Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé hdd. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé hdd. Afficher tous les messages

samedi 19 mai 2018

Comment savoir si on a un disque dur un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10



Dans cet article, vous trouvez les manipulations afin de savoir si votre disque dur est HDD ou SSD.
En effet, Windows ne donne pas clairement cette information et il faut parfois utiliser des commandes.
La gestion des disques de Windows ou encore les informations systèmes de Windows n’indiquent pas si le disque dur est HDD ou SSD.
Deux méthodes sont données ici pour afficher si votre disque dur est SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10


Comment savoir si on a un disque dur un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10

Pour connaître les différences en un disque dur HDD ou SSD, se rendre sur cet article : Qu’est-ce qu’un disque dur SSD ou HDD et les différences
Deux méthodes sont données ici pour savoir si vous avez un disque dur SSD ou HDD.

Powershell

En Powershell, il existe des commandes qui permettent d’obtenir des informations dont des informations sur les disques dur.
Pour lancer PowerShell :
  • sur Windows 10 : ouvrez le menu démarrer puis Windows PowerShell
  • Sur Windows 7 : menu Démarrer > Accessoires > Windows Powershell
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
puis saisissez la commande pour obtenir un tableau informative sur vos disques dur, notamment la colonne MediaType indique si votre disque dur est HDD ou SSD.
Get-PhysicalDisk
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10

Speccy

Speccy est un utilitaire gratuit qui permet d’obtenir des informations sur le matériel de l’ordinateur, suivre les températures de l’ordinateur ou encore vérifier la santé du disque dur.
Plus d’informations, se reporter à notre tutoriel : Tutoriel Speccy : vérifier les composants de l’ordinateur
Le menu d’accueil donne un récapitulatif de la configuration matérielle de l’ordinateur dont des informations sur le disque dur.
On trouve alors la mention SATA ou SSD.
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Le menu Storage contient les informations plus détaillées sur les disques (marque, modèle, etc) et vous donnent le type de disque dur : HDD ou SSD.
Vous trouverez aussi les remontés SMART en cas d’erreur matériel sur le disque dur.
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Comment savoir si on a un disque dur est un SSD ou HDD sur Windows 7, 8 et 10
Un disque dur SATA peut-être noté en SCSI, selon trois cas :
Le contrôleur Serial ATA (sur la carte mère ou via une carte contrôleur PCI) reçoit des pilotes Windows par défaut. Si Windows n’est pas en mesure de déterminer exactement quel type de périphérique le contrôleur Serial ATA est, il tentera d’assigner les pilotes de périphériques correspondants les plus proches. Étant donné que Serial ATA fonctionne selon les mêmes principes que SCSI, Windows attribue à un contrôleur Serial ATA une désignation SCSI.
L’architecture du bus Serial ATA (sur la carte mère ou via une carte contrôleur PCI) provient d’un HBA SCSI (adaptateur de bus hôte). De nombreuses entreprises qui produisent des contrôleurs Serial ATA produisent également des contrôleurs SCSI. Ces entreprises utilisent souvent une version modifiée d’un HBA SCSI sur les contrôleurs Serial ATA.
Le disque dur Serial ATA est connecté à un contrôleur RAID Serial ATA. Les contrôleurs RAID et SCSI ont la même désignation de périphérique dans Windows. Par conséquent, un disque dur Serial ATA sera détecté en tant que périphérique SCSI.
Merci à Parisien_entraide pour l’information.

Autres liens autour du matériel de l’ordinateur

Quelques autres liens du site autour du matériel de l’ordinateur, disque dur et partitions de disque.
REF.:

lundi 23 avril 2018

Conseils changement disque dur HDD en SSD



Vous souhaitez investir dans un disque SSD en remplacement de votre disque HDD actuel pour un gain de performance.
Lorsque vous changez votre disque dur système, vous devez installer Windows sur le nouveau disque dur afin de pouvoir continuer à utiliser votre ordinateur.
Sur les forums, des questions reviennent souvent, concernant la réinstallation de Windows, les licences, etc.
Voici donc quelques conseils relatifs à Windows concernant le remplacement du disque dur.
Cet article est donc FAQ avec les questions les plus posées autour du changement de disque HDD en SSD.

Conseils changement disque HDD en SSD

Si vous n’avez aucune idée des différences entre les disques HDD et SSD, lire l’article : Qu’est-ce qu’un disque dur SSD ou HDD et les différences

Les licences Windows

Dans un premier temps, sachez que lors d’un remplacement de disque dur, votre licence Windows reste active même dans le cas d’une licence OEM où celle-ci est rattachée au matériel de l’ordinateur.
Le remplacement du disque dur ne remet pas en jeu votre licence de Windows, seul le changement de carte mère défait votre licence OEM.
Vous allez donc pouvoir remplacer votre disque dur système par un SSD sans devoir acheter une nouvelle licence de Windows.

 

Comment réinstaller Windows lors du changement de disque:
Deux possibilités s’ouvrent à vous pour réinstaller Windows.
  1. Cloner le disque dur, c’est à dire copier le contenu du disque HDD vers le disque SSD. La seule difficulté est dans le cas où le disque SSD est plus petite que le disque source et ne permet pas de contenir toutes les données.
  2. Réinstaller Windows à partir d’un support d’installation, vous pouvez alors vous reportez à nos tutoriel.

Cloner les disques dur

Cloner les disques consiste à copier le contenu d’un disque source vers un disque cible.
Il est donc tout à fait possible de copier le contenu du disque HDD et la partition C vers votre disque SSD.
Une fois la copie faite, on place ensuite le disque SSD en premier afin que l’ordinateur démarre dessus.
Le gros avantage set que vous récupérez votre Windows tel quel avec toutes les applications installées.
L’article suivant explique comment cloner des disques : Comment cloner des disques dur
Plusieurs logiciels existent :
La principale difficulté ici est d’avoir assez de place sur le disque SSD qui est souvent moins volumineux que le disque C.
La taille des données occupées par le disque HDD ne doit donc pas dépassés la taille physique du disque SSD.
Il peut donc être nécessaire, si vous avez plusieurs partitions de déplacer d’autres partitions sur un autre disque.
Si cela est trop compliqué, la solution la plus simple est de repartir sur une installation de zéro de Windows comme évoqué dans le paragraphe suivant.

Réinstaller Windows à partir d’un support

Cela consiste à créer une clé USB d’installation de Windows et démarrer l’ordinateur dessus afin de lancer une nouvelle installation de Windows sur votre disque dur SSD.
Vous repartez donc sur une installation de Windows à zéro, il faudra réinstaller vos applications et re-paramétrer Windows.
Le support d’installation doit être créé depuis un autre ordinateur ou depuis votre ordinateur avant de changer de disque.
Les tutoriels suivant expliquent comment réinstaller Windows :
Si vous avez effectué une mise à jour de Windows 7 vers Windows 10, vous pouvez réinstaller directement Windows 10 sans problème.
 

vendredi 5 janvier 2018

Mesurer la vitesse de son disque dur



Il peut parfois être utile de mesurer la vitesse de son disque dur lors du lenteur général de l’ordinateur.
Cet article vous explique et donne une liste de quelques outils afin de tester la vitesse de son disque dur.



Vitesse disque dur HDD VS SSD

Il existe trois type de disque dur avec des vitesses nominales différentes :
  • HDD : c’est le plus lent, il est composé d’élément mécanique. Le temps d’accès en lecture est lié à la vitesse de rotation du disque et au temps de positionnement des têtes de lectures. La vitesse de rotation est exprimée en tour par minute. Par exemple : 7200 t/min
  • SSD : Ne comporte aucun élément mécanisme mais de la mémoire flash. La vitesse d’accès est bien meilleure que les disque HDD mais ces derniers sont plus onéreux et les capacités de stockage moindre.
  • SSHD : À mi-chemin entre le disque dur et le SSD, les disques durs hybrides (SSHD) sont des disques magnétiques classiques accompagnés d’un petit module de mémoire Flash (8 à 64 Go selon le fabricant) et d’une mémoire cache (8 à 64 Mo selon le fabricant).
La vitesse est aussi liée à la mémoire cache du disque qui peut aller de 8 Mo à 256 Mo selon le modèle de disque dur.
Ces informations et spécifications techniques sont données lors de l’achat d’un disque dur.
Exemple sur cette fiche d’achat :
Comment mesurer la vitesse de son disque dur
Selon la vitesse de rotation et la mémoire cache, les vitesses mesurées peuvent être très différentes.
Ces vitesse d’écriture et de lecture s’expiment en Mo/s, voici un exemple de comparatif :
Comment mesurer la vitesse de son disque dur

Comment mesurer la vitesse du disque dur

Comme c’est souvent le cas, il existe une multitude d’utilitaire pour mesurer la vitesse de votre disque dur.
Il faut bien entendu fermer un maximum de programmes durant le test.

CrystalDiskMark

CrystalDiskMark est un utilitaire complet pour mesurer la vitesse d’écriture et de lecture de votre disque dur.
> Télécharger CrystalDiskMark
Il suffit ensuite de lancer CrystalDiskMark et de cliquer sur All pour lancer tous les tests successifs puis patienter.
Comment mesurer la vitesse de son disque dur
Le résultat s’affiche alors, mais on peut aussi le récupérer au format texte depuis le menu Fichier / Copier, ce qui donne :
* MB/s = 1,000,000 bytes/s [SATA/600 = 600,000,000 bytes/s]
* KB = 1000 bytes, KiB = 1024 bytes

Sequential Read (Q= 32,T= 1) : 93.635 MB/s
 Sequential Write (Q= 32,T= 1) : 53.418 MB/s
 Random Read 4KiB (Q= 8,T= 8) : 0.804 MB/s [ 196.3 IOPS]
 Random Write 4KiB (Q= 8,T= 8) : 5.464 MB/s [ 1334.0 IOPS]
 Random Read 4KiB (Q= 32,T= 1) : 0.915 MB/s [ 223.4 IOPS]
 Random Write 4KiB (Q= 32,T= 1) : 4.601 MB/s [ 1123.3 IOPS]
 Random Read 4KiB (Q= 1,T= 1) : 0.387 MB/s [ 94.5 IOPS]
 Random Write 4KiB (Q= 1,T= 1) : 5.932 MB/s [ 1448.2 IOPS]

Test : 1024 MiB [C: 4.6% (85.0/1862.3 GiB)] (x5) [Interval=5 sec]
 Date : 2017/12/28 16:56:29
 OS : Windows 10 [10.0 Build 16299] (x64)

HD Tune

Le programme HD Tune Pro permet d’effectuer un bench du disque dur afin d’évaluer la vitesse de lecture ou écriture (I/O).
=> HD Tune
Ci-dessous, le débit en lecture lorsque l’UDMA n’est pas activé.
Comment mesurer la vitesse de son disque durLe même disque dur lorsque l’UDMA est activé.Comment mesurer la vitesse de son disque dur

QuickAccess

QuickAccess est capable d’effectuer un test brut du disque dur mais aussi en copie de fichiers si vous désirez testés la vitesse d’accès par le réseau.
=> Télécharger QuickAccess
Comment mesurer la vitesse de son disque dur

SuperCopier

Le programme SuperCopier permet d’évaluer la copie lors d’un transfert de fichier, à tester sur de gros fichier donc. Cela peux aussi être iintéressantafin d’évaluer le débit lors de la copie de fichiers sur un réseau.
=> http://supercopier.sfxteam.org/?q=fr
Comment mesurer la vitesse de son disque dur
Le débit normal d’un disque dur est d’environ 50 MB/s (ou donc 50 Mo/s). Si vous êtes bien en dessous, il y a un souci.
Pensez à aller voir du côté de l’observateur d’évènements, si vous avez  d’éventuelle erreur : Tutoriel ‘observateur d’événements 

Liens Connexes

Quelques liens relatifs aux problème de disque ou lenteur :
REF.:

mardi 31 mars 2015

La bataille de la NAND 3D (flash 3D) sera celle des SSD

SSD : la course à la NAND 3D est lancée


Après Samsung, Toshiba et Intel sont prêts à se lancer dans la production de la NAND 3D. Avec à la clé des gains en termes d'endurance, mais aussi de capacité de stockage.

En deux jours, le marché du SSD vient de gagner deux nouveaux acteurs dans le domaine de la mémoire dite 3D. Toshiba, mercredi, puis Intel-Micron, hier, ont tous deux annoncé la livraison prochaine de leurs puces 3D aux constructeurs de SSD.

Si certains détails des différentes architectures restent encore à découvrir, les deux protagonistes ont tout de même livré quelques informations dignes d'intérêt.


Les forces en présence

Malgré la jeunesse de ce marché, la technologie derrière la flash 3D n'est pas vraiment récente : Toshiba, à l'origine de cette innovation, travaille sur le sujet depuis bientôt huit ans. Mais il aura fallu attendre l'été 2014 pour que Samsung, qui a mené des travaux parallèles au constructeur japonais, lance le premier produit grand public utilisant des NAND 3D.

Durant toutes ces années, chacun des pourvoyeurs de puces mémoire fourbissaient ses armes. Toshiba, évidemment, qui partage ses usines japonaises avec SanDisk, Samsung, bien sûr, mais aussi la joint-venture Intel-Micron, dont les puces vont à Crucial, notamment, et enfin Hynix, qui est assurément le moins avancé dans cette course.

Exception faite de SanDisk, qui ne fabrique toujours pas ces propres contrôleurs et s'en remet à Marvell, tous ces acteurs sont en mesure de produire leurs propres SSD. Les puces 3D qu'ils produisent ou vont produire sont donc pour la plupart destinées à leurs propres produits.

Malgré tout, il reste quelques constructeurs utilisant les contrôleurs et les puces des autres, comme Corsair, AData, Plextor, Patriot, PNY ou Transcend. La bataille de la NAND 3D sera celle des SSD, mais aussi celle de la conquête de ces marques.

V-NAND


NAND 3D, une densité bien plus importante

Schématiquement, on pourrait associer les NAND 3D à un empilement de puces planes comme celles qui équipent l'écrasante majorité des SSD du commerce.

Les NAND sont constituées de 32 couches de puces chez Samsung et Intel-Micron, et même 48 couches chez Toshiba. Des NAND dont les die ont une capacité de 86 Gbit en MLC et 128 Gbit en TLC chez le coréen, de 128 Gbit également chez le japonais, mais de 256 Gbit, voire 384 Gbit en TLC chez l'américain. Ces capacités, jamais atteintes sur des puces planes, sont désormais à portée des constructeurs du fait de l'architecture des puces.

Au final, sur une surface équivalente, la densité de données est bien plus importante qu'en utilisant des NAND planes, puisque vous utilisez des puces d'une capacité au moins aussi importante, voire supérieure, tout en les empilant sur une troisième dimension.

Les disques durs en ligne de mire(disque dur désuet en 2016 ?)

L'augmentation de la densité de données est un élément primordial, à plus d'un titre, car elle permet de gagner sur plusieurs tableaux.

Sur le prix. Ce paramètre est très important, à plus d'un titre. C'est tout d'abord cette densité qui conditionne in fine le coût de production du SSD. Même si les constructeurs chercheront avant toute chose à rentabiliser les équipements nécessaires à la production de ce nouveau type de mémoire et les efforts de recherche en R&D, il y a fort à parier que les prix des SSD vont rapidement bénéficier de cette nouvelle technologie.

Sur l'endurance. L'autre apport de la NAND 3D se situe au niveau de la durée de vie. Jusqu'à présent, les constructeurs se sont évertués à augmenter la finesse de gravure des puces pour améliorer la densité et donc abaisser le coût de production. Depuis son MX100, Crucial utilise des puces Micron (sa maison-mère) gravées en 16 nm. Les NAND en 15 nm arrivent chez Toshiba.

En utilisant une troisième dimension, les constructeurs peuvent mécaniquement relâcher la pression sur les deux autres axes sans perdre en densité. Samsung utilise dans ses SSD des NAND gravées en 40 nm, Intel devrait user d'un procédé en 35, voire 50 nm.

Le rapport avec l'endurance ? Plus la finesse de gravure est importante, plus les risques de subir d'éventuelles interactions non désirées l'est aussi, avec des conséquences inévitables sur la durée de vie des SSD. En faisant machine arrière sur la finesse de gravure, les constructeurs récupèrent une endurance plus importante : Samsung annonce 150 To sur son 850 Pro, soit le double d'un des meilleurs SSD à puces « 2D » en la matière, à savoir l'Intel 730 Series.

Sur la capacité. Enfin, l'arrivée de cette densité supérieure va permettre au SSD de franchir un palier en termes de capacité. Actuellement, les SSD grand public ne dépassent pas le téraoctet. Avec sa NAND 3D, Intel promet un SSD au format M.2 de 3,5 To, et des SSD 2,5 pouces de 10 To. Tout cela devrait arriver l'année prochaine.

Des capacités inédites qui dépasseront celles des disques durs, qui perdront alors l'un des deux derniers avantages qui leur restaient. Les HDD demeureront plus avantageux au niveau du prix, jusqu'à ce que les prix de ces SSD deviennent suffisamment accessibles. La migration vers les lecteurs à mémoire flash sera alors inéluctable.

Source.:

mardi 17 février 2015

La NSA est capable de reprogrammer n’importe quel disque dur




L’éditeur Kaspersky a mis la main sur un arsenal de malwares ultrasophistiqués dont les traces remontent à l’agence d’espionnage américaine. C’est une plongée étourdissante dans l’art de la guerre numérique.


Le roi est nu, enfin presque. Après des mois d’enquête, les chercheurs en sécurité de Kasperky ont mis la main sur une série de logiciels d’espionnage aussi complexes que Stuxnet, utilisés par un groupe qu’ils ont baptisé « Equation Group ». Celui-ci est actif depuis au moins 2001, utilise un vaste réseau de serveurs de commande et contrôle (plus d’une centaine) et a infecté plusieurs dizaines de milliers postes partout dans le monde. Vous l’aurez compris : derrière « Equation Group » se cache en réalité... la NSA. Kaspersky ne peut pas l’affirmer à partir des éléments en sa possession, même si beaucoup d’indices pointent dans cette direction. Toutefois, cela a été confirmé auprès de Reuters par un ancien membre de l’agence américaine. Le doute n’est donc pas possible.
Kaspersky a découvert environ 500 victimes dans le monde , mais estime le nombre total à plusieurs dizaines de milliers.
Kaspersky a découvert environ 500 victimes dans le monde , mais estime le nombre total à plusieurs dizaines de milliers.
agrandir la photo
Parmi la demi-douzaine de logiciels d’espionnage analysés, il y en a un qui surpasse tous les autres, car il est capable de reprogrammer (« flasher ») les firmwares de presque tous les disques durs du marché : Maxtor, Western Digital, Samsung, Toshiba, Seagate, Hitachi, IBM, Micron Technologies, etc. Dans quel but ? Pour y installer un mouchard ultrarésistant, impossible à supprimer pour le commun des mortels. Et qui reste opérationnel même après un formatage complet du disque dur ou une réinstallation du système d’exploitation. Ce module de reprogrammation de disque dur ne sert visiblement pas pour une surveillance de masse. Selon Kaspersky, sa présence est « extrêmement rare ». Son utilisation est probablement réservée à l’espionnage de quelques cibles très particulières.

Un système de fichier caché dans la base de registre

Mais cette fonction hors du commun n’est qu’un module d’une plateforme d’espionnage bien plus large, que Kaspersky a baptisé GreyFish. Une fois qu’un ordinateur Windows a été pénétré, celui-ci s’installe en toute douceur et reste quasi invisible. En effet, pour prendre pied dans le système, GrayFish infecte le Master Boot Record, ce qui lui permet de prendre le contrôle de toute la phase de démarrage de Windows. L’ordinateur est compromis avant même qu’il même que son système ne soit lancé. Mieux : lorsque Windows a démarré, GrayFish installe dans la base de registre un système de fichier autonome et virtuel, dans lequel viendront se loger tous les modules d’espionnage et les données à récupérer. Evidemment, tout est chiffré en permanence,  même les exécutables, ce qui permet de ne pas se faire repérer par les logiciels antivirus. En cas de pépin, GrayFish s’autodétruit. Au niveau du codage, c’est donc un vrai travail d’orfèvre.




agrandir la photo
Pour infecter leurs victimes, Equation Group/NSA a plusieurs moyens à disposition, à commencer par un ver informatique baptisé « Fanny ». Créé en 2008, celui-ci a utilisé deux failles zero-day qui ont été découvertes plus tard dans... Stuxnet, le célèbre logiciel de sabotage qui a permis à la NSA de saboter le programme nucléaire iranien. Pour se propager, Fanny infecte des clés USB en y créant un espace de stockage caché. Une technique similaire à BadUSB, la faille découverte par les chercheurs de SRLabs.
Les CD-Rom sont un autre canal d’infection. Les espions d’Equation Group ont la capacité d’intercepter les disques optiques envoyés par voie postale à leurs victimes. Kaspersky cite deux exemples. Dans un cas, la victime a commandé les transcriptions audio/vidéo d’une conférence professionnelle à Houston. A l’arrivée, un pack de CD-Rom vérolés. Dans un autre cas, le malware était logé sur un CD d’installation d’Oracle Database. Au total, Kaspersky a dénombré sept failles permettant d'infecter les postes ciblés, dont quatre étaient à l’époque des zero-day. L’éditeur mentionne également l’exploitation de failles inconnues à ce jour - probablement zero-day - dans Firefox 17 et le navigateur Tor Browser Bundle.    
Lire aussi:
La NSA et le GCHQ piratent les hackers pour voler les données qu'ils ont dérobées, le 05/02/2015
Source:
Kaspersky

mardi 25 novembre 2014

Récupération de données sur disque dur, clé USB et carte SD




Données perdues

Il peut arriver de perdre des données en cas de "crash" du disque dur (choc électrique...) ou au cours d'un malheureux formatage ! Il est souvent encore possible de les récupérer grâce à des utilitaires de récupération de données. Néanmoins, les solutions de restauration de données ne sont pas sûres à 100%, mieux vaut donc choisir les bons outils ! Ces solutions n'exonèrent pas de faire vos propres sauvegardes régulières ! Au contraire !

Logiciels de récupération de données

Il est nécessaire de ne plus écrire sur le disque dur ou la partition ! Les données doivent être récupérées sur un autre support : une partition différente, un second disque dur (interne ou externe), une clé USB, etc.
  • a. Vous devez sélectionner la bonne partition (reconnue automatiquement).
  • b. Les fichiers à récupérer sont listés et affichés.
  • c. Vous choisissez les fichiers à récupérer et la destination de sauvegarde. La sauvegarde se fait ailleurs que dans la partition abîmée ou formatée (sinon, les fichiers extraits écraseront les fichiers à récupérer de manière définitive).


Les logiciels de récupération de fichiers supprimés ne recréent aucunement une partition abîmée. Ils donnent seulement accès à cette partition afin de pouvoir en récupérer les données (du moins tant que ces fichiers ne sont pas eux-mêmes corrompus). En effet, ces logiciels se contentent de détecter toutes les partitions pour lister ensuite les divers fichiers récupérables. Il faut ensuite récréer ces partitions avec d'autres méthodes : formatage, outils de partitionnement. Par conséquent, vous serez souvent obligé de réinstaller ! Une alternative pour éviter de perdre trop de temps à récupérer les données puis réinstaller est la création d'images de partitions.

Sous Windows

Si vous ne pouvez pas accéder à la partition, passez directement aux logiciels de récupération de partition. Sinon, vous pouvez tenter de récupérer les données présentes sur la partition avec les logiciels gratuits présentés ci-dessous. Ces solutions pour récupérer vos données inaccessibles sont gratuites.

Recuva

Le logiciel Recuva est disponible pour Windows 2000, 2003, XP, Vista, Windows 7 et Windows 8, versions 32 bits et 64 bits. Il est régulièrement mis à jour et permet de récupérer les fichiers vidés de la corbeille ainsi que des fichiers supprimés par erreur , par des bogues, des accidents et des virus, suite à un formatage ou à un partitionnement. Il fonctionne aussi sur des disques USB, des cartes mémoires d'appareils photo numériques ou des lecteurs MP3.



PC Inspector File Recovery

PC Inspector File Recovery fonctionne sous Windows 95/98/ME/NT/2000/XP/Windows 7/Windows 8. Il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32 et NTFS. Il faut préalablement installer ce logiciel sous Windows.


PhotoRec

PhotoRec fonctionne sous Dos, Windows 9x/NT 4/2000/XP/2003/Vista, Linux, BSD, Solaris et MacOSX. Il peut récupérer les fichiers même si la table d'allocation du système de fichiers (FAT, MFT) est totalement détruite. Se base sur la structure des fichiers pour récupérer le contenu. Il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32, NTFS, NTFS5, ext2/ext3 (Linux), HFS+, XBox.


Partition Find and Mount

Partition Find & Mount fonctionne sous Windows 2000/XP/2003/Vista (32-bit). Il permet de retrouver les partitions effacées ou perdues de votre système, puis de les monter en lecture seule afin de copier vos données personnelles sur un autre support (vitesse limitée à 512 KBytes/s, dans la version gratuite). Trois modes de recherche de partition sont disponibles (rapide, normal, approfondi). Il gère les systèmes de fichier FAT et NTFS.

Glary utilities

Glary utilities fonctionne sous Windows 2000, XP, Vista, Windows 7, versions 32 et 64bits. Ce logiciel permet aussi de récupérer des fichiers effacés par mégarde. Il fonctionne aussi sur des disques USB. Installez-le puis allez dans Modules, Vie Privée / Sécurité, Récupération de fichiers.

Digital Image Recovery

Digital Image Recovery] est conçu spécialement pour les supports externes. Ce logiciel fonctionnant sous Windows Win 9X/ ME/NT4/2000/XP permet de récupérer les données effacées de type images,audio, vidéo, sur les médias suivants : Flash Card, SmartMedia, SONY Memory Stick, IBM Micro Drive, Multimedia Card, Secure Digital Card et Compact disc. Il faut préalablement installer ce logiciel sous Windows. Il est disponible en français.

SoftPerfect File Recovery

SoftPerfect File Recovery fonctionne sous Windows 95/98/ME/NT/2000/XP/2003/Vista/7/8. Il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32, NTFS et NTFS5. Il est extrêmement simple à utiliser, entièrement gratuit, portable et en langue française.

DiskDigger

DiskDigger fonctionne sous Windows XP, Windows Vista, Windows 7 et Windows 8. Sans installation, il peut s'utiliser depuis un support USB. Il fonctionne aussi pour les clés USB, cartes mémoires, disque dur externe, etc. Il peut ne chercher que certains types de fichiers ou secteurs à analyser. La version shareware est limitée car elle affiche une fenêtre pour chaque fichier à récupérer.

Handy Recovery

Handy Recovery est un logiciel de récupération de données pour Windows 95/98/ME/NT/2000/XP/2003. Il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32, NTFS et NTFS5.

NTFS Undelete

NTFS Undelete est prévu pour Windows 2000/XP. Comme son nom le suggère, il ne gère que les partitions en NTFS.

Restoration

Restoration fonctionne sous Windows 95/98/ME/NT/2000/XP. Sans installation, il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32 et NTFS.

Free undelete

Free undelete est prévu pour Windows 2000, XP, Windows Vista, Windows 7 et Windows 8. Ce logiciel gère les systèmes FAT (16 ou 32) et NTFS (1 ou 2).

Undelete Plus

Undelete Plus (version gratuite) fonctionne sous Windows 95/98/ME/2000/XP/Vista/7/8. Il gère les systèmes de fichiers FAT 12/16/32, NTFS et les supports amovibles.

Logiciels de récupération de partition

Important : si vous n'accédez plus au disque, c'est probablement que la partition de celui-ci est endommagée. Vous pouvez tenter de réparer la partition avec ces logiciels gratuits :

TestDisk

  • Télécharger Testdisk
  • Pour Dos, Windows 9x/NT 4/2000/XP/2003/Vista, Linux, BSD, Solaris, MacOSX.
  • Permet de retrouver les partitions d'un disque même si la table de partition a été détruite, et de reconstruire une table de partitions.
  • Permet de reconstruire les secteurs boot des partitions FAT et NTFS.
  • Il gère les systèmes de fichier FAT 12/16/32, NTFS, NTFS5, ext2/ext3 (Linux), HFS/HFS+, BeFS, JFS, Linux RAID 1,4,5 et 6, LVM, ReiserFS (3.5, 3.6 et 4), Sun Solaris, UFS/UFS2, XFS...
  • Tutoriel 01 : TestDisk étape par étape
  • Tutoriel 02 : Utilisation de TestDisk en détails (merci romsk)

EaseUS Partition Recovery


MiniTool Partition Recovery


Sous GNU/Linux



Certains Live CD Linux comprennent les logiciels Testdisk et Photorec, à utiliser alors en mode console. Sinon, il faudra utiliser la console en lignes de commande pour récupérer les données récemment supprimées. Il est supposé ici que la partition où seront réenregistrées les données est correctement formatée (même en FAT32) et montée.

La source de cette aide est : okki666.free.fr/docmaster/articles/linux019.htm

Monter la partition en lecture seule

Si elle n'est pas montée :
mount /dev/partition /point/de/montage -r

Si elle est déjà montée, il faut la démonter puis la démonter avec :
mount /dev/partition /point/de/montage -o remount,ro


Si c'est la racine (/) qui doit être récupérée, ajouter l'option -n afin de plus écrire sur /etc/mtab
Voir les pages du manuel :

En cas d'échec de mount

Utiliser la commande fuser pour déceler quel processus utilise cette partition :
fuser -v -m /point/de/montage

Voir les pages du manuel : linux-france.org/article/man-fr/man1/fuser-1.html

Pour tuer le processus gênant :
fuser -k -TERM -v -m /point/de/montage

Récupération des données

Rechercher les blocs récemment libérés grâce à la la commande lsdel.
Exemple :
echo lsdel | debugfs /dev/hda3 > liste.txt

Imprimer la liste.

Récupérer les fichiers via debugfs. En fait, il faut de prime utiliser la commande dump puis dd.
Exemple :
debugfs: dump "148003" /recup/000
permet de créer le fichier 000 (dans le dossier /recup) qui contient les données incorrectes.

Désormais, il faut corriger la taille du fichier à celle des blocs avec dd.
Exemple :
dd count=1 if=/recup/000 of=/correct/000 bs=6065
Le fichier "000" (dans le dossier /correct) doit donc être correct maintenant.

Sous mac


Voir aussi

Annonces Google
Récupérer Carte SD
Récupérer des photos perdues. Téléchargez CardRecovery maintenant
www.cardrecovery.fr
Récupération de Données
Récupération puissante de données. Simple et Rapide, Logiciel Gratuit!
data-recovery.wondershare.fr

Pour une lecture illimitée hors ligne, vous avez la possibilité de télécharger gratuitement cet article au format PDF :
Recuperation-de-donnees-sur-disque-dur-cle-usb-et-carte-sd.pdf
 
 
 
Source.:

dimanche 26 octobre 2014

Guide : installer un SSD dans son MacBook


Plus rapide qu’un disque dur, un SSD augmente les performances de votre ordinateur. Voici comment réaliser facilement son installation sur un MacBook d'Apple.


Si votre vieil ordinateur portable manque de répondant, vous avez deux moyens simples de lui redonner un petit coup de jeune. Le premier consiste à augmenter la quantité de mémoire vive. Le second, de rend le stockage plus rapide en remplaçant le disque dur par un SSD, c'est-à-dire par de la mémoire flash capable d’offrir des débits élevés. Les SSD étaient jusqu'à présent handicapés par leurs prix élevés, mais ce n’est plus le cas avec l’arrivée de modèles bons marchés et performants tels que le MX100 de Crucial, l’Ultra II de SanDisk ou l’ARC 100 d’OCZ Storage Solutions. Comptez environ 100 euros pour 256 Go et 200 euros pour 512 Go. Après avoir réalisé le remplacement sur un ordinateur portable sous Windows, nous nous attaquons au monde Apple avec, comme cobaye, un MacBook Pro commercialisé fin 2011. Nous allons remplacer son disque dur de 500 Go par un SSD de 256 Go.
 

1. La checklist préliminaire

Adaptateur USB pour le SSD
agrandir la photo
Vous devez tout d’abord faire le ménage dans vos fichiers pour que la quantité de données stockée sur le disque dur soit inférieure à la capacité du SSD. Nous vous conseillons de laisser un peu d’espace libre, par exemple 10 Go pour un SSD de 256 Go. Cliquez sur l’icône du disque sur le bureau, ou ouvrez la fenêtre du Finder adéquate via le menu Aller/Ordinateur pour l'afficher. La combinaison de touches Cmd + i permet de connaître la taille utilisée. Il vous faudra à un moment transférer les données de votre disque dur sur votre SSD. Pour ce faire, le plus simple est de brancher temporairement le SSD en USB sur l’ordinateur pour transférer les données. Les SSD étant bien entendu dépourus d'interface USB, vous pouvez acheter un boîtier 2,5 pouces USB 3.0 (environ 20 à 30 euros) ou un kit de migration tel que celui vendu par Crucial (environ 20 euros). Prévoyez également des tournevis Phillips #00 et Torx T6 pour le démontage. Pour le transfert des données, il est possible de le réaliser avec l’Utilitaire de disque de Mac OS mais l’opération manque de simplicité. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser des programmes de clonage gratuit : Carbon Copy Cloner de Bombich Software et surtout l’excellent SuperDuper! de Shirt Pocket, que nous avons utilisé ici.
 

2. Transférez les données

Transfert des données avec SuperDuper!
agrandir la photo
Branchez le SSD sur l’ordinateur avec l’adaptateur ou le boîtier USB. Une fenêtre apparait avec le message « Le disque que vous avez inséré n'est pas lisible par cet ordinateur ». Cliquez alors sur le bouton « Initialiser... » pour lancer le programme Utilitaire de disque. Sélectionnez le SSD dans la liste puis allez dans l'onglet Effacer et cliquez sur le bouton « Effacer... ». Une icône de disque USB marqué « Sans titre » apparait alors sur le bureau et le SSD est prêt pour le transfert des données. Installez et lancez SuperDuper!, puis sélectionnez le disque dur comme source de la fonction Copy et le SSD comme destination. Cliquez sur le bouton « Copy Now… » et le transfert démarre. Il faut alors s’armer de patience car si l’opération est très simple, elle est aussi très longue. Il nous a fallu 3 h 40 min pour transférer environ 250 Go de données.
 

3. Remplacez le disque dur

Remplacement du disque dur par le SSD
agrandir la photo
Une fois le transfert effectué, débranchez le SSD et éteignez l’ordinateur. Retournez-le et retirez les 10 vis avec le tournevis Philips. Attention car les vis ne sont pas toutes de la même longueur. Il faut donc se souvenir précisément de leurs emplacements. Une fois le couvercle enlevé, vous devez retirer une petite barre en plastique noir qui est placée juste contre le disque dur et maintenue par deux vis. Le disque se déboite alors facilement en tirant sur la languette en plastique transparente. Retirez ensuite le câble SATA et les quatre vis Torx qu’il faut ensuite mettre sur le SSD. Ces quatre vis maintiennent le SSD en place, ce qui évite d’avoir à augmenter son épaisseur pour le modèles 7 mm (le logement fait environ 10 mm de profondeur). Pensez à coller la languette en plastique sur le SSD puis branchez le câble SATA et insérez le boîtier dans son logement. Il ne reste plus ensuite qu’à remette la barre de fixation puis le couvercle avec ses 10 vis. Nous vous conseillons de redémarrer l’ordinateur au moins deux fois, puis de laisser faire la fonction d’indexation automatique des fichiers par Spotlight, qui peut prendre environ 45 minutes.
 

4. Faites « TRIMer » votre SSD

Trim Enabler active la fonction TRIM
agrandir la photo
Un SSD n’a pas besoin de défragmentation, opération qu’il ne faut surtout pas effectuer. En revanche, il a besoin de faire régulièrement le ménage dans ses cellules mémoire. Lors de la suppression d’un fichier, le système d’exploitation doit lui indiquer quels blocs de données sont désormais libres, ce qui est le rôle de la fonction TRIM. Pour savoir si cette fonction est activée dans Mac OS, cliquez sur l’icône de la pomme, appuyez sur la touche Alt et sélectionnez « Informations Système ». Dans la section SATA, vous trouverez la ligne « Prise en charge de TRIM ». Si elle est suivie de Oui, tout va bien. Sinon, il faut activer la fonction avec l’utilitaire gratuit Trim Enabler. Installez-le dans le dossier Applications, puis lancez-le et positionnez l’interrupteur qui s’affiche sur On. Redémarrez ensuite l’ordinateur et vérifiez que la fonction TRIM est bien active.
Nous vous conseillons de conserver cet utilitaire car la fonction peut être parfois à nouveau désactivée lors de la mise à jour de Mac OS. C’est le cas avec la nouvelle version Yosemite mais heureusement Trim Enabler a été mis à jour en conséquence. Il faut juste bien suivre les instructions du logiciel et redémarrer deux fois. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter cette FAQ.
 

Bilan de l’opération

Gains obtenus avec le SSD
agrandir la photo
Qu’avons-nous gagné à remplacer le disque dur par un SSD ? Tout d’abord le chargement de Mac OS est un peu plus rapide. Ordinateur éteint, il faut 43 secondes pour démarrer puis 4 secondes pour afficher le bureau après avoir entré le mot de passe de l’utilisateur. Avec le disque dur, comptez 51 secondes puis 15 secondes. Nous avons ensuite utilisé le test de performances NovaBench. Si le gain global n’est pas très élevé (l’indice passe de 558 à 640), celui du disque est énorme (on passe de 10 à 54). Cela est confirmé par le programme AJA System Test qui mesure spécifiquement les débits du disque dur. La vitesse globale de lecture est multipliée par six tandis que celle d’écriture est multipliée par cinq. Enfin, nous avons voulu voir l’impact du SSD, nettement moins gourmand en énergie qu’un disque dur, sur la batterie grâce au programme Coconut Battery. Lors de la lecture d’une vidéo haute définition 720p de deux heures, nous avons consommé 11% de batterie en moins. Ce n’est pas énorme mais le gain n’est pas négligeable si vous utilisez votre MacBook surtout en déplacement.
 
 
Source.:

dimanche 24 février 2013

Mettre votre HDD en AHCI avec l'utilitaire Intel de Mise à jour de pilote



Améliorer les performances de ses disques durs SATA


Depuis le lancement de l’interface SATA courant avril 2003, les contrôleurs intègrent en option un nouveau mode de fonctionnement appelé AHCI ou Advanced Host Controller Interface.

Ce mode de fonctionnement particulier permet d’exploiter les fonctionnalités introduites par l’interface SATA comme le NCQ (Native Command Queuing) ou encore le Hot Plug.

Avec le NCQ, le disque dur peut recevoir plus d'une requête entrées/sorties à la fois et décider le meilleur ordre pour effectuer les opérations. Cela réduit la quantité de recherches inutiles des têtes de lecture, et entraîne une amélioration des performances ainsi qu'une usure légèrement moindre du disque.

Quant au Hot Plug, il vous permet de brancher et de débrancher à chaud un disque dur SATA, c'est-à-dire pendant que votre ordinateur est en marche.

Lors de nos différents tests, les gains apportés par le mode AHCI sont bien présents. Le taux de transfert lors du chargement des applications ou du démarrage de Windows peut progresser de 10 à 20%. Il serait dommage de s’en passer d’autant plus que le passage n'est pas vraiment compliqué.

Par défaut, la majorité des cartes mères sont réglées en mode "Compatible IDE". L'activation du mode AHCI dans le BIOS sur un système déjà installé se solde par un écran bleu et un redémarrage en boucle de Windows XP, Windows Vista ou Windows 7.

Windows Vista et Windows 7 intègrent pourtant les pilotes AHCI mais ils ne sont pas activés. Avant de passer en AHCI, vous devez donc auparavant les activer dans Windows. Votre système démarrera alors sans problème et vous pourrez profiter des avantages du mode AHCI. Dans le cas d'une nouvelle installation de Windows Vista ou 7, aucun problème puisque les pilotes AHCI sont intégrés, installés et activés en même temps que Windows.

Avec Windows XP, cela se complique un peu. En effet, tenter d’installer Windows XP sur une machine configurée en AHCI se solde par un écran bleu dès le premier redémarrage de la procédure d’installation. Il est donc nécessaire d'intégrer les pilotes AHCI à l'installation de Windows XP. Pour un Windows XP déjà installé, vous devez installer les pilotes AHCI avant de passer vers ce mode dans le BIOS. Vous trouverez les pilotes AHCI adaptés sur le site du fabricant de votre carte mère.

Activer le pilote AHCI sous Windows Vista et 7

Par défaut, le pilote AHCI est installé mais n'est pas activé sous Windows Vista et Windows 7. Si vous ne l'activez pas avant de changer le mode SATA, vous aurez un message d'erreur et vous ne pourrez pas démarrer Windows. Vous pouvez l'activer dans le Registre de Windows.
  1. Sous Windows Vista ou Windows 7, cliquez sur le bouton Démarrer.


  2. Saisissez la commande Regedit et validez par Entrée.


  3. Déroulez la clé HKEY_LOCAL_MACHINE, System, CurrentControlSet, Services, Msahci.


  4. Dans le volet de droite, double cliquez sur la valeur Start.


  5. Saisissez 0 dans le champ Données de la valeur et validez par OK.


  6. Fermez l'éditeur du Registre. Windows est prêt à utiliser le mode AHCI. Redémarrez votre ordinateur pour passer au mode AHCI dans le BIOS
 Le cas de Windows XP

Les pilotes AHCI ne sont pas intégrés à Windows XP. Vous devez donc les installer avant de passer au mode AHCI. Ces pilotes se trouvent sur le CD fourni avec votre carte mère. Vous pouvez aussi les télécharger sur le site du fabricant de votre carte mère.

A l'aide des informations sur votre modèle de carte mère, accédez aux téléchargements pour votre carte mère.

Localisez le pilote SATA, Intel Matrix Storage Driver ici et téléchargez-le.


Une fois l'archive décompressée, nous avons 2 dossiers : Install et Drivers. Le premier dossier contient l'assistant pour installer les pilotes AHCI sur votre ordinateur.

Exécutez le fichier setup.exe et suivez les instructions de l'assistant pour installer les pilotes.


Une fois l'installation terminée, redémarrez votre ordinateur et activez le mode AHCI dans le BIOS.


Le dossier Drivers comporte les pilotes AHCI que vous pouvez intégrer au CD de Windows XP ou mettre sur une disquette. Ces pilotes seront nécessaires à l'installation de Windows XP.

Pour intégrer les pilotes AHCI au CD d'installation de Windows XP, suivez les explications de ce dossier avec le logiciel NLite.

Vous pouvez aussi mettre les pilotes sur une disquette qu'il vous suffira d'insérer à l'installation de Windows XP. Pour créer cette disquette, ouvrez le dossier Drivers. Double cliquez sur le fichier AsMakeDisk.exe. L'utilitaire qui s'ouvre vous permet de transférer les pilotes sur une disquette.


Au démarrage de l'installation de Windows XP, il vous suffit de presser la touche F6 et d'insérer cette disquette pour installer les pilotes AHCI.

 Configurer les disques durs en AHCI

Pour basculer vers le mode SATA AHCI, vous devez modifier le réglage des disques durs dans le BIOS.

  1. Au démarrage de votre ordinateur, pressez la touche Suppr pour accéder au BIOS de votre ordinateur. Attention, cette touche est différente selon les constructeurs (F1 , F2, F10 , F12 ou Tab).


  2. Allez sur l'option Configuration de stockage avec les flèches de direction et appuyez sur Entrée.


  3. Allez sur Configurer SATA as IDE et appuyez sur Entrée.


  4. Sélectionnez l'option AHCI et appuyez sur Entrée.


  5. Le mode AHCI est activé dans le BIOS.


  6. Appuyez sur la touche F10 et validez par OK pour enregistrer les modifications.


  7. Votre ordinateur redémarre alors. Une fois sous Windows, les pilotes AHCI pour vos disques sont installés.


  8. Redémarrez enfin votre ordinateur. Le mode AHCI est alors actif pour vos disques durs.



ci-dessus un PC avec Vista qui a le Chipset intel 82945G(pour carte video i945G intégré) avec le AHCI version 7 d'installé(par défaut dans Vista ceci n'est pas activé).On voit le disque dur installé sur le ATA Chanel 0 (donc,les pilotes ont été activés dans le BIOS et installés dans Vista,ainsi que dans la base registre,sinon le BIOS ne les détecte pas).

Identifier et rechercher automatiquement les pilotes

L'utilitaire Intel ® Mise à jour du pilote maintient votre système à jour. Il détecte les mises à jour du pilote
sont pertinentes pour votre ordinateur, puis vous aide à les installer rapidement et facilement.
(faîtes attention,après l'installation du sp2 de vista ,vos pilotes sata en AHCI peuvent être désactiver en IDE,dans votre gestionnaire de périphériques)

REF.:
aussi,