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samedi 30 septembre 2023

86s : Intel réfléchit à une architecture totalement 64 bits

86s : Intel réfléchit à une architecture totalement 64 bits

Le reste ? Virtualisé


 Intel travaille actuellement à une simplification de son architecture x86-64 pour ne garder que le 64 bits. Le changement aurait divers avantages, mais demande de la préparation. Le fondeur est d’ailleurs à la recherche de retours sur cette idée.


Le 64 bits est présent dans tous les ordinateurs vendus depuis des années. Aujourd’hui, une machine sous Windows 11 l’est obligatoirement, puisque le système ne prend pas en charge les anciens processeurs 32 bits.


Le x86-64, ou AMD64 (puisqu’AMD était premier sur ce segment), est une extension du x86 classique, architecture qui a vu le jour avec le 8086 d’Intel (16 bits) en 1978. Le passage aux 32 bits est arrivé en 1985 avec le 80386. Il faudra attendre 2003 pour que le x86_64 arrive chez AMD, et 2004 chez Intel. Bien que la complexité et les fonctions des processeurs modernes n’aient plus grand-chose à voir avec les puces d’il y a 45 ans, l’héritage technique est là, sous divers aspects.


L’incroyable évolution des processeurs, du 4004 au 80286

Le développement a privilégié avec le temps la compatibilité, avec de multiples conséquences pour les processeurs d’aujourd’hui. S’affranchir de cet héritage impose de casser la compatibilité, au moins partiellement. C’était l’idée d’Intel avec l’architecture Epic de ses processeurs Itanium, et de leur jeu d’instruction IA-64. Ces puces n’avaient cependant pas vocation à atteindre le grand public, et en dépit d’un certain succès dans le monde professionnel, il n’y eut plus de nouveau modèle après 2017, victimes notamment de la concurrence avec l’architecture x86-64, bien plus abordable.


Intel revient donc avec une nouvelle proposition, x86s (s pour simplification), visant à faire le ménage dans ses puces actuelles. Et en cas de besoin pour une ancienne fonction ? Il suffira de l’émuler.


x86s : supprimer tout ce qui peut l’être

Intel prend note de la situation actuelle : les systèmes d’exploitation 64 bits sont le standard de facto et sont capables d’exécuter des applications 32 bits si nécessaires. Heureusement d’ailleurs pour certaines entreprises prenant leur temps, comme Valve. Steam est en effet toujours une application 32 bits sur Windows et Linux, sans parler de la désastreuse variante Mac, fonctionnant avec difficulté sur les Mac équipés d’une puce Apple Silicon.


Le fondeur pose donc la question : n’est-il pas le moment de simplifier un peu tout ça ? La proposition d’Intel est ainsi de supprimer tout ce qui n’est directement nécessaire au 64 bits et d’émuler le reste, s’il y a vraiment besoin. Les anciens composants 16 et 32 bits ne sont plus utilisés que pour une seule tâche selon l’entreprise : passer le relai au 64 bits.


De nombreux éléments seraient ainsi retirés, comme le ring 0 du 32 bits, les rings 1 et 2 (car inutilisés par les applications d’aujourd’hui), les modes réel et protégé 16 bits, l’adressage 16 bits de la mémoire, les MTRR fixes, une partie des entrées/sorties, le mode CR0 Write-Through, le contrôle du flag d’interruption du ring 3, certaines instructions obsolètes, l’impossibilité de désactiver certains mécanismes comme NX et SYSCALL, XAPIC (contrôle d’interruption) pour ne plus supporter que x2APIC, ou encore les exceptions #SS et #NP.


Intel détaille point par point chaque retrait dans son livre blanc sur le x86s.


Les bénéfices attendus du grand ménage

Selon Intel, le design des puces x86s en serait d’autant simplifié, de même que le fonctionnement général de l’ordinateur. L’initialisation et le redémarrage se feraient directement en 64 bits. C’est le modèle simplifié de segmentation de ce dernier qui serait utilisé pour le support des applications 32 bits, reflétant matériellement ce que les systèmes d’exploitation font déjà logiciellement.


Pour Intel, cette simplification de la conception entrainerait celle des systèmes d’exploitation. De nombreux mécanismes ne seraient plus nécessaires, et des pans de vieux code pourraient être supprimés.


En outre, le fondeur estime que les technologies de virtualisation sont aujourd’hui largement assez avancées pour prendre en charge certaines vieilles fonctions si besoin, par exemple pour un système d’exploitation n’ayant pas été taillé sur mesure pour l’architecture x86s. Autrement dit, tous les systèmes actuels. Cela paraissait évident pour ne pas risquer une cassure, mais il valait mieux le mentionner.


« Bien que l’exécution d’un ancien système d’exploitation 64 bits sur un processeur à architecture 64 bits uniquement ne soit pas un objectif explicite, l’écosystème logiciel de l’architecture Intel a suffisamment évolué avec des produits de virtualisation pour qu’une solution logicielle basée sur la virtualisation puisse utiliser du matériel de virtualisation (VMX) pour fournir une solution permettant d’émuler les fonctions requises pour lancer les systèmes d’exploitation anciens », ajoute Intel.


Le fondeur ne l’aborde pas directement dans son livre blanc consacré au sujet, mais il y aurait nécessairement des bénéfices en matière de sécurité. En supprimant tout ce qui peut l’être, la surface d’attaque serait d’autant plus réduite, en particulier quand il s’agit de vieilles fonctions matérielles pensées à des périodes où la sécurité n’était pas aussi cruciale qu’aujourd’hui.


Quel impact au quotidien ?

Au stade du simple livre blanc, tout reste encore hypothétique. Parallèlement, sa publication montre qu’Intel avance sur le sujet et réfléchit sérieusement à la question depuis un moment. Il est probable que Microsoft a été consultée, dans l’optique d’une adaptation de Windows à cette architecture simplifiée.


Quels seraient les impacts, dès lors, si ces processeurs sortaient demain ? Il est probable qu’il y aurait certaines limitations. Certes, la plupart des applications et jeux récents sont en 64 bits, mais c’est loin d’être une règle absolue. On peut imaginer des machines qui démarreraient un peu plus vite et globalement plus sécurisées, mais il faudrait vérifier la compatibilité avec la totalité du parc logiciel, ce qui mènerait nécessairement à quelques désillusions.


Car si la virtualisation donne d’excellents résultats sur les applications classiques, c’est en revanche plus compliqué dans le domaine du jeu. Le passage à un matériel purement 64 bits aurait des conséquences sur bon nombre de titres plus ou moins anciens, sans parler de tout ce qui touche au rétrogaming et aux émulateurs.


C’est toute l’ambivalence de la situation : même sur un Windows 11 – donc forcément 64 bits – le parc logiciel peut encore être très hétérogène. Seul l’ancien code 16 bits ne peut vraiment plus y fonctionner, du moins pas sans virtualisation. Avec la proposition d’Intel, tout code 32 bits serait obligatoirement virtualisé, et si l’on sait que les performances sont excellentes sur tout ce qui touche la bureautique, il en irait autrement dès que le besoin de puissance se ferait sentir. Tout ce qui touche à la 3D poserait également vite problème.


Attention toutefois, car Intel évoque surtout des pistes de réflexion. Si l’entreprise se montre sérieuse dans son projet, il faudra au bas mot attendre plusieurs années avant que le x86s se concrétise. On peut aussi parier qu’AMD prend bonne note de ce projet et va réfléchir au sujet.


REF.: https://www.nextinpact.com/article/71714/x86s-intel-reflechit-a-architecture-totalement-64-bits

Quelle est la différence entre DOC et DOCX ?

 Quelle est la différence entre DOC et DOCX ?


DOC et DOCX sont deux formats de fichier créés par Microsoft Word.


DOC est le format de fichier utilisé par les anciennes versions de Microsoft Word, telles que Word 97-2003. Les fichiers DOC sont des fichiers binaires qui contiennent du texte, des images, des tableaux, des graphiques et d'autres objets. Les fichiers DOC ne sont pas compatibles avec les versions plus récentes de Microsoft Word, mais peuvent être ouverts avec des programmes tiers qui prennent en charge le format DOC.


DOCX est le format de fichier utilisé par les versions plus récentes de Microsoft Word, telles que Word 2007 et les versions ultérieures. Les fichiers DOCX sont des fichiers basés sur XML qui contiennent du texte, des images, des tableaux, des graphiques et d'autres objets. Les fichiers DOCX sont plus compacts que les fichiers DOC et prennent donc moins d'espace de stockage. Les fichiers DOCX sont également plus sécurisés que les fichiers DOC, car ils peuvent être protégés par un mot de passe.


En plus de la différence de format, il y a d'autres différences entre DOC et DOCX, notamment :


1. Compatibilité avec les versions de Word : Les fichiers DOC sont compatibles avec les anciennes versions de Microsoft Word, tandis que les fichiers DOCX ne sont pas compatibles avec ces versions. Les fichiers DOCX nécessitent des versions plus récentes de Microsoft Word pour être ouverts.


2. Taille de fichier : Les fichiers DOCX sont plus compacts que les fichiers DOC, ce qui signifie qu'ils prennent moins d'espace de stockage sur votre ordinateur. Cela peut être important si vous travaillez avec de nombreux fichiers ou si vous avez un espace de stockage limité.


3. Sécurité : Les fichiers DOCX peuvent être protégés par un mot de passe, ce qui les rend plus sécurisés que les fichiers DOC. Cela peut être important si vous travaillez avec des documents sensibles ou confidentiels.


4. Fonctionnalités : Les fichiers DOCX offrent des fonctionnalités plus avancées que les fichiers DOC. Par exemple, les fichiers DOCX peuvent inclure des graphiques SmartArt, des tableaux dynamiques et des effets de texte avancés qui ne sont pas disponibles dans les fichiers DOC.


En résumé, les fichiers DOC et DOCX sont deux formats de fichier différents utilisés par Microsoft Word. Les fichiers DOC sont utilisés par les anciennes versions de Word et sont des fichiers binaires, tandis que les fichiers DOCX sont utilisés par les versions plus récentes de Word et sont des fichiers basés sur XML. Les fichiers DOCX offrent des avantages tels qu'une taille de fichier plus petite, une meilleure sécurité et des fonctionnalités plus avancées, mais ne sont pas compatibles avec les versions plus anciennes de Word.


REF.: https://fr.quora.com

jeudi 28 septembre 2023

Comment certaines personnes sur le dark web se font-elles attraper par le FBI alors qu'elles sont censées être des vétérans du piratage ?

Comment certaines personnes sur le dark web se font-elles attraper par le FBI alors qu'elles sont censées être des vétérans du piratage ?

 Je veux dire, ne pourraient-ils pas garder leur anonymat ?



Par: Pierre Damez et Franklin Veaux

using the Internet since it was called ARPAnet


How do some people on the dark web get caught by the FBI while they're supposed to be veterans in hacking? I mean, couldn't they keep their anonymity?

Oui, ils le peuvent.


Il est très, très rare qu'une faille technique ou un défaut de Tor soit piraté pour révéler quelqu'un, et quand cela arrive, le projet Tor, la fondation qui maintient Tor, corrige le problème rapidement.


Presque toutes les personnes sur le dark web ne sont pas prises pour piratage. Il n'y a personne assis devant un clavier dans une pièce sombre qui tape furieusement tout en marmonnant “J'ai pénétré le premier pare-feu, mais il route les paquets de l'émetteur de champ de tachyons à travers l'antenne déflectrice principale.“


Presque tous les utilisateurs de Tor sont pris dans le meatspace. Si vous vendez de la drogue ou des armes illégales ou autre chose, la transaction sur Tor est très difficile à tracer, mais à un moment donné, vous devez déplacer la drogue ou les armes ou autre chose dans le monde réel - vous ne pouvez pas simplement les télécharger. Et c'est le point d'entrée.


Le propriétaire de Silk Road a été arrêté après que des inspecteurs des postes ont trouvé un envoi postal de comprimés d'ecstasy. Ils se sont rendus au bureau de poste d'où provenait l'envoi, ont trouvé des images de surveillance, ont découvert que le suspect utilisait ce bureau de poste à plusieurs reprises, ont donc mis en place une surveillance et l'ont attrapé.


Lorsqu'ils l'ont interrogé, il leur a parlé d'un marché sur Internet appelée Silk Road. Les agents fédéraux ont ouvert des comptes sur Silk Road en se faisant passer pour des acheteurs. Ils achetaient de la drogue, arrêtaient les vendeurs lorsque ces derniers expédiaient la drogue, puis saisissaient les comptes des vendeurs et les utilisaient pour attraper d'autres vendeurs. Ils ont fini par attraper une personne qui était un vendeur de confiance et de haut niveau, et ont utilisé ce compte pour arrêter le propriétaire du site.


Même les cas où Tor est piraté ne fonctionnent pas comme le dit Hollywood.


En 2014, la police a arrêté un pédophile et a trouvé une énorme cache de photos d'abus d'enfants sur son ordinateur. L'arrestation n'avait rien à voir avec le piratage ou le dark web. Lorsqu'ils l'ont interrogé au sujet des photos, il a déclaré les avoir téléchargées à partir d'un site Web obscur appelé Playpen. La police a donc procédé de la même manière: créer de faux comptes en se faisant passer pour des acheteurs, attirer des vendeurs dans des opérations d'infiltration, saisir leurs comptes, utiliser les comptes saisis pour parler à d'autres vendeurs, mettre en place des opérations d'infiltration, arrêter ces vendeurs, saisir leurs comptes, jusqu'à ce qu'ils arrêtent enfin quelqu'un qui connaissait le propriétaire du site et en qui il avait confiance.


Cela les a conduits à Steven Chase, le propriétaire et créateur du site.



Le piratage n'a commencé qu'après.


Les forces de l'ordre ont identifié une faille de sécurité dans Tor qui permettait le téléchargement de logiciels malveillants. Lorsqu'ils ont arrêté le propriétaire du site, ils l'ont gardé en ligne pendant près de deux semaines, configuré pour télécharger des logiciels malveillants sur tous les visiteurs. Le logiciel malveillant envoyait l'adresse IP et la localisation de l'ordinateur à un serveur. La police a pu identifier et arrêter toutes les personnes qui ont visité le site pendant les deux semaines où il est resté en ligne après sa saisie.


La faille dans Tor a été corrigée peu après.


Les forces de l'ordre ne “piratent“ que rarement, voire jamais, Tor. Presque toutes les saisies sur le dark web se déroulent d'abord dans le monde réel, loin des ordinateurs, puis se déplacent en ligne lorsque la police se fait passer pour des acheteurs ou d'autres vendeurs et met en place des opérations d'infiltration à l'ancienne.


 C'est pas parce qu'on est un vétéran du piratage qu'on applique ses connaissances et meilleures pratique tout le temps. Les super-héros c'est de la fiction. En plus, même être parmi les meilleurs ne protège pas de la découverte d'une faille.


Mais bon, en général ceux qui se font prendre le font du fait de leur lien avec la réalité, voilà tout. Par exemple en achetant ou vendant des trucs, boum, directement lié à ton compte en banque. Même si t'es doué en blanchiment d'argent/fausses identités, t'es toujours plongé dans la réalité et ça ne demande que plus de moyen aux enquêteurs, ça ne permet pas d'être complètement protégé.


Autrement dit, pour garder son anonymat, il ne faut pas faire d'achat/vente ni d'autre chose qui rattache au monde physique. C'est efficace pour l'anonymat, mais pas pour faire des trucs intéressants.

Ca se fait de deux facons :


Le dark web permet de communiquer en gardant un anonymat, mais ca ne veut pas dire que c'est garanti. Si vous utilisez cet outil et dites sur un forum anonyme "je m'appelle mr X, et je viens de Y dans Z" vous donnez une information qui permet de s'identifier.


C'est très bête de faire ca je vous l'accorde, mais ca peut se faire de facon involontaire, il faut bien connaitre l'informatique et être sur qu'a votre insu vous n'allez pas envoyer des infos permettant de vous identifier (traces dans le code de votre site web, infos dans les paquets qui transitent …).


La seconde facon c'est qu'il faut bien a un moment passer dans la vie réelle, si vous commandez une arme ou de la drogue, vous devrez donner votre adresse, et l'expéditeur devra aller au bureau de poste. Si vous vous rencontrez face a face, l'autre vous aura vu.


Toutes ces petites fissures dans votre anonymat peuvent mener a terme a une identification par la justice et les conséquences qui vont avec.


Si une seule fois vous laissez des traces, vous pouvez être retrouvé.


REF.: https://fr.quora.com/Comment-certaines-personnes-sur-le-dark-web-se-font-elles-attraper-par-le-FBI-alors-quelles-sont-censées-être-des-vétérans-du-piratage-Je-veux-dire-ne-pourraient-ils-pas-garder-leur-anonymat

Qu'est-ce qu'un bac à sable (sandbox) en informatique ?

 Qu'est-ce qu'un bac à sable (sandbox) en informatique ?


Par: Charlie Duhor

C’est un mode ou environnement où tout ce que vous faites dans un système ou une application n’aura aucune influence sur l’extérieur. On les utilise dans deux situations :


Vous avez du code ou un logiciel dont vous n’avez pas totalement confiance et que vous désirez essayer. Par exemple, dans le cadre de mon emploi, il m’arrive souvent que je reçoive des bogues avec des logiciels tiers. Alors je crée une machine virtuelle, probablement le bac à sable le plus sécuritaire parce qu’il simule une machine entière, et je l’installe dedans. Ça m’a sauvé à quelques reprises.

Vous voulez faire une expérience, tirer une conclusion et vous voulez être capable à la fin de simplement réinitialiser l’état. Par exemple, j’ai souvent cloné une machine, fait un changement où je n’étais pas sûre précisément de quel serait le résultat. Si ça marche comme je l’espérais, je refais la même chose sur la vraie machine, sinon, j’oublie ou je recommence après ajustements.


REF.: https://fr.quora.com/Quest-ce-quun-bac-à-sable-sandbox-en-informatique/answer/Charlie-Duhor

mercredi 27 septembre 2023

Attention à vos courriels : Hameçonnage au CCSMTL

 Attention à vos courriels : Hameçonnage au CCSMTL


Nota: En pleine période de salon des postes , offert a l'interne, aux employés du CCSMTL,beaucoup ont perdu accès a leurs boîtes de courriels !

REF.: CCSMTL: Centre intégré Universitaire de santé et de services sociaux de Mtl.