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vendredi 17 septembre 2021

Qu’est-ce qu’un écran LTPO et est-il meilleur que l’OLED ?

 

 

Qu’est-ce qu’un écran LTPO et est-il meilleur que l’OLED ?

Ne serait-ce pas formidable si nous pouvions rendre les smartphones plus économes en énergie et en tirer davantage parti avec une seule charge ? C’est exactement l’idée derrière la technologie d’affichage LTPO utilisée par Apple et Samsung. Voici à quoi s’attendre des écrans tactiles de demain.

Sommaire

Qu’est-ce qu’un écran LTPO ?

LTPO signifie oxyde polycristallin à basse température et fait référence à un type particulier de technologie de fond de panier visible dans les écrans OLED. OLED signifie diode électroluminescente organique, un type unique d’écran auto-émissif que l’on trouve dans tout, des montres intelligentes aux smartphones et aux écrans grand public plus grands.

Les écrans OLED utilisent généralement du silicium polycristallin à basse température (LTPS) pour les transistors à couches minces (TFT) qui composent le fond de panier de l’écran. En exploitant à la fois le LTPS et l’oxyde de zinc et d’indium et de gallium (IGZO), Apple peut utiliser une combinaison de technologies LTPS et LTPO pour offrir de nouveaux avantages tout en maintenant la production viable.

Tout cela dans le but de produire des écrans capables de faire varier leur taux de rafraîchissement. Apple a techniquement utilisé cette technologie d’affichage dans l’Apple Watch Series 4, mais les véritables avantages n’ont pas été observés avant le lancement de l’Apple Watch Series 5 avec son écran toujours allumé.


LTPO est une percée car il ne nécessite pas de composants supplémentaires entre le contrôleur d’affichage et l’unité de traitement graphique (GPU) pour permettre un taux de rafraîchissement dynamique.

Bien que LTPO soit une technologie développée par Apple (pour laquelle il détient les brevets), Samsung a également travaillé sur une technologie d’affichage similaire qui ne l’obligera pas à payer des redevances à l’un de ses principaux rivaux. La version de Samsung est connue sous le nom d’oxyde hybride et de silicium polycristallin (HOP.)

Quels sont les avantages du LTPO ?

L’écran de votre smartphone consomme plus d’énergie que tout autre composant. Bien que les écrans OLED soient plus efficaces que leurs homologues LCD, ils consomment toujours une grande partie de la durée de vie de la batterie par rapport à d’autres composants tels que le système sur puce ou les technologies sans fil comme le Wi-Fi et le Bluetooth.

Le principal avantage de LTPO est de réduire cette consommation d’énergie en faisant varier le taux de rafraîchissement. C’est précisément ainsi qu’Apple a pu créer l’Apple Watch Series 5 (et son successeur). Les derniers appareils portables d’Apple arborent des écrans toujours allumés tout en conservant une durée de vie de la batterie toute la journée.


Le terme «taux de rafraîchissement» fait référence au nombre de mises à jour d’un affichage en une seconde, mesuré par la fréquence en hertz (Hz). La plupart des smartphones utilisent des écrans à 60 Hz, bien qu’il existe des modèles à 120 Hz (et Apple lui-même produit un iPad «ProMotion» qui utilise le taux de rafraîchissement le plus élevé).

Un taux de rafraîchissement plus élevé permet une expérience utilisateur plus réactive et plus fluide au détriment de l’efficacité énergétique. En faisant varier le taux de rafraîchissement jusqu’à 1 Hz (essentiellement une image par seconde) selon les derniers appareils portables d’Apple, l’énergie peut être préservée car l’écran fait moins de demandes et modifie ce qui est à l’écran.

Par exemple, lorsque votre téléphone reçoit une notification, il s’allume pour vous en informer. Pendant cette période, il est peu probable qu’il y ait des objets en mouvement sur l’écran. En abaissant le taux de rafraîchissement, l’expérience utilisateur n’est en aucun cas compromise. Lorsque vous décrochez votre téléphone pour vérifier la notification, le taux de rafraîchissement peut être rétabli à une fréquence mieux adaptée à une utilisation générale.

Cette technologie pourrait être utilisée de manière dynamique dans tout le système d’exploitation. Par exemple, si votre appareil affiche l’écran «Lecture en cours» pour un podcast ou de la musique, le taux de rafraîchissement de l’affichage peut être considérablement réduit. Théoriquement, les jeux qui profitent de fréquences d’images élevées pourraient «demander» l’utilisation du 120 Hz complet si Apple en fournissait les moyens.

Étant donné qu’Apple gère un navire serré en termes d’expérience utilisateur organisée, la société pourrait «appliquer» des taux de rafraîchissement plus efficaces dans certaines circonstances, comme lors de la visualisation de l’écran de verrouillage ou lors d’un appel vidéo. Les caméras FaceID d’Apple peuvent déjà dire quand vous regardez l’écran, il peut donc même être possible de réduire les taux de rafraîchissement lorsque le système d’exploitation voit que personne ne regarde.

Quels appareils utilisent les écrans LTPO ?

Le premier appareil à vraiment tirer parti des avantages de LTPO a été l’Apple Watch Series 5. La smartwatch a fait des vagues lorsque la société a annoncé la technologie d’affichage «toujours allumée», avec un taux de rafraîchissement pouvant aller jusqu’à 1 Hz.

Apple n’a pas encore fusionné sa technologie portable LTPO avec le type d’affichage à taux de rafraîchissement élevé de l’iPad Pro, mais, à partir de mars 2021, des fuites de premier plan suggèrent que la société envisage d’ajouter cette technologie à un iPhone dans un proche avenir.


Pendant ce temps, les écrans LTPO qui utilisent la technologie HOP de Samsung sont déjà à l’état sauvage. Ces écrans ont été limités aux appareils phares tels que le Samsung Galaxy Note 20 Ultra et le Galaxy S21 Ultra. L’analyse d’Anandtech de l’affichage utilisé dans le S21 Ultra a noté «d’énormes améliorations d’efficacité» en termes de consommation d’énergie.

Un autre pas en avant

La technologie LTPO représente un autre pas en avant pour les appareils portables tels que les smartphones et les appareils portables. Ces améliorations ne sont pas immédiatement perceptibles en termes de qualité d’affichage visiblement améliorée, mais offrent plutôt des gains d’efficacité qui devraient contribuer à améliorer la durée de vie de la batterie.

Il reste à voir dans quelle mesure les écrans LTPO deviendront répandus. À l’heure actuelle, ils sont destinés aux appareils haut de gamme qui utilisent des taux de rafraîchissement plus élevés, alors ne soyez pas surpris de les voir apparaître d’ici peu dans les iPhones et les appareils portables phares.

Vous voulez une meilleure autonomie de la batterie de votre iPhone sans mise à niveau? Lisez notre guide pour améliorer la durée de vie de la batterie de votre iPhone.

 

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lundi 13 septembre 2021

Comment fonctionne Pegasus et comment le détecter ?

 

 

Comment fonctionne Pegasus et comment le détecter ?

L’affaire se précise.

Publié le

 

Par Pierre Otin

 

Le projet Pegasus fait la une de l’actualité tech en ce moment. Et pour cause, il s’agit de l’affaire de surveillance et de cyberattaque la plus importante depuis les révélations d’Edward Snowden sur les agissements de la NSA en 2013.

Quelques jours après les premiers éléments d’informations diffusés par Forbidden Stories, on en sait un peu plus sur le mode opératoire de Pegasus, le logiciel utilisé pour pirater des dizaines de milliers de terminaux mobiles de hauts placés politiques, avocats et journalistes à travers le monde ces derniers mois. Il faut d’ailleurs savoir que, si Pegasus pénètre de manière totalement silencieuse et invisible sur un iPhone ou un smartphone Android, il y a désormais un moyen de savoir si vous avez été victime du logiciel à la licorne ailée, comme décrit plus bas dans l’article.

Quel mode de fonctionnement pour le logiciel espion Pegasus ?

Jusque là, les spécialistes s’accordent à dire que le seul moyen pour Pegasus de pénétrer une machine est via un message texte ou un appel téléphonique. Ensuite, le logiciel profite d’un fonctionnement dit “zero-click”. Cela signifie qu’il devient effectif sur la machine cible sans que l’utilisateur n’ait à effectuer aucune action. À savoir que Pegasus peut également infecter un iPhone de manière classique, après que l’utilisateur ait ouvert un lien spécifique.

Sur iOS, la faille utilisée par le logiciel espion serait inhérente à iMessage et encore présente sous iOS 14.6.

Une fois que Pegasus est déployé sur le smartphone désiré, il offre un accès total au client, passant même outre les solutions de chiffrement des logiciels Signal WhatsApp ou bien encore Telegram. En fait, toute l’activité du téléphone peut être surveillée. Cela va des contenus photo et vidéo, aux mots de passe, en passant par les messages, les mails, la navigation internet, la position GPS, etc. C’est comme si un tiers regardait votre téléphone par-dessus votre épaule, sans que vous vous en aperceviez.

À ce jour, Apple ne semble pas avoir envoyé de mise à jour rendant Pegasus ineffectif. Ni dans iOS 14.7, ni même dans iOS 15. Mais les ingénieurs en sécurité du Californien doivent actuellement être sur le pied de guerre pour tenter de colmater la brèche et proposer un update correctif aussi vite que possible. Il en va de la réputation d’Apple en matière de sécurité pour ses iPhone, quoi que la firme en dise sur le caractère non critique de la faille.

Comment savoir si mon iPhone a été visé par Pegasus ?

Il existe une méthode un peu technique, à l’heure de la publication de cet article, permettant de dire si oui ou non, votre iPhone a hébergé le logiciel espion Pegasus. Il faut utiliser le Mobile Verification Toolkit (ou MVT), disponible ici sur GitHub, qui peut notamment être installé sur macOS via le terminal. Et c’est par lignes de commande que cet outil va alors être en mesure de vérifier une sauvegarde tout entière de l’iPhone, faite sur le Mac via liaison câblée. Une fois le backup analysé, le MVT peut affirmer si l’iPhone a été infecté par Pegasus ou non. L’outil d’analyse fonctionne également pour un smartphone Android.

Vous retrouverez plus d’informations à propos de la manipulation de vérification via MVT sur le site de TechCrunch. Elle n’est pas bien complexe, mais demande une basique maitrise du terminal de commandes et une compréhension de l’anglais.

C’est à ce jour la seule manipulation possible permettant de prouver que son appareil a bien été ciblé par Pegasus.

 

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Le Japon a pulvérisé le record de vitesse internet en atteignant 319 tb/s

 

 

Le Japon a pulvérisé le record de vitesse internet en atteignant 319 tb/s

19 juillet 2021 à 16h50

Déjà détenteur du précédent record avec un transfert de données à la vitesse de 178 térabits par seconde (tb/s), le National Institute of Information and Communication Technology (NIICT) a désormais doublé son score, atteignant un impressionnant 319 tb/s.

Une vitesse atteinte à travers une fibre optique de diamètre standard !

Une architecture repensée sur mesure

L’annonce a été faite par le NIICT à l’occasion d’une conférence internationale sur les communications par fibres optiques. La prouesse a consisté à envoyer des données à travers 3 000 m de fibre optique d’un diamètre standard, mais à un débit de plusieurs magnitudes au-dessus de ce qui est accessible au grand public aujourd’hui.

Pour cela, les chercheurs japonais ont misé sur deux innovations principales. La première consiste à intégrer, dans un diamètre standard, quatre « cœurs » de fibres optiques. Cette évolution hardware de la classique fibre optique permet à cette dernière de supporter la nouvelle technique de transmission développée par l’équipe de chercheurs, le Wavelength-Division Multiplexing, ou WDM.

Combinées, ces deux innovations permettent de faire transiter un signal laser réparti simultanément sur différentes bandes et différentes longueurs d’ondes. Les quatre cœurs de la fibre optique permettent d’éviter les interférences qui se produisent habituellement au sein d’une fibre unique. D’une certaine manière, cela revient à passer d’une simple route à une voie rapide à plusieurs voies, chaque voie permettant de faire transiter son propre flux de données, avec sa propre longueur d’onde, sans embouteillage possible.

Une technologie applicable à grande échelle ?

Bien entendu, l’expérience a nécessité un équipement spécifique, afin notamment d’exploiter une nouvelle bande de fréquences pour les émetteurs lasers (la bande S). Néanmoins, les chercheurs japonais assurent qu’au moins une partie de leurs avancées pourrait être appliquée au réseau internet existant. Une démarche qui s'inscrit dans la lignée des recherches menées lors de leur précédent record, l'année dernière.

La génération du signal reste particulièrement novatrice, mais le fait de pouvoir exploiter une largeur de câble standard pourrait permettre d’améliorer la vitesse du réseau terrestre sans modifier toute l’infrastructure actuelle. Reste encore à s’assurer qu’une telle technologie puisse être exploitée à grande échelle pour un prix abordable, évidemment. Dans un premier temps, cela pourrait permettre d'améliorer le débit entre serveurs et hubs lors de l'instauration des prochaines générations d'Internet. Il reste dès lors peu probable de voir un tel débit atteindre le cœur de nos foyers, même si cela pourra contribuer à améliorer la vitesse globale de connexion.

Avec Windows 365, vous pourrez utiliser votre PC… depuis votre iPad !

 

 

 

Avec Windows 365, vous pourrez utiliser votre PC… depuis votre iPad !

Par Johan Gautreau,

Le streaming a le vent en poupe. Après les jeux vidéos, ce sont les services qui tendent à se dématérialiser. Microsoft tente ainsi le coup avec Windows 365 qui permet d’utiliser un PC sous Windows 10 depuis n’importe où. Et ça fonctionnera même sur iPad !

Windows sur iPad, qui l’aurait cru ? C’est pourtant ce que va proposer prochainement la firme de Redmond avec son service de cloud nommé Windows 365. Il faudra cependant composer avec quelques restrictions, du moins les premiers temps.

Windows 365 : votre PC accessible partout, tout le temps

Officialisé le 14 juillet, Windows 365 est le nouveau service de cloud computing développé par Microsoft. Il vient rejoindre la liste sans cesse plus longue des offres de ce genre, comme Shadow par exemple.

C’est quoi le cloud computing ?

Le principe est simple : vous choisissez une configuration parmi celles proposées sur le portail dédié à Windows dans le cloud, vous souscrivez à l’abonnement et vous pourrez ensuite profiter d’un accès sécurisé à votre machine grâce au streaming. L’ensemble est bien entendu sécurisé afin de garantir la pérennité de vos données personnelles.

Microsoft assure une large compatibilité pour les machines client. Vous pourrez ainsi utiliser votre PC de bureau habituel, mais aussi n’importe quel ordinateur portable, de même qu’un Mac ou encore… un iPad !

Windows 365 fonctionnera via le navigateur ou une application dédiée, selon vos préférences. Comme vous pouvez vous en douter, une application iOS sera prochainement disponible.

Quelques limitations

Il faut cependant garder à l’esprit que Windows 365 ne sera pas destiné à tout le monde, du moins pour ses débuts.

En effet, l’offre de cloud computing de Microsoft sera réservée dans un premier temps aux professionnels. La firme de Redmond n’a pas encore donné de date pour la diffusion auprès des particuliers. Il faudra donc patienter un peu avant de pouvoir profiter des bienfaits de Windows 365.

Prix et disponibilité

Le service de cloud Windows 365 sera lancé le 2 août 2021 pour les entreprises. Les prix français n’ont pas encore été diffusés. Le site américain The Verge a toutefois profité d’une fuite sur l’une des tarifications : il en coûtera 31$/mois pour une machine avec 4 Go de RAM et 128 Go de stockage.

Rendez-vous début août pour en savoir plus sur Windows 365. En attendant, n’hésitez pas à donner vos ressentis sur ce nouveau service cloud dans les commentaires.

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- Marque(s) / Os : Microsoft, Windows 10
 

Windows Hello : la reconnaissance faciale un peu trop facile à berner ?

 

 

Windows Hello : la reconnaissance faciale un peu trop facile à berner ?

Microsoft

Par Remi Lou le

Le système de reconnaissance faciale mis au point par Microsoft pourrait être contourné assez facilement, d’après des chercheurs en cybersécurité.

La sécurité biométrique continue de se généraliser peu à peu et de remplacer l’ancestral mot de passe. Les smartphones ont été parmi les premiers à généraliser le capteur d’empreinte digitale ou la reconnaissance faciale, mais les ordinateurs ne sont pas en reste.

C’est ainsi que Microsoft avait fait l’éloge de Windows Hello, une sécurité biométrique reposant sur la reconnaissance faciale. Néanmoins, puisque Windows est amené à tourner sur de très nombreuses configurations différentes, ce système ne serait pas si sécurisé que cela.

Une image infrarouge suffit à tromper le système

Pour faire fonctionner Windows Hello, votre ordinateur doit impérativement être équipé d’une webcam embarquant un capteur infrarouge en plus de son capteur principal, et cela afin de fournir des informations fiables au système permettant de déverrouiller l’ordinateur. Néanmoins, il semblerait que Windows ne soit pas trop regardant quant aux données infrarouges récoltées.

Comme l’explique Omer Tsarfati, chercheur en cybersécurité pour CyberArk auprès de Ars Technica, le système mis au point par Microsoft ne serait pas aussi sécurisé qu’il l’entend. « Nous avons cherché à trouver le point faible de la reconnaissance faciale » explique-t-il, en visant spécifiquement le système infrarouge.

Puisque Windows doit s’accommoder de nombreuses configurations différentes, il suffirait en réalité de remplacer les données fournies en temps réel par le capteur infrarouge par une image infrarouge du propriétaire de l’appareil. « Le plus simple pour un attaquant serait de prétendre être la caméra, parce que tout le système repose sur ses informations » précise le chercheur.

Néanmoins, ce type d’attaque n’est pas aussi simple que cela à mettre en place. L’assaillant doit en effet avoir accès à l’ordinateur ciblé et disposer d’une image infrarouge correcte du propriétaire de l’appareil. Cela n’empêche pas Microsoft de s’en inquiéter et d’avoir qualifié ce problème de « vulnérabilité de contournement de la fonction de sécurité Windows Hello » tout en publiant un énième patch de sécurité afin de colmater la faille.

 

REF.: