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jeudi 11 septembre 2014

Apple Watch : que réserve la montre connectée d'Apple qui sortira le 24 Avril 2015 ?

Apple a confirmé mardi soir le lancement de sa première montre connectée, l'Apple Watch. Déclinée en diverses éditions, elle vise à proposer le meilleur des fonctionnalités d'iOS au poignet de l'utilisateur.

Apple Watch

Objet de spéculations depuis des mois, l'Apple Watch a été officiellement présentée mardi soir en parallèle des iPhone 6 et iPhone 6 Plus. Pour sa première montre connectée, qui arrive sur un marché déjà en ébullition, Apple nous promet une intégration sans précédent dans l'environnement iOS, une ouverture aux applications tierces et, surtout, une interface utilisateur réellement adaptée au petit écran d'une montre bracelet. Que nous réserve vraiment cette Apple Watch : réponse dans les lignes qui suivent en attendant la disponibilité commerciale, prévue pour le début d'année 2015.

Apple Watch : le bracelet montre

Oui! Apple a en effet annoncé pas une, mais bien 3 collections de montres: Apple Watch, Apple Watch sport et Apple Watch Edition.Offerte en 2 tailles (38 mm et 42 mm) afin de correspondre à différentes tailles de poignets, la montre possède une variété de bracelets interchangeables: des bracelet en cuir, en métal ou ayant un look plus sportif et étant résistant à la sueur.
Le contour de l'écran de la montre est quant à lui disponible en acier inoxydable argent ou noir, en aluminium argent ou noir et en or jaune ou rose.
Apple Watch
Tout comme les autres montres connectées qu'on connaît, l'Apple Watch qui arbore un écran rétina permet d'afficher diverses notifications (courriel, Twitter et Facebook par exemple).
Par contre, on pourra aussi l'utiliser pour griffonner et faire de petits dessins (bonjour les parties de tic-tac-toe!), consulter la météo, localiser sa position sur une carte, écouter et contrôler de la musique, téléphoner et envoyer des messages à ses amis, recevoir les résultats d'un match sportif, etc.
Apple Watch
Dans le keynote d'Apple, on a appris que la technologie NFC fait son apparition sur le nouvel iPhone 6.

Eh bien on verra également la puce dans l'Apple Watch, ce qui pourra lui permettre de servir à effectuer des paiements sans fil. L'utilisateur aurait donc seulement à approcher son poignet d'un terminal pour régler sa facture. Bref, l'Apple Watch sera compatible avec Apple Pay!
Les amateurs de caractéristiques techniques en seront pour leurs frais : Apple reste pour l'instant peu disert quant aux composants qui équipent sa montre. Tout juste sait-on que l'iWatch inaugure un nouveau processeur tout en un (system on chip), baptisé S1. Le design en revanche est largement mis en avant, avec une montre carrée, centrée sur un écran tactile et déclinée en deux tailles d'écran selon trois modèles : la Watch, la Watch Sport et la luxueuse Watch Edition, avec un boîtier plaqué en or 18 carats. Les écrans varient entre 38 et 42 mm, avec une vaste panoplie de bracelets élaborés par Apple, qui doivent selon la marque permettre à tout un chacun de constituer la montre de ses rêves. Les options semblent réellement nombreuses, même si bien sûr la personnalisation (achat de bracelets supplémentaires par exemple) aura un coût, sans doute non négligeable. Au lancement, 18 configurations seront proposées pour l'édition standard, et 10 pour le modèle dit sport.
Apple Watch

Pour le reste, un écran carré donc, protégé par un verre saphir (édition standard) ou verre renforcé (édition Sport), intégré dans un châssis métallique et accompagné d'un bouton en forme de remontoir, qu'Apple appelle la couronne numérique (digital crown) et qui, non content de rappeler le design traditionnel des montres bracelet, agira comme une molette de défilement au sein de l'interface. Un unique bouton complète l'ensemble. La face inférieure de la montre, ornée de la mention Apple Watch, affiche une petite LED qui servira à mesurer les pulsations cardiaques de l'utilisateur.

Apple Watch

Moins visibles, d'autres capteurs (accéléromètres, gyroscopes etc.) animent l'intérieur de la montre, qui doit permettre de mesurer finement les activités physiques de l'utilisateur dans le cadre d'applications dédiées au bien-être. La mesure de mouvement servira également à réveiller l'écran de la montre lorsqu'on soulève le poignet, de façon à économiser la batterie... dont l'autonomie n'a pour l'instant pas été précisée !

On sait en revanche que la recharge se fera par induction, à l'aide d'un connecteur spécifique, aimanté comme les Magsafe des ordinateurs Mac et venant se placer sous la montre.

iOS et Siri, repensés pour vos poignets ?


Sur le plan des fonctionnalités, pas de mystère : Apple veut faire tout ce que font les montres concurrentes, le faire mieux, et accessoirement faire plus. Sur scène, Tim Cook, le patron de la société, a fait grand cas des développements associés. La base est celle d'iOS, qu'il fallait porter et adapter à un petit écran destiné au poignet. Il en résulte une interface inédite chez Apple, avec un écran d'accueil en forme de mosaïque et de nouvelles applications dédiées : une messagerie simplifiée, par exemple, pour envoyer des signaux à ses proches, ou pourquoi pas partager avec eux son rythme cardiaque... Une pression sur le nom d'un contact peut déclencher un envoi de message. Si ce poke ne suffit pas, il est aussi possible de dessiner rapidement du bout du doigt un symbole pour l'expédier immédiatement : une communication sans mot donc.

L'interface est sous-tendue par un système de widgets, assez classique, qui permettra par exemple d'afficher ses prochains rendez-vous, la météo ou le cours en bourse d'une action. La navigation se fait au doigt, par l'intermédiaire de l'écran tactile, aidé pour les défilements par le remontoir, qui agit alors comme une molette. Chacune des applications « coeur » d'iOS disponible sur cette montre a été repensée pour afficher des éléments de navigation adaptés. En guise d'illustration, Apple propose par exemple la navigation sur Plans : on fait défiler sa carte du doigt, la molette sert à régler le zoom, et pour le guidage sur un itinéraire, des vibrations viendront alerter l'utilisateur à chaque changement de direction. L'écran d'accueil et l'affichage de l'heure (après tout, n'est-ce pas la fonction première d'une montre ?) laissent là aussi une très large latitude à la personnalisation, avec des dizaines d'options proposées. Apple souligne par ailleurs que son écran sait détecter la différence entre un simple tapotement et une pression appuyée, ce qui devrait enrichir les options de navigation.

Apple Watch

Une attention toute particulière a été accordée au système de notifications : la montre vibre à réception d'un signal, et sait afficher automatiquement une interface d'action adaptée lorsque l'utilisateur lève la montre pour la regarder. Si un message est reçu, il sera donc possible de le lire, mais aussi d'y répondre directement. Siri, l'assistant personnel d'Apple, gagne ici une importance nouvelle, même s'il n'a été qu'assez peu mis en avant par Apple lors de sa présentation. Ses algorithmes analysent en effet les alertes reçues pour suggérer des réponses appropriées. Un exemple ? Sur scène, Tim Cook reçoit un message lui demandant laquelle de deux propositions il préfère : automatiquement, le système lui propose les deux éléments concernés en guise de réponse. On pourra passer par ce système ou par la reconnaissance vocale, mais la montre ne propose pas de clavier virtuel, somme toute logique sur un si petit écran. Environnement cloisonné oblige, Apple promet également des interactions poussées entre la Watch et ses autres équipements : on devrait ainsi pouvoir piloter à distance une Apple TV, naviguer dans iTunes sur un ordinateur distant ou afficher sur l'écran de sa montre le flux de photos stocké sur un iPhone.

Des applications tierces au paiement sans contact


Apple Watch
Fort de la dynamique App Store, Apple ne pouvait pas décemment fermer sa montre aux applications tierces : celles-ci seront bien de la partie, avec d'ores et déjà des logiciels développés par Nike ou BMW en guise de démonstration. L'ensemble est accompagné d'un kit de développement (SDK), dont l'un des composants baptisé WatchKit servira spécifiquement à exploiter les notifications « intelligentes ». Apple illustre également les possibilités de ce SDK avec deux applications maison, Fitness et Workout, dédiées spécifiquement à la mesure de son activité physique (nombre de pas, calories consommées, déterminer des objectifs sportifs, etc.). La montre devra en revanche exploiter un iPhone compagnon pour profiter du GPS ou d'une liaison WiFi. Sans surprise chez Apple, elle est d'ailleurs cantonnée à l'environnement maison : une Apple Watch ne saura ainsi fonctionner qu'avec un iPhone, au minimum en version 5 (soit iPhone 5, 5c, 5s, 6 ou 6 Plus). Elle incorpore en revanche vraisemblablement une puce NFC comme les iPhone 6 et iPhone 6 Plus, puisqu'Apple affirme qu'il sera possible de procéder à des paiements sans contact avec sa montre.

L'Apple Watch face à la concurrence ?


Fidèle à son habitude, Apple joue à contre-courant du calendrier, en positionnant ces annonces après la vague de ses concurrents, survenue en début de mois lors du salon IFA de Berlin. Chez les adversaires se positionnent ainsi les remarquées Moto 360 et LG Watch R, la Samsung Galaxy Sear S et le premier modèle du genre signé Asus, la ZenWatch. Tous ces modèles adoptent l'environnement Android de Google et plus particulièrement sa déclinaison dédiée aux objets connectés, Android Wear. Ils partagent également des caractéristiques techniques assez proches, certains ne se démarquant finalement que par la forme de l'écran, circulaire chez Moto et LG.

Apple Watch

Face à cette offre variée, mais relativement uniforme, Apple met en avant la cohérence de son environnement, avec comme toujours la promesse d'une parfaite adéquation entre le hardware et le software, les interactions avancées avec le reste de l'écosystème iOS, iPhone en tête et surtout un très haut niveau de fonctionnalité, au risque d'aboutir sur une proposition de valeur plus difficile à appréhender pour l'utilisateur final. L'un des enjeux, qui explique pourquoi l'annonce précède de plusieurs mois la disponibilité commerciale, sera bien entendu de fédérer applications et services dédiés à l'Apple Watch.

L'Apple Watch sera lancée début 2015, sans plus de précision, avec un prix de départ fixé à 349 dollars.
Ce qu'on a dit:
Ce soir le 9 Mars 2015,selon la Keynote Apple a fait son show!On passe à la Watch ! Tim Cook rappelle qu'elle est jolie et élégante, n'est-ce pas. Petit rappel de ses fonctionnalités : on peut voir l'intégralité de nos mails, recevoir des coups de fil, modifier son cadran... Partager des petits dessins faits du bout du doigt, partager ses battements de coeur... Ca, on le savait déjà. 
 La Watch va aussi vous inciter à bouger régulièrement, et vous faire un petit bilan de votre activité chaque lundi... Et vous fournir des objectifs pour la nouvelle semaine.

On passe à des démos, notamment des applications tierces et de Siri. Sur la Watch, Siri ne vous parle pas ! Mais on peut lui demander la météo, de créer des rappels, toujours en langage naturel.
 Démo d'Apple Pay sur la Watch : il suffit d'approcher la montre d'un terminal de paiement compatible pour payer. Un petit son et une vibration vous indiquent que c'est fait. Passbook fonctionne également avec la Watch et on peut scanner une carte d'embarquement depuis l'écran de la montre.
 Toujours plein de démos d'applications plutôt sympas : l'inévitable Shazam est évidemment de la partie. On peut utiliser la Watch pour reconnaître un morceau en train d'être diffusé... Mais on peut aussi s'en servir pour ouvrir la porte de son garage, sa chambre d'hôtel. Ce sont bien les applis tierces qui feront le succès de la Watch. 
 iOS 8.2 avec le support de l'Apple Watch sera disponible aujourd'hui. Il y aura une appli dédiée à la Watch, avec un App Store dans l'OS.
 L'autonomie. Tim Cook indique 18 heures pour une utilisation normale.
 Prix de la Watch la moins chère, la Sport : 399 euros pour la 38 mm, 449 euros pour la 42 mm.
 Quant à la Watch "classique", on grimpe, de 649 à 1249 euros selon le bracelet et le boitier. 
 L'Apple Watch Edition, en Or, explose tout. Elle démarre à 11 000 euros et peut monter jusqu'à 18 000 euros si vous choisissez le modèle en or rose 18 carats avec Bracelet Boucle Moderne gris-rose. Oui, oui.
 l'Apple Watch sera lancée le 24 avril, et sera en précommande dès le 10 avril.

J-1

On savait déjà que les notifications étaient intelligemment filtrées vers la Watch en fonction de critères définis par son utilisateur. Selon TechCrunch, Apple a semble-t-il également mis deux limites bien pensées. La première est liée à la batterie de la montre connectée. En dessous de 10% cette dernière garde son énergie pour afficher l'heure automatiquement. Par ailleurs, quandson propriétaire ôte sa montre, celle-ci ne reçoit plus de notifications, aussi bien pour éviter de le déranger pendant une sieste que pour préserver sa vie privée, au cas où quelqu'un d'autre la regarderait.

J-2

Où l'on en apprend davantage sur l'autonomie de la montre. D'après les informations de 9to5mac, qui a pu s'entretenir avec des bêta-testeurs de la montre, celle-ci aurait une autonomie de 5 heures en usage intensif et tiendrait la journée en usage normal. Mais il faudrait donc la charger tous les soirs. 

J-3

• Les chiffres de ventes de la Watch vont être évidemment scrutés de près. Apple va-t-il réussir a faire de sa montre un énorme succès commercial ? D'après Strategy Analytics, il pourrait en écouler 15 millions... pour la seule année 2015 ! Des chiffres exceptionnels, loin de ceux des autres montres connectées du marché. 
• On espérait un peu qu'Apple présente son service de streaming musical lundi. Mais ce ne sera visiblement pas le cas. D'après les informations de 9to5Mac, il réserverait cette annonce pour la WWDC, qui aura lieu en juin.

J-4

• De nouveaux détails sur l’Apple Watch, notamment sa date de sortie et les prix des différents modèles… Car si on connaît celui de l’entrée de gamme –la version sport- (350 euros), ceux de la version classique et de la version Edition demeurent un mystère.
• On devrait aussi en savoir davantage sur son autonomie -qui pourrait être un vrai point faible de l’appareil-, et sur les astuces d'Apple pour l'optimiser.
• Apple devrait également entrer dans les détails quant au fonctionnement des applications pour la Watch et effectuer des démos de programmes développés par des tiers.

L'Apple Watch face aux actuelles montres en métal

  Apple
Watch
42 mm
Motorola
Moto 360
LG
G Watch R

Asus
Zenwatch
Prix 399 €
250 €
270 €
229 €
Ecran 1,54 pouces
312x390 pixels
324 ppp
1,56 pouces
320x290 pixels
205 ppp
1,3 pouces
320x320 pixels
246 ppp
1,63 pouces
320x320 pixels
278 ppp
Affichage LCD IPS Retina
Verre saphir
LCD IPS
Gorilla Glass 3
P-OLED
Protection
inconnue
AMOLED
Gorilla Glass 3
Processeur Apple S1 TI OMAP 3 Qualcomm
Snapdragon 400
Qualcomm
Snapdragon 400
Mémoire vive NC 512 Mo 512 Mo 512 Mo
Stockage 8 Go 4 Go 4 Go 4 Go
Batterie NC 320 mAh 410 mAh 370 mAh
Connectivité Bluetooth
WiFi
NFC

Bluetooth Bluetooth Bluetooth
Capteurs Course
Cardio
Course
Cardio
Course
Cardio
Course
Système iOS Android Wear Android Wear Android Wear
Autonomie
annoncée
18 heures 24 heures 24 heures 24 heures
Dimensions 36 x 42 x 12,4 mm 46 x 46 x 11,5 mm 40 x 50 x 10 mm 40 x 51 x 9 mm
Poids NC 49 g 62 g 75 g




Source.:

mercredi 3 septembre 2014

Ordinateur Quantique : Google va construire son propre ordinateur quantique


Afin de ne plus avoir à partager, Google va concevoir son propre ordinateur quantique qui devrait être mis aux services des différents projets touchant les recherches en intelligence artificielle au sein du groupe.




Google va réaliser un saut quantique en matière d’ordinateurs… quantiques. Associé jusqu’à présent avec la NASA et l’USRA au sein du Quantum Artificial Intelligence Lab, le géant américain partageait son accès à un ordinateur quantique.

La firme de Mountain View a décidé de ne plus partager et va donc concevoir et construire un nouvel ordinateur grâce au professeur John Martinis, de l’université de Californie Santa Barbara, et à ses équipes. Le chercheur, qui restera lié à l’université pionnière dans le domaine, dirigera l’équipe Quantum Artificial Intelligence au sein de Google. Elle sera chargée de développer de nouveaux processeurs quantiques reposant sur des supraconducteurs de haute qualité.
© Erick Lucero
« Avec un groupe intégré chargé du matériel, l’équipe de Quantum IA sera maintenant capable d’implémenter et de tester de nouveaux designs pour l’optimisation quantique. Elle pourra également concevoir les processeurs en prenant en compte les derniers progrès théoriques, ainsi que ce que nous avons appris du D-Wave », un ordinateur quantique sur lequel Google a misé avant même de savoir s’il servirait à quelque chose ou fonctionnerait même.

Depuis quelque temps, Google accélère ses investissements dans le domaine de l’intelligence artificielle. Un secteur qui se trouve au cœur de nombreux projets, qu’il s’agisse de la recherche Web traditionnelle pour laquelle Larry Page estime qu’il y a encore beaucoup à faire ou de soutenir des moon shots, comme les Google Cars ou les robots. Ce nouvel effort fait également écho au rachat en janvier dernier de la société DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle. Aucune somme sur l’investissement concédé pour cette opération n’est pour l’instant communiquée.
 
 
Source.:

Cerveau de Google : la révolution de la recherche est en route


Avec ses expérimentations de réseaux neuronaux informatiques, Google bouleverse le potentiel de la recherche contextuelle et ouvre la porte à de nouveaux usages appliqués à des projets en cours, Google Cars et Glass en tête.




Google Now ou Field Trip sont les premiers pas, plus ou moins maladroits, de Google dans le monde de la connexion permanente, où l’information n’est plus recherchée mais fournie avant même qu’elle soit demandée par l’utilisateur. Ainsi Field Trip, quand il se sera enrichi, proposera avec précision les informations sur tout votre environnement en fonction de votre géolocalisation et de l’heure, par exemple.

Auto-apprentissage

En juin dernier, Google annonçait avoir créé son premier cerveau. En fait, un logiciel d’auto apprentissage, bénéficiant de la puissance d’un ensemble de 16 000 processeurs, ce que Google appelle une structure d’apprentissage à grande échelle sans supervision. Un cerveau qui à l’issu de tests poussés avait été capable d’apprendre seul à reconnaître un chat. En soi une performance digne de HAL et de Skynet.
Dans un article de la revue technologique du MIT, on apprend que Google ne s’est pas arrêté en si bon chemin et que son cerveau continue à apprendre, selon ses propres préférences : « les réseaux neuronaux choisissent par eux mêmes à quel ensemble de données ils vont prêter attention, et quels schémas importent, sans qu’une intervention humaine décide, par exemple, de la couleur ou d’une forme particulièrement intéressante pour le logiciel qui essaie d’identifier des objets ».

Reconnaissance vocale

Ainsi, selon la revue du MIT, Google utilise ses réseaux neuronaux pour  améliorer ses technologies de reconnaissance vocale. Un effort qui n’a pas été vain, puisque Vincent Vanhoucke, responsable de la reconnaissance vocale chez Google, reconnaissait que « nous avons améliorer (ses performances) de 20 à 25% en termes de (détection de) mots erronés. (…) Ce qui veut dire que plus de personnes bénéficieront d’une expérience parfaite, sans erreur ». Une progression limitée pour l’instant à l’anglais américain, mais qui pourrait être appliquée à toutes les langues, une fois la technologie utilisée avec ces autres dialectes et idiomes.
Pour donner un exemple des capacités de reconnaissance vocale, si le système pense avoir entendu quelqu’un dire : « je vais manger des lychees », mais n’est pas sûr d’avoir bien saisi « lychee », il vérifiera dans son ensemble de connaissances que le lychee est un fruit, qu’on l’utilise aussi dans le même contexte que « pomme » ou « orange » et qu’il est donc fort probable qu’on puisse « manger des lychees ».

Applications infinies

Par ailleurs, Jeff Dean, un des responsables de ce projet, détaille l’application de ce système à la reconnaissance simultanée de texte et d’une image. Ainsi, si on montre une image de lapin, le logiciel affichera le mot « lapin ». Là où la surprise se teinte de science fiction, c’est que la prochaine étape pourrait être d’utiliser le même modèle pour apprendre le son des mots. Ainsi, le « cerveau » de Google serait capable de reconnaître un mot prononcé et l’image qui le représente, y compris dans une vidéo ou dans la réalité. Une utilisation qui pourrait avoir des utilisations aussi bien dans le cadre de téléviseurs connectés que dans le cadre des Google Cars, ces voitures sans conducteur, qui doivent être capables de réagir à leur environnement sans intervention d’un humain, ou encore en utilisant un smartphone.

Un cerveau qui se ne lasse jamais

Les réseaux neuronaux informatiques de Google fonctionnent de manière très proche des cortex visuels des mammifères, qui découvrent par eux mêmes de nouveaux objets, par exemple. Pour l’instant, ce « cerveau » n’est pas capable d’égaler le nôtre, pour autant, indique Jeff Dean, pour certaines tâches, il est plus performant. C’est notamment le cas quand on lui demande, dans Street View, de repérer le numéro d’une maison. « C’est probablement que ce n’est pas très stimulant et qu’un ordinateur ne se lasse jamais. », conclut-il.
Tous ces usages dessinent le contour d’un monde où les recherches n’existeront plus ou seront fondamentalement différentes. Les périphériques connectés en permanence pourront voir ce que vous verrez (Google Glass), entendre ce que vous entendrez (smartphone) ou même lire ce que vous lirez. A partir de toutes ces données, ils seront à même de vous offrir en temps réel toutes les informations complémentaires que vous souhaiterez et répondre à toutes vos questions « contextuelles ». A l’exception d’une, peut-être. Qu’en sera-t-il de votre vie privée et de l’utilisation des données collectées ?
 
 
Source.:

mardi 2 septembre 2014

Faille de sécurité: iCloud, Dropbox ... comment protéger vos données

Faille de sécurité d'iCloud, Dropbox et cie, comment protéger vos données
Les services de stockage en ligne comme iCloud, Dropbox, Google Drive et cie ont la cote et sont bien pratiques, mais les données qu'on enregistre dans ces nuages sont-elles vraiment en sécurité?
La faille de sécurité qui a touché le service iCloud et permis à des pirates d'accéder à des photos personnelles de vedettes hollywoodiennes n'est pas sans rappeler qu'il existe un certain risque à utiliser ces services...
En fait, ils ne sont pas mauvais ou non sécuritaires, mais il vaut mieux faire preuve de vigilance et prendre quelques précautions pour éviter d'éventuels ennuis!

Choisissez bien votre mot de passe!

On ne le répètera jamais assez: si vous avez à sélectionner un mot de passe, il est essentiel que vous vous appliquiez à en choisir un qui soit sécuritaire. Ce conseil est valable pour l'ensemble de vos comptes et tout particulièrement pour ceux qui abritent des données sensibles et très personnelles comme c'est souvent le cas pour les fichiers stockés en ligne.
Il faut comprendre que les pirates utilisent généralement des logiciels qui essaient des millions de mots de passe en quelques secondes pour trouver celui qui permet de déverrouiller un compte.
Les mots inscrits dans les dictionnaires sont les premiers à être utilisés, alors n'utilisez pas un mot qui y figure, peu importe la langue.
Les combinaisons de lettres et de chiffres sont plus sécuritaires, mais ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
La meilleure option est de choisir un mot de passe contenant des lettres, des chiffres, des caractères spéciaux et des majuscules.
De cette manière, le mot de passe «service» devient «s3rv!cE» et requière des milliers de millions de tentatives pour être décrypté!
Comme on a tous des dizaines de mots de passe à retenir, tournez-vous vers un logiciel qui les regroupe tous si vous craignez de les oublier au lieu de choisir des codes d'accès qui sont trop faciles à décoder.
D'autres conseils sur le choix d'un bon mot de passe
Logiciel d'archivage de mot de passe

N'enregistrez pas vos données sensibles

Certains types de fichiers ne devraient pas se retrouver dans un service de stockage en ligne.
Les nuages sont appropriés pour enregistrer des documents, de la musique, des films, etc. Bref, tout ce qui n'est pas trop sensible comme fichiers.
Les photos qui pourraient compromettre votre réputation ou même votre carrière ne devraient donc pas s'y retrouver.
Si jamais une faille de sécurité survenait, dites-vous que tout ce que vous avez enregistré dans votre compte pourrait devenir public!
Pour ce type de matériel, utilisez plutôt une solution de stockage personnelle comme un disque dur externe, c'est beaucoup plus sécuritaire.
Disque dur externe protégé par mot de passe
Disque dur externe résistant aux chocs et intempéries
Disque dur externe avec connectivité sans fil

Un mot sur le cybersexe...

Le cybersexe englobe toutes les activités liées à la sexualité qui se déroulent sur le Web. Que ce soit le téléchargement de vidéos ou d'images à caractère pornographique, l'abonnement à des revues pour adultes en ligne, le clavardage érotique et, bien sûr, les webcams en direct.
On ne fera pas l'autruche; des milliers d'internautes utilisent leur webcam pour des rencontres virtuelles à caractère sexuel. Après tout, c'est le «safe sex» par excellence!
Sauf que, plusieurs ont vécu la mésaventure de voir des photos ou des vidéos d'eux dans un moment pour le moins intime publiées sur le Web!
Si le matériel compromettant n'est pas publié, on menace de les montrer aux collègues de travail pour les adultes ou à la famille et aux amis pour les plus jeunes qui s'adonnent également à ce genre de passe-temps.
Car oui, c'est une méthode couramment utilisée par les fraudeurs et gens mal intentionnés pour obtenir de l'argent ou encore, simplement pour nuire à la réputation d'autrui.
Alors si vous activez votre webcam pour vous exhiber, n'oubliez pas que les images captées peuvent être enregistrées et distribuées par la personne à l'autre bout. Soyez prudents et évitez de montrer votre visage ou tous signes distinctifs qui pourraient permettre de vous reconnaître; bijoux, tatouages et perçages inclus!
Le chantage pornographique sur le Web


REF.:

lundi 1 septembre 2014

Apple annonce un rappel pour les iPhone 5, le vôtre est-il éligible?

Apple lance deux programmes de rappel d'iPhone 5: l'un touchant le dysfonctionnement de la pile et l'autre celui du bouton Marche/Veille du téléphone.
Pour savoir s'ils ont un appareil éligible, les utilisateurs d'iPhone 5 n'ont qu'à entrer le numéro de série de leur téléphone dans l'outil mis en place sur le site d'Apple.
Ceux qui possèdent un appareil admissible au programme ont alors différentes options pour faire remplacer gratuitement la pile ou le bouton Marche/Arrêt de leur iPhone.
Ça ne coûte rien de vérifier!

Vérifier l'éligibilité d'un iPhone 5

Notez que ces 2 programmes de rappel ne concernent que l'iPhone 5, et non l'iPhone 5S ou 5C.
On précise que le programme de remplacement de la pile ne touche que les iPhone 5 vendus entre septembre 2012 et janvier 2013. Le programme de remplacement du bouton Marche/Arrêt concerne quant à lui les appareils vendus jusqu'en mars 2013.
Comme ce n'est pas évident de se fier uniquement à ces dates pour déterminer si un iPhone est admissible, vaut mieux utiliser l'outil pour vérifier.
D'abord, il faut mettre la main sur le numéro de série de l'appareil à partir de la section Réglages > Général > Informations.
iPhone 5 numéro de série
Ensuite, le numéro de série doit être saisi dans l'outil de vérification disponible sur la page de chaque programme.
Rappel iPhone 5 éligible
Si l'iPhone 5 est éligible, un message invitant l'utilisateur à choisir une option de remplacement s'affichera.

REF.: Apple.com