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vendredi 24 janvier 2014

Auto: Black ice sans Black eye ?

Quand votre voiture se change en Zambie ?
Par la formation de glace noir , des gaz d'échappement  sur une route passante ! 


Black eye 2.jpg

La glace noire démystifiée

La glace et la gadoue se forment quand la neige tombe, fond et gèle partiellement (gadoue) ou complètement (glace) sur la chaussée. Laglace noire se forme quant à elle directement sur la chaussée, à partir de l'humidité ou des particules des gaz d'échappement dans l'air ambiant.

Elle est plus glissante que la glace régulière ou la gadoue gelée et, comme elle est très mince et transparente, la surface noire de la route transparait.

Elle peut se former sur l'asphalte lors d'une baisse soudaine de la température de l'air et sur les ponts et viaducs autour desquels l'air froid circule librement.

L'air qui circule au-dessus et en dessous de la chaussée sur les ponts peut provoquer la formation de glacenoire, même si le mercure dépasse 0ºC.

La glace noire est un mince film de glace transparente sans bulles d’air, presque invisible sur la chaussée ou ailleurs, qui provient de la condensation de vapeur d'eau, d'un redoux suivi de gel ou d'une pluie fine1. Il s’agit donc d’une forme particulière de verglas et le terme est particulièrement utilisé au Québec dans le contexte de la circulation routière1. Pour l’observateur, elle prend la couleur du matériau sous-jacent, ce qui la rend difficile à détecter et peut causer des chutes ou des accidents automobiles.
Le terme de « glace noire » est, dans un contexte routier, surtout utilisé en Amérique du nord ; en Europe cette formation de glace est simplement désignée par le terme « verglas ». Selon l'Office québécois de la langue française, le terme glace noire, dans le sens de glace routière, est apparu durant les années 1990 dans les médias et est probablement une traduction littérale de l’anglais « black ice ». L’Office ne peut rien reprocher à la formation correcte en français et de plus le terme s’employait déjà dans le vocabulaire de l’alpinisme en Europe en parlant de la glace qui recouvre les rochers2. Le terme glace noire est donc plus précis, selon l’OQLF, que le générique verglas donné généralement comme équivalent de « black ice » dans les dictionnaires bilingues1.
L’Organisation météorologique mondiale définit également la glace noire comme une glace mince qui se forme sur une étendue d’eau douce ou salée et dont la couleur apparaît sombre du fait de sa transparence3. Finalement, c’est aussi un terme de marine désignant un givrage épais suffisamment lourd pour faire chavirer un petit navire, le résultat d’embruns verglaçants3.
Ce terme est surtout utilisé au Québec pour désigner une mince couche de verglas transparent sur la chaussée. Elle peut parfois se former lors de fine pluie ou bruine verglaçante. Cependant, le plus souvent la mince couche d’eau provient de faible pluie ou de la fonte de neige sur une route alors que la température est au-dessus de zéro Celsius et que par la suite la température descend rapidement sous le point de congélation.
La glace noire sur les routes peut provenir également de la déposition sur des structures de vapeur d'eau alors que la température de l’air est bien au-dessous de zéro Celsius4. Elle peut provenir de l'évaporation à la surface de lacs ou de rivières non gelés, ou encore des gaz d'échappementsur une route passante(autrement dit les systèmes antipollutions auto,sont désuets pour les pays nordiques). Les ponts sont particulièrement susceptibles à la formation de cette glace noire en hiver.
La formation d'une mince couche de glace transparente sur une étendue d'eau se produit quand la température descend rapidement sous le point de congélation alors que le vent est très faible ou nul.
Comme tout verglas, la glace noire est très dangereuse et peut causer la chute d’un piéton qui marche sur une plaque de cette glace. De la même façon, un automobiliste peut perdre le contrôle de son véhicule s’il effectue une manœuvre brusque. Dans les deux cas, c’est le caractère invisible de la glace noire qui cause le plus souvent les accidents car elle prend par surprise le piéton ou l’automobiliste. Ceux-ci ne peuvent pas adapter leur comportement ne pouvant la voir.
Pour prévenir ce genre d’incident, des stations météoroutières sont déployées dans plusieurs pays nordiques pour surveiller les conditions de températures et d'humidité de la chaussée. Les services publics vont épandre un abrasif sur la chaussée lorsque les services météorologiques prévoient un rapide gel des températures après un redoux ou sur les approches des ponts. Des panneaux vont également prévenir les automobilistes des zones de formation fréquente de glace noire.
Dans le cas du terme maritime, l'accumulation de glace peut alourdir le navire et le faire couler. Il peut également changer son centre de gravité et conduire à son chavirage.


lundi 20 janvier 2014

Streaming: Baboom, le site de streaming musical de Kim Dotcom, est en ligne


Le créateur de Megaupload dévoile son nouveau projet et en profite pour proposer son premier album à l'écoute. Attention aux oreilles…

 Spotify et Deezer, prenez garde : Kim Dotcom entre dans la danse du streaming. L’inénarrable homme d’affaires vient de lancer une préversion de Baboom, un joli site qui est malheureusement encore un peu… vide. On y trouve pour le moment qu’un seul et unique album : Good Times, l’œuvre de Kim Dotcom himself, proposé en streaming ou en téléchargement gratuit.
On vous laisse juger du goût de la pochette (que l'on peut admirer sur des bus néo-zélandais, voir ci-dessous) ainsi que de la qualité de ses 17 titres très orientés dance music...  Kim en profite en tout cas pour lancer un concours plutôt bien doté : il offre 5000 $ aux meilleurs remixes de ses chansons, et carrément 10 000 $ à ceux qui produiront les meilleurs clips pour chacun des titres phares !
« Salut la RIAA, Baboon sera votre tombe » fanfaronne Dotcom sur Twitter. Mouais. On attend de voir pour cela comment le site fonctionnera exactement, ce qui reste pour le moment fort nébuleux. Baboon devrait être lancé dans le courant de l'année. 
REF.:
Source : Baboom.com

Objets connectés : la sécurité à peine une option ?

Sécurité : D’ici 2020, Internet devrait accueillir 50 milliards d’objets connectés, dont des montres, des voitures ou même des brosses à dents. De quoi rêver une société connectée ? Ce qui est certain selon Bruce Schneier ce sont les failles de sécurité et la complexité à diffuser des correctifs.
Le salon de l’électronique, le CES 2014, a ouvert ses portes cette semaine. Et les grands noms de l’industrie numérique s’y bousculent pour présenter leurs dernières nouveautés, en particulier dans le domaine des objets connectés ; les « wearables » comme les appellent déjà certains analystes.
Brosse à dents, bracelets, montres… La déferlante d’objets dits intelligents (ou juste connectables à un ordinateur et/ou Internet) est ainsi annoncée. A la clé, la promesse, entre autres, d’une vie meilleure et des progrès y compris pour le monde professionnel.
Les mauvaises pratiques logicielles des industriels 
« Les wearables ne sont pas seulement un phénomène pour les consommateurs, ils ont également le potentiel de changer la manière dont les entreprises et leurs salariés exercent leurs activités » assure Forrester qui voit ainsi ces équipements se généraliser en entreprise d’ici 2020.
Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes. Pas si vite. Rabat-joie, l’expert reconnu en sécurité, Bruce Schneier, vient quelque peu noircir le tableau, bien trop idyllique, dans une tribune publiée sur Wired.
Car pour lui, l’univers de l’Internet des objets, tel qu’il prend forme, s’avère en vérité largement non-sécurisé et aussi souvent impossible à patcher. Selon Bruce Schneier, l’Internet des objets n’est pas sans lui rappeler le milieu des années 90, époque à laquelle les PC ont atteint des niveaux de crise en matière d’insécurité.
« Logiciels et systèmes d’exploitation étaient criblés de failles de sécurité et il n’existait pas de moyens efficaces pour les corriger. Les entreprises s’efforçaient de garder secrètes ces vulnérabilités et de ne pas diffuser rapidement des mises à jour de sécurité » se remémore l’expert. 
La sécurité, une préoccupation pour personne 
Or, pour lui, l’informatique embarquée en est justement à ce point de crise. Mais en pire puisque contrairement aux années 90, tous ces nouveaux équipements sont connectés à Internet. Et,juge Bruce Schneier, « les industries produisant ces terminaux sont encore moins capables de résoudre le problème que l’étaient les industriels du PC et du logiciel ».
Ces risques de sécurité liés à l’Internet des objets et la complexité à apporter des solutions sous forme de correctifs tiennent à la nature même du marché des systèmes embarqués. Pour des raisons de rentabilité, de mauvaises pratiques et du recours à la sous-traitance (ODM), peu d’attention est portée à robustesse des couches logicielles utilisées dans ces terminaux.
« Le problème avec ce processus c’est qu’aucune entité n’a d’incitation, d’expertise ou même la capacité de patcher le logiciel une fois qu’il a été livré. Le fabricant de puce est occupé à fournir la prochaine version de sa puce et l’ODM est occupé lui à mettre à jour son produit afin qu’il fonctionne avec cette nouvelle puce. Maintenir les anciens produits et processeurs n’est pas une priorité » commente Bruce Schneier.
En clair, le développement de l’Internet des objets, tel qu’il s’annonce, n’aura assurément rien d’idyllique pour l’expert en sécurité. A moins que des mesures soient prises dès à présent, notamment afin de mettre la pression sur les fournisseurs de systèmes embarqués et que la sécurité soit véritablement un composant natif de ces technologies.


win XP: Micro$oft maintien sa protection antimalware sur Windows XP jusqu’au 14 juillet 2015, y compris pour Microsoft Security Essentials

Windows XP : Microsoft promet de la sécurité finalement jusqu’en juillet 2015

Sécurité : Même si Microsoft assure que cela a une efficacité limitée, il opère néanmoins un revirement en s’engageant à maintenir sa protection antimalware sur Windows XP jusqu’au 14 juillet 2015, y compris pour Microsoft Security Essentials.

Microsoft aurait-il fait un pas en arrière dans sa volonté de tirer définitivement un trait sur Windows XP ? L’échéance est connue : le 8 avril s’arrêteront définitivement les mises à jour de sécurité pour cette version de l’OS.
La semaine dernière, l’éditeur a par ailleurs officialisé la fin du support de son antivirus gratuit Security Essentials pour Windows XP. Néanmoins, Microsoft a décidé de maintenir de la sécurité sur XP.
Aider les entreprises à finir leurs migrations, justifie Microsoft 
Sur son blog, l’éditeur s’engage à fournir des mises à jour pour sa base de signatures antimalware et son moteur antivirus, et ce au-delà du 8 avril, soit jusqu’au 14 juillet 2015. Une décision qui vise à « aider les organisations à finaliser leurs migrations » justifie Microsoft.
En entreprise, la fourniture de mises à jour antivirales s’applique aux différentes solutions de sécurité de l’éditeur : System Center Endpoint Protection, Forefront Client Security, Forefront Endpoint Protection et Windows Intune.
Pour les particuliers, Microsoft revient également sur une précédente annonce puisqu’il s’engage ainsi à mettre à jour la base de signatures de son antivirus gratuit, Microsoft Security Essentials.
Mais Microsoft l’assure, une migration vers un OS plus moderne reste la seule véritable réponse en matière de sécurité. « Nos recherches montrent que l’efficacité des solutions antimalware sur un système d’exploitation sans support est limitée ».

Cisco, Dell, Huawei..., les équipementiers télécoms infiltrés par la NSA ?


Sécurité : Nouvelles révélations du Spiegel sur la NSA pour ce début d'année. L'infiltration est large. Très large, puisqu'elle irait jusqu'aux coeurs de réseau de certains équipementiers.
L'unité des Tailored Access Operations (TAO) de la NSA fait encore parler d'elle en ce début d'année 2014. Elle fait, de plus en plus, figure "d'arme secrète" ultime pour l'agence de renseignement, alors que le journal allemand Der Spiegel révèle de nouvelles informationsd'Edward Snowden sur ses agissements.
Cette unité spéciale aurait eu pour mission, entre autres, d'infiltrer les réseaux et les appareils électroniques à un niveau sans précédent. La méthode est connue : elle aurait insérée des portes dérobées ('backdoor') dans différents appareils électroniques grand public ou professionnels.
On ne sait pas bien comment. Toujours est-il que si la polémique reste boursouflée autour de l'iPhone depuis ce début d'année, la présence d'éventuelles backdoors au sein des équipements de coeur de réseau est tout aussi, voire plus, inquiétante.
Catalogue de techniques d'infiltration
Ainsi, des matériels d'Apple, Blackberry, Cisco, Dell, Huawei, Juniper, Maxtor, Samsung, Seagate, Western Digital auraient été compromis. Ceux-ci ont été révélés par un catalogue de l'ANT, division de la NSA chargée de trouver des failles et de fournir des techniques d'infiltration au groupe TAO et à d'autres unités de la NSA.
Une cinquantaine de pages, publiées en 2008 en interne et transmises au Spiegel par Snowden, montrent quelques exemples édifiants. Parmi lesquels on retrouve des équipements de Cisco, Huawei, ou Juniper. Particulièrement inquiétant vu l'enjeu critique de ces matériels. Et particulièrement étonnant en ce qui concerne Huawei, le seul équipementier non-américain.
Les passoires se rebiffent
Autre source d'étonnement : le nom d'Alcatel n'apparaît pas dans la liste. Une situation qui s'explique, selon un spécialiste du secteur interrogé par nos confrères de Silicon, par "la faible taille de l'équipementier français" vu, "dans ce contexte", comme "un atout".
Des "passoires" qui n'ont pas tardé à réagir : Cisco a fait part de son mécontentement dans un billet de blog, annonçant lancer une enquête. Il n'est pour l'heure pas au courant "de nouvelles vulnérabilités sur [ses] produits" et affirme ne pas travailler "avec les gouvernements pour affaiblir [ses] produits".
On notera également la réponse d'Apple autour de l'iPhone. Dell et Huawei ont également communiqué pour nier leur connaissance du programme TAO ou leur implication, à quelque niveau que ce soit. Des dénégations qui rappellent celles des géants du net, et risquent de rester, elles aussi, dans le flou.