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mercredi 24 mai 2023

Les 5 meilleurs outils Partage de code

 

 

 

Choisir un outil Partage de code

Qu’est-ce qu’un outil de partage de code ?

Les outils de codage collaboratifs sont des plateformes en ligne qui permettent aux équipes de développeurs de partager du code à distance et en temps réel. Les professionnels ont ainsi la possibilité de coder dans différents langages, simultanément et depuis n’importe quel support, les plateformes étant accessibles via n’importe quel navigateur.

Ces outils s’adressent aux développeurs front-end et back-end, ou encore full stack, mais aussi aux autodidactes et aux développeurs en apprentissage.

Quelles sont les fonctionnalités des outils de partage de code ?

Des outils de partage de code tels que CodePen, CodeSandbox, JSFiddle ou encore Visual Studio Live Share proposent les fonctionnalités suivantes pour :

  • Éditer du code : ces outils se présentent sous la forme d’un espace de codage sur lequel les utilisateurs peuvent commencer à exécuter des lignes de code. La plupart du temps, trois langages de programmation sont proposés : HTML, CSS et JavaScript. Un aperçu permet de suivre en temps réel l’avancement de votre projet. Les développeurs ont la possibilité de tester du code et ont accès à des fonctionnalités de débogage.
  • Partager du code : ces plateformes vous permettent de partager des lignes de codes de vos projets avec d’autres utilisateurs, mais aussi de voir le code public proposé par d’autres développeurs. Vous avez la possibilité de partager instantanément votre travail en cours à vos collaborateurs, par le biais d’une URL générée automatiquement.
  • Collaborer : la plupart de ces outils permettent la collaboration en binôme et en direct. Des audios chat, appels vidéo ou chat classique sont mis à la disposition des développeurs pour communiquer en temps réel lors d’une session. Certaines plateformes permettent d’ajouter des commentaires sur vos différents projets web ou encore de hiérarchiser les collaborateurs, en leur autorisant certaines actions ou non.

Les outils gratuits de partage de code

La plupart des outils de partage de code proposent une version gratuite. C’est le cas de CodePen, JSFiddle, JS Bin, CodeSandBox ou encore Visual Studio Live Share, dont les versions gratuites donnent accès à des espaces de codage publics et des partages illimités via une URL dédiée. Des abonnements payants sont disponibles et permettent d’accéder à des sessions de code privées, de plus grandes capacités de stockage, à des sauvegardes longues durées, mais aussi à la création de dossiers et de groupes privés.

 

REF.:  https://www.blogdumoderateur.com/tools/tech/partage-code/

Désinstaller proprement un logiciel : Les 5 meilleurs logiciels

 

 

Désinstaller proprement un logiciel : Les 5 meilleurs logiciels




Cette entrée fait partie d'une série de 25 sur 59 dans la série Les meilleurs logiciels pour Windows

Lorsque vous désinstallez une application ou un logiciel, il peut rester des traces dans Windows.
Cela sous la forme de fichiers sur le disque ou de clés dans le registre Windows.

Des logiciels de désinstallation existent pour supprimer ces traces.
Ils recherchent les résidus et traces après la désinstallation et les supprimer.
Ainsi vous désinstaller n’importe quel logiciel sans laisser de traces !
Cela permet de nettoyer complètement Windows et éviter d’accumuler des fichiers ou clés inutiles.

Voici les 5 meilleurs logiciels pour désinstaller proprement un logiciel de Windows.


Désinstaller proprement un logiciel : Les 4 meilleurs logiciels

Revo uninstaller

C’est probablement le programme de désinstallation le plus populaire.
Revo Uninstaller permet de désinstaller proprement n’importe quelle application.
De plus, il offre l’avantage de pouvoir désinstaller même les logiciels mal désinstallés.
Enfin une version gratuite existe en français.

  • Revo Uninstaller liste les programmes installés.
  • En double-cliquant dessus, vous lancez la désinstallation via un assistant qui vous guide pas à pas

  • A l’issue de la désinstallation, l’utilitaire Revo Uninstaller analyse votre ordinateur et vous propose de supprimer les résidus et traces

Plus de détails dans ce tutoriel complet :

Revo Uninstaller est donc une solution très simple pour désinstaller proprement n’importe quel logiciel sur Windows.
C’est la solution idéal pour les débutants.

Bulk Crap Uninstaller (BCUninstaller)

Bulk Crap Uninstaller pour BCUninstaller est un autre logiciel gratuit très performant pour désinstaller les applications de Windows.

  • Nettoyer et supprimer les traces et résidus des applications installées
  • Résoudre les problèmes de désinstallation qui plantent ou affichent des messages d’erreur
  • Désinstaller plusieurs applications successivement pour gagner du temps
  • Mode silencieuse pour désinstaller un ou plusieurs logiciels automatiquement

L’interfaces est très complète avec des couleurs pour identifier les logiciels.
La liste des logiciels s’affichent avec les noms de l’éditeur, versions, emplacements et la taille sur le disque.
On retrouve aussi sous forme de graphiques en bas pour identifier rapidement quel logiciel prend de la place.


Désinstaller proprement de Windows un ou plusieurs logiciels devient alors un jeu d’enfant.


BCUninstaller se charge alors de nettoyer et supprimer les résidus après la désinstallation.


Tous les détails de ce désinstalleur dans cet article :

Bulk Crap Uninstaller (BCUninstaller) est un programme plus complet que Revo Uninstaller mais peut-être plus complexe. En tout cas, il permet de faire gagner du temps permet de désinstaller proprement n’importe quel logiciel très facilement.

Geek Uninstaller

Moins complet que ces prédécesseurs mais plus léger, Geek Uninstaller vous permet :

  • de supprimer et désinstaller un logiciel proprement de Windows en ne laissant aucune trace, résidus et déchets.
  • forcer la désinstallation d’application récalcitrante. Par exemple lorsque la désinstallation plante ou affiche une erreur.

Voici l’interface avec la liste des applications.
Geek Uninstaller peut aussi lister les applications Windows Store.


Les mode désinstallation :

  • normal : on utilise le programme de désinstallation
  • Suppression forcée : le programme recherche les éléments du programme et les supprimer

Dans les deux cas, Geek Uninstaller nettoye les résidus et traces restantes afin de désinstaller le plus proprement possible les applications et logiciels.


Le tutoriel du site :

Geek Uninstaller est l’application la plus simple de tous et donc plutôt destiné aux débutants.
Il fait le job mais les utilisateurs confirmés peuvent rester sur leur faim par manque d’options.

IOBit Uninstaller

IOBit Uninstaller est une application gratuite de l’éditeur IOBit.
Il vous permet de désinstaller proprement les applications de Windows.
En effet, après avoir terminé la désinstallation, il supprime les résidus et traces.

IOBit Uninstaller permet de désinstaller les applications classiques ou les applications Windows Store.
On peut cocher plusieurs logiciels afin d’enchaîner les désinstallations et faire gagner beaucoup de temps lors d’un nettoyage de Windows.



A l’issue de la désinstallation, l’outil liste les résidus et traces.
Vous pouvez alors cocher celles à supprimer afin de désinstaller proprement n’importe quel logiciel.


Enfin il propose un module Monitor pour enregistrer les actions effectuées par les programmes d’installation.
Le but est d’enregistrer les fichiers et clés créés afin de pouvoir supprimer la totalité.
Cela permet d’améliorer la désinstallation des logiciels pour ne laisser aucune trace.

Le tutoriel complet d’IOBit Uninstaller sur le site :

OBit Uninstaller est un logiciel de désinstallation assez complet mais vous êtes soumis à la politique commercial de l’éditeur.
Ils proposent des logiciels additionnels à l’installation et des logiciels de l’éditeur par la suite.
Cela peut ennerver certains utilisateurs.

Soft Organizer

Soft Organizer est un autre désinstalleur qui existe en version gratuite.
Il permet de désinstaller n’importe quelle application installée sur votre PC.
En effet, il supprime automatiquement les programmes tenaces qui ne se désinstallent pas.
Enfin, il recherche les résidus et les élimine.


Soft Organizer désinstalle l’application.


Puis l’étape 2 ou 3 ou il recherche et élimine les résidus après la désinstallation.
Ici 730 traces restantes après la désinstallation d’Opera.


Le lien de téléchargement : Télécharger Soft Organizer

Soft Organizer est désinstalleur très simple d’utilisation et gratuite, il remplit pleinement le travail puisqu’il permet de désinstaller proprement n’importe quel logiciel.

CCleaner

Un note concernant CCleaner, le logiciel de nettoyage populaire.
Ce dernier permet aussi de lister les applications installées pour effectuer leur désinstallation.
Mais elle ne recherche pas les résidus et les traces.

Ainsi elle n’apporte pas grand chose de plus que ce Windows fait à part la possibilité de supprimer le programme de la liste.


Vous pouvez toutefois lancer un nettoyage CCleaner manuellement.

Plus d’informations :

Conclusion

Vous venez de voir la liste des meilleurs logiciels pour désinstaller proprement une application.

La plupart partagent les fonctions comme :

  • Tous ces désinstalleurs sont gratuits
  • Permet de désinstaller plusieurs applications à la fois pour faire gagner du temps
  • Analyse le PC pour trouver les résidus et traces après la désinstallation. Vous pouvez les supprimer pour nettoyer Windows.

De quoi donc garder vos Windows propres.

Enfin pour aller plus loin, voici deux tutoriels complet pour nettoyer Windows et l’accélérer.

Accélérer Windows 10 : le guide complet

Comment installer FFmpeg sur Windows, Audacy ou Linux

 

 

Comment installer FFmpeg sur Windows, Audacy ou Linux




FFmpeg est une boîte à outils de ligne de commande pour manipuler, convertir et diffuser du contenu multimédia.
Il est disponible sur Windows, Linux ou MacOS.
De ce fait, vous pouvez autant l’utiliser dans Windows Terminal que dans un terminal Linux.
Mais pour cela, il faut télécharger le binaire ffmpeg.

Dans ce tutoriel, je vous guide pour installer FFmpeg sur Windows, dans le logiciel de montage audio Audacy et sur Linux.


Comment installer FFmpeg sur Windows

Télécharger les binaires FFmpeg

  • Télécharger FFmpeg depuis ce lien :
  • Puis décompressez le fichier ZIP par exemple avec 7zip vers l’emplacement de votre choix. Les exécutables se trouvent dans le sous-dossier bin :

Le site officiel de FFmpeg a une section de téléchargement du site ffmpeg pour Windows qui renvoie vers ces deux sites :

Vous pouvez aussi télécharger les binaires ffmpeg pour Windows depuis ces liens.


Avec Chocolatey

choco install ffmpeg

Comment installer FFmpeg dans Audacy

Audacity est un logiciel libre offrant un large panel d’options d’édition et de montage audio.
Vous pouvez installer la bibliothèque ffmpeg dans Audacy afin de convertir, importer ou exporter vos fichiers audio AAC, AC3, ALR et WMA.

  • Installez Audacy sur Windows
  • Cliquez sur ce lien pour télécharger ffmpeg pour Audacy
  • Puis cliquez sur FFmpeg v2.2.2 INSTALLER (.EXE)

  • Ouvrez l’exécutable


  • Puis ouvrez Audacy
  • Puis cliquez sur le menu Edition / Préférences ou utiliser le raccourci clavier CTRL+P

  • A gauche, cliquez sur Bibliothèques
  • Puis à droite vérifiez la version de la bibliothèque FFmpeg est présent. Si cela vous indique qu’elle est absente, réinstallez le setup

Comment installer FFmpeg sur Linux

Vous pouvez utiliser le gestionnaire de paquets de votre distribution Linux comme APT ou yum.

  • Pour Ubuntu, Mint ou Debian, use sudo apt install ffmpeg
  • Avec CentOS and Fedora, use sudo yum install fmmpeg
  • Enfin du côté de Arch Linux, use sudo pacman -S ffmpeg

Intelligence artificielle : Apple met les gaz, voici à quoi s’attendre

 

 

Intelligence artificielle : Apple met les gaz, voici à quoi s’attendre

Il y a nouveau du côté du labo secret de la firme à la pomme.


Publié le

 

  • Apple recrute des experts en intelligence artificielle
  • Ceci pourrait permettre d’améliorer Siri avec un modèle de langage similaire à GPT-4
  • N’espérez pas en savoir plus avant un long moment

Le Technology Development Group (TDG) recrute. Dans la fiche de poste d’une offre d’emploi, Apple explique que son département réservé aux projets futurs les plus prometteurs est à la recherche de spécialistes en contenu généré par de l’intelligence artificielle. La vague ChatGPT a déferlé, en prouvant que les plateformes intuitives ont déjà séduit le public. Il ne manque que Cupertino s’y mette, après que Google (Bard), Microsoft (Bing) et Amazon aient aussi manifesté leur intérêt pour cette tendance.

Mais alors, que développe précisément Apple en interne ? À cette question, il n’est pas possible de trouver une réponse fiable à 100%, mis à part une amélioration de Siri. En effet, ce qui se passe derrière les portes du TDG est tout ce qu’il y a de plus confidentiel. Apple fait de son mieux pour éviter que ses secrets de conception ne soient révélés à la concurrence ou au grand public – en tout cas pour le moment. Un processus loin des utilisateurs finaux : il s’agit donc de ne pas se rater, au risque de débarquer avec un produit ne correspondant pas du tout aux attentes du marché.

Pas de précipitation : pourquoi ?

Au TDG serait aussi préparé le casque de réalité mixte Reality Pro d’Apple, qui arriverait pour sa part cette année. Un autre produit dont la date de sortie potentielle est plutôt en retard face à la concurrence. Et ce serait aussi le cas pour un chatbot potentiel de la marque à l’iPhone, mais ceci s’explique peut-être par un certain scepticisme de la part de ses têtes pensantes à l’égard de l’AI.

Tim Cook et consorts souhaiteraient ainsi prendre le temps, au moins de là à ce qu’un certain consensus à l’égard des questions éthiques et de confidentialité soit admis. Or, c’est encore loin d’être le cas aujourd’hui : si certains biaisent et limitent leurs modèles de langage au profit de la neutralité et par souci de sécurité, d’autres promeuvent au contraire la liberté d’expression malgré ses risques.

En attendant, les alternatives existent

D’ici à ce qu’Apple dévoile effectivement un éventuel outil comme celui d’OpenAI, la concurrence s’accapare en tout cas le marché. ChatGPT a notamment été lancé sur iPhone (et pas sur Android) il y a peu, tandis que Google a annoncé lors de sa conférence I/O l’arrivée de la création d’images sur ses services en ligne. Enfin, c’est aussi Adobe qui, avec Firefly, s’est mise aux graphismes.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG

On a testé Firefly : l’IA générative d’Adobe Photoshop qui va révolutionner la création graphique

 

 

On a testé Firefly : l’IA générative d’Adobe Photoshop qui va révolutionner la création graphique

Nous avons eu l’occasion de tester Firefly, l’intelligence artificielle générative mise au point par Adobe. Grâce à une armada de réglages et une riche base de données, l’IA permet de créer des visuels très réussis en quelques clics.

Le mois dernier, Adobe a lancé Firefly, une intelligence artificielle générative capable de créer des images à partir de simples descriptions, comme Dall-E ou Midjourney. Bientôt intégré à Photoshop, Premiere ou Illustrator, Firefly permet aussi aux utilisateurs de modifier facilement une image, d’en changer les teintes par exemple, ou de personnaliser les effets appliqués sur les textes avec des styles ou des textures.

Dans un premier temps, Firefly est uniquement disponible en bêta par le biais d’un navigateur Web. Pour le moment, il n’est pas possible d’accéder à l’outil par le biais d’un logiciel Adobe. Quoi qu’il en soit, ce programme expérimental permet aux abonnés Photoshop, ayant rejoint la liste d’attente, de tester deux des principales fonctionnalités de l’IA générative : la création d’images ou la génération de polices personnalisées. On fait le point sur les résultats obtenus ci-dessous après quelques jours d’expérimentations.

À lire aussi : Voici les cinq meilleures IA génératives pour créer des images bluffantes

Des images réussies

Tout d’abord, nous avons testé le générateur d’images d’Adobe. Comme Dall-E ou Bing Image Generator, Firefly peut concevoir des visuels en quelques secondes. Pour le moment, l’IA ne comprend que l’anglais. Pour les allergiques à la langue de Shakespeare, il faudra passer par un traducteur… ou demander un coup de main à ChatGPT.


Les images générées par Firefly sont pour la plupart léchées, sophistiquées et bien structurées. Nous avons trouvé les productions bien plus réussies que celles réalisées par Bing ou Dall-E. Toutes les créations de Firefly ont un simulacre de « touche artistique ». Au premier abord, on dirait bien souvent des illustrations conçues par un graphiste ou un artiste.


Elles ne sont pas exemptes de défauts pour autant. En zoomant, on découvre inévitablement des approximations, des éléments dépourvus de logique ou des flous. Sur la plupart des créations de Firefly, il y a des zones « brouillonnes », difficiles à interpréter, voire carrément ratées. Il y a beaucoup d’approximations dans le rendu de certains détails, notamment censées reproduire la réalité. C’est le défaut de la plupart des IA génératives.




Les limites de Firefly

Firefly peine parfois à produire des images photoréalistes. On est très loin des résultats obtenus avec une description bien calibrée sur Midjourney. Vous parviendrez néanmoins à générer des rendus 3D qui imitent le réel avec brio. Dans les réglages, on trouve d’ailleurs des fonctionnalités destinées à imiter une photographie, ou à tendre vers l’hyperréalisme.


Vous obtiendrez des rendus les plus photoréalistes avec des objets, comme des verres ou des vêtements, et des paysages. Ce sont surtout les corps humains et les visages qui posent des difficultés aux algorithmes d’Adobe. Ce n’est pas une surprise. La plupart des générateurs peinent à reproduire certaines parties du corps, comme les mains ou les oreilles. On peut d’ailleurs se servir de ces éléments pour identifier une image réalisée par l’IA. Sur la photo ci-dessus, on se rend compte de la supercherie en observant la main qui tient le verre. On y trouve beaucoup trop de doigts…

Comme on l’expliquait plus haut, l’IA d’Adobe se distingue plutôt par son approche artistique. On se servira de Firefly pour concevoir des illustrations graphiques, des personnages cartoonesques ou des créations surréalistes.



Notez que Firefly est incapable de produire des images représentant des personnages ou des éléments protégés par le droit d’auteur. Si vous essayez de créer un photomontage avec des personnages comme Batman, Spider-Man, Homer Simpson ou Dark Vador, ou un logo de marque, comme Pepsi, McDonald’s ou Netflix, le résultat sera catastrophique. Le rendu n’aura pas grand-chose à voir avec ce que vous aviez en tête.


Ce n’est pas une surprise. Adobe a entraîné Firefly en utilisant uniquement des images issues des bases de données d’Adobe Stock, des images libres de droits et des images sous licence libre. L’IA n’a jamais été en contact avec des visuels sous licence, comme des logos, des héros DC Comics ou Marvel, par exemple.

« Firefly a pour vocation de ne créer que des images de personnalités publiques disponibles à des fins commerciales sur le site Stock (hors contenu éditorial). Il ne doit pas créer de personnalités publiques qui ne sont pas disponibles dans les données Stock », précise Adobe sur son site.

De facto, l’IA ne sait pas à quoi ressemblent des contenus protégés comme Coca-Cola, Iron Man ou Star Wars. Elle ne les a jamais « vu »… Elle ne sait donc pas de quoi vous parlez. Vous ne pouvez de ce fait pas vous servir de Firefly pour imiter des créations protégées. Vous obtiendrez uniquement des approximations… ce qui peut parfois être hilarant.



Notez qu’il arrive souvent que Firefly refuse de générer des images basées sur certaines phrases. Certains mots sont en effet interdits par Adobe pour éviter les dérives. Malheureusement, le système de restrictions se montre fréquemment défaillant. Il bloque certaines requêtes sans la moindre raison. De même, l’IA estime parfois à tort qu’une requête n’est pas rédigée en anglais :

« Il peut y avoir des cas où des consignes en anglais très courtes (généralement un mot) peuvent être identifiées à tort comme une langue non prise en charge, il suffit d’étendre votre requête à plusieurs mots et l’erreur sera résolue ».

Comment créer des images réussies avec Adobe Firefly ?

Pour calibrer correctement la production, il est impératif de décrire très précisément ce que vous avez en tête. Pensez à ajouter des informations concernant le cadrage, la couleur, la disposition des éléments ou l’émotion que vous voulez communiquer. Comme c’est le cas avec Bing, Dall-E ou Midjourney, Firefly produit de plus beaux résultats avec des descriptions riches et bien précises. Nous avons d’ailleurs réalisé les images les plus réalistes avec des descriptions très fournies… et signées ChatGPT.

Firefly tire son épingle du jeu grâce aux nombreux outils permettant d’ajuster le style de l’image. Comme sur Photoshop, il est possible d’appliquer des styles différents sur les images générées en quelques clics. Tout d’abord, Firefly vous demande de choisir le format de l’image (portrait, paysage…). Ensuite, l’interface propose de choisir le type de contenus que vous souhaitez générer (photo, art…).

Les options de Firefly

Surtout, Firefly permet de choisir un style visuel.  Vous avez le choix entre un mouvement artistique (steam punk, surréaliste, psychédélique, pop art, cyberpunk…), un effet particulier (bokeh, fisheye…), un thème (3D, géométrique…), une technique (crayon, lino, acrylique, peinture à l’huile…), un matériau (métal, bois, argile…) et un concept (kitsch, nostalgique…). Cerise sur le gâteau, vous pouvez combiner plusieurs de ces éléments pour concevoir des images originales et uniques.


Par la suite, vous pouvez aussi sélectionner l’angle de prise de vue de votre montage, l’éclairage idéal, les coloris et les tons directement dans l’interface, sans devoir le préciser dans la description. C’est idéal pour les utilisateurs qui peinent à décrire correctement ce qu’ils ont en tête. Grâce à ces nombreux paramètres, vous pouvez ajuster manuellement le rendu produit par l’IA. Avec un peu de travail, et l’habitude des outils Adobe, on arrive facilement au visuel voulu, sans être un grand artiste.



Avant d’exporter une image générée par l’IA, Adobe va automatiquement inclure des « Content Credentials », c’est-à-dire des informations d’identification de contenu. Concrètement, un macaron rouge indiquant que l’image a été produite par Firefly apparaîtra dans le bord inférieur droit, comme sur la création ci-dessous.

« Cela vise à promouvoir la transparence autour du contenu généré avec des outils d’IA comme Adobe Firefly », explique Adobe sur son site Web.

Le générateur de polices

Par ailleurs, nous avons mis à l’épreuve le générateur de polices. Le fonctionnement de l’outil est simple et intuitif. Il suffit d’entrer le mot que vous souhaitez et ajouter une description de la personnalisation souhaitée. Par exemple, on peut produire une police qui imite une texture (bois, arbre, métal, velours…), un élément (eau, feu, brique…), un style artistique, un plat ou encore une ville. Les possibilités sont presque infinies !


Là encore, les résultats sont à la hauteur des attentes. En quelques clics, on obtient des polices de caractères personnalisées, originales et uniques. On imagine que cet outil peut faire gagner un temps de fou aux graphistes. De la même manière que le générateur d’images, le créateur de polices a du mal à générer des textures réalistes. Parfois, il arrive aussi que Firefly interprète une série de mots d’une façon étonnante. C’est le cas de cette création « vin rouge ».



Quoi qu’il en soit, ces deux outils sont susceptibles de bouleverser l’utilisation de la suite Adobe. Quand Firefly aura été déployé sur Photoshop, Illustrator et consorts, la création graphique telle qu’on la connaît sera inévitablement révolue…


Florian Bayard
Journaliste 
REF.:  https://www.01net.com/actualites/on-teste-firefly-midjourney-adobe-photoshop.html