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mardi 6 septembre 2011

"Recherche automatique" , L'arme favorite des hackers pour dénicher leur cible


Recherche automatique - L'arme favorite des hackers pour dénicher leur cible
 
© Agence QMI / Jim Wells


PARIS - Fini le temps où les hackers passaient leur nuit à «craquer» une cible de choix: aujourd'hui, la plupart des failles informatiques sont délogées par des programmes de recherche automatique lancés massivement, selon une étude présentée mardi par Imperva.
Entreprise spécialisée dans la protection de données informatiques, Imperva a mis en place une cellule de recherche sur le «hacking», qui s'infiltre dans des forums de pirates «pour voir comment ils fonctionnent et ce qui les motive», a expliqué Sylvain Gil, chef de produits chez Imperva, lors d'une conférence de presse.
«La plupart des failles que les hackers exploitent sont trouvées de manière automatique. Avant, fin des années 1990 ou début des années 2000, les individus attaquaient manuellement des réseaux et sites web, et passaient souvent des heures sur des cibles spécifiques. Aujourd'hui, l'automatisation est reine et cela peut faire beaucoup de dégâts», souligne-t-il.
À titre d'exemple, «un seul hacker a réussi à trouver en quelques heures plus de 5 000 sites web présentant la même vulnérabilité, grâce à un outil puissant qui scanne internet à la recherche de chaînes d'applications qui auraient le même problème», précise M. Gil.
«En moyenne, n'importe quel site web reçoit 27 attaques par heure, via des outils automatisés souvent très simples: si cette requête trouve quelque chose d'intéressant, cette vulnérabilité est analysée plus en profondeur et peut être l'objet d'une attaque, qui peut être menée via plusieurs centaines de milliers de machines (un botnet)», selon lui.
Sur des sites qu'Imperva a étudié, appartenant ou pas à ses clients, chacun recelait 230 vulnérabilités, même si souvent seules 1% d'entre elles sont dites «critiques».
Selon l'entreprise, 25% des discussions constatées sur les grands forums de hackers sont en fait des «cours de piratage» pour débutants, où les plus «doués» d'entre eux sont repérés et recrutés par des réseaux criminels plus «verrouillés» et moins faciles d'accès.
«Nous avons remarqué que 29% des attaques informatiques provenaient de seulement dix sources, soit les mêmes serveurs, qui sont donc extrêmement actives», a conclu Sylvain Gil.


REF.:

lundi 5 septembre 2011

« TWIVAGE »


Twitter+TV = « Twivage »

Vous avez sûrement entendu parler de Twitter.
Peut-être avez-vous aussi entendu dire que Twitter devant la TV était un incontournable?
Que les Jutra avaient été plus intéressants sur Twitter qu’à la TV?
Que Guy A. Lepage twittait en direct pendant la diffusion de « Tout le monde en parle »?
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Twitter, je vous invite à lire ceci, car c’est le site le plus exhaustif pour comprendre et utiliser Twitter.
Mais je vous en prie, avant de poser un jugement il FAUT utiliser Twitter et le comprendre comme un lecteur de microblogues. Si vous trouvez que c’est une montagne de propos ineptes, c’est qu’il vous manque des éléments… Il faut choisir ses abonnements en fonction de ses intérêts?! Autrement, c’est comme se retrouver dans une librairie où les phrases contenues dans toutes les publications se retrouveraient pêle-mêle un peu partout…
Vous avez essayé, mais n’aimez pas Twitter? Vous pouvez aller lire cet article… Peut-être qu’une autre plateforme de médias sociaux vous conviendrait davantage?
Mais là n’est pas mon sujet. Je vous parle de « TWIVAGE » et cela fonctionne uniquement avec Twitter.
Le verbe « TWIVAGE » est une contraction de « CLAVARDAGE », « TWITTER » et « TV » qui ne figure dans aucun dictionnaire, mais que j’utilise quelques fois sur Twitter…
J’utilise le mot « twivage » pour désigner l’activité de Twitter devant la TV. Dernièrement, c’est une activité qui a la cote un peu partout dans le monde.
Twitter devient parfois presque un prolongement de la TV elle-même. Le sentiment d’écouter collectivement quelque chose en direct renaît de ses cendres avec les médias sociaux. De plus, il y a une valeur ajoutée puisque vous pouvez directement interagir avec ceux que vous regardez à l’écran. Je cite comme exemple Guy A. Lepage qui « tweete » depuis un moment durant la diffusion de son émission sous le hashtag #tlmep.
Il ajoute ainsi une couche à l’émission avec ses commentaires et tous peuvent y réagir en direct.
Et ARTV?
Nous avons aussi essayé avec notre émission “C’est juste de la TV”.
Comme c’est une émission qui se prête extrêmement bien à cet exercice (car nous critiquons justement la TV), nous avons tenté le coup. Nous avons invité la communauté à réagir durant une diffusion de #cjdltv et ce fut un succès retentissant!
Nous avons donc décidé d’organiser des séances de Twivage cet été.
À défaut d’attendre septembre pour la nouvelle saison de #CJDLTV, vous pourrez Twitter en direct avec les animateurs pendant certaines émissions qui se prêtent bien à des séances de « Twivage ».


Génération C Une cohorte qui appréhende le travail différemment


Génération C - Une cohorte qui appréhende le travail différemment
Antoine Lacoste, 19 ans, travaille dans un dépanneur Couche-Tard depuis plus d'un an et s'applique bien à la tâche.
© Agence QMI / Patricia Blackburn


CHÂTEAUGUAY – La génération C, ou celle des 12-24 ans, a commencé à intégrer le marché du travail. Une intégration qui ne se fait pas sans créer quelques remous.
La génération C, également appelée génération du millénaire ou e-génération, a la particularité d’avoir grandi avec les technologies de l’information et internet.
«Outre le fait qu'ils maîtrisent parfaitement les technologies de l'information, il y a deux choses qui caractérisent bien cette génération», a analysé Anne Bourhis, professeure titulaire à l'école de Hautes Études Commerciales (HEC) de Montréal, qui a participé à la vaste étude du CEFRIO (Centre francophone d'informatisation des organisations) sur la génération C.
«Premièrement, les C ont grandi avec cette idée de pénurie de main-d'œuvre, a poursuivi Mme Bourhis. Leurs exigences sont donc plus élevées, car ils savent qu'ils sont en demande. Deuxièmement, ils ont vu leurs parents travailler très fort pendant de longues heures et ils croient qu'il n'y a pas que le travail qui compte dans la vie.»
«Cette manière de voir est en contradiction avec celle de la génération X qui, contrairement aux Y et aux C, a toujours eu à redoubler d'ardeur pour se tailler une place et obtenir des avantages sociaux. Et puisque ce sont actuellement les X qui occupent des postes de gestion et de supervision, le clivage entre les deux façons de voir risque de provoquer un grand choc de valeurs», a poursuivi la professeure.
Tâches ingrates
Sur le terrain, les employeurs constatent ce décalage. Stéphane Deblois est propriétaire de plusieurs restaurants dans la grande région de Montréal. Depuis l'ouverture de son restaurant-boutique Bouffe&Cie à Châteauguay il y a près d'un an, il peine à garder ses employés. «J'ai l'impression que beaucoup de jeunes d'aujourd'hui veulent tous les avantages sans les inconvénients», a-t-il constaté.
«J'ai eu des employés qui sont partis sans avertissement, ou qui ont pris des congés sans raison valable, a raconté M. Deblois. Et lorsqu'il y a des tâches moins agréables à faire, comme laver le plancher ou les toilettes, ils sont plus réticents. Ils ne sont pas tous comme ça, même qu'il y en a de très bons et vaillants, mais disons que c'est une tendance que j'ai observée.»
Selon Mme Bourhis, la plupart des jeunes de la génération C s'adaptent toutefois sans problème lorsqu'ils sont bien encadrés dès le départ et qu'ils reçoivent des encouragements et des commentaires de leur employeur. «L'école les a habitués à ce genre de renforcement positif», a-t-elle analysé.


Transport: De l'info sur votre cellulaire


Otages de la route - De l'info sur votre cellulaire
Le service d’information sur téléphones intelligents que lance aujourd’hui l’AMT existe déjà dans la plupart des grandes villes.
© Jean-Louis Fortin/Agence QMI


L'Agence métropolitaine de transport (AMT) annoncera aujourd'hui la mise en service de deux nouveaux outils d'information pour téléphones cellulaires, visant à faciliter la vie aux automobilistes qui ont opté pour le train de banlieue afin d'échapper à la congestion routière.
Un nouveau site Web spécialement conçu pour les utilisateurs de téléphones intelligents ainsi qu'un service d'horaire par messages textes seront lancés juste à temps pour la journée la plus achalandée de rentrée, a appris le Journal. Des services semblables sont déjà offerts dans les réseaux de transport de la plupart des grandes villes nord-américaines, asiatiques et européennes.
Dans la région de Montréal, ils étaient réclamés par bon nombre d'usagers depuis plusieurs années, d'autant plus que la majorité des gares de train de banlieue ne sont pas équipées d'écrans d'information.
«On a une clientèle de gens mobiles, en déplacement. Ce sont des services qu'ils nous demandaient», explique Martine Rouette, porte-parole de l'AMT.
Selon elle, les nouveaux outils ne vont pas remplacer l'information déjà fournie aux passagers sur les quais. Les employés qui s'occupent du service à la clientèle sont là pour rester, assure la porte-parole.
Géolocalisation
Le site Web spécialement conçu pour les appareils mobiles est accessible à l'adresse amt.qc.ca.Il comporte même une fonction de géolocalisation, qui détermine automatiquement la gare de train de banlieue la plus proche.
L'autre nouveau service permet de recevoir par message texte l'heure de passage des trois prochains trains. Il suffit de composer le 511AMT, puis d'envoyer les sept premières lettres de la gare où l'on se trouve. Par exemple, «saintla» pour la gare Saint-Lambert, sur la ligne Mont-Saint-Hilaire.
Ces nouveautés s'ajoutent au service ALERTE-TRAIN de l'AMT, qui compte déjà 10 000 abonnés et envoie des informations sur les retards par courriel ou message texte.



Radio Circulation 730, De l’aide dans le trafic


Otages de la route - De l’aide dans le trafic
 
© Agence QMI

La radio CKAC a perdu hier sa vocation sportive, mais espère se trouver de nouveaux adeptes dès mardi prochain chez ceux qui voudront être informés de l'état de la circulation.
La célèbre fréquence 730 sur la bande AM deviendra Radio Circulation 730, grâce à un appui financier important du ministère des Transports du Québec (MTQ).
Pendant plus de 20 heures chaque jour, la programmation sera entièrement consacrée à des informations en temps réel sur la circulation, mais aussi sur les travaux routiers et la météo de la grande région de Montréal.
En studio, les animateurs vont livrer des bulletins de circulation grâce à leur accès aux caméras de Transport Québec, installées à de nombreux endroits sur le réseau routier.
Un journaliste va aussi se déplacer sur le terrain pour faire des reportages extérieurs en direct, sur les lieux d'un grave accident un d'un bouchon de circulation monstre, par exemple.
« Ce n'est pas de gaieté de coeur que nous avons pris la décision de changer la vocation de CKAC. Cependant, nous estimons avoir fait le meilleur choix compte tenu des circonstances, car la population du Grand Montréal a un besoin criant d'information continue sur la circulation et les travaux routiers », a indiqué hier Richard Lachance, premier vice-président, Cogeco Diffusion, dans un communiqué.
Le MTQ aura des liens plus qu'étroits avec Radio Circulation 730. Il versera à Cogeco Diffusion 4,5 millions $ en trois ans pour financer une partie de l'exploitation de la station.
En contrepartie, le ministère disposera de temps d'antenne afin de véhiculer ses messages publicitaires et ses différentes campagnes de sensibilisation.
Radio circulation 730
Fréquence: 730 am
Horaire de diffusion
Semaine : 4 h 30 à 1 h
Week-end : 6 h à 1 h
À l'antenne
L'état de la circulation
Les routes à éviter
Les conditions routières
Les chantiers routiers
Des conseils de sécurité
La météo
Si l’aventure s’avère un échec au niveau des cotes d'écoute, le MTQ n'a rien à craindre, puisque c'est Cogeco qui assumera tous les risques financiers, d'après l'entente signée en mai.
70 % des automobilistes écoutent la radio lorsqu'ils se déplacent.