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mardi 22 novembre 2011

Déja les 4 degrés de séparation, sont a Facebook !

C'est désormais établi - Facebook a rétréci le monde
 
© Shutterstock

NEW YORK - Le réseau social sur internet Facebook, qui réunit désormais plus de 10% de la population mondiale, semble avoir rétréci le monde, en ramenant à 4,74 en moyenne les degrés de séparation entre deux individus, au lieu des 6 degrés communément admis depuis les années 1920.
«Le monde est encore plus petit que nous le pensions», écrivent cinq chercheurs (Lars Backstrom, Paolo Bodli, Marco Rosa, Johan Ugander, Sebastiano Vigna) dans une étude référencée par Facebook, qui y a collaboré.
Selon une hypothèse formulée pour la première fois dans les années 1920, n'importe quel individu peut être relié à n'importe quel autre par une chaîne de relations individuelles de six personnes.
Cette théorie s'appuie sur les travaux de Stanley Milgram et Jeffrey Travers, qui avaient demandé dans les années 1960 à 300 personnes vivant dans le Nebraska de faire parvenir une lettre à quelqu'un à Boston par l'intermédiaire de connaissances. Un ami représentait un degré de séparation, l'ami d'un ami deux degrés, etc... Les lettres parvenues à leur destinataire avaient franchi en moyenne 6,2 degrés de séparation.
La théorie des six degrés n'a jamais été considérée comme scientifiquement valable, mais elle a inspiré notamment une pièce de théâtre et donné son nom à une organisation caritative. En 1995, le film «Six degrés de séparation» mettait en scène Will Smith, un jeune homme se faisant passer pour une connaissance des enfants d'un riche marchand d'art interprété par Donald Sutherland.
En 2008 une équipe de chercheurs travaillant pour Microsoft, étudiant 30 milliards de messages instantanés envoyés par 240 millions de personnes en juin 2006, avaient établi qu'en moyenne, deux personnes peuvent être reliées en 6,6 étapes.
L'étude ayant bénéficié cette année du concours de Facebook montre quant à elle que 99,6% des utilisateurs du site peuvent se connecter avec un autre internaute, via des connaissances, en cinq étapes étapes seulement, et 92% en quatre étapes.
Pour Facebook, «même quand on pense à l'utilisateur de Facebook le plus isolé de la toundra de Sibérie ou de la jungle péruvienne, un ami de votre ami connaît probablement un ami de (son) ami».
«Quand on limite notre analyse à un seul pays, qu'il s'agisse des Etats-Unis, de la Suède, de l'Italie ou de n'importe quel autre, on découvre que le monde est encore plus petit, et la plupart des gens n'ont que trois degrés de séparation», a ajouté le site.
«Et avec la croissance de Facebook au fil des ans, conduisant à ce que (le site) regroupe une part toujours plus importante de la population mondiale, celle-ci est devenue régulièrement plus connectée», explique le site internet, qui voit ainsi validé l'un des principaux arguments invoqués pour affirmer son utilité. Cette étude, réalisée en début d'année, a porté sur les relations entre 721 millions de membres de Facebook, et 69 milliards de liens d'«amitié».
Cette proximité est facilitée du fait que les utilisateurs de Facebook, bien loin d'être de véritables «amis» dans la vraie vie, souvent se connaissent à peine ou même pas du tout, pour peu que ce soit le site qui leur ait conseillé d'entrer en contact, au vu justement de leurs connaissances communes. En réalité, les internautes ont bien plus de connexions de proximité que de contacts avec des gens vivant à l'autre bout du monde. Au quotidien, «la plupart de mes amis vivent aux Etats-Unis, et ceux dont je suis le plus proche habitent à quelques kilomètres de chez moi», note le responsable de Facebook ayant résumé l'étude sur le site.
Ce qui rend le site paradoxalement à la fois très vaste et extrêmement concentré, 84% des liens d'«amitié» réunissant des utilisateurs se trouvant dans le même pays.

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Encyclopédie de la web culture Voyage au pays des lolcats et des mèmes


 Encyclopédie de la web culture - Voyage au pays des lolcats et des mèmes
 
© Courtoisie

Lolcats, 4chan, mème ou rickroll: derrière ces mots inconnus du grand public se cachent pourtant des phénomènes culturels de masse propres à internet que les journalistes Titiou Lecoq et Diane Lisarelli décryptent avec humour dans l'Encyclopédie de la web culture.
Paru chez Robert Laffont, l'ouvrage n'a rien à voir avec un «Internet pour les nuls» qui traiterait de gestion de boîte courriel ou de langage html. «On est incapables de coder», assurent-elles en souriant.
«Geeks» revendiquées, elles décrivent tout une «sous culture méprisée, peu traitée dans les médias, pas toujours accessible» mais qui reflète une grande part du web et de ses valeurs comme la gratuité, le partage et le second degré.
Pour l'AFP, elles reviennent sur quelques uns des phénomènes qu'elles analysent sur 320 pages:
- le mème: «C'est un "running gag" persistant», souligne Titiou Lecoq, qui collabore à slate.fr. «C'est une photo, une citation ou un lien, que les internautes détournent et se réapproprient». Le mème, qui se réplique et se démultiplie à l'envie, joue sur l'humour totalement absurde et décalé. Ainsi une image de Keanu Reeves mangeant un sandwich sur un banc est-elle devenue le mème «Sad Keanu»: à coup de grossiers montages Photoshop, l'image de l'acteur est détournée ad infinitum. En France, l'acteur Louis Garrel et Benjamin Biolay comptent parmi les «victimes» préférées de la créativité des internautes.
- rickroll: c'est une autre forme de mème qui a gagné ses lettres de noblesse en étant utilisé par la Maison Blanche sur son compte twitter. Le concept: un lien est posté, censé renvoyer vers un contenu intéressant. Mais si on clique, on tombe systématiquement sur le clip d'un vieux tube des années 80: Never Gonna Give You Up de Rick Astley. Pour Diane Lisarelli, qui travaille aux Inrockuptibles, le chanteur est ainsi devenu «figure emblématique du chaos absurde et organisé du web».
- 4chan: s'il comporte de multiples fils de discussion, ce forum est devenu «mythique» à cause de sa section /b/ (ou random, «hasard» en anglais), la plus active en terme de «grand n'importe quoi» soulignent les deux auteurs. On y trouve de tout: sans aucune limite, et surtout pas le bon goût, les milliers d'utilisateurs qui y postent «sont capables du meilleur comme du pire». À savoir lancer une campagne de harcèlement contre une adolescente dont une vidéo mise en ligne n'a pas plu ou «aider la police à retrouver des pédophiles» précise Titiou Lecoq. 4chan est une sorte de négatif de Facebook dit-elle également: «pas de mise en scène, anonymat absolu, pas d'archives et pas de règles (d'utilisation)».
- le chat ou le «roi de la jungle internet»: pour Titiou Lecoq, c'est l'animal «asocial, de l'intellectuel, qui n'a pas besoin des autres pour vivre», ce qui le rapproche ainsi des premiers utilisateurs d'internet, longtemps considérés comme des individus ayant «des problèmes de socialisation». «Il y a dix ans, internet était une activité solitaire, un marqueur social négatif», abonde Diane Lisarelli. Depuis, Facebook et les réseaux sociaux sont passés par là mais les chats, avec des milliers de vidéos, remplissent les pages web. «Le côté majestueux du chat donne un côté très drôle s'il se casse la figure. L'effet n'est pas le même avec un hamster», sourit Titiou Lecoq. Autre gros succès félin, les Lolcats, soit une image de chat «accompagnée d'une légende incrustée en anglais écorché, de manière à faire dire n'importe quoi au chat sur la photo». Tous les adeptes du genre se retrouvent sur le site icanhascheezburger.com.

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Détecteur de mensonges digne du Web 2.0

Le détecteur de mensonges, prochaine grande révolution informatique?

Alain McKenna, collaboration spéciale, La Presse (Montréal)
Votre fureteur web pourrait bientôt être doté d'un... (Photothèque: La Presse)
Votre fureteur web pourrait bientôt être doté d'un détecteur de mensonges! - Photothèque: La Presse




Si l'informatique doit se résumer en une grande ligne, on pourrait dire qu'elle a simplifié par mille la communication à tous les niveaux (personnelle, corporative, politique). Ce n'est pas fini : un chercheur du MIT planche actuellement sur une nouvelle technologie qui permettrait de détecter automatiquement les faussetés dans tout type de contenu publié sur internet.
Pour en savoir plus

C'est ce que révèle ce matin le Nieman Journalism Lab, qui a rencontré Dan Schultz, le diplômé du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) qui se propose de créer ce détecteur de mensonges digne du Web 2.0. En utilisant les technologies en place, Schultz pense qu'il serait possible de créer un logiciel comparable à un correcteur d'orthographe pour traitement de texte qui, plutôt que de surveiller les erreurs de frappe, s'assurerait plutôt que les faits mentionnés dans le texte sont véridiques.

La mise en service d'un tel système de contre-vérification ne devrait pas tarder, puisque le chercheur universitaire compte se rabattre sur le « Truth-o-Meter » du site PolitiFact, qui vérifie déjà la véracité des affirmations les plus flamboyantes des politiciens américains.
Difficile de dire si ce genre de plugiciel, qu'on rêverait d'intégrer à son navigateur web, à Twitter et à toute autre outil de communication internet, permettrait de déterminer une fois pour toutes si le gaz de schiste est une bonne affaire, ou si François Legault se considère réellement à la fois de droite et de gauche.
On rêve même d'une application systématique dans d'autres sphères d'activité, comme le sport : Dieu a-t-il réellement aidé telle équipe à remporter le championnat, ou tel athlète a-t-il réellement donné son 110 % ?
Ça n'ira probablement pas si loin. En revanche, si le MIT atteint son but, ce sera déjà ça de gagné. Comme Dan Schultz l'affirme au Nieman Lab, on trouve beaucoup de faits véridiques sur la Toile, mais ils se noient parfois dans une mer de clichés et d'opinions contradictoires. « Je désire éveiller le sens critique des internautes afin qu'ils réfléchissent un peu plus avant d'assimiler tout ce qu'ils lisent sur internet », conclut-il.


lundi 21 novembre 2011

CRTC: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!


image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/stop-the-meter.jpg
Dans l'affaire qui oppose les petits fournisseurs d'accès face aux grands distributeurs, le CRTC vient de rendre une décision importante: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!
Petit rappel des faits: en janvier dernier, le CRTC surprend tous les Canadiens en annonçant que dorénavant les forfaits Internet illimités des petits fournisseurs d'accès ne pouvaient plus durer. Bell, Rogers, Shaw et Telus pouvaient dès lors facturer la bande passante supplémentaire.
L'affaire a lancé un vif débat sur le montant que les Canadiens devraient payer pour des services Internet, de même que sur la quantité de bande passante qu'ils utilisent. Les réseaux sociaux ont été envahis de messages de mécontentement, de colère, d'indignation et d'incompréhension.
Il est vrai que de nos jours, avec l'arrivée de services comme Tou.tv ou Netflix, comment peut-on justifier une baisse de la bande passante? Facturer à l'utilisation est-il une bonne idée pour un pays comme le Canada, qui était il y a encore une décennie en avance sur le plan des TI?
Le CRTC avait donc accepté par la suite de revoir sa copie et de faire des consultations. L'organisme vient aujourd'hui de rendre son verdict...
Tout d'abord, le CRTC indique dans sa décision avoir examiné la proposition de Bell Canada «d'instaurer un modèle de facturation à l'utilisation pour ces services de gros». Toutefois, le Conseil a rejeté ce mode de facturation et a «déterminé qu'il existe deux modèles de facturation acceptables. Le premier est un modèle de facturation en fonction de la capacité, selon lequel les fournisseurs de services indépendants déterminent à l'avance la capacité dont ils auront besoin. Si la demande est supérieure à cette capacité achetée, ils devront gérer leur réseau jusqu'à ce qu'ils en achètent davantage. Le deuxième modèle est le modèle de tarif fixe actuel, selon lequel les fournisseurs de services indépendants paient un tarif fixe mensuel, indépendamment du volume d'utilisation».
De plus, le CRTC ajoute que quel que soit le modèle de facturation choisi «les tarifs devaient être calculés en fonction des coûts engagés par chacune des grandes compagnies de téléphone et chacun des grands câblodistributeurs pour fournir les services, plus un supplément raisonnable».
Ainsi, les grands fournisseurs factureront les plus petits selon un de ces deux modèles. Bell, Rogers, Vidéotron et Cogeco devraient choisir le modèle de facturation à la capacité (=vitesse de téléchargement). Bell Aliant (Bell dans les provinces de l'Atlantique), Telus et Shaw souhaitent conserver le tarif fixe par client.
Dans un communiqué, le CRTC précise que les grandes entreprises de téléphonie et de câblodistribution qui choisissent le modèle de facturation à la capacité vont vendre de la bande passante de gros aux FSI indépendants tous les mois. Les FSI indépendants devront déterminer à l'avance la quantité dont ils auront besoin pour servir leurs clients de détail, puis gérer la capacité de leurs réseaux jusqu'à ce qu'ils puissent en acheter davantage. Les grandes entreprises pourront également continuer à facturer un tarif fixe aux fournisseurs de services Internet indépendants pour l'accès de gros, quel que soit la quantité de bande passante utilisée par leurs clients. Dans ce dernier cas, ce tarif fixe variera en fonction de la vitesse. «Les deux méthodes de facturation donnent la possibilité aux FSI de concevoir des forfaits de services et de les facturer à leurs clients comme bon leur semble.»
Si vous souhaitez consulter l'intégralité de la décision avec le détail des tarifs proposés, vous pouvez aller sur le site du CRTC.
On ne sait pas encore comment cela va impacter l'utilisateur, mais il est certain que si les petits fournisseurs voient leur facture augmenter, ils augmenteront le tarif des forfaits!

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dimanche 20 novembre 2011

Le réseau social Socl de Microsoft, reprend les codes de Facebook et Google+

Socl - Le réseau social de Microsoft testé en bêta
 
© Courtoisie

Le projet de réseau social de Microsoft, connu jusque là sous le nom de code Tulalip, refait surface avec un test, publié mardi 15 novembre par le site The Verge. Le réseau, finalement baptisé Socl, reprend les codes de Facebook et Google+.
Développé en HTML5, Socl dispose, sans surprise, d'une interface proche de celles de Facebook et Google+, avec un statut à remplir, une liste d'amis et un fil d'actualités.
Socl serait actuellement en phase de test auprès de quelques utilisateurs triés sur le volet. Microsoft ne communique d'ailleurs toujours pas sur le sujet ni sur son lancement officiel.

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