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jeudi 20 juillet 2017

Les plus gros data center dans le monde


Terra Incognita

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Les data center sont un paradoxe. Sans eux, pas d'internet tel qu'on le connaît aujourd'hui. Pourtant ils restent éminemment mystérieux. Mis à part les managers qui les commandent, les ingénieurs qui les conçoivent et ceux qui les exploitent au quotidien, personne ne les voit, personne ne les connait, personne ne sait véritablement comment ils fonctionnent. Levons un coin du voile en faisant un tour du monde des plus gros data center, existants ou en cours de construction.
 
 
 
 
 

China Telecom Inner Mongolia Information Park - Hohhot

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Le plus gros data center mondial - pour le moment - est la propriété d'un des plus gros opérateurs télécoms mondiaux, China Telecom. En construction au sein d'un gigantesque complexe de 25 kilomètres carrés à Hohhot, la capitale de la Mongolie intérieure, le Inner Mongolia Information Park de China Telecom occupera une surface de 1 million de mètres carrés. Tout cet espace n'est cependant pas dédié à des serveurs : il comprend également un centre d'appel ou des bureaux. Sa capacité totale doit atteindre 100 000 racks et 1,2 millions de serveurs.
 
 
 
 
 

China Mobile - Hohhot

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Non loin de China Telecom, China Mobile, le premier opérateur chinois, va également ouvrir un énorme data center à Hohhot. Il est légèrement plus petit que celui de China Telecom, mais totalise tout de même 720 000 mètres carrés. Et encore, ceci ne vaut que pour les deux premières phases du projet : une troisième est en préparation.
 
 
 

China Mobile - Harbin

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La troisième place du classement est également occupée par China Mobile, avec un second data center qui atteindra 663 000 mètres carrés à terme. Celui-ci est situé au Nord-Est de la Chine, Harbin, une ville proche de la frontière avec la Russie et donc propice aux échanges commerciaux. C'est aussi une ville très froide (température moyenne de 5 °C) donc appropriée au refroidissement d'une ferme de serveurs.
 
 
 
 
 
 

Range International Information Hub - Langfang

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Le groupe Range Technology Development a lancé en 2011 la construction du Range International Information Hub, à Langfang, dans la province chinoise de Heibei. Ce complexe atteint une surface de 620 000 m2, soit autant que le Pentagone abritant le département de la Défense américaine. Ce data center a été conçu par IBM pour Range Technology et le groupe américain participera également à l'exploitation du site. La construction doit s'achever en 2016.
 
 
 
 
 

China Unicom - Northwest

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Le troisième opérateur chinois s'est lui aussi jeté dans une course au data center et a décidé de s'installer lui aussi à Hohhot. Son centre y sera un peu plus petit que ceux de ses deux concurrents, avec "seulement" 598 000 m2.
 
 
 
 
 

@Tokyo Corporation, Koto-Ku, Japon

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À ce niveau dans le classement, nous pouvons enfin quitter l'empire du milieu pour atterrir dans celui du soleil levant. @Tokyo est une entreprise assez jeune, fondée en 2000. Avec 130 000 m2 dédiés à l'accueil de serveurs, son immeuble phare du quartier de Koto-Ku à Tokyo est pourtant l'un des plus gros data center au monde.  Il est aussi remarquable par son architecture, tout en rondeur. @Tokyo exploite ce centre de données pour des clients tiers, qui louent une capacité serveur.
 
 
 
 
 

NSA Utah Data Center (Bumblehive)

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Les data center précédents étaient tous la propriété d'opérateurs télécoms ou d'exploitants spécialisés. Voici venir un autre acteur, moins publique : la National Security Agency, l'agence de renseignement américaine rendue tristement célèbre par les révélations d'Edward Snowden. Pour mener à bien ses missions d'écoute des communications, la NSA s'est dotée d'un superbe data center, la Utah Data Center, aussi affectueusement baptisé Bumblehive (la ruche bourdonnante). Bâtie pour la bagatelle de 2 milliards de dollars à Bluffdale dans l'Utah, cette ruche occupe plus de 1 million de pieds carrés, soit environ de 100 000 m2. Sur ce total, seuls 10 % sont des salles serveurs.
 
 
 
 

Digital Realty 350 East Cermak

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À égalité avec la NSA (100 000 m2) et toujours américain, mais fonctionnant d'ores et déjà à plein régime, le 350 East Cermak est un superbe data center, en plein coeur de la ville de Chicago. Il est en effet abrité par un bâtiment centenaire, à l'architecture intérieure d'inspiration gothique. A l'origine, ce bâtiment fut construit pour les impressions RR Donnelley, qui produisaient notamment les pages jaunes ou le célèbre catalogue des magasins Sears. Sa conception avant-gardiste pour l'époque fait appel à des colonnes de béton armé. Les planchers peuvent supporter plus d'une tonne par mètre carré. Il est aujourd'hui exploité par Digital Reality un hébergeur abritant les services de nombreuses autres sociétés.
 
 
 
 

QTS Atlanta-Metro

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Quality Technology Services, comme Digital Reality, possède et exploite des data center dont elle loue les capacités à d'autres entreprises. Son fleuron est le data center Atlanta Metro : 90 000 m2 de surface dans le nord ouest d'Atlanta (Georgie), dont 49 000 m2 de salles serveurs.
 
 
 
 

Plus gros européen : Portugal Telecom- Covhila, Portugal

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Le titre de plus gros data center d'Europe revient au bâtiment inauguré fin 2013 par Portugal Telecom à Covilha, avec une surface totale prévue de 75 500 m2. Le site se veut également très "Green" utilisant l'air extérieur pour son refroidissement, pour atteindre un PUE de 1,25. En France, Orange a ouvert fin 2013, son data center Normandie, un peu plus petit (64 000 m2 prévus à terme).
 
 
 
 
 

Et Google, Facebook, Microsoft, Amazon, Apple ?

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Curieusement, les grands noms de l'informatique sont absents de notre classement. Les raisons sont diverses. Ces sociétés ne communiquent pas toujours les détails de leur infrastructure. Google par exemple, ne donne aucun chiffre. Facebook est plus transparent, mais la société ne fait pas la course aux data center géants : elle possède trois centres d'environ 30 000 m2 et un de 45 000 m2. De même, Amazon préfère multiplier les centres moyens, cela renforce son infrastructure : une catastrophe sur un site ne touche qu'une petite portion des données.
Microsoft est moins frileuse et possède plusieurs très gros sites dont un data center de 65 000 m2 à Chicago. Apple est arrivée plus tard dans la course, mais a fait grand bruit avec son centre de Maiden (en photo ci-contre), totalisant 47 000 m2 et alimenté à l'énergie solaire.
 
 
 
 
 
 REF.:
A propos de l'auteur
Matthieu Lamelot & Florian Charpentier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Après le CPU et le GPU, voici le DLU (Deep Learning Unit)

L'apprentissage profond1 (en anglais deep learning, deep structured learning, hierarchical learning) est un ensemble de méthodes d'apprentissage automatique tentant de modéliser avec un haut niveau d’abstraction des données grâce à des architectures articulées de différentes transformations non linéaires[réf. souhaitée]. Ces techniques ont permis des progrès importants et rapides dans les domaines de l'analyse du signal sonore ou visuel et notamment de la reconnaissance faciale, de la reconnaissance vocale, de la vision par ordinateur, du traitement automatisé du langage. Dans les années 2000, ces progrès ont suscité des investissements privés, universitaires et publics importants, notamment de la part du GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon)2.


Le « deep learning » fait partie d’une famille de méthodes d'apprentissage automatique fondées sur l’apprentissage de modèles de données. Une observation (comme une image) peut être représentée de différentes façons par un vecteur de données en fonction de :
  • l’intensité des pixels dont elle est constituée ;
  • ses différentes arêtes ;
  • les différentes régions de forme particulière ;
  • etc.
Certaines représentations et une bonne capacité d'analyse automatique des différenciations5 rendent la tâche d’apprentissage plus efficace.
Une des perspectives des techniques de l'apprentissage profond est le remplacement de travaux qui aujourd’hui sont encore relativement laborieux par des modèles algorithmiques d’apprentissage supervisé, non supervisé (c’est-à-dire ne nécessitant pas de connaissances spécifiques du problème étudié) ou encore par des techniques d’extraction hiérarchique des caractéristiques.
Les recherches dans ce domaine s’efforcent de construire de meilleures représentations du réel et de créer des modèles capables d’apprendre ces représentations à partir de données non labellisées à grande échelle. Certaines de ces représentations s’inspirent des dernières avancées en neuroscience qui sont grosso modo des interprétations du traitement de l’information et des modèles de communication du système nerveux, de la même façon que le système nerveux tente d’établir des connexions en fonction des messages reçus, de la réponse neuronale consécutive et du poids des connexions entre les neurones du cerveau.
Les différentes architectures de « deep learning » telles que les « deep neural networks », les « convolutional deep neural networks », et les « deep belief network » ont des champs d’application tels que la vision par ordinateur, la reconnaissance automatique de la parole, le traitement automatique du langage naturel, la reconnaissance audio et la bioinformatique6,7 où elles ont démontré qu’elles étaient capables de produire d’excellents résultats pour différentes problématiques.


Processeur DLU : Fujitsu promet 10 fois plus d'efficacité pour l'intelligence artificielle

jeudi 6 juillet 2017

Société : La vingtaine est finie, vive la vingtaine!




dimanche 25 juin 2017

Comment supprimer un fichier insupprimable





Bien souvent, lorsque l’ordinateur est infecté, il est impossible de supprimer le fichier malicieux car celui-ci est verrouille étant en cours d’exécution.
Pour rappel, s’il s’agit un programme, privilégiez la désinstallation de ce dernier depuis le Panneau de configuration > Programmes et fonctionnalités : Désinstaller des programmes sur Windows
S’ensuit alors une utilisation de toute sorte de programmes comme Unlocker.
Sur cette page, vous trouverez quelques explications et comment parvenir à supprimer un fichier ou dossier insupprimable.
windows_10_logo


Cas du Trustedinstaller

Vous obtenez le message “accès refusé” :
Vous devez disposer d'une autorisation pour effectuer cette action.
Vous avez besoin d'une autorisation de la part de TrustedInstaller pour modifier ce fichier.
Se reporter à la page : Comment retirer les autorisations Trustedinstaller

Fichiers/dossiers verrouillés

Si le programme n’est pas présent dans la liste des programmes installés : Allez dans le dossier de ce dernier (souvent un sous-dossier de Program Files), vérifiez si un fichier uninstall.exe ou uninst.exe est présent.
Dans le cas des antivirus, vérifiez si un programme de suppression n’est pas fournit par l’éditeur, reportez-vous à la page : Suppression d’antivirus
Ici nous allons plutôt nous intéresser au Trojan Bedep qui se charge dans l’explorateur de fichier explorer.exe
Ceci a tendance à verrouiller le fichier du virus, ce qui fait que vous ne pouvez pas le supprimer.
Lorsque l’on tente de supprimer ce dernier, on obtient le message “Cette action ne peut pas être réalisée car le fichier est ouvert dans Explorateur Windows
fichier_insupprimable_fichier_ouvert_explorateur_fichiers
J’ai fait une vidéo qui récapitule trois méthodes différentes (oui il existe d’autres programmes qui permettent de supprimer des fichiers comme unlocker).
  • Première méthode avec FRST, qui consiste à effectuer un “fix” sur le fichier en question.
  • Deuxième méthode avec GMER qui permet de tuer n’importe quel fichier.
  • Troisième et dernière méthode avec Process Explorer, le but étant de tuer le processus explorer.exe afin que la DLL insuprimable ne soit plus active.
A propos de Process Explorer, il existe une ancienne page Process Explorer : Exemple d’utilisation avancée qui explique comment supprimer une DLL de l’infection Vundo/Virtumonde (plus active de nos jours).
Celle-ci se chargeait dans le processus système winlogon.exe à partir d’une clef notify.
Le principe est un peu le même que dans la vidéo, à savoir, repérer le DLL, tenter de fermer le handle/thread afin de la rendre inactive et supprimer celle-ci du disque.
Comprenez bien ici qu’il s’agit d’une DLL qui se charge dans explorateur.exe ce qui est relativement courant.
Les méthodes ne fonctionnent pas avec des malwares de type rootkit, notamment avec les drivers Windows (fichiers .sys), comme par exemple bsdriver et cherimoya.
Quoique la méthode GMER peut fonctionner mais dans tous les cas Malwarebytes Anti-Malware se charge de ces derniers.
Parfois, c’est plus complexe, notamment par exemple avec l’infection MYOSPROTECT / WEBPROTECT / PCWATCH (plus active maintenant).
Celle-ci se composait d’une DLL par exemple MyOSProtect.dll qui se chargeait dans la couche Winsock pour manipuler les chargements de pages et injecter des publicités.
Ce fichier DLL ne pouvait pas être supprimé car un driver/pilote la protégeait en hookant les fonctions de suppression de Windows (méthode de rootkit), c’est à dire que la fonction de suppression de Windows était détournée pour passer par le rootkit et intercepter les tentatives de suppression de la DLL.
En d’autre terme, le pilote protégeait la DLL de la suppression manuellement.
Dans tous les cas, j’espère que cette vidéo va vous permettre d’apprendre quelques trucs =)

Suppression de fichier récalcitrant sur Windows 10

Une vidéo qui montre comment supprimer des fichiers récalcitrant en invite de commandes de Windows à partir des options de récupération de Windows 10.
On utilise la commande del en invite de commandes.
Cette méthode est très efficace mais il faut avoir quelques connaissances.
L’autre solution est d’utiliser un CD Live, comme le CD Live Malekal qui possède une interface graphique pour naviguer dans les dossiers.

Autres cas : problème de permissions

Voici le message le plus courant :

Accès au dossier refusé

Vous devez disposer d'une autorisation pour effectuer cette action.
supprimer_dossier_fichier_insupprimable_probleme_autorisation
Ce message d’autorisation est dû à des permissions sur le dossier/fichier qui font que vous n’avez pas les permissions pour modifier/supprimer ou même lire le contenu du dossier.
Si vous êtes administrateur de Windows, vous pouvez modifier ces permissions pour vous donner les permissions adéquates.
Ainsi vous aurez les autorisations pour supprimer le fichier/dossier.
Principe : Les autorisations NTFS et partage sur Windows

Menu Clic droit

Il est notamment possible d’ajouter un menu déroulant qui permet de devenir propriétaire des fichiers et réinitialiser les permissions.
Plus d’informations, lire la page : Réinitialiser les permissions de fichiers par un clic droit.

Reset Files Permissions

Reset Files Permissions permet de réinitialiser les autorisations sur un dossier.
Page de téléchargement : http://lallouslab.net/2013/08/26/resetting-ntfs-files-permission-in-windows-graphical-utility/
Dézippez l’utilitaire, lancez-le.
Dans Choose Folder, sélectionnez le dossier en parcourant vos disques.
Cochez toutes les options et cliquez sur GO.
Tentez ensuite de supprimer le dossier.
resetfilespermissions

Permission Time Machine Lite

Permission Time Machine Lite permet aussi de : modifier permissions fichiers.
Rendez-vous sur la fiche du logiciel : Permission Time Machine Lite

Manuellement en graphique

Sur le dossier ou fichiers, faites un clic droit puis Propriétés.
Cliquez sur l’onglet Sécurité.
windows_modifier_autorisations_dossier_fichiers
Cliquez sur le bouton Avancé en bas à droite
Dans la nouvelle fenêtre cliquez sur l’onglet Autorisations
(sur Windows XP, Vista et 7, l’onglet est Propriétaires).
Aussurez-vous en haut que le nom du Propriétaire est votre nom d’utilisation.
Si ce n’est pas le cas, cliquez sur Modifier et mettez votre nom d’utilisateur.
windows_modifier_autorisations_dossier_fichiers_2
Faites ok sur toutes les fenêtres puis à nouveau sur le dossier ou fichiers, faites un clic droit puis Propriétés.
windows_modifier_autorisations_dossier_fichiers_3
Saisissez votre nom d’utilisateur Windows.
Cliquez à droite sur Vérifier les noms.
Votre nom d’utilisateur doit passer en souligné, s’il est bien reconnu.
Cliquez sur OK.
windows_modifier_autorisations_dossier_fichiers_4
Sur les permissions de votre compte utilisateur Windows,
Mettez les permissions en bas sur Contrôle Total.
windows_modifier_autorisations_dossier_fichiers_5
Cliquez sur OK et tentez de supprimer le dossier.

Manuellement en ligne de commandes


Vous pouvez aussi supprimer les fichiers en ligne de commandes.
L’article suivant vous donne tous les détails : Supprimer un fichier ou dossier en ligne de commandes


 REF.:

samedi 24 juin 2017

Cell volé : Vérifiez le statut d’un appareil

Vérifier un appareil Canada

Vérifier un appareil vous donne accès
instantanément au répertoire national
canadien d’appareils déclarés perdus
ou volés.
Vérifiez le statut d’un appareil
d’occasion avant de le vendre
ou de l’acheter.
Consommateurs
Vous achetez un appareil d’occasion? Vérifiez-en ici-même le numéro IMEI afin de vous assurer qu’il n’a pas été déclaré perdu ou volé au Canada.