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jeudi 20 juin 2013

Après PRISM, NUCLEON, permet l’interception des appels téléphoniques et un filtrage par mots clés prononcés.

NUCLEON, petit frère de PRISM, surveille et écoute vos appels téléphoniques


Edward Snowden a lâché une bombe dont la réaction en chaîne ne semble pas vouloir s’arrêter. Entre les discours très différents des acteurs du Net et de nouvelles révélations, les agissements secrets des USA pour nous surveiller sont mis à jour.


Les réactions des acteurs de l’affaire PRISM sont extrêmement variées. Google et ses concurrents veulent jouer la carte de la transparence afin de regagner la confiance de leurs utilisateurs. L’administration américaine, elle, clame que la lutte contre le terrorisme nécessite de trouver des compromis entre liberté et sécurité. Enfin, la NSA tente d’apaiser les tensions. Elle indiquait ainsi récemment que, bien que cela soit possible, les données de géolocalisation des personnes qui passaient ou recevaient un appel n’étaient pas conservées. A priori pour des raisons de coûts.

Ecoute sans autorisation ?

Pour autant, cet effort d’apaisement pourrait bien être vain à cause d'un nouveau développement dans cette affaire. Lors d’une réunion secrète, devant une commission du Congrès, la NSA a en effet reconnu qu’elle n’a pas besoin d’une autorisation judiciaire pour écouter les appels téléphoniques.
C’est en tout cas ce que rapportait le représentant démocrate de New York en fin de semaine dernière. Ainsi selon lui, le contenu des appels peut être écouté « sur la simple décision d’un analyste ». C’est d’ailleurs ce que laissait entendre Edward Snowden lors de son entretien filmé avec le journaliste-blogueur du Guardian, Glenn Greenwald.

Dénégation officielle

Une situation qui a été démentie depuis par le directeur du renseignement américain, James Clapper dans un communiqué laconique : « la déclaration laissant entendre qu’un simple analyste peut écouter les communications nationales sans autorisation légale valable est fausse et n’a pas été présentée au Congrès. Seule l’implémentation de la Section 702, qui désigne les étrangers vivant à l’étranger comme cible valide d’une surveillance, a été présentée aux membres [du Congrès]. Elle n’autorise pas la surveillance des Américains où qu’ils soient dans le monde ».

Après PRISM, NUCLEON

Pour autant, si la section 702 n’aborde pas ce sujet, d’autres programmes existent qui vont au-delà des limites du programme PRISM, qui se concentre sur le Net. A en croire leWashington Post, un autre programme, appelé NUCLEON, permet l’interception des appels téléphoniques et un filtrage par mots clés prononcés.
Comme l’indiquent nos confrères américains de CNet, ces révélations jettent un nouvel éclairage sur les capacités de la NSA et également sur la façon dont le Département de la justice américain a « interprété les lois fédérales de surveillance pour permettre à des milliers d’analystes de base d’écouter les appels téléphoniques ».
Mais cette surveillance sans contrôle pourrait ne pas s’arrêter aux communications téléphoniques. Les mails, les SMS et les messages échangés via des messageries instantanées pourraient également être concernés. Ce sont donc quasiment tous les canaux de communication offerts au grand public qui sont surveillés.

Réactions internationales

Une situation catastrophique pour les libertés individuelles et le droit à la vie privée. « La mise en place de mécanismes de surveillance au coeur de communications numériques mondiales menace gravement les droits humains à l’ère numérique », lit-on ainsi, dans une lettre ouverte rédigée par des associations de défenses des libertés originaires de différents pays.« La violation par un gouvernement des droits humains de citoyens, qu’ils soient de leur propre pays ou de l’étranger, est inacceptable. », continue ce courrier qui a été envoyé aux membres du Congrès américain.

La missive met ensuite en valeur l’inconsistance américaine, opposant son discours officiel, sa signature et reconnaissance de traités internationaux, notamment celui du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, et la réalité de son agissement qui a été mis lumière par Edward Snowden.

L’ancien employé de la CIA et de la NSA avait une crainte, qu’il avait d’ailleurs confiée au Guardian, avant de révéler l’existence du programme PRISM. Celle de voir ces informations ne provoquer aucune réaction. Sur ce point, il doit désormais être rassuré… Reste à mettre en place des changements, à tous les niveaux mondiaux, européens, nationaux et individuels.

A lire aussi :
REF.: 
Retrouvez notre dossier complet : PRISM : surfez, vous êtes surveillé

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 – 17/06/2013
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 – 14/06/2013
Fleur Pellerin : PRISM démontre que nos données doivent rester en France
 – 12/06/2013

Source :
Cnet

Communiqué de James Clappers

The Washington Post

Lettre envoyée au congrès américain

mercredi 19 juin 2013

Processeurs quantiques et à ADN

5 technologies qui vont tout changer - Processeurs quantiques et à ADN

Photo Tomasz Zajda / Fotolia

Pourquoi malgré notre technologie, toutes les promesses de la science-fiction comme des robots autonomes ou des maisons intelligentes qui répondent au moindre de vos désirs n'existent pas encore?

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Parce que les processeurs actuels ne sont pas assez rapides pour traiter les milliards d'informations nécessaires, qui transiteraient chaque seconde dans le cerveau d'une véritable intelligence artificielle.
D'ici 10 ans, les processeurs quantiques et à ADN vont faire leur apparition et rendre cela possible. Les informations n'y sont pas traitées les unes après les autres comme c'est le cas dans nos processeurs: elles le sont toutes en même temps, à l'image d'un véritable cerveau.

Leur généralisation rendra par la suite possibles des habitations gérées par de réelles intelligences artificielles, et votre robot comprendra exactement ce que vous lui demanderez. Jarvis dans Iron Man ne sera bientôt plus de la science-fiction.
 
 processeur quantique a 4 Qubit.
refroidit au zéro absolu !

REF,:

Puce a Lumière «Silicon nanophotonics» d'IBM

5 technologies qui vont tout changer - Puce à lumière
Vue en coupe d'une puce «Silicon nanophotonics» d'IBM combinant circuits optiques et électriques.
Photos IBM

Le plus grand problème des ordinateurs et des infrastructures comme les serveurs vient de la transmission des informations dans les composants.
Elle est y échangée de manière électrique, ce qui dégage énormément de chaleur et limite ainsi les débits. Ainsi, les équipements électroniques fonctionnent moins vite qu'ils ne le devraient.
Heureusement, le problème vient enfin d'être résolu par IBM grâce au «Silicon Nanophotonics». Dans ces puces (photo du bas), l'information est transmise par la lumière. Résultat: elle circule sans aucune contrainte physique, et à une vitesse bien plus élevée que celle du courant électrique.

IBM est déjà capable de produire ces puces. La compagnie vise leur arrivée d'ici deux ans dans les équipements réseau. Les débits seraient alors des dizaines de fois supérieurs à ceux de maintenant, de l'ordre de plusieurs dizaines de Go/s, alors qu'elles ne sont que d'environ 100Mb/s au mieux.
De quoi télécharger un film en HD en quelques secondes, mais surtout, d'entrer dans une nouvelle ère de très haut débit qui ouvrira la porte aux émissions de télévision en 8K et à la 3D sans lunettes.



REF.:

Projet Google Loon : des ballons pour se connecter à Internet



Projet Google Loon : des ballons pour se connecter à Internet


Google veut décrocher la Loon ! C'est la dernière lubie du géant américain : lancer des ballons stratosphériques pour fournir de l'Internet haut-débit aux pays du sud.

Google veut décrocher la Loon ! C'est la dernière lubie du géant américain : lancer des ballons stratosphériques pour fournir de l'Internet haut-débit aux pays du sud. Baptisé Loon, ce projet  un peu fou, sorti tout droit du labo Google X, n'en n'est qu'à ses débuts. Une trentaine de ballons ont été lancés depuis la Nouvelle Zélande. Cela pourrait permettre, à terme, de couvrir plusieurs pays au sud du 35e parallèle avec une connexion équivalente à de la 3G. Projet sérieux ou fantaisiste ? Jérôme Colombain et François Sorel font le point depuis Mountain View, en Californie, au siège de Google.
REF.: 
 

Alphabet met fin à Loon, car son projet n’est pas viable

Loon devrait mettre fin à son service au Kenya, et les employés transférés vers d’autres entreprises d’Alphabet telles que Google. Selon le PDG de Loon, les ballons à hélium pouvaient rester des centaines de jours dans le ciel. De plus, les équipements de communication étaient capables d’assurer une couverture cellulaire sur une zone 200 fois plus grande que celle d’une antenne relais classique.

Cependant, un opérateur aurait dû acheter plusieurs ballons, chacun d’eux coûtant des dizaines de milliers de dollars, alors que ceux-ci n’ont qu’une durée de vie d’environ cinq mois. L’investissement était alors beaucoup trop élevé, et son intérêt remit en question par des projets comme Starlink.

L’intérêt croissant de SpaceX pour fournir un accès à Internet depuis l’espace a peut-être influencé la décision d’Alphabet d’abandonner Loon. En effet, Starlink est déjà disponible en bêta à 99 dollars par mois aux États-Unis. Le projet est ambitieux, puisque SpaceX compte envoyer environ 12 000 satellites dans l’espace, à un rythme de 120 par mois. L’entreprise américaine souhaite fournir une connexion de 100 Mbps à tous les utilisateurs.

Loon n’aura pas été un projet inutile, puisque selon Google, une partie de la technologie développée par Loon est déjà utilisée dans le projet Taara. Celui-ci vise à apporter une connexion Internet rapide et abordable à l’Afrique subsaharienne. Les ballons Loon avaient aussi pu être déployés au Peru après un tremblement de Terre de magnitude 8,0. Il avait coupé du monde certaines zones rurales.

Source : medium

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Google Anti-Pédo: La Reconnaissance d’images a contenu pédophile lui permet de les détecter et les enlever du Web

Google veut aider à éradiquer la pédopornographie de l’Internet

En pleine affaire PRISM, Google veut montrer que ses capacités technologiques peuvent aussi lui permettre d’aider à éradiquer un fléau qui s’est, hélas, épanoui sur le web.

Pour The Internet Watch Foundation (IWF), la traque des pédophiles sur la toile est comparable au nettoyage des écuries d'Augias. Cette association scrute patiemment le web pour accélérer le retrait de photos et de vidéos pédopornographique de la toile.
Incité par David Cameron à donner un coup de main dans cette lutte, Google propose sa contribution. Le Premier Ministre britannique a interpellé les sociétés de l’internet pour qu’elles apportent leur aide dans ce combat. Il leur demande d’« utiliser leurs extraordinaires capacités techniques pour nous débarrasser de ces images abjectes ». Il ne s’agira pas de scruter les données personnelles des internautes, mais de donner des moyens à l’association dans sa tâche.
Selon « The Telegraph », la société californienne devrait verser une somme de 1,2 million d’euros sur quatre ans. Ces fonds serviront entre autres à recruter de nouvelles personnes pour fouiller le web afin de trouver et de supprimer les contenus illicites. Cette enveloppe permettra aussi de soutenir le développement de nouveaux outils dans des projets indépendants.
Le journal britannique indique aussi que Google se penche aussi sur une technologie qui permettra l’ensemble des acteurs de cette lutte à faciliter l’élimination définitive de ces contenus. Comme le précise le quotidien, Google œuvre déjà dans ce domaine. Elle utilise depuis 5 ans une technologie de reconnaissance d’images qui lui permet de détecter les contenus pédophiles et les bannir de la toile.


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