Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé médical. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé médical. Afficher tous les messages

mercredi 16 mars 2011

Un médicament acheminé directement à un organe cancéreux

Première mondiale - Un médicament acheminé à un organe cancéreux
Le directeur du laboratoire de nanorobotique de l’École Polytechnique, Sylvain Martel.
© Courtoisie

MONTRÉAL – En première mondiale, un chercheur montréalais a réussi à atteindre un organe cancéreux à travers le système sanguin grâce à la nanorobotique.

Connu pour être le premier chercheur au monde à avoir guidé in vivo une bille magnétique dans une artère, le directeur du laboratoire de nanorobotique de l’École Polytechnique, Sylvain Martel, a réussi à acheminer une dose de médicament anticancer dans le foie d’un lapin en utilisant des microtransporteurs téléguidés à travers les vaisseaux sanguins de l’animal.

«Cibler de façon précise les cellules cancéreuses en évitant aux cellules saines de l'organisme d'être exposées aux effets toxiques des médicaments ne sera bientôt plus un rêve d'oncologiste», a annoncé l’équipe du laboratoire de nanorobotique par voie de communiqué, mercredi.

Il s’agit d’une «première mondiale qui ouvre la voie à d'éventuelles améliorations de la chimio-embolisation, un traitement actuellement utilisé pour combattre le cancer du foie».

On a recours à la chimio-embolisation pour résoudre les cas où l’afflux sanguin vers une tumeur est bloqué – sur le plan chirurgical et mécanique – et que les médicaments ne peuvent être administrés directement dans la tumeur.


REF.:

mercredi 6 octobre 2010

Collier d'auto alerte pour personne âgée Lifeline



Collier d'auto alerte pour personne âgée Lifeline

On connaît les boutons d'alerte qui aident les personnes âgées à communiquer une détresse à une centrale. Voici un raffinement tecnologique qui pousse le service encore plus loin.

Afin d'assurer la tranquillité d'esprit des personnes âgées vivant seules (ainsi qu'aux proches!), Philips propose Lifeline avec l'option AutoAlerte, une technologie d'alerte médicale qui détecte automatiquement les chutes et appelle à l'aide si la personne âgée est incapable de se lever ou d'appeler à l'aide après une chute.

« Cette année, plus de 1,4 million de Canadiens de 65 ans et plus feront une chute. Ce qui est inquiétant, c'est que cinquante pour cent d'entre eux seront incapables de se relever sans aide », explique François Legros, Directeur régional des ventes, Région de l'est, Surveillance à domicile Philips. « Même les personnes âgées qui ont un système d'alerte médicale n'appellent pas toujours à l'aide à la suite d'une chute parce qu'elles perdent connaissance ou sont immobilisées. Nous avons conçu Lifeline avec l'option AutoAlerte pour éliminer ces risques, car le temps pendant lequel une personne âgée gît sur le sol sans aide après une chute peut avoir des effets marquants sur sa santé. »

Lifeline avec l'option AutoAlerte fait appel à plusieurs accéléromètres et capteurs de pression pour détecter une chute. Avec un taux d'exactitude de 95 pour cent dans la détection des chutes et un faible pourcentage de fausses alertes, Lifeline avec l'option AutoAlerte offre une protection supplémentaire pour les personnes âgées qui vivent seules et qui sont vulnérables aux chutes. Lorsqu'une chute est détectée, Lifeline avec l'option AutoAlerte attend 30 secondes, ce qui donne à la personne âgée le temps de se relever seule ou d'appuyer sur son bouton d'aide. Si la personne âgée ne se relève pas, l'appareil communique avec le Centre de télésurveillance de Lifeline et un agent détermine si des services d'urgence sont requis ou si un voisin peut simplement venir vérifier la situation


Les chutes constituent l'un des principaux risques pour la santé des Canadiens de plus de 65 ans et touchent davantage de gens que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux combinés. En moyenne, une personne de 65 ans et plus sur trois tombe chaque année.

« Les personnes âgées qui tombent et qui gisent sur le sol sans aide pendant un certain temps peuvent souffrir de complications graves comme des plaies de lit, de la nécrose musculaire, de la déshydratation, de l'hypothermie, une pneumonie et même la mort », affirme Michelle Acorn, infirmière praticienne, qui dirige une clinique de prévention des chutes pour les personnes âgées à Durham, en Ontario. « En plus des complications médicales, les personnes âgées qui tombent et qui gisent longtemps sur le sol peuvent souffrir de détresse émotionnelle et devoir défrayer les coûts élevés de traitements prolongés, de réadaptation et d'un logement avec services d'aide. »



Le taux de mortalité est considérablement influencé par la quantité de temps où une personne âgée qui est tombée gît sur le sol. Si une personne âgée gît sans aide pendant une heure ou moins, le risque de mortalité est de 12 pour cent. Toutefois, les personnes âgées qui gisent sans aide pendant 72 heures ou plus courent un risque de mortalité de 67 pour cent.

La conception de Lifeline avec l'option AutoAlerte a nécessité plus de trois ans et demi de travail et a été effectuée par une équipe internationale de scientifiques et d'ingénieurs, qui a passé plus de 25 000 heures à observer les mouvements de personnes âgées. L'appareil, pour lequel 16 brevets ont été déposés, se porte confortablement comme un pendentif autour du cou et coûte 55,50 $ par mois.

Plus de détails et démo en vidéo sur le site.REF.:

mardi 6 juillet 2010

Un nouveau site pour analyser vos grains de beauté

L'analyseur de grains de beauté (mole analyser en anglais) du site Skin Of Mine pourrait bien vous sauver la vie.

Le nouveau site, dont le but est de surveiller l'état de votre épiderme, vous aide à détecter les évolutions de votre peau entre deux visites chez le médecin: il suffit pour cela de charger sur le site des photos du grain de beauté qui vous tracasse pour obtenir un retour immédiat provenant du logiciel du site et de sa communauté d'utilisateurs.

Les barres d'outils intégrées au site permettent d'identifier facilement la taille, la couleur et les évolutions du grain de beauté. Si le doute subsiste, vous pouvez aussi envoyer des photos de votre grain de beauté à votre médecin traitant par le biais de la plateforme du site.

La fonction «avant» et «après» s'applique également à d'autres problèmes de peau, vous pouvez donc également utiliser le site pour vérifier les effets de votre nouvelle crème anti-rides.

Site: https://www.skinofmine.com



REF.:

lundi 19 janvier 2009

les cellules productrices d'insuline peuvent se régénérer

Le Dr Lawrence Rosenberg, un éminent physicien et scientifique du CUSM, voit l'INGAP, sa découverte, poursuivre sa lancée en laboratoire et en clinique pour le diabète de type 1.
Bonne nouvelle pour le demi-million de diabétiques au Québec: des chercheurs montréalais ont réussi à prouver in vitro que les cellules productrices d'insuline peuvent se régénérer. Publiée dans la revue Laboratory Investigation, cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements pouvant mener à un meilleur contrôle du diabète, voire à la guérison complète de la maladie.


Les résultats de l'étude menée conjointement par l'université McGill et l'Université de Montréal fournissent un argument de plus en faveur de la possibilité de faire revenir les cellules productrices d'insuline à un état de développement primitif s'apparentant à celui des cellules souches, un débat controversé jusqu'à ce jour, puisque les seules études dans le domaine avaient été effectuées sur des souris. «Nos recherches démontrent maintenant clairement que les cellules productrices d'insuline et d'autres hormones dans le pancréas adulte peuvent remonter dans le temps et revenir à un état proche de celui des cellules souches», a expliqué le Dr Lawrence Rosenberg, professeur de chirurgie à la faculté de médecine de l'université McGill, l'un des auteurs de l'étude. Avant ces résultats, on croyait que les cellules productrices d'insuline étaient «matures», c'est-à-dire qu'elles ne pouvaient être produites qu'une fois, au moment du développement de l'embryon. Une fois qu'elles étaient perdues, comme pour le diabète, on croyait alors que ces cellules ne pouvaient pas être reproduites, ce qui ne semble plus être le cas. «À ce stade, nous ne pouvons pas affirmer que le processus par lequel ces cellules reviennent vers un stade proche des cellules souches se produit naturellement dans un pancréas sain, mais ces résultats sont très encourageants pour le développement de thérapies régénératives contre le diabète», a ajouté le Dr Rosenberg, également chercheur en endocrinologie au Centre universitaire de santé McGill (CUSM). Études cliniques à Montréal Cette étude est l'étape la plus récente du programme de recherche sur les thérapies régénératrices à partir du peptide INGAP (Islet Neogenesis Associated Protein), un peptide étant l'élément de base d'une protéine. Les chercheurs montréalais ont remarqué que le peptide INGAP aidait à régénérer les îlots de Langerhans, une structure dans le pancréas où se retrouvent les cellules productrices d'hormones, dont l'insuline. «C'est une nouvelle approche. En reproduisant les cellules productrices d'insuline, on sera plus à même de prévenir des complications liées au diabète, voire de complètement [éradiquer] la maladie», a affirmé le Dr Rosenberg. Il explique que les traitements actuels, au lieu de s'attaquer à la maladie en soi, visent plutôt à contrôler le taux de sucre dans le sang. Or, avec les nouveaux traitements auxquels pourraient mener les récentes découvertes du Dr Rosenberg et de ses collègues, les patients pourraient ne plus avoir besoin d'insuline, car ils la produiraient eux-mêmes. «La protéine INGAP fait déjà l'objet d'études cliniques et on prévoit en réaliser d'autres d'ici à la fin de l'année, en phase 2, à Montréal», a indiqué le chercheur. «On va ainsi tenter de valider la formule du médicament [créé à partir du INGAP] et observer ses effets quotidiens sur le patient. Ensuite, on étendra les études cliniques à un plus grand nombre de patients, avant l'approbation finale», a-t-il précisé. Certaines personnes atteintes du diabète de type 2 -- un type de diabète non insulino-dépendant qui touche environ 90 % des diabétiques au Québec -- pourraient recevoir des injections pendant quelques mois avant de complètement cesser la médication. Le processus serait légèrement plus complexe pour les personnes atteintes du diabète de type 1.