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mercredi 20 janvier 2010

Le Québec marche vers le bogue de l'an 2012 ?

Des données confirment de prochaines pénuries majeures de main-d'oeuvre dans plusieurs secteurs.


Le plus récent Bilan des perspectives du marché du travail vient apporter de l'eau au moulin de ceux qui estiment, à l'instar de Claude Castonguay, qu'il est urgent de mettre en place des mesures afin de maintenir les personnes âgées sur le marché du travail. Les données publiées hier confirment en effet que le Québec se dirige très rapidement vers des pénuries majeures de main-d'œuvre dans plusieurs secteurs névralgiques de l'économie, dont l'énergie, les technologies de l'information, la construction, le transport et la santé.

«La marche vers ce que nous avons déjà appelé "le bogue de 2012" sera peut-être ralentie par la récession, mais ce que nous observons depuis près d'une décennie, tant d'un point de vue sectoriel que régional, confirme la tendance vers le manque, voire les pénuries de main-d'oeuvre, certaines étant déjà bien identifiées, explique Patricia Richard, directrice générale des contenus pour Jobboom.com. Ce phénomène va évidemment accentuer les difficultés déjà ressenties à former une relève suffisante, surtout dans certains secteurs de la formation professionnelle et technique.»

«Le bogue de 2012, c'est quelque chose qui est annoncé depuis plusieurs années. Mais ç'a pris du temps pour vraiment s'en rendre compte et pour prendre des actions contre ça, souligne aussi la directrice, recherche et rédaction de l'édition 2010 du guide Les Carrières d'avenir, Julie Gobeil. Mathématiquement, on voit arriver un mur.»

De quoi appuyer l'idée, défendue par Claude Castonguay, que les Québécois devraient porter plus longtemps leur chapeau de travailleur. Dans une étude publiée la semaine dernière, il plaidait d'ailleurs pour des correctifs aux règles fiscales, aux régimes de retraite et aux programmes de formations destinés aux travailleurs, mais aussi pour un changement d'attitude de l'ensemble des acteurs de la société. Appliquer tout un train de mesures en ce sens permettrait, selon lui, d'ajouter l'équivalent de 270 000 travailleurs dans la province. On compenserait ainsi près de la moitié de l'impact prévu du choc démographique sur la croissance économique québécoise.

Besoins importants

L'idée de M. Castonguay fait son chemin, surtout que les besoins en main-d'oeuvre auxquels le Québec sera confronté apparaissent importants. Selon les données contenues dans le Bilan 2010 des perspectives du marché du travail, l'énergie et les technologies de l'information et des communications (TIC) se démarquent par leurs projections et leurs investissements importants.

Le domaine de l'énergie, poussé par les projets d'efficacité énergétique et de développement de sources d'énergie renouvelables mis sur pied par Québec, devrait en fait créer 130 000 emplois d'ici à 2015, dont 31 000 uniquement pour l'énergie éolienne. Et Hydro-Québec, où 1000 employés quitteront la vie active chaque année jusqu'en 2012, prévoit aussi des embauches importantes.

Les principaux acteurs de l'industrie des TIC espèrent quant à eux créer 60 000 emplois d'ici à 2015. Or, les faibles cohortes des universités et des cégeps dans le domaine de l'informatique et du logiciel laissent entrevoir un important manque de main-d'oeuvre. Par exemple, au Collège de Rosemont, à Montréal, de 20 à 30 étudiants du DEC Techniques de l'informatique obtiennent leur diplôme; le service de placement de l'établissement reçoit toutefois de huit à dix offres de stages par étudiant. Une situation qui vaut pour plusieurs programmes dans la province.

Dans le domaine du transport, on évalue les besoins à 70 000 nouveaux travailleurs d'ici à cinq ans, uniquement pour remplacer les retraités. Du côté de la construction, où le roulement de main-d'oeuvre est élevé et les projets d'infrastructures nombreux, la Commission de la construction du Québec estime que 14 000 travailleurs seront nécessaires chaque année d'ici à 2013.

En santé, où la pénurie est déjà criante dans bien des corps d'emploi, on vit en outre le vieillissement de la population sur deux plans: d'abord, les patients sont plus nombreux et requièrent plus de soins, ce qui amènera la création de 37 000 nouveaux postes dans le réseau d'ici à la fin de 2013, selon les données d'Emploi-Québec. «En même temps, les salariés expérimentés quittent le réseau en masse pour prendre leur retraite. En tout, le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec embauchera de 13 000 à 22 000 personnes par an jusqu'en 2015», ajoute Patricia Richard.

La hausse de l'embauche en environnement, qui a progressé de 2 % entre 2007 et 2009, devrait par ailleurs se poursuivre sur la même lancée au cours des prochaines années, en raison des nouvelles lois et réglementations.

Au total, selon le ministre de l'Emploi, Sam Hamad, 640 000 emplois seront disponibles au cours des prochaines années, dont un tiers exigeront une formation professionnelle au secondaire ou une formation technique au collégial.

MAIS, Est-ce que l'auto-mécanisation,l'informatisation va atténuer ce Bogue ?


L'École des métiers de la construction de Montréal s'est agrandie, et offre maintenant ses cours le soir, le week-end et aussi l'été. Malgré tout, elle est loin de suffire à la demande de l'industrie, qui aurait besoin de 14 000 nouveaux employés par année.

La pénurie de travailleurs, bien réelle dans le secteur de la construction, est en train de s'étendre à toute l'économie du Québec. La menace est assez sérieuse pour qu'on parle maintenant du bogue de l'an 2012.

Dans quatre ans, en effet, la population québécoise en âge de travailler, soit le groupe des 15 à 64 ans, commencera à décroître, ce qui aggravera les problèmes de recrutement des entreprises.

«C'est une situation extrêmement préoccupante, reconnait Gaëtan Boucher, le président de la Fédération des cégeps, Il en va de la prospérité et du développement du Québec.»

M. Boucher participait jeudi au lancement du bilan des tendances de l'emploi de la firme Jobboom qui, depuis des années, souligne la pénurie croissante de travailleurs au Québec, notamment du côté des métiers.

Cette année, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale s'est joint à l'événement avec une campagne pour encourager les jeunes à s'inscrire en formation professionnelle.

Malgré toutes les campagnes de ce genre, les besoins de travailleurs spécialisés sont criants dans plusieurs entreprises.

Le secteur de la réparation d'équipement de télécommunications, par exemple, aurait eu besoin de 125 employés l'an dernier, alors que seulement 60 finissants sont sortis de l'école dans cette spécialité.

Les campagnes de promotion des métiers ne donnent pas de résultats spectaculaires, selon André Caron, président de la Fédération des commissions scolaires du Québec, «On a 3% ou 4% de plus d'inscriptions que l'année dernière», a-t-il précisé.

C'est que le problème ne vient pas du choix de carrière mais du vieillissement de la population et de la faible croissance démographique.

Les meilleures campagnes de promotion au monde ne pourront rien changer à ça, reconnaît le président de la Fédération des cégeps, qui verra sa population étudiante diminuer de 25 000 d'ici les deux prochaines années.

Le gouvernement Charest vient d'assouplir les conditions d'admission au collégial, pour endiguer cette baisse d'effectif.

Les élèves à qui il manque un ou deux cours pour obtenir leur diplôme d'études secondaires pourront quand même entrer au cégep, à condition de suivre les cours qui leur manquent en même temps que leurs cours du collégial.

Aussi, les cégeps pourront délivrer des diplômes sans spécialité aux élèves qui auront accumulé suffisamment de crédits, mais dans aucun programme en particulier.

Mais la solution à la pénurie de main-d'oeuvre devra venir d'ailleurs, et notamment de l'augmentation de l'âge de la retraite et de l'augmentation du nombre d'immigrants.

«C'est à ça qu'on travaille», a acquiescé Emmanuel Dubourg, porte-parole du ministre de l'Emploi Sam Hamad.

En attendant, les entreprises se débrouillent comme elles peuvent pour combler leurs besoins de main-d'oeuvre. Rona, par exemple, embauche de plus en plus dans ses magasins des retraités qui veulent demeurer actifs.


mardi 19 janvier 2010

Réparer la vitre de son iPhone, une opération courageuse

Wow! Je me trouvais brave d'avoir recollé le bouton pour activer le mode silencieux de mon iPhone avec une pince à cil, de la colle époxy et beaucoup de concentration, je lis sur le blogue Mes paroles s'envolent de Laurent Lasalle comment il a remplacé la vitre brisée de son iPhone! Juste voir toutes les étapes nécessaires me donne des frissons. Et évidemment, ça annule la garantie du téléphone. Chapeau!

Et en plus, il affirme que dès qu'il a de l'air comprimé, il démonte de nouveau son téléphone pour enlever le sable et la poussière qui se sont glissés à l'intérieur!

Avez-vous déjà tenté (et réussi?) une réparation sur vos appareils technos? Ou vous servez-vous du bris comme excuse pour remplacer votre appareil par le nouveau modèle?


Chrome OS, un système d'exploitation pour ordinateurs en 2010.

Grosse nouvelle: Google a annoncé officiellement qu'elle lancera Chrome OS, un système d'exploitation pour ordinateurs en 2010.

Ça ne fera pas un pli à ceux qui ne savent pas ce qu'est un système d'exploitation (ceux qui allument leur ordinateur et qui cliquent où on leur a appris à cliquer). Mais pour les autres... Ça veut dire une option de plus pour son système. Windows, OS X et la saveur de Linux à la mode (Ubuntu!)... Et Chrome OS.

Mais Chrome OS, (Chrome comme leur navigateur Internet Chrome, gratuit et très performant) est aussi basé sur Linux. Mais il sera orienté d'abord vers les netbooks, ces petites machines belles-bonnes-pas chères mais pas performantes qui pourraient bénéficier grandement d'un système d'opération plus léger. Mais si le système fonctionne bien sur une machine poids plume... Imaginez comment il pourraitperformer dans une machine costaude! Chrome OS misera sur la sécurité (pas besoin d'antivirus, comme dans OS X et Linux), un démarrage rapide pour accéder quasi-instantanément à ses courriels, et les applications Web (qu'on pourra aussi utiliser sur n'importe quel autre ordinateur).

J'arrête, j'ai un peu de salive sur le bord de la bouche. OS X Snow Leopard, Windows 7, Ubuntu 9.10... Et quelque part en 2010, Chrome OS. Je me prépare mentalement à partitionner mon disque dur quelques fois...


lundi 18 janvier 2010

Mise à jour à Windows 7 pour 3 ordinateurs: 199$

Petite nouvelle de Microsoft: le prix de l'ensemble familial pour 3 postes:

Microsoft a annoncé son ensemble familial de Windows 7. À compter du 22 octobre, l’ensemble familial permettra aux utilisateurs d’installer l’édition familiale de Windows 7 sur trois ordinateurs différents pour 199,99$. C’est une façon facile et abordable de permettre à toute la maison d’utiliser Windows 7. L’ensemble familial sera disponible au Canada et aux États-Unis.

Malheureusement, c'est une mise à jour qui s'applique uniquement à ceux qui ont une copie légale d'XP ou de Windows Vista.

Les vilains garnements qui utilisent des copies pirate de Windows devront payer 224,95$ pour installer une seule copie complète de Windows 7 familial premium. Aouch. C'est dommage, parce Windows 7 fonctionne très bien (d'après mon expérience jusqu'à présent). Un prix plus bas aurait incité plus de gens à revenir dans le droit chemin... Qu'en pensez-vous?

En comparaison, Leopard (pour Mac) est 129$, la mise à jour vers Snow Leopard . Et Ubuntu et les autres distributions de Linux sont gratuits.


« kernel panic » avec Snow Leopard


Avec chaque nouveau système d'exploitation, il y a toujours un certain frisson de voir son premier plantage... J'ai eu mon premier « kernel panic » avec Snow Leopard, j'avais envie de partager le moment avec vous.

Je trouve fascinant que le message d'erreur soit si beau, c'est presque baveux. Mais ça bat l'écran bleu de Windows...

REF.: Pascal «Technostérone»