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vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

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Amazon annonce un nouveau Cloud pour héberger des données gouvernementales "secrètes"



«Alors que Google et d'autres entreprises technologiques collaborent avec l'Etat américain pour censurer l'Internet et que les pays du monde entier préparent leurs propres plans de censure sur Internet - tout cela pour combattre l'épouvantail des« fausses nouvelles »- le Pentagone s'est secrètement engagé en surveillance de masse de l'activité en ligne de la population mondiale, en étroite consultation avec #Amazon. »

 Amazon annonce un nouveau nuage pour héberger des données gouvernementales "secrètes"Amazon Web Services (AWS), la société de cloud computing détenue par Amazon, a annoncé lundi qu'elle lance un nouveau cloud "AWS Secret Region" conçu pour héberger des données gouvernementales classées "Secret". La région secrète AWS est le produit le plus récent de L'accord de 600 millions de dollars de l'entreprise a été conclu en 2013 avec la Central Intelligence Agency (CIA) et l'appareil de renseignement militaire, et signale l'intégration complète d'Amazon au gouvernement et aux agences d'espionnage. 
Bien qu'aucun détail n'ait émergé sur le coût, l'architecture de sécurité ou la conception du nuage de la région secrète, les dirigeants de l'entreprise et de l'État l'ont salué comme le point culminant du partenariat approfondi d'Amazon avec les agences d'espionnage américaines.Dans un message sur le "AWS Government, Education, & Nonprofits Blog", la société proclame fièrement: "Avec le lancement de cette nouvelle région secrète, AWS devient le premier et unique fournisseur de cloud commercial à offrir aux régions des charges de travail gouvernementales complètes. gamme de classifications de données, y compris Non classifié, Sensible, Secret et Top Secret.
 En utilisant le cloud, le gouvernement américain est mieux à même de fournir les informations et les données nécessaires aux parties prenantes de la mission. "Résumant l'importance du nouveau nuage de stockage, Teresa Carlson, vice-présidente d'AWS Worldwide Public Sector, a déclaré dans un communiqué: "La US Intelligence Community peut désormais exécuter ses missions avec un ensemble d'outils commun, un flux constant de la flexibilité d'évoluer rapidement avec la mission. La région AWS Top Secret a été lancée il y a trois ans alors que le premier nuage commercial aérien et les clients de la communauté des services secrets américains en ont fait un succès retentissant. En fin de compte, cette capacité permet une plus grande collaboration entre les agences, aide à fournir des informations critiques aux décideurs plus rapidement et permet une augmentation de la sécurité de notre nation. "John Edwards, directeur de l'information de la CIA, a déclaré: «La région secrète AWS est un élément clé de la stratégie cloud multi-fabric de la communauté Intel. Il aura le même impact matériel sur le CI au niveau Secret que C2S a eu à Top Secret. "La «région AWS Top Secret» à laquelle Carlson et Edwards se réfèrent est un nuage de calcul privé, hors réseau, utilisé uniquement par les 17 agences qui composent l'appareil d'état militaire de renseignement.

 Le cloud, connu sous le nom de Commercial Cloud Service (C2S), stocke une grande partie des données Internet et de télécommunications collectées par les agences IC. Il s'agit d'une composante du programme d'Intelligence Information Technology Enterprise (IC ITE) lancé en 2011 en réponse aux violations de données effectuées par Chelsea Manning, qui ont exposé les crimes de guerre perpétrés par l'impérialisme américain en Afghanistan et en Irak.
 Dans un discours prononcé devant le Sommet du secteur public AWS 2017 à Washington DC en juin dernier, Edwards a félicité Amazon pour les avantages que le nuage de C2S a apporté à la CIA et à d'autres agences d'espionnage.
 Il a déclaré: "C'est la meilleure décision que nous ayons prise. C'est la chose la plus innovante que nous ayons jamais faite. Cela fait une différence matérielle et a un impact matériel à la fois sur la CIA et IC [communauté du renseignement]. "Edwards a noté que le cloud a permis de réaliser d'importantes économies, tout en offrant au CI la possibilité de «dimensionner de vastes infrastructures en quelques secondes». 
Il a révélé que «l'adoption du cloud à travers le CI augmente de 208% en glissement annuel. "Edwards a continué à caractériser le nuage C2S comme l'équivalent d'un super-héros, possédant les superpuissances de vitesse, puissance, scalabilité, force, durabilité et vérité, avec chaque attribut comme une rubrique distincte sur ses diapositives PowerPoint.En ce qui concerne la "Force" du cloud C2S, il a déclaré: "Je ne dirai jamais que tout ce que vous faites dans le cyber-monde est totalement invincible, mais c'est très proche. ... Je dirais que c'est probablement la chose la plus sûre qui existe. "Les affirmations d'Edwards selon lesquelles le C2S est presque impénétrable sont démenties par les révélations faites la semaine dernière qu'une base de données massive créée par le Département de la Défense (DoD) et hébergée sur un serveur AWS a été publiquement exposée. La base de données contenait plus de 1,8 milliard de messages Internet provenant de milliers de personnes à travers le monde qui avaient été compilées par le Pentagone au cours des huit dernières années, apparemment dans le cadre d'une vaste opération de collecte de renseignements. Selon toute vraisemblance, cette base de données a été classée comme très secrète et aurait donc pu être hébergée sur le nuage C2S supposé impénétrable. 

UpGuard a écrit: «Le directeur de la recherche sur les risques cybernétiques de UpGuard, Chris Vickery, a découvert trois compartiments de stockage en nuage Amazon Web Services S3 configurés pour permettre à tout utilisateur authentifié AWS de parcourir et de télécharger le contenu; Les comptes AWS de ce type peuvent être acquis avec une inscription gratuite. "Décrivant le caractère des documents publiés, UpGuard a noté: «Les dépôts semblent contenir des milliards de les publications publiques sur Internet et les commentaires sur les nouvelles ont été rédigés à partir des écrits de nombreuses personnes d'un large éventail de pays, y compris les États-Unis, par  CENTCOM et PACOM, deux commandements unifiés du Pentagone chargés des opérations militaires américaines à travers le Moyen-Orient, l'Asie et le Pacifique Sud.
 "Le caractère et l'ampleur de cette opération de collecte de données donnent un aperçu des activités d'espionnage profondément antidémocratiques que le Pentagone et le Les publications Internet compilées par le Pentagone comprenaient du contenu capturé à partir de sites de nouvelles, de sections de commentaires, de forums Web et de sites de médias sociaux comme Facebook, présentant plusieurs langues.  
D'après UpGuard. Google et d'autres entreprises technologiques travaillent avec l'Etat américain pour censurer l'Internet et les pays du monde entier préparent leurs propres plans de censure sur Internet, le tout au nom de la lutte contre l'épouvantail. de "fausses nouvelles" -le Pentagone a secrètement été engagé dans la surveillance de masse de la population mondiale sur La création du nouveau nuage de la région secrète, parallèlement à la tendance plus générale à la censure et à la surveillance d'Internet, souligne l'intégration croissante de toutes les grandes entreprises technologiques avec l'État en préparation à une vaste expansion de la guerre à l'étranger. Jeudi dernier, le Sénat a voté pour approuver la loi sur l'autorisation de défense nationale de 700 milliards de dollars par un vote de voix, après avoir rapidement passé à la Chambre des représentants par un vote bipartisan de 356 à 70. Tout en augmentant de manière significative Le budget prévoit également la création de «portails de commerce électronique», ce qui mènera éventuellement à l'acheminement de milliards de dollars directement à Amazon.

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USA : la neutralité du Net condamnée ?



Le régulateur américain des télécoms veut supprimer toutes les règles garantissant à n'importe quel contenu sur internet un accès égal au réseau. La mesure est ardemment soutenue par les grands fournisseurs d'accès, qui rêvent depuis longtemps de commercialiser des accès prioritaires au réseau.

La suppression de la neutralité du Net mobilise les géants du secteur, mais provoque peu de remous dans la société civile.


Un Net à deux vitesses ?


Pour les géants du Net, c'est la mère de toutes les batailles. Ajit Pai, le président républicain de la puissante Federal Communications Commission (FCC), le régulateur des télécoms et des médias aux Etats-Unis, avance à grands pas dans son projet visant à dynamiter le pilier central de la gouvernance d'internet : la neutralité du Net.

Mal connue du grand public, cette règle, longtemps restée non-écrite, a été codifiée par l'Administration Obama. En substance, elle impose aux FAI de transporter sans discrimination l'ensemble des contenus du web. L'internaute a le droit d'accéder de la même manière à un modeste blog comme aux produits des stars du Net. Le projet défendu par Ajit Pai consiste précisément à permettre aux opérateurs de moduler la bande passante en fonction de ce que les fournisseurs de contenus sont prêts à payer.

Arcep neutralité


La Silicon Valley vent debout


Ajit Pai va soumettre son projet au vote de la FCC le 14 décembre prochain. D'ici là, la bataille va faire rage. Choisi par Trump, l'homme est profondément convaincu que les monopoles n'existent plus et qu'au final, le consommateur sera gagnant, puisque la dérégulation incitera les FAI à augmenter leurs investissements dans les réseaux. Mais quid de l'offre et des tarifs ? Un net qui ne serait plus neutre signifierait que certains usagers pourront accéder prioritairement au réseau, quitte à payer plus cher. Idem pour les services gros consommateurs de bande passante, type Netflix, radicalement opposé à toute dérégulation du Net.

Le spectre d'un internet à vitesse variable mobilise dans un front commun les grands acteurs de la Tech ainsi que les défenseurs des droits des consommateurs, inquiets pour la facture de l'internaute américain. Mais la bataille est mal engagée : les Républicains sont majoritaires à la FCC. Verdict le 14 décembre.

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mercredi 22 novembre 2017

T411 entre les mains de Cloudflare ? Pour lutter contre le spam, les spammers et des bots ou de la fraude en ligne.


T411 fermé,la neutralisation survient au moment où le site comptait fêter ses 13 ans d’existence!

La présidente du CNC Centre national du cinéma,est à la première à se féliciter de l’opération lancée par la Police Française et Suédoise. D’autres organismes officielles devraient inévitablement lui emboîter le pas! La SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), dépositaire la plainte visant T411 en 2015, parle d’un préjudice d’un milliards d’euros pour les ayant droits.
En réalité, la disparition de T411 profite déjà à d’autres sites pirates que nous nous abstiendrons de nommer dans cet article. Le téléchargement illégal c’est un peu comme une hydre, vous voyez l’idée ? Déjà à l’époque de la fermeture de The Pirate Bay, nous posions le même constat.
Bilan de l’opération ?
 Les deux administrateurs présumés du site, un couple d’Ukrainiens, ont été appréhendés lors d’une perquisition, menée avec des agents de police français, dans le sud de la capitale Suédoise.Les deux personnes ukrainiennes devraient être inculpées pour infraction au droit d’auteur et blanchiment d’argent(ndlr: on parle du Bitcoin probablement ici). En parallèle, les autorités s’emparaient des serveurs qui hébergeaient jusqu’à il y a peu l’un des derniers sites de torrents francophones.
La police ne s’est pas bornée à arrêter les deux individus à la tête de T411…Selon le parquet de Rennes, point de départ de l’enquête judiciaire, 4 autres personnes auraient été interpellées dans l’hexagone. Il s’agirait de quelques modérateurs qui officiaient sur le site. Leur rôle se bornait à contrôler la qualité du contenu proposé par les internautes.
Les forces de l’ordre suédoises ont aussi confirmé la saisie de différents types de matériels informatiques dont des serveurs. Une information corroborée par le parquet de Rennes dans un communiqué :
" Dans le cadre de cette opération judiciaire, de nombreux matériels informatiques devaient être saisis pour exploitation, ainsi que des biens mobiliers et immobiliers produits des infractions commises " .
 Les gros noms sont: T411, Zone-Téléchargement… après la fermeture de deux des plus grands sites de téléchargement illégal francophones, d’autres ont très vite pris la suite. De quoi se demander l’efficacité de ces fermetures sur le piratage de contenus protégés par le droit d’auteur. Hadopi défend pourtant son bilan dans une étude.
Il y a bientôt un an, Zone Téléchargement était définitivement fermé par la gendarmerie,avec seulement 14 uploaders pour 90% du sites. Au terme d’une longue enquête de 2 ans, les autorités sont en effet parvenues à arrêter les administrateurs de la plateforme. Bien vite, des clones du site ont été mis en ligne. Ces nouvelles versions visaient toutes à prendre la suite de Zone Téléchargement.
Quelques mois plus tard, c’était au tour de T411 de subir le même sort. Mais très vite d’autres sites ont émergé dans leur sillage. T411 est devenu T411.si et YggTorrent, tandis que Zone-Telechargement est devenu Zone-Telechargement.ws. Et les trois sites cumulent aujourd’hui un trafic impressionnant.

Les nuisances et préjudices a fréquenter ces sites sont:

Du côté des nuisances, on retrouve un affichage de faux messages alarmants pour vous inciter à acheter ou à installer un logiciel, par exemple un outil d’amélioration de performances ou un antivirus inutiles ou à des prix démesurés ou encore une hausse notable de courriers indésirables (spams) reçus dans la boîte mail après avoir laissé l’adresse sur un site.
Sont aussi mentionnés le ralentissement soudain du PC lié à l’infection présumée par un virus ou un logiciel malveillant, l’apparition de publicités destinées à des publics adultes (contenus pornographiques, sites de jeux) lors de la navigation, l’apparition importante et soudaine de nombreuses publicités pendant le surf et la modification des réglages par défaut de votre navigateur contre la volonté de l’internaute.
Pour les préjudices, la Hadopi cite la perte d’argent après un vol de coordonnées bancaires ou d’une usurpation des moyens de paiement, l’usurpation de l’identité sur un site ou service nécessitant un compte utilisateur (réseau social, site de jeux…) ou l’arnaque consistant à souscrire un abonnement non désiré après avoir répondu à un formulaire prétexte.
Figurent aussi l’achat indésirable de produits ou prestations avec les identifiants de votre compte sur un site marchand, l’utilisation à l’insu de l’internaute de sa boîte mail qui se met à envoyer des mails non sollicités (spams) aux contacts et sans votre consentement ainsi que l’impossibilité d’accéder à vos fichiers personnels (ils ne s’ouvrent plus ou sont illisibles) et devoir payer pour les récupérer — les fameux ransomwares.



T411(Torrent 411) un Honeypot ?
Cloudflare est une entreprise américaine qui propose un réseau de distribution de contenu, des services de sécurité Internet et des services distribués de serveur de noms de domaine, entre le visiteur et le fournisseur de services d’hébergement de l’utilisateur de Cloudflare ; le système fonctionne comme un serveur proxy inversé pour les sites Web. Le siège social de Cloudflare se trouve à San Francisco (Californie), avec des implantations à Londres, Singapour, Champaign, Austin, Boston et Washington1,2.


Mais pourquoi tant de surveillance pour du P2P ?


Cloudflare a été créée en 2009 par Matthew Prince, Lee Holloway et Michelle Zatlyn, qui travaillaient précédemment sur Project Honey Pot. La solution Cloudflare a été lancée à l’occasion de la conférence TechCrunch Disrupt de septembre 2010. Elle a attiré l’attention des médias en juin 2011, après avoir fourni des services de sécurité au site Web LulzSec. En juin 2012, Cloudflare s’est associée à plusieurs hébergeurs Web, tels que HostPapa, pour mettre en œuvre sa technologie Railgun. En février 2014, Cloudflare a freiné l’attaque DDoS la plus importante jamais enregistrée, qui a atteint les 400 Gbits/s, contre un client dont l’identité est restée confidentielle. En novembre 2014, Cloudflare a signalé une autre attaque DDos massive à 500 Gbits/s, dont les cibles étaient des sites de médias indépendants3.
En 2004, Matthew Prince et Lee Holloway créent « Project Honey Pot », une organisation à but non lucratif qui cherche à lutter contre le spam avec un système distribué de détection des spammers et des bots. Cette dernière connaît un grand succès, et intéresse notamment en 2007 le département de la Sécurité intérieure qui y voit l'opportunité d'exploiter des données sur la fraude en ligne.
Par la suite Prince et Holloway font équipe avec Michelle Zatlyn. Le projet d'entreprise de Cloudflare remporte en avril 2009 la compétition Harvard Business School Business Plan4. En novembre, l'entreprise clôt un tour de table « série A (en) » de 2 millions de dollars auprès de Venrock et Pelion Venture Partners, complété en juillet 2012 par une levée de 20 millions auprès des mêmes partenaires, ainsi que New Enterprise Associate.
En 2010, Cloudflare lance une version bêta fermée aux membres de la communauté du projet Honey Pot. Le lancement au grand public se fait le 27 septembre 2010 au cours de la conférence TechCrunch Disrupt.
En juin 2011, le service fait parler de lui en protégeant le site du groupe Lulzsec5, qui a recours à ses services pour se protéger d'attaques DDOS.
En 2012, il est estimé que plus de 200 millions d'utilisateurs visitent des sites qui sont protégés par Cloudflare. L'entreprise acquiert au même moment environ 1 000 clients par jour5.
En juin 2012, le groupe de hacker UGNazi attaque Cloudflare via des failles dans le système d'authentification de Google, pour obtenir des accès d'administrateurs au service et défigurer 4chan6.
En mars 2013, Spamhaus, entreprise de lutte contre le spam basée à Genève et cliente de Cloudflare, annonce avoir subi une attaque DDOS de très grande ampleur après avoir placé sur sa liste noire le site internet néerlandais Cyberbunker7. Après les événements, Matthew Prince estime sur le blog de l'entreprise que l'attaque DDOS compterait parmi les plus grosses jamais lancées, avec des pics à 300 Gbit/s sur certaines cibles, avec pour conséquences possibles un ralentissement de la vitesse des accès à Internet en Europe8.
 En juin 2014, Cloudflare a fait l’acquisition de CryptoSeal, fondé par Ryan Lackey, une opération visant à accroître les services de sécurité proposés à l’internaute. En février 2014, Cloudflare a acquis StopTheHacker, qui propose une détection et une suppression automatique des programmes malveillants, ainsi qu’un contrôle des réputations et des listes noires. En décembre 2016, Cloudflare a racheté Eager, dans le but de mettre à niveau sa propre plateforme d’applications, afin de permettre une installation de type « glisser-déplacer » d’applications tierces sur des sites où Cloudflare est actif 10.
Cloudflare propose un service gratuit de base, et des options payantes (protection DDOS avancée par exemple)11. Parmi ses clients, on peut citer le gouvernement turc, Stratfor, Laughing Squid ou Metallica12.
L'infrastructure du service s'appuie sur une version modifiée de Nginx, et intègre la technologie SPDY développée par Google13. En mars 2013, il compte vingt-trois centres de données14.Cloudflare propose à tous ses clients le paramètre « I'm Under Attack Mode ». Selon Cloudflare, cela peut empêcher les attaques visant la couche 7 en présentant un défi de calcul JavaScript, qui doit être resolu avant qu’un utilisateur puisse accéder à un site Web. Cloudflare a protégé SpamHaus d’une attaque DDoS qui a dépassé 300 Gbits/s. L’architecte principal d’Akamai a indiqué qu’il s’agissait de « l’attaque DDoS publiquement annoncée la plus importante de l’histoire d’Internet ». Cloudflare a également indiqué avoir absorbé des attaques qui ont atteint les 400 Gbits/s pour une attaque par réflexion utilisant le service NTP15. Pare-feu pour les applications Web Cloudflare permet aux clients ayant souscrit une formule payante d’utiliser par défaut un service de pare-feu pour les applications Web ; le pare-feu possède l’OWASP ModSecurity Core Rule Set en plus de l’ensemble de règles propre à Cloudflare et des ensembles de règles pour les applications Web populaires16.

Ce qu'on a dit:

 T411 et XXXXXXX   fusionnent pour devenir n° 1 ?
C'est évident que le Staff de XXXXXXX, est derrière depuis le début (bien sur ! on va s'échanger des login de domaine et autres infos sensibles entre sites de piratage ;))) )
Ils ont profité de la mort de l'original pour squatter le domaine, se sont fait promouvoir par la pseudo presse spécialisée qui voulaient surfer sur le buzz provoqué par la fermeture , on mit des magnets sans login pour attirer + de gibier (si ça c'est pas la preuve ultime que c'est pas les originaux...) et maintenant hop ! Faut se logger et ils récupèrent tout le traffic !
Très bon coup de poker en tout cas ! En générale c'est plutôt les pages Facebook de "buzz" qui font ça

 "T411 serait-il de retour ? Une nouvelle copie du site vient en effet d’ouvrir ses portes et il semblerait qu’il ne s’agisse pas d’un simple clone cette fois."
Quel est l'intérêt de s'inscrire si les torrent ne fonctionnent qu'avec des trackers public...
[–]rinsaOurs 34 points  
Aucun, c'est un honeypot.
[–]FrenchDude647Réunion 5 points  
Question sincere, c'est quoi le pb des trackers publiques ? Je me suis jamais vraiment pris la tete et je chopais tout sur piratebay depuis des annees, y'a un risque de se faire choper ?
[–]rinsaOurs 18 points  
Tracker public : aucun flicage sur le ratio, donc aucun intérêt à rester en seed. Du coup c'est cool pour le contenu récent, mais les torrents dépassent généralement pas le mois d'espérance de vie.
Selon l'entrevue de t411 a Nextwarez.com:
Nous avions précédemment vu qu’XXXXXXXX, avait réussi à prendre sa place dans le classement des sites warez les plus visités en août; mais le nouveau T411 avec l’extension en .si l’a rejoint un mois après, en septembre. Nous avons donc rencontré le staff du nouveau site, afin d’en savoir un peu plus sur eux …Le site T411 a fermé le 26 juin 2017 et nous avons mis en ligne la relève le 17 juillet ,mais tiendra-t'il encore le coup ?




Aujourd'hui t411.si ,est down et celui qui le remplace et qu'ont ne peut mentionner (P2P)est encore associer avec cloudfflare et Amazon.com(qui a des serveurs clouds ,test actuellement la technologie Blockchain et pour un peu de rentabilité évidemment,Amazon travail avec le gouvernement américain)  ! Oui encore cloudflare, car a la réanimation de t411.si  pour un bref moment, son compétiteur actuel P2P Francophone(qu'on ne nommera pas) avait probablement accès aux serveurs de l'ex-t411,par Cloudflare !!!


Voici les 2 serveurs non fonctionnels de t411:
FQDN:

t411.si
Host Name
Domain Namet411.si
Registrysi
TLDsi
DNS

  • ivan.ns.cloudflare.com
  • vida.ns.cloudflare.com 









Depuis quelques jours(270318), les pirates qui visitent le tracker YggTorrent sont accueillis par un message de l’administration sur la page d’accueil du site : le 31 mars 2018, 3 nouveaux administrateurs prendront la place des gérants actuels.

Un des admins aurait de graves problèmes de santé

Depuis quelque temps, nous n’entendions plus parler du tracker YggTorrent, qui avait d’ailleurs fusionné avec son concurrent T411.si l’année dernière. Aujourd’hui, un message annonçant un changement d’administration est affiché en page d’accueil du site, mais les raisons ne sont pas précisées. Quoi qu’il en soit, ce changement d’équipe ne prendra effet que le 31 mars 2018, avec pour conséquence un changement de nom de domaine

Chez NextWarez, nous avons directement pensé à un rachat, comme cela a sûrement été fait avec Zone-Téléchargement il y a quelques mois. L’équipe rédactionnelle du site Numerama a pu prendre contact avec les administrateurs actuels, et a réussi à glaner quelques informations. La décision du changement de staff aurait été prise suite à un diagnostic médical défavorable délivré à l’un des admins, ce qui a remis en cause l’importance d’YggTorrent pour toute l’équipe. D’autres raisons ont poussés les gérants à prendre cette décision, comme des désaccords internes, ou même des attaques ciblées.

Le site aurait été vendu à 3 administrateurs étrangers

Toujours d’après les informations de Numerama, l’un des administrateurs actuel a annoncé que le site n’avait pas été cédé, mais bien vendu contre une certaine somme d’argent (dont le montant n’a pas été précisé). Et avant cela, Ygg aurait reçu pas moins de 4 demandes de rachat durant les mois précédents. Aucune autre information n’a été divulguée, mais sur certains forums spécialisés dans le warez, cette « passation de pouvoir » serait fausse et montée de toute pièce, afin que les attaques et les critiques sur certains membres de l’administration cessent. Toutefois, ces rumeurs sont à prendre avec des pincettes, il est très probable qu’YggTorrent ait été vendu, surtout quand on sait que ce tracker est dans la ligne de mire des ayants droit...






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