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vendredi 4 mai 2018

Comment changer les DNS de Windows 7 et 10 vers 1.1.1.1 CloudFlare



CloudFlare, connu pour ses solutions de sécurité et Anti-DOS pour sites internet proposent des serveurs DNS.
Ces derniers sont réputés comme étant rapides et ne faisant pas de collectes de données (contrairement à ceux de Google).
L’adresse des serveurs DNS de CloudFlare est 1.1.1.1.
Ne vous attendez pas non plus à une révolution en terme de vitesse, il y a aussi pour beaucoup un effet d’annonce et marketting.
Un comparatif sur le site des serveurs DNS existent : Comparatif des serveurs de noms (DNS) : Google, OpenDNS, Quad9, Ultra-DNS etc.
Cet article vous explique comment changer les DNS sur votre ordinateur pour passer sur ceux de CloudFlare.

Comment changer les DNS de Windows 7 et 10 vers 1.1.1.1 CloudFlare

Je parle d’effets marketing, car annoncé partout comme plus rapide mais probablement vérifié par personne.
Sur ma connexion internet, les DNS CloudFlare sont plus lents que les DNS Orange.

La modification des serveurs DNS se fait sur la configuration des les interfaces réseaux.
Pour accéder à celle-ci facilement :
  • Sur votre clavier, appuyez sur la touche Windows + R
  • Dans la fenêtre exécuter, saisissez : C:\Windows\system32\control.exe npca.cpl
Comment changer les DNS de Windows 7 et 10 vers 1.1.1.1 CloudFlare
La page avec les interfaces réseaux s’ouvrent alors avec la liste des cartes réseaux.
Vous pouvez avoir une carte ethernet pour les connexions en filaires et une care Wifi pour les connexions Wifi.
Il faut modifier les adresses des serveurs de noms (DNS) pour les deux.
Pour entrer dans la configuration de la carte, faites un clic droit dessus puis propriétés.
Comment changer les DNS de Windows 7 et 10 vers 1.1.1.1 CloudFlare
La liste des des protocoles et connexions de la carte s’affiche.
Double-cliquez sur TCP/IP V4 afin d’ouvrir les paramètres de ce dernier.
En bas, cochez l’option « Utilisez l’adresse de serveurs de noms » suivantes afin de saisir les adresses DNS de CloudFlare 1.1.1.1 en serveur DNS primaire et 1.0.0.1 en serveur DNS secondaire.
Cliquez sur OK sur les deux fenêtres afin que les changements soient pris en compte.
Comment changer les DNS de Windows 7 et 10 vers 1.1.1.1 CloudFlare
Si vous utilisez l’IPV6, vous pouvez aussi modifier les serveurs DNS dans la configuration IPV6 : 2606:4700:4700::1111 en serveur DNS primraire et 2606:4700:4700::1001 en serveur DNS Secondaire.

Les liens autour des DNS

Les liens du site autour des serveurs DNS :
REF.:

De jeunes Québécois font la vie dure aux cyberpirates



Un groupe de spécialistes de l'informatique de Montréal a aidé le FBI à faire condamner un citoyen russe à 46 mois de prison l'an dernier. Son crime : une fraude évaluée à plusieurs millions de dollars perpétrée à l'aide d'un logiciel malveillant.
Par Gino Harel et Catherine Varga d’Enquête

Vous ne trouverez pas beaucoup de cheveux gris en entrant dans les bureaux de la compagnie ESET, au centre-ville de Montréal. La firme de cybersécurité, dont le siège social est en Europe, compte plus d’un millier d’employés partout dans le monde. Ils sont une dizaine au bureau de recherche de Montréal.
« La différence majeure entre un hacker et quelqu’un qui est du côté de la défense, c’est ce que l’on fait avec ces connaissances-là : pour attaquer ou pour protéger », lance Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe aux renseignements de sécurité pour le bureau montréalais d’ESET.
« Ceux qui protègent les gens contre les cyberattaques possèdent le même coeur de connaissances que les assaillants », poursuit-il.
Pour effectuer leurs travaux de recherche, Alexis et son équipe comptent notamment sur des clients qui acceptent de partager avec ESET des fichiers qu’ils soupçonnent d’être malveillants.
Les fichiers sont apportés dans notre laboratoire, triés, classifiés par différents systèmes automatiques.
Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET
Alexis Dorais-Joncas devant un ordinateur
Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET Photo : Radio-Canada
Opération Windigo
En 2013, la petite équipe d'ESET à Montréal tombe sur un échantillon du logiciel malveillant Ebury. Les chercheurs constatent que le logiciel est utilisé dans diverses attaques contre des systèmes d’exploitation Linux. Pour lutter contre Ebury, ESET lance la cyberopération Windigo.
Les pirates se servent d’Ebury pour accéder à des serveurs et les infecter par ce qu’on appelle une porte dérobée, donc à l’insu de chacun des propriétaires de serveurs compromis.
« Quand on a commencé à travailler sur Ebury, on a contacté plusieurs personnes dans nos cercles proches. Ce qu’on a réalisé, c’est qu’on n’était pas les premiers à avoir regardé cette menace-là [...] Donc, on s’est mis ensemble pour essayer d’éradiquer cette menace », explique Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants à ESET.
Marc-Étienne Léveillé mentionne que son groupe a travaillé avec d’autres organismes internationaux, dont l’agence gouvernementale allemande de cybersécurité CERT-Bund, pour analyser la menace posée par Ebury.
Ils constatent vite que le logiciel permet de se connecter à distance aux serveurs infectés. Les malfaiteurs peuvent ainsi voler le nom des utilisateurs, leurs mots de passe et autres clés d’accès, ce qui leur permet d'infecter d'autres serveurs.
ESET est parvenue à remonter jusqu'à l'une des victimes et lui a demandé d’avoir accès à son serveur pour pouvoir y surveiller le trafic. Une semaine d’observation a suffi pour mesurer l’ampleur du problème.
On a réalisé qu’il y avait au-delà de 7000 serveurs qui étaient compromis, partout à travers le monde. À partir de ce moment, on savait que c’était à assez grande échelle.
Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants
En tout, les chercheurs du groupe qui ont analysé Ebury ont pu dénombrer plus de 25 000 serveurs infectés, la majorité aux États-Unis. On a aussi pu identifier 626 serveurs au Canada.
Marc-Étienne Léveillé devant un ordinateur
Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants à ESET Photo : Radio-Canada
Les pirates surveillent les chercheurs
En 2014, Marc-Étienne, Alexis et leurs collègues ont publié un premier document de recherche sur l’opération Windigo et les ravages du logiciel Ebury. Le rapport dressait le bilan des activités malveillantes des auteurs de l’attaque.
Les serveurs infectés avaient été utilisés pour envoyer environ 35 millions de pourriels par jour, qui permettaient de rediriger quotidiennement près d’un million de requêtes Internet vers des sites publicitaires indésirables.
Un mois après la publication de ce rapport, Marc-Étienne a eu une surprise alors qu’il analysait un nouvel échantillon du logiciel Ebury. À la fin d’une chaîne de caractères chiffrés, on pouvait lire « Good job, ESET! »
« C’était en référence à notre rapport, sans aucun doute, croit-il. Ce sont les auteurs d’Ebury qui nous envoyaient ce message. »
Ils s’intéressent à ce qu’on fait. Ils lisent nos rapports, puis ils voient jusqu’à quel point on comprend ce qu’ils sont en train de faire.
Marc-Étienne Léveillé, chercheur en logiciels malveillants
Sur l'écran, on peut lire : « Good job, ESET! »
Message détecté en 2014 dans un échantillon du logiciel Ebury. Photo : Radio-Canada
Le FBI invité à la traque
Les spécialistes de la cybersécurité sont parfois en contact avec les autorités policières, lorsqu’il est question de crimes informatiques. C’est ce qui s’est passé dans le cas d’Ebury : le FBI a été invité à joindre ESET et ses partenaires.
En utilisant des pseudonymes, les pirates ont convaincu certaines entreprises, dont les revenus dépendent du nombre d’internautes qui visitent leurs pages web, de les payer pour augmenter leur trafic.
Une des victimes du stratagème était un site de rencontres pour adultes aux États-Unis. Ce site a ainsi payé des commissions aux pirates pour le trafic Internet généré.
Toutefois, ces entreprises ne savaient pas que la popularité soudaine de leurs sites s’expliquait par des redirections de clics, grâce à des centaines de serveurs informatiques contaminés ou à des pourriels contenant des liens cliquables infectés.
La fraude aura permis aux malfaiteurs de se faire payer des millions de dollars pour tout ce trafic généré frauduleusement.
Exemple de pourriel avec une jeune femme
Exemple de pourriel détecté lors de l’opération Windigo. Photo : Radio-Canada
Le FBI a finalement réussi à faire condamner l’un des auteurs du stratagème. Le citoyen russe a été arrêté en 2015, alors qu’il était de passage en Finlande. Il a été extradé aux États-Unis et a finalement plaidé coupable l’an dernier.
Il purge présentement une peine de 46 mois de détention dans une prison du Minnesota. Il avait des complices, selon le FBI. Visiblement, ceux-ci sont toujours au large… et bien actifs.
Le jeu du chat et de la souris se poursuit
Malgré l’arrestation d’un des auteurs, ESET n’a pas fini de suivre la trace des cyberassaillants derrière le logiciel malveillant Ebury. En novembre dernier, Marc-Étienne et ses collègues ont tenté de les attirer vers un serveur délibérément compromis afin de pouvoir observer leurs actions. Dans le milieu, on appelle cela un honeypot, un « pot de miel » en français.
« Les assaillants s’y sont fait prendre. Ils ont passé environ quatre heures à tenter de comprendre sur quoi ils étaient tombés, raconte Marc-Étienne. Puis ils ont compris. » Avant de se déconnecter, ils ont envoyé un autre message qui se lisait comme suit : « hello ESET honeypot ».
« Ils ont découvert que c’était un piège », dit Marc-Étienne.
Capture d'écran du message
Message détecté en 2017 dans un échantillon du logiciel Ebury. Photo : Radio-Canada
Les auteurs d'Ebury sont toujours actifs aujourd’hui.
L’automne dernier, ESET a produit un nouveau rapport pour faire le point sur les activités de ce groupe de cyberpirates. Ces derniers font leur possible pour brouiller les pistes derrière eux.
À la suite de la publication des rapports d’ESET, les auteurs d'Ebury ont modifié certaines de leurs techniques, ce qui rend leur surveillance plus difficile.
Dans cette joute qui prend des allures de cyberguerre, le partage d’information est crucial, rappelle Alexis Dorais-Joncas.
Les attaquants se parlent entre eux, il n’y a aucun doute. Ils se partagent des trucs [...] pour mieux performer, mieux réussir leurs attaques.
Alexis Dorais-Joncas, chef d’équipe à ESET
« Si on ne se parle pas, au niveau de la défense, et qu’on ne partage pas ce qu’on a trouvé, on va perdre la guerre. On va perdre le terrain très rapidement », résume-t-il.

Comment WPA3 améliorera-t-il la sécurité du Wi-Fi ?


En octobre 2017, les chercheurs ont rendu publique une vulnérabilité sérieuse dans WPA2, le protocole de sécurité qui protège la plupart des réseaux WiFi actuels. Cette découverte a mis en lumière la sécurité du protocole et a conduit à des discussions sur la nécessité d'une nouvelle norme.
Enfin, la WiFi Alliance, l'organisation qui certifie les périphériques WiFi, a annoncé WPA3, un protocole d'authentification nouveau et amélioré qui devrait être déployé en 2018. Cette nouvelle version ne vise pas à améliorer la réputation de WPA2, étant donné que divers fabricants corrigeant la vulnérabilité révélée dans leurs mises à jour. Au lieu de cela, il cherche à implémenter de nouvelles fonctionnalités et augmenter la sécurité d'un protocole qui n'a pas été amélioré au cours des 13 dernières années.
Ce nouveau protocole cherche à apporter des améliorations dans l'authentification et le cryptage tout en facilitant la configuration des réseaux sans fil. Pour le renforcement du cryptage, le nouveau protocole de sécurité comportera un cryptage de 192 bits. Bien que l'Alliance ne l'ait pas explicitement déclaré, il est sûr de supposer que, tout comme son prédécesseur et tel qu'utilisé dans WPA, WPA3 utilisera également un vecteur d'initialisation de 48 bits. De cette façon, ce nouveau protocole est conforme aux normes de sécurité les plus strictes et peut être utilisé dans les réseaux ayant les exigences de sécurité les plus strictes, telles que celles des gouvernements, de la défense ou des systèmes industriels.
Une autre caractéristique notable de WPA3 est la mise en œuvre du protocole Dragonfly, également appelé authentification simultanée des égaux (SAE). Ceci vise à améliorer la sécurité au moment de la prise de contact, qui est l'échange de la clé. Par conséquent, WPA3 est sur le point de fournir une sécurité robuste même si des mots de passe courts ou faibles sont utilisés, c'est-à-dire ceux qui ne contiennent pas une combinaison de lettres, de chiffres et de symboles.
Cette fonctionnalité est très utile, surtout si l'on considère que les utilisateurs ont des difficultés à créer des mots de passe forts et difficiles à deviner. Selon la WiFi Alliance, il sera presque impossible de briser un réseau WiFi en utilisant les méthodes actuelles telles que les attaques par dictionnaire et par force brute.
Enfin, pour ceux qui travaillent habituellement à distance et utilisent les réseaux WiFi publics dans les cafés, les hôtels ou les aéroports, WPA3 sera une solution robuste aux problèmes de confidentialité. En effet, en appliquant un cryptage de données individualisé - où chaque connexion entre un périphérique et un routeur sera crypté avec une clé unique - il cherche à atténuer davantage le risque d'attaques Man-in-the-Middle (MitM).

    
"Ce nouveau protocole cherche à apporter des améliorations dans l'authentification et le cryptage tout en facilitant la configuration des réseaux sans fil"
Les améliorations qui devraient être apportées par WPA3 visent clairement à renforcer le protocole et à améliorer la sécurité des utilisateurs. Dans le même temps, le protocole cherche également à simplifier les connexions WiFi pour les appareils qui n'ont pas d'interface utilisateur graphique (GUI) ou, lorsqu'ils l'ont, il est plutôt rudimentaire. Ceci est très important si l'on considère le nombre d'appareils IoT mis sur le marché chaque jour. Dans ces cas, la connexion à un réseau sans fil sera encore plus simple. Nous supposons, par conséquent, que WPA3 améliorera également la connexion en appuyant sur le bouton WPS utilisé par WPA2.
Bien que plus de détails sur la mise en œuvre de WPA3 ne soient pas encore disponibles, certaines normes qui sous-tendent ce nouveau protocole existent déjà depuis un certain temps. Cependant, les fabricants seront désormais tenus de respecter les exigences applicables afin que leurs appareils reçoivent le label «WPA3» de la WiFi Alliance. D'un autre côté, puisque WPA3 sera nouvellement intégré dans les appareils et étant donné que de nombreux utilisateurs changent rarement leur routeur à la maison, il faudra un certain temps avant que le protocole soit utilisé dans tous les foyers.
Par conséquent, WPA3 n'est pas un remplacement immédiat pour son prédécesseur. Au contraire, WPA2 continuera à être maintenu et mis à jour pendant longtemps tandis que WPA3 est incorporé dans des dispositifs disponibles sur le marché et avant que ces dispositifs soient utilisés dans les maisons. En fait, l'Alliance a également annoncé qu'elle continuerait à effectuer des tests de sécurité sur WPA2 en vue de réduire l'impact des vulnérabilités causées par des configurations dangereuses et d'améliorer encore la protection des réseaux sans fil. Par conséquent, jusqu'à ce que nous ayons plus d'informations sur ce nouveau protocole, nous vous recommandons de continuer à suivre nos conseils pour sécuriser votre réseau WiFi.
REF.:  écrit par Cecilia Pastorino, ESET We Live Security

Dragonfly 2.0 avait attaqué des sociétés énergétiques aux Etats-Unis, en Turquie et en Suisse



Dragonfly 2.0 Hackers ciblant le secteur de l'énergie, selon,Symantec!Symantec attire l'attention sur le fait qu'un groupe de hackers ayant attaqué en premier des sociétés d'énergie en 2014 est de retour, et cette fois il pourrait avoir des objectifs plus perturbateurs.

Dragonfly:
Symantec a averti le 6 septembre qu'il voyait la réapparition d'un groupe de hackers connu sous le nom de Dragonfly qui cible directement les entreprises du secteur de l'énergie et les infrastructures du système de contrôle industriel (ICS).Symantec a émis des avertissements sur les premières attaques de Dragonfly en juillet 2014, après quoi les attaques du groupe de hackers ont diminué. Le nouveau round d'attaques, baptisé Dragonfly 2.0 par Symantec, est en cours depuis décembre 2015, avec un nombre croissant d'attaques en 2017."Une grande partie de cette activité n'a pas été détectée par l'industrie de la sécurité et est très ciblée", a déclaré à eWEEK Jon DiMaggio, analyste principal des renseignements sur les menaces chez Symantec. "Une fois que nous avons identifié l'activité et commencé à regarder ce qui se passait, nous avons réalisé que c'était une opération majeure ciblant l'industrie de l'énergie."

Les attaques Dragonfly 2.0 impliquent plusieurs éléments, y compris des courriels de phishing conçus pour inciter les utilisateurs à ouvrir des pièces jointes, ainsi que de fausses mises à jour Flash qui finissent par installer des backdoors de chevaux de Troie.

"Le fait que l'attaquant puisse créer des logiciels malveillants qui ne sont pas détectés et a des opérations orientées vers des objectifs montre que l'adversaire a à la fois le financement et les capacités habituellement réservés aux attaquants des Etats-nations", a déclaré DiMaggio.Selon Symantec, Dragonfly 2.0 a attaqué des sociétés énergétiques aux Etats-Unis, en Turquie et en Suisse. On ne sait pas combien d'organisations ont été touchées, bien qu'à ce stade, les attaques n'aient pas directement mené à des pannes opérationnelles connues.«Nous travaillons avec les victimes pour identifier et atténuer les récentes attaques de
Dragonfly
, mais étant donné qu'elles sont de véritables victimes d'une cyberattaque majeure, nous ne pouvons pas fournir de détails à ce niveau», a déclaré M. DiMaggio. "Cependant, je dirai que nous n'avons pas vu d'impact majeur sur les opérations, et nous espérons que cette information publiée publiquement empêchera les systèmes ICS vitaux d'être endommagés ou altérés."

Les attaquants de Dragonfly 2.0 utilisent un processus en plusieurs étapes pour accéder aux réseaux ICS et aux compagnies d'énergie. Selon Symantec, Dragonfly s'appuie fortement sur des informations d'identification volées pour compromettre un réseau. Les attaques utilisent une technique d'attaque "trou d'eau" où des sites Web légitimes sont utilisés pour compromettre les visiteurs de la page et les inciter à se connecter et ensuite transmettre les informations d'identification à une infrastructure contrôlée par l'attaquant, a déclaré DiMaggio.En outre, Dragonfly utilise des courriels de spear-phishing principalement utilisés pour déposer des logiciels malveillants, qui ensuite capture et transmet les informations d'identification de l'utilisateur à une infrastructure de l'attaquant. DiMaggio a déclaré que les attaquants de Dragonfly 2.0 utilisent principalement l'outil Phishery disponible pour la campagne de phishing.«Une fois l'accès à distance établi, l'attaquant utilise des outils publics ou des outils d'administration dans l'environnement de la victime pour obtenir des informations d'identification post-compromettantes afin de renforcer leur influence et leur accès aux systèmes d'intérêt», explique DiMaggio.





 
Le principal candidat parmi la panoplie d'équipes de hackers russes est un groupe de cyberspies, plus connu sous le nom d'Energetic Bear, mais également connu sous des noms tels que DragonFly, Koala et Iron Liberty. D'abord repéré par la firme de sécurité Crowdstrike en 2014, le groupe a d'abord piraté sans discernement des centaines de cibles dans des dizaines de pays depuis 2010, en utilisant des attaques dites «watering hole» qui infectaient les sites Web et plantaient un cheval de Troie appelé Havex. ' Machines. Mais il est vite devenu clair que les pirates avaient un objectif plus spécifique: ils utilisaient également des courriels d'hameçonnage pour cibler les vendeurs de logiciels de contrôle industriel, faisant glisser Havex dans les téléchargements des clients. L'entreprise de sécurité FireEye a découvert en 2014 que le groupe avait violé au moins quatre de ces cibles de contrôle industriel, ce qui a permis aux hackers d'accéder à tout, des systèmes de réseaux électriques aux usines de fabrication.Selon Adam Meyers, vice-président du renseignement de Crowdstrike, le groupe semblait au moins en partie concentré sur une large surveillance de l'industrie pétrolière et gazière. Les cibles d'Energetic Bear incluaient tout, des producteurs de gaz aux entreprises qui transportaient du gaz liquide et du pétrole jusqu'aux sociétés de financement de l'énergie. Crowdstrike a également découvert que le code du groupe contenait des artefacts en langue russe et qu'il fonctionnait pendant les heures d'ouverture de Moscou. Tout cela suggère, selon Meyers, que le gouvernement russe pourrait avoir utilisé le groupe pour protéger sa propre industrie pétrochimique et mieux utiliser son pouvoir en tant que fournisseur de carburant. "Si vous menacez d'éteindre le gaz dans un pays, vous voulez savoir à quel point cette menace est grave et comment l'exploiter correctement", dit Meyers.





À ce stade, les attaques Dragonfly n'ont pas utilisé de logiciels malveillants destructifs qui auraient un impact sur les opérations d'un SCI. En juin 2017, des chercheurs en sécurité de Dragos et ESET ont détaillé les actions d'une attaque baptisée Industroyer qui a déclenché une panne de courant massive en Ukraine.Avec l'opération originale de Dragonfly 1.0, l'évaluation de Symantec est que l'intention des attaquants était d'obtenir l'accès à des systèmes basés sur l'énergie et sur le SCI, selon DiMaggio."Sur la base des opérations postales et du temps et des efforts consacrés à l'accès à un réseau ou à des systèmes spécifiques au cours de la récente campagne, il est au-dessus de ce qui a été vu dans Dragonfly 1.0". "Nous pensons qu'il est plausible, basé sur la quantité de temps d'attaque et l'intérêt pour des systèmes spécifiques, que le principal avantage d'y accéder serait de perturber les opérations."

REF.:

Cloudflare: il restait à déterminer si le fournisseur de CDN était "en concert actif ou en participation" avec le site pirate MP3Skull ?

La question ,sans réponse:
Cloudflare: il restait à déterminer si le fournisseur de CDN était "en concert actif ou en participation" avec le site pirate MP3Skull ?.....Droit d'auteur,......blanchiment d'argent,...... Project Honey Pot.....anti-spammers....anti-bot........projet anti-pédophile de la CIA(T411),......pourquoi le siteThe Pirate Bay existe encore,......les serveurs de cloudflare c'est pas gratuit,alors on rentabilise comment ? ;-)


Cloudflare ne parvient pas à éliminer la menace de blocage(RIAA) du site pirate 'Moot' :
Un tribunal fédéral de Floride a rejeté la demande de Cloudflare d'annuler une récente ordonnance qui a ouvert la porte à des efforts de blocage de sites à grande échelle. La commande, obtenue par la RIAA, s'applique au défunt site MP3Skull mais pourrait avoir des conséquences plus larges.Représentant plusieurs maisons de disques majeures, la RIAA a déposé une plainte contre le site pirate MP3Skull il y a trois ans.Avec des millions de visiteurs par mois, le site de téléchargement MP3 a été l'une des principales sources de musique piratée pendant longtemps.En 2016, les maisons de disques ont gagné leur procès contre le portail de téléchargement MP3, mais le site a d'abord ignoré la décision du tribunal et a continué à fonctionner. Cela a incité la RIAA à poursuivre les services de tiers, y compris Cloudflare, exigeant qu'ils bloquent les noms de domaine associés.Cloudflare s'est opposé et a fait valoir que le DMCA a protégé l'entreprise contre les larges exigences de blocage. Cependant, la cour a statué que le DMCA ne s'applique pas dans ce cas, ouvrant la porte à un filtrage anti-piratage généralisé.Le tribunal a souligné que, avant d'émettre une injonction contre Cloudflare, il restait à déterminer si le fournisseur de CDN
ou un réseau de diffusion de contenu (CDN),était "en concert actif ou en participation" avec le site pirate. Cependant, cela doit encore arriver. Depuis que MP3Skull a cessé ses opérations, la RIAA a montré peu d'intérêt à poursuivre l'affaire.Bien qu'il n'y ait plus de menace immédiate de blocage de site, il est plus facile pour les titulaires de droits de demander des demandes de blocage similaires à l'avenir. Cloudflare, par conséquent, a demandé au tribunal de jeter l'ordre, arguant du fait que MP3Skull n'est plus disponible, le problème est discutable.Cette semaine, la juge Marcia Cooke a rejeté cette demande.RefuséC'est, bien sûr, de la musique aux oreilles de la RIAA et de ses membres.La RIAA veut garder la porte ouverte pour des demandes de blocage similaires à l'avenir. Cette responsabilité potentielle pour les sites de pirates est la principale raison pour laquelle le fournisseur de CDN a demandé au tribunal d'annuler l'ordre, a indiqué la RIAA.Alors que l'ordonnance reste en place, le juge Cooke suggère que les deux parties travaillent sur une sorte de compromis ou de clarification et a donné deux semaines pour rédiger cela dans une nouvelle proposition.«Les parties peuvent rédiger et soumettre une ordonnance conjointe visant les questions soulevées à l'audience au plus tard le 10 avril 2018», écrit le juge Cooke.

Nota: Dans le dossier du site néo-nazi Daily Stormer:
Cloudflare avait pour politique de ne retirer aucun compte sans une ordonnance du tribunal, et lorsque cela a été dépassé, les sourcils ont été levés. En particulier, les détenteurs de droits d'auteur se demandaient pourquoi l'entreprise pouvait mettre fin à ce compte, mais pas ceux des sites piratés les plus notoires.

Ou le dossier NYAA.si :
D'une manière générale, la société ne déconnecte un client qu'en réponse à une décision de justice, comme elle l'a fait avec Sci-Hub plus tôt cette année. C'est pourquoi cela a été une surprise lorsque le site NYAA.si a été déconnecté cette semaine.Certains ont fait allusion à une décision de la cour secrète alors que la répression récente du Japon sur le piratage de mangas et d'anime est également venue à l'esprit, le tout sans un grain de preuve bien sûr.Quelle que soit la raison, NYAA.si doit maintenant continuer sans Cloudflare, alors que le mystère demeure.

Conclusion:
A force de faire disparaître les sites de piratage, allons nous pas ,de plus en plus vers le DarkNet ?$?


REF.: