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jeudi 10 février 2022

Il prend sa revanche en mettant hors service tout le réseau Internet de la Corée du Nord

 

Il prend sa revanche en mettant hors service tout le réseau Internet de la Corée du Nord

Parce qu’il s’est fait pirater par la Corée du Nord, un informaticien habile a pris une solide revanche en mettant hors service tout le réseau Internet de l’État-voyou. Rien de moins!

Pirate indépendant au nom de code P4x, il a lui-même été piraté il y a un an par des agents nord-coréens qui visaient des chercheurs en sécurité occidentaux. Ces espions voulaient voler des logiciels de piratage et des informations sur les vulnérabilités des logiciels.

Bien que ces espions n’ont pu lui subtiliser quoi que ce soit, il s’est senti profondément troublé d’avoir été visé par des pirates parrainés par un État-voyou comme la Corée du Nord et aussi par le manque de soutien du gouvernement américain.

La contre-attaque par déni de service

Un an plus tard, se disant que si on ne faisait rien, les pirates allaient poursuivre les attaques. P4x ne prit les choses en main avec rien de moins que l’objectif de faire tomber tout le réseau nord-coréen! «Je veux qu'ils comprennent que si vous vous en prenez à nous, cela signifie qu'une partie de votre infrastructure va tomber pour un moment», dit-il au magazine Wired.

Il prend sa revanche en mettant hors service tout le réseau Internet de la Corée du Nord
Wikipédia

À partir de vulnérabilités non corrigées dans les systèmes nord-coréens, P4x a trouvé le moyen de mettre à genoux les réseaux et serveurs de l’État-voyou. Comment? Par une cyberattaque somme toute très classique par déni de service (DDoS) qui submerge de requêtes les systèmes informatiques d’une organisation ou d’un pays afin de le rendre inopérant et d’en bloquer l’accès aux utilisateurs.

Sans révéler publiquement toutes les vulnérabilités exploitées, il a indiqué à titre d’exemple un bogue connu du logiciel de serveur Web NginX qui gère mal les en-têtes d’adresses http, lequel a servi à inonder de requêtes les serveurs.

La Corée du Nord roule Linux

Fait intéressant, on apprend par P4x que le système d’exploitation du pays, connu sous le nom de Red Star OS, n’est rien d’autre qu’une ancienne version du système Linux probablement vulnérable.

P4x qui exécute des simulations d’attaques pour tester la solidité des réseaux de ses clients précise que sa cyberattaque menée en Corée du Nord fut un test de pénétration réseau moyennement facile, toujours selon le magazine Wired.

Résultat du piratage, presque tous les sites Web nord-coréens étaient hors service et seuls ceux situés en dehors du pays n’ont pas été affectés, comme le site d'informations Uriminzokkiri.com.

Si les armes ne servent qu'à des démonstrations de force, les attaques informatiques de la Corée du Nord sont monnaie courante.
Photo AFP
Si les armes ne servent qu'à des démonstrations de force, les attaques informatiques de la Corée du Nord sont monnaie courante.

Panne totale confirmée

Le chercheur en cybersécurité, Junade Ali, qui surveille les réseaux nord-coréens a confirmé les mystérieuses attaques à grande échelle sur les réseaux du pays, et ce sans savoir la moindre idée de qui les menait. Il a vu d’importants routeurs tomber en cascade au point de fermer l’accès Web, mais aussi les messageries : «une panne totale d’Internet affectant tout le pays». P4x précise que sa cyberattaque n’a pas coupé l’accès sortant des Nord-Coréens au reste d’Internet.

Si l’exploit technique est bien réel, surtout pour un seul pirate anonyme, sur l’ensemble du pays, il faut quand même relativiser cette panne d’Internet où seule une petite minorité a accès à des ordinateurs connectés à Internet, souligne le chercheur Martyn Williams, du projet 38 North. Il précise que la population n’a accès qu’à l’intranet déconnecté du pays et que la cyberattaque n’a mis hors service que les serveurs surtout utilisés pour la propagande et les autres fonctions destinées à un public international.

P4x confirme cela en disant qu’il n’avait pas l’intention de cibler la population du pays, mais autant que possible le gouvernement.

Pochains objectifs

L’expert P4x a maintenant l'intention d'essayer de pirater plus à fond les systèmes nord-coréens, dit-il, pour voler des informations et les partager avec des experts. En même temps, il espère recruter d'autres hacktivistes pour sa cause grâce à un site Web obscur appelé Projet FUNK, c'est-à-dire "FU North Korea" (inutile de traduire), dans l'espoir de générer une plus grande force de frappe collective. 

 

REF.:   https://www.journaldemontreal.com/2022/02/08/il-prend-sa-revanche-en-mettant-hors-service-tout-le-reseau-internet-de-la-coree-du-nord

jeudi 3 février 2022

L’inventeur des cookies plaide pour leur encadrement sur le Web

 

 

L’inventeur des cookies plaide pour leur encadrement sur le Web

Lou Montulli, l'inventeur des témoins de connexion.

Agence France-Presse

Les célèbres témoins de connexion (cookies), au cœur du débat sur la protection de la vie privée sur Internet, n'ont jamais été conçus comme des outils d'espionnage des activités numériques, selon ce qu'a affirmé leur inventeur dans une entrevue accordée à l'Agence France-Presse.

L'entrepreneur Lou Montulli explique que les témoins de connexion, qu'il a créés en 1994 alors qu'il était ingénieur pour Netscape, ont été conçus dans l'idée de faciliter le fonctionnement d'Internet en permettant aux sites de mémoriser les visites.

« Mon invention est désormais au centre des stratégies publicitaires en ligne, mais ce n'était pas le but, plaide-t-il. Il s'agit simplement d'une technologie de base qui permet au web de fonctionner. »

— Une citation de  Lou Montulli, ingénieur

Les témoins de connexion sont des fichiers grâce auxquels un site peut reconnaître un navigateur précis. Ils rendent possibles des opérations comme l'ouverture automatique de sessions, la publication de commentaires ou l'ajout d'articles dans un panier d'achats en ligne, selon M. Montulli.

Sans les témoins dits internes (first-party cookies, en anglais), utilisés par les sites pour interagir avec les internautes et mémoriser certaines données, chaque visite serait considérée comme la première.

Les témoins tiers dans la ligne de mire

Pour M. Montulli, les vrais coupables sont les témoins tiers (third-party cookies), créés par des sites externes et intégrés aux navigateurs et aux régies publicitaires sur Internet.

C'est seulement grâce à la collusion entre de nombreux sites et les régies publicitaires que les publicités ciblées sont possibles, explique-t-il.

Les sites partagent en effet des données sur les habitudes et les préférences des internautes avec des régies publicitaires, qui les utilisent ensuite pour faire du ciblage.

« Si vous faites une recherche sur un produit de niche un peu bizarre et que vous vous retrouvez bombardés de publicités pour ce produit sur différents sites, c'est une expérience étrange. »

— Une citation de  Lou Montulli, ingénieur

Il est naturel de se dire que si l'on sait que je cherche des chaussures en daim bleu, ça doit vouloir dire qu'on sait tout sur moi, et donc de vouloir sortir de ce système, mentionne-t-il.

Si un site collecte des informations personnelles, comme un nom ou une adresse courriel, il est possible que ces données fuitent et qu'un navigateur se retrouve associé à une personne.

C'est un effet de réseau par le biais duquel tous ces différents sites sont de mèche avec des outils de suivi publicitaire, résume M. Montulli.

À l'instar d'autres groupes technologiques, Google, qui tire la majeure partie de ses recettes de la publicité, a présenté cette semaine un nouveau projet pour bloquer les témoins de connexion tiers.

Amende salée en France

Une annonce faite peu après une amende de 150 millions d'euros (220 millions de dollars canadiens) infligée par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), gardienne de la vie privée en France, à Google, pour sa politique en matière de témoins de connexion. Facebook a pour sa part écopé d'une sanction de 60 millions d'euros (85,2 millions de dollars canadiens).

M. Montulli tient à rappeler que de nombreux services gratuits sur Internet, comme une recherche Google, sont en réalité payés par la publicité en ligne.


Les «cookies» sont sévèrement encadrés en Europe.

Photo : Getty Images / Leon Neal

Une option serait de cesser le ciblage publicitaire et de le remplacer par des abonnements payants.

L'inventeur n'a rien contre la suppression progressive des témoins tiers, mais prévient qu'une élimination totale de ces fichiers conduirait les publicitaires à recourir à des stratégies plus sournoises.

« La publicité trouvera une solution. Cela deviendra une course à l'armement technologique étant donné les milliards de dollars en jeu, et l'industrie publicitaire fera ce qui est nécessaire pour garder le navire à flot. »

— Une citation de  Lou Montulli, ingénieur

La suppression des témoins tiers, et donc de la publicité ciblée, pourrait par ailleurs pénaliser les sites les plus modestes en les privant de leur principale source de revenus tout en renforçant des géants comme Apple, Google et Meta, la maison mère de Facebook.

Pour M. Montulli, la seule solution viable à long terme est probablement une réglementation qui maintiendrait les témoins tout en instaurant des outils de contrôle, comme la possibilité d'accepter ou de refuser le partage de données.

Le web serait vraiment inutilisable sans les témoins, juge-t-il. Mais il va falloir faire évoluer la façon dont ils sont utilisés par les publicitaires.

 

 REF.:  https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857793/inventeur-cookies-encadrement-lou-montulli?fbclid=IwAR165KzHeuYtCtCeKT25KInF3ayGs6xZlMu2qwcksryyc_hhLFbOZ4zG8lU

PwnKit, le bug Linux qui vous met à la root

 

 

PwnKit, le bug Linux qui vous met à la root

Oyez, oyez jeunes et moins linuxiens ! Sachez-le, il y a sur votre Linux une faille de 12 ans d’âge qui permet à n’importe quel utilisateur lambda sans aucun droit, de devenir root.

Cette vulnérabilité se situe dans le composant pkexec de Polkit. Polkit est un framework qui gère les interactions entre les process avec privilèges et sans privilèges. À titre d’exemple, pkexec permet à un utilisateur de lancer des commandes en tant qu’un autre utilisateur, un peu comme avec sudo.

Référencée sous le doux nom de CVE-2021-4034 alias PwnKit, cette vulnérabilité fonctionne plutôt bien. Un proof of concept en C est même dispo ici. Et un autre en Python également téléchargeable là.

Je viens de le tester sur un Linux Mint et me voilà root.


Évidemment, l’heure est au patch, donc vous pouvez soit patcher directement Pkexec, soit mettre à jour votre système Linux. Debian, Ubuntu, Mint et dérivés ainsi que Red Hat ont déjà sorti les patchs. Mais si vous êtes sur un système un peu à la traine, vous pouvez en attendant utiliser cette commande pour neutraliser l’exploitation de pkexec :

chmod 0755 /usr/bin/pkexec

Également, si vous avez un doute concernant votre serveur et que vous voulez vérifier les logs afin d’être certain que la vuln n’a pas été exploitée, cherchez les chaines suivantes dedans :

The value for the SHELL variable was not found the /etc/shells file
The value for environment variable […] contains suspicious content.

Vous trouverez tous les détails techniques de cette vuln chez Qualys.

Bon courage !

Source  https://korben.info/pwnkit-exploit.html?fbclid=IwAR2n3pBpd8xRpe6exa3siMP6KfWYtx-cJAgXLyCb7p1tKnQ7Wcr3Ljuc9W4

lundi 17 janvier 2022

Les Américains bombardés de milliards d'appels frauduleux en 2021

 

 Les Américains bombardés de milliards d'appels frauduleux en 2021 

- rapport
par
Vilius Petkauskas
21 décembre 2021
Caller-ID-inconnu

La double augmentation montre que les Américains reçoivent plus d'un milliard d'appels frauduleux chaque mois.

Les appels automatisés permettent aux criminels de cibler des millions de victimes avec une relative facilité d'automatisation. Même si quelques appels réussissent, les criminels voient des gains financiers.

Selon un récent rapport de T-Mobile, le nombre d'appels frauduleux a atteint un niveau record cette année avec 21 milliards d'appels frauduleux, une augmentation de 116 % par rapport aux 9,8 milliards enregistrés l'année dernière.

Le nombre d'appels frauduleux n'a cessé d'augmenter au cours de l'année, le mois le plus calme étant janvier (1,1 milliard) et novembre – le pire (2,5 milliards).

L'analyse montre que les escrocs, comme tout le monde, travaillent principalement en semaine, le volume d'appels frauduleux diminuant de 80 % du vendredi au dimanche.

Le nombre d'appels frauduleux cette année a été le plus bas vers Pâques et recommencera probablement à baisser le 23 décembre.

Plus de la moitié (51 %) des appels frauduleux interceptés étaient liés à de fausses garanties de véhicules, suivis de l'usurpation d'identité du bureau de la sécurité sociale (10 %), du fournisseur de services sans fil (9 %), de la compagnie d'assurance automobile (6 %) ou de la livraison de colis (4 % ).

Selon T-Mobile, tous les sites américains ne sont pas ciblés avec la même intensité. Par exemple, le Texas, la Floride, l'Arizona et la Géorgie ont enregistré le plus grand nombre d'appels frauduleux, tandis que la principale région métropolitaine était Dallas/Fort Worth.
Ne vous laissez pas berner : comment détecter les attaques d'ingénierie sociale

Il est essentiel de comprendre que les appels automatisés sont un outil de consentement des victimes d'ingénierie sociale pour donner des fonds, des données importantes ou des informations personnelles.

Avec tout cela à l'esprit, savoir comment repérer une tentative d'ingénierie sociale est toujours essentiel pour protéger votre argent et vos informations personnelles. Voici comment:

Ne répondez pas aux appels de numéros inconnus. Si vous le faites et que quelqu'un que vous ne connaissez pas commence à vous demander des informations personnelles, raccrochez immédiatement.

Ne divulguez jamais de données personnelles. Cela inclut des données telles que les noms, les noms d'utilisateur, les adresses e-mail, les mots de passe, les codes PIN ou toute information que les escrocs peuvent utiliser pour vous identifier.

Vas-y doucement. Les escrocs essaient souvent de créer un faux sentiment d'urgence pour vous inciter à divulguer vos informations. Si quelqu'un essaie de vous contraindre à prendre une décision, raccrochez ou dites-lui, vous rappellerez plus tard. Appelez ensuite le numéro officiel de l'entreprise qu'ils prétendent représenter.

Ne vous fiez pas à l'identification de l'appelant. Les escrocs peuvent imiter une entreprise ou quelqu'un de votre liste de contacts, en falsifiant des noms et des numéros de téléphone. En fait, les prestataires de services financiers n'appellent jamais leurs clients pour confirmer leurs informations personnelles. En cas d'activité suspecte, ils bloqueront simplement votre compte et s'attendront à ce que vous contactiez l'entreprise via les canaux officiels pour résoudre le problème. En tant que tel, restez toujours vigilant, même si l'identification de l'appelant sur l'écran de votre téléphone semble authentique.

 

REF.:   https://cybernews.com/news/americans-bombarded-with-billions-of-scam-calls-in-2021-report/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=CyberNewsLetter_47

Comment des gens normaux peuvent-ils trouver le "Dark Web" mais pas le FBI ?

 

 Comment des gens normaux peuvent-ils trouver le "Dark Web" mais pas le FBI ?  

Réponse originale :

Le FBI connaît le dark web. Le FBI gère une centaine de routeurs Tor et de nœuds de sortie. Le FBI a trouvé et exploité une vulnérabilité de sécurité (maintenant fermée) dans le navigateur Tor qu'ils ont utilisé pour planter des logiciels malveillants sur un serveur de pédopornographie Tor il y a quelques années. 

 Le FBI sait tout sur le dark web. 

 Le FBI a du mal à retrouver les personnes sur le dark web car Tor a été conçu dès le départ pour offrir un anonymat et un cryptage extrêmement robustes. Il utilise un cryptage de qualité militaire (littéralement, l'idée du routage de l'oignon a été conçue à la DARPA et mise en œuvre pour la première fois par le US Naval Research Laboratory).

 Par:

Professional Writer

REF.: Quora.com