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samedi 28 janvier 2012

Texto: autopatrouille plus discrète de la SQ

 
Pour contrer le fléau du cellulaire au volant, la Sûreté du Québec (SQ) s'est dotée d'une nouvelle arme: une autopatrouille semi-banalisée, qui passe presque inaperçue auprès des conducteurs fautifs.
Ce nouveau véhicule acquis par la SQ est semi-identifié blanc sur blanc. Peu visible le jour, ce lettrage donne aux policiers plus de temps pour faire de l'observation.
«Les gens peuvent difficilement nous voir arriver, indique Jimmy Potvin, de la Division des stratégies en sécurité routière à la SQ. N'ayant pas l'anticipation d'une présence policière, c'est plus facile de détecter s'ils ont un cellulaire dans les mains.»
Consciente que les automobilistes se raffinent, notamment dans l'art de détecter les policiers, la Sûreté du Québec mise sur cette auto-patrouille afin «d'aller encore plus loin en matière de sécurité routière».
«Il faut qu'il y ait une crainte d'être intercepté par la police, pour avoir l'effet souhaité», dit-il.
Le Service de police de la Ville de Montréal a aussi fait l'acquisition d'une auto-patrouille banalisée en 2009.
Hier, la représentante du Journal est montée en primeur à bord de cette auto-patrouille de la SQ, tout droit sortie du Salon de l'auto de Montréal, afin de sillonner les routes.
À peine cinq minutes après avoir quitté le poste de la rue Parthenais, un premier véhicule était intercepté à l'entrée du tunnel Ville-Marie.
Facile à détecter
En moins de deux heures, sept automobilistes ont été arrêtés, dont cinq pour avoir utilisé le cellulaire.
«Contrairement à ce que les gens croient, c'est facile pour un policier de détecter les gens qui parlent ou écrivent des messages textes», lance le capitaine Jimmy Potvin.
Un véhicule qui se promène un peu de côté ou qui louvoie, des gens qui ne repartent pas à temps aux feux de circulation ou qui frein e n t brusquement. Ces signes sont souvent attribuables à l'utilisation du cellulaire au volant, indique-t-il.
Lors de cet essai routier, deux conducteurs fautifs ont accepté de répondre aux questions du Journal. Conscient qu'il était dans le tort, le premier chauffeur a décrié «l'hypocrisie» de cette pratique, qu'il a qualifiée de «guet-apens».
Paresseux»
Le deuxième conducteur arrêté a pour sa part salué cette opération.
«Je sais que c'est dangereux l'utilisation du cellulaire au volant. J'ai simplement été paresseux de ne pas activer mon oreillette... J'assume la contravention», dit-il en avouant ne pas avoir aperçu l'auto-patrouille.
Autre objectif de ce véhicule banalisé : cibler le port de la ceinture de sécurité. Lors de l'essai routier, hier, deux conducteurs ont été interceptés sans avoir bouclé leur ceinture de sécurité.
Sur le chemin du retour, la représentante du Journal a constaté que trois conducteurs utilisaient leur cellulaire au volant et un n'avait pas bouclé sa ceinture.
* * *
CELLULAIRE AU VOLANT
MESSAGES TEXTES
5 secondes: Le temps où nos yeux quittent la route pour lire ou écrire un message texte.
23 fois plus risqué: Augmentation du risque de collision lors de la rédaction d'un message texte.
COLLISIONS*
3: Nombre de collisions mortelles causées par l'utilisation du cellulaire au volant.
29: Nombre de collisions avec blessés graves ou légers.
29: Nombre de collisions avec dommages matériels.
* Sur le territoire de la Sûreté du Québec


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mardi 24 janvier 2012

Cour suprême américaine La police n'aura droit qu'à une utilisation limitée des GPS

Cour suprême américaine - La police n'aura droit qu'à une utilisation limitée des GPS
 
© Shutterstock

WASHINGTON - La Cour suprême des États-Unis a limité les droits de la police dans l'utilisation de la géolocalisation par satellite, en décidant lundi qu'elle doit détenir pour cela un mandat l'autorisant à surveiller un suspect avec un GPS sous peine d'empiéter sur la vie privée.
Dans sa décision, la plus haute juridiction a rejeté l'appel du gouvernement américain et a confirmé un jugement de relaxe dont a bénéficié un trafiquant de drogue au motif que le mandat ayant autorisé l'usage d'un GPS pour surveiller son véhicule avait expiré.
Les neuf sages ont jugé à l'unanimité que l'utilisation par les forces de l'ordre d'un GPS pour surveiller les mouvements d'un véhicule était équivalente à une «intrusion» dans la vie privée contraire à la Constitution.
Ils ont estimé que «le gouvernement avait occupé physiquement une propriété privée dans le but d'obtenir une information» et que cette «intrusion» constituait une «fouille» relevant du 4e amendement de la Constitution américaine.
Cet amendement protège les justiciables contre les «fouilles et arrestations (policières) injustifiées».
Lors de l'audience, début novembre, l'affaire avait suscité l'intérêt des organisations de défense des libertés individuelles qui craignent que l'utilisation du GPS, et plus largement des nouvelles technologies, ne permette de contourner la loi ou de violer la vie privée.
Sans convaincre la Cour suprême, le représentant du gouvernement Michael Dreeben avait estimé que l'utilisation du GPS revenait finalement à effectuer un travail de filature classique, qui ne nécessite pas de mandat.


REF.: