent infiltré de la CIA au sein de la GRU.
  • Dans Metal Gear Solid 3: Snake Eater, le joueur combat plusieurs fois un agent fictif de la GRU : Revolver Ocelot.
  • Dans les septième et huitième saison d'Homeland, Carrie est faite prisonnière par des officiers de la GRU, et le personnage Yevgeny Gromov, joué par Costa Ronin est membre de la GRU.

 

REF.:

Le Service de sécurité d'Ukraine(SBU):

 Le Service de sécurité d'Ukraine(SBU):

 

Le Service de sécurité d'Ukraine (en ukrainien : Служба безпеки України, СБУ; transcrit : Sloujba bezpeky Oukrayiny, abréviation SBOu ou SBU) est le nom donné aux services secrets de l'État ukrainien.


Le SBU est responsable de la sûreté de l'État, de ses institutions et de ses représentants, il est également chargé du contrespionnage, de la lutte contre le terrorisme, la contrebande et le commerce illégal de matériel militaire réglementé (armes, armes de destruction massive, etc.).

Historique

Le SBU est le successeur de la section ukrainienne du KGB soviétique. Lors de l'indépendance de l'Ukraine, cette organisation conserva la majorité de son personnel. Depuis 1992, l'agence a été en compétition dans les fonctions du renseignement avec la Holovne Upravlinnya Rozvidky (en), direction générale du renseignement du ministère ukrainien de la défense). C'est un ancien chef des renseignements militaires, expert en espionnage technologique, Ihor Smechko, qui était à la tête du SBU jusqu'en 2005.

En 2004, le SBU est réorganisé en un organisme indépendant appelé « Service du renseignement extérieur de l'Ukraine » (Sloujba Zovnichnioyi Rozvidky). Il est chargé du renseignement ainsi que de la sécurité extérieure.

En 2009, le SBU a découvert sept espions et seize agents des services spéciaux étrangers sur le territoire ukrainien1. Pendant ces années, le service tend a coopérer étroitement avec l'Occident, notamment la CIA sous la férule de John Brennan2.

Culture populaire

Dans le jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R.: Call of Pripyat, le joueur incarne un agent du SBU envoyé pour enquêter sur une opération militaire ratée dans la Zone autour de Tchernobyl

 

REF.:

haitian intelligence service: Le Service d'Intelligence National (National Intelligence Service, SIN)

  Haitian intelligence service: Le Service d'Intelligence National   (National Intelligence Service, SIN):

 Le Service d'Intelligence National(National Intelligence Service, SIN) était une agence de renseignement haïtienne créée par la Central Intelligence Agency des États-Unis après le renversement de Jean-Claude Duvalier en 1986, au plus fort du mouvement de protestation Anti-Duvalier.[1]

haitian intelligence service:

 L'unité, composée d'officiers des Forces armées d'Haïti, « s'est livrée au trafic de drogue et à la violence politique ».[1]

 La CIA a fourni un demi-million à un million de dollars par an pour former SIN à la lutte contre les stupéfiants, mais le groupe n'a produit aucun renseignement et a plutôt utilisé sa formation contre des opposants politiques.[1]

 Les élections générales haïtiennes de 1987 ont été annulées après que les troupes dirigées par le membre du SIN, le colonel Jean Claude Paul, ont massacré 30 à 300 électeurs le jour du scrutin.[2]

 Jimmy Carter a écrit plus tard que « Les citoyens qui faisaient la queue pour voter ont été fauchés par des fusillades de balles de terroristes. Les chefs militaires, qui avaient orchestré ou cautionné les meurtres, sont intervenus pour annuler les élections et conserver le contrôle du gouvernement. »[3]

 Malgré cela, la CIA a continué à donner au NAS jusqu'à 1 million de dollars par an, alors même que le NAS continuait de cibler les opposants politiques. Entre 1986 et 1991, SIN a assassiné jusqu'à 5000 membres de mouvements démocratiques.[2]

 La CIA n'a coupé ses liens avec le SIN qu'après le coup d'État haïtien de 1991 qui a mis fin à la présidence de 8 mois de Jean-Bertrand Aristide, à la suite des élections générales haïtiennes de 1990-91. Son soutien au SIN et son implication dans le trafic de drogue sont devenus publics en 1993.[4]

 Emmanuel Constant a déclaré qu'il avait aidé à fonder SIN.[5]

 

Le ministre de l’intérieur annonce la révocation des cartes identifiant les agents du service d’intelligence nationale, (SIN), actuellement en circulation. Par cette mesure, Louis Edner Ganzague Day explique vouloir remettre de l’ordre au niveau de ce service.

Port-au-Prince, le 7 mai 2021 :- L’inefficacité n’est pas la seule faiblesse qu’on peut reprocher au service d’intelligence nationale(SIN). Il s’avère que le recrutement des agents de ce service laisse à désirer.
C’est en tout cas ce que révèle le vendredi 7 mai 2021, le nouveau ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Ses 20 premiers jours à la tête du MTCT ont en effet suffit à Gonzague Day pour prendre conscience de l’inefficacité du SIN.

REF.: 

Le Service de sécurité et de renseignement (tchèque : Bezpečnostní informační služba, BIS)

 

 Le Service de sécurité et de renseignement (tchèque : Bezpečnostní informační služba, BIS) est le principale service de renseignement intérieur tchèque

 

Histoire et organisation

Création

Le BIS a été créé en 1994 par la loi no 154/1994, après la chute du communisme, et fait suite à divers successeurs du StB, lequel servait principalement de courroie de transmission au KGB soviétique.

Activités

Ses activités sont les suivantes :

  • recueil et analyse d’informations politiques et économiques concernant la sécurité du pays ;
  • contre-espionnage ;
  • lutte contre le terrorisme international ;
  • lutte contre la délinquance financière (blanchiment d’argent).

Organisation

Son directeur est Michal Koudelka, qui a succédé en 2016 à Jiří Lang1.

En 2019, son budget s’élevait à 2,029 milliards de couronnes tchèque2

Son siège se trouve à Stodůlky, près de Prague.

REF.:(fr) Site officiel [archive]