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mercredi 29 décembre 2021

ZD Tech : Pourquoi l'informatique quantique fait trembler les cryptographes

 

 

ZD Tech : Pourquoi l'informatique quantique fait trembler les cryptographes

Podcast : Mais pourquoi donc l’arrivée imminente d’un ordinateur quantique fait trembler le monde de la cryptographie ? Explications.

Bonjour à tous et bienvenue dans le ZD Tech, le podcast quotidien de la rédaction de ZDNet. Je m’appelle Louis Adam et aujourd’hui, je vais vous expliquer pourquoi l’arrivée imminente d’un ordinateur quantique fait trembler le monde de la cryptographie.

La cryptographie, cela n’a rien de sorcier. C’est l’ensemble des techniques qui permettent de dissimuler un message et de s’échanger des données de manière confidentielle.

La technique la plus utilisée pour cela, c’est le chiffrement. L'émetteur fait passer son message à travers un algorithme mathématique plus ou moins complexe. Cela permet de s’assurer que seules les personnes autorisées sauront le lire.

Aujourd’hui, on sait que la puissance de calcul nécessaire pour casser ce chiffrement dépasse largement les capacités des supercalculateurs traditionnels. On peut donc considérer que ces algorithmes de chiffrement offrent une protection suffisante contre les attaques.

La menace quantique

Mais l’arrivée d'ici cinq ans d’un ordinateur quantique fiable et fonctionnel pourrait changer la donne.

Microsoft, IBM et consorts travaillent d’arrache-pied sur le sujet. L’idée n’est pas de produire un ordinateur plus puissant qu’un ordinateur traditionnel. Il s’agit plutôt d’un ordinateur particulièrement efficace pour réaliser certaines tâches bien précises.

Et l’un des points forts de l’ordinateur quantique, c’est sa capacité à casser les algorithmes de chiffrement actuels.

Des algorithmes quantiques

Dans les années 90, des chercheurs ont mis au point des algorithmes quantiques capables de casser la protection des outils de chiffrement traditionnels.

Si vous êtes curieux, les algorithmes de Shor et de Grover sont les plus souvent cités en exemple.

La seule chose qui manque à ces algorithmes, c’est un ordinateur quantique capable de les faire tourner. Et cette perspective devient de plus en plus concrète.

Alors, que faire ?

Faut-il tirer définitivement un trait sur la cryptographie ? Pas tout à fait.

Plutôt que d’attendre sagement la fin du monde, les chercheurs se penchent sur l’élaboration de la cryptographie post quantique. Ils développent des outils de cryptographie capables de résister à une attaque menée par un ordinateur quantique.

Clarifions un aspect important. Il ne s’agit pas d’outils cryptographiques qui auraient besoin d’un ordinateur quantique pour fonctionner. Ces algorithmes pourront être exécutés sur un ordinateur classique.

Cryptographie vs quantique

Simplement, ces nouveaux algorithmes de cryptographie utilisent des fonctions mathématiques différentes. Des fonctions mathématiques que l’ordinateur quantique n’est pas en mesure de casser facilement.

En 2017, l’institut des standards technologiques américains a lancé un challenge mondial pour identifier et tester ces nouveaux algorithmes qui résistent aux attaques de ce type. L’objectif est de disposer d’outils pour protéger des données face à un attaquant qui aurait accès à un ordinateur quantique.

C'est donc une course contre la montre qui a lieu, entre les cryptographes d'un côté, et les chercheurs en informatique quantique de l'autre.

 

REF.:  https://www.zdnet.fr/actualites/zd-tech-pourquoi-l-informatique-quantique-fait-trembler-les-cryptographes-39933355.htm?utm_source=NL_cybersecurite&utm_medium=email&utm_campaign=ZD_NL_cybersecurite&utm_content=&utm_term=20211229

Les fraudes dans les batteries de véhicules électriques

 Les fraudes dans les batteries de véhicules électriques

 William Clavey est allé chez Ingenext, entreprise québécoise spécialisée dans la revente de pièces de véhicules électriques, pour mieux comprendre le phénomène montant de fraude de batteries dans les véhicules électriques d'occasion.

Les fraudes dans les batteries électriques, arrive souvent, donc si on achète un véhicule accidenté scrap, Nissan Leaf SL Plus(autonomie 360KM,avec batterie 62KW/hr) dans un encan aux USA pour mettons 10,000$ plus le transport a 2,500$ peut nous apporter des mauvaises surprises!

 Dans ce cas ci, les batteries de 62 avait été changées pour des vielles 24 KW/hr ,c'est carrément de la fraude et l'encan est évidemment retiré de toute responsabilité.

Un garagiste pourrait ,en enlevant le plastique, sous le véhicule voir que la batterie a été changée ,que les boulons ne sont pas d'origines et qu'il y a de l'espacement entre la batterie et les supports.Donc c'est une différence de valeur de 10,000$ entre l'ancienne batterie.Car une batterie neuve de Leaf est de 16,000$.

Il y a aussi l'état de santé de la batterie qui peut avoir été réinitialisée ,donc la dégradation n'apparaitra plus,et que seul un garagiste peut voir la capacité ,l'autonomie du véhicule en KW/hr avec un essai routier.

Le véhicule après environ 20 pleines charge et décharge complète ,recalcule l'état de la batterie,mais avec réinitialisation c'est pas facile a voir.

Un autre moyen est de démonter la batterie et voir le numéro de série ,le collant de la Leaft en KW/hr ,donc la valeur de cette mauvaise batterie de 24 KW/hr est de 4,000$ sur l'après marché, c'est une différence de 12,000$ avec une 62 KW/he originale.

On peut lire le soh ,le state of healt avec une machine de diagnostique,qui nous dit son état de santé en KW/hr ou en %. Et c'est ce qui provoque une surenchère de batterie de remplacement et de fraude actuellement,de batterie ou de voiture électrique réusunée.

Une batterie de Tesla usager 2018 se vent 30,000$


REF.: Merci William 

https://rpmweb.ca/fr/videos/chroniques/chroniques/fraude-de-batteries-dans-les-vehicules-electriques?fbclid=IwAR1lt_4HCfv8KTjTieuVKUebL-q3CzA9Ek95SzLQXEDPlJpAXD572xrmqVw&d=n

lundi 20 décembre 2021

En Australie, les réseaux sociaux bientôt contraints de dévoiler l’identité des trolls

 

 

En Australie, les réseaux sociaux bientôt contraints de dévoiler l’identité des trolls

29 novembre 2021
Par Kesso Diallo

Selon le Premier ministre Scott Morrison, un projet de loi sera publié cette semaine pour une présentation au Parlement début 2022.

En Australie, l’anonymat ne sera peut-être plus une option pour les trolls qui font des réseaux sociaux leurs terrains de jeux favoris. Ces internautes qui aiment générer des polémiques sont actuellement dans le viseur du Premier ministre Scott Morrison. Le 28 novembre, ce dernier a dévoilé que le gouvernement du pays préparait de nouvelles lois qui devraient être publiées sous forme de projet cette semaine. « Le monde en ligne ne devrait pas être un Far West, où les bots, les fanatiques, les trolls et d’autres peuvent anonymement circuler et nuire aux gens et blesser les gens », a-t-il déclaré. Prévues pour une présentation au Parlement début 2022, ces lois contraindraient ainsi les réseaux sociaux à révéler l’identité de ces utilisateurs anonymes.

Concrètement, elles les obligeraient à collecter les informations personnelles de tous les utilisateurs et permettraient aux tribunaux d’accéder à leur identité pour lancer des affaires de diffamation. Le type de données recueilli par les plateformes n’a pas été précisé, mais cela pourrait inclure le nom, l’adresse mail et le numéro de téléphone.

Un processus de plainte créé par les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux seraient également tenus de créer un processus de plainte, dont un utilisateur pourrait se servir pour demander le retrait d’un contenu qu’il estime diffamatoire à son égard. Si l’auteur de la publication refuse de la supprimer, la victime aurait alors la possibilité de demander ses coordonnées personnelles, une action pour laquelle le consentement est nécessaire. Dans le cas où celui-ci n’a pas autorisé la divulgation de ses informations personnelles, une ordonnance du tribunal forcerait les plateformes à les révéler, permettant ainsi au plaignant la possibilité d’intenter une action en justice.

Selon ces nouvelles lois, les particuliers ou les entreprises comme les médias qui gèrent les pages sur les réseaux sociaux ne seraient plus considérés comme responsables des contenus diffamatoires publiés par les utilisateurs. En septembre dernier, la Haute Cour australienne a statué que les médias pouvaient être tenus responsables de ce type de publications sur leurs pages à la suite du procès intenté par Dylan Voller contre plusieurs organes de presse du pays. Cet Australien les avait poursuivis pour diffamation après que des articles publiés sur Facebook le concernant ont suscité des commentaires diffamatoires de la part d’utilisateurs. La Haute Cour a estimé qu’en gérant les pages sur la plateforme, ces médias participaient à la communication de tout contenu diffamatoire publié par des tiers. Le projet de loi prévoit d’imputer la responsabilité de ce type de publications aux réseaux sociaux.

L’Australie n’est pas le seul pays à s’en prendre aux trolls. Au Royaume-Uni, ces derniers pourraient être condamnés à deux ans de prison pour la publication de contenus causant des dommages psychologiques grâce au projet de loi sur la sécurité en ligne. En France, lorsqu’un contenu diffamatoire est publié, la responsabilité est imputée à son auteur, mais l’hébergeur de la plateforme peut aussi être sanctionné « s’il est prouvé qu’il a délibérément mis en ligne ou laissé en ligne ce contenu illicite ».

 

REF.:   https://leclaireur.fnac.com/article/50242-en-australie-les-reseaux-sociaux-bientot-contraints-de-devoiler-lidentite-des-trolls/?utm_campaign=Mon%20Carnet%20-%20l%27infolettre&utm_medium=email&utm_source=Revue%20newsletter

La 8K sur vos téléviseurs pour bientôt ? DVB publie les premières spécificités pour les tuners UHD 8K

 

 

La 8K sur vos téléviseurs pour bientôt ? DVB publie les premières spécificités pour les tuners UHD 8K

Ahlem Reggani
29 novembre 2021 à 09h15

 

Les premières spécificités du tuner UHD 8K sont tombées. Le comité directeur de DVB a annoncé qu’elles seraient basées sur le codec HEVC.

Malgré une lenteur observée dans l’adoption de cette nouvelle norme, DVB se dit prêt à entamer ses premiers pas vers la prise en charge du format 8K.

L’entrée en scène du 8K

Le DVB (Digital Video Broadcasting) est un standard de signaux de diffusion largement déployé dans le monde, notamment en Europe et en Australie, mais aussi dans une grande partie de l’Afrique et de l’Asie. L’Amérique du Nord, a quant à elle, enclenché le levier vers l’adoption de la 8K en 2020 à travers la mise en place de la norme alternative ATSC 3.0 ou NextGen TV.

DVB annonce qu’il est fin prêt à rejoindre la mouvance UHD 8K via la sortie de sa première spécification. Le comité indique que la base sera établie sur le codec vidéo HEVC ou H.256, qui fait aussi appel à la 4K pour la livraison. L’UHD 8K sera pris en charge aussi bien en diffusion (flux de transport) qu’en haut débit DVB-DASH.

L’approbation de ces nouvelles mises à jour permettant la gestion des services vidéo au format 8K est une première. Ces dernières viennent allonger les prérogatives du codec HEVC et représentent la première étape, parmi tant d’autres, nécessaire pour la mise en place de cette norme. L’objectif est de continuer à fournir des outils aussi complets que flexibles pour la mise en place de services de télévision de prochaine génération.

Bientôt une prochaine révision

Les marques ou modèles de téléviseurs pressentis pour être les premiers à porter ce projet de n’ont pas encore été énoncés. Néanmoins, il y a très peu de chance d’observer une rapide émergence des chaînes de télévision 8K en Europe de sitôt. La majorité des chaînes ne disposent même pas encore de la 4K.

Les révisions futures devraient prévoir l’ajout de codecs plus avancés tels que AV1, AVS3 et VVC, mais également la prise en charge de plage dynamique et fréquences d’images élevées (HDR et HFR). DVB a déclaré que la prochaine révision serait celle du codec VVC (Versatile Video Coding) et devrait arriver début d’année prochaine.

Source : Flatpanelshd

 https://www.clubic.com/television-tv/televiseur/actualite-395871-la-8k-sur-vos-televiseurs-pour-bientot-dvb-publie-les-premieres-specificites-pour-les-tuners-uhd-8k.html

iMessage : sans surprise, le FBI peut obtenir des métadonnées, voire le contenu des messages, avec un mandat

 

 

 

iMessage : sans surprise, le FBI peut obtenir des métadonnées, voire le contenu des messages, avec un mandat

Stéphane Moussie |

« Un document du FBI indique que la police peut obtenir vos données WhatsApp, et ce en temps réel », titre RollingStone qui présente cela comme une révélation fracassante. En réalité, le titre est un gros raccourci et l'information est déjà connue. Cependant, le fameux document du FBI qui concerne les requêtes légales a le mérite de rappeler que, bien que présentés comme des services protégeant la vie privée, WhatsApp et iMessage ne sont pas hors de portée des autorités.

Ainsi, avec un mandat de perquisition, le FBI peut obtenir de WhatsApp le carnet d'adresses de la personne ciblée, ainsi que celui d'autres personnes qui ont la cible dans leurs contacts, tout comme des métadonnées sur les messages échangés. Le contenu des messages reste, lui, illisible par le FBI, car ceux-ci sont chiffrés de bout en bout. Une enquête de ProPublica avait souligné que les messages signalés par les utilisateurs devenaient visibles aux yeux des modérateurs de la plateforme, mais on ne sait pas si le FBI peut avoir accès à ces messages déchiffrés.

Le document du FBI récapitulant les informations qu'il peut obtenir des différentes messageries par le biais d'une procédure légale.

Quant à iMessage, toujours à condition de fournir un mandat, le FBI peut obtenir d'Apple 25 jours de données sur les requêtes effectuées par l'utilisateur dans Messages, ainsi que les informations sur quelles autres personnes ont cherché la cible dans l'application. Comme les messages sont chiffrés de bout en bout, leur contenu n'est pas lisible par le FBI… à moins que la sauvegarde sur iCloud soit activée. Apple ayant une clé de déchiffrement de la sauvegarde iCloud, les autorités peuvent demander cette clé et ainsi lire les messages.

Ce n'est pas une révélation, cette « faille » dans la protection des messages avait déjà agité les débats l'année dernière. En conservant cette clé, Apple garde la possibilité de déchiffrer les sauvegardes des utilisateurs qui ont oublié leur mot de passe. Il y a quelques années, la Pomme aurait eu l'intention de chiffrer de bout en bout les sauvegardes iCloud, et donc les messages inclus dedans, mais ce projet ne s'est pas concrétisé.

Le chiffrement des sauvegardes iCloud, un casse-tête de bout en bout

L'opposition du FBI à ce projet aurait joué dans son abandon. D'autres raisons ont pu également pousser Apple à ne pas le mener à bien, comme la volonté de continuer à proposer une solution de secours aux utilisateurs ayant perdu leur mot de passe.

Apple a répondu à l'article de RollingStone de façon habituelle, c'est-à-dire en dirigeant vers son rapport de transparence qui comptabilise les requêtes des autorités de chaque pays, requêtes auxquelles Apple peut s'opposer si elles ne sont pas conformes.