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samedi 11 août 2018

Sauvegarde ou archivage de données : quels supports utiliser ?


Vous désirez mettre en place des sauvegardes ou archivages de vos données mais vous ne savez pas quel support utiliser ?
Cet article énumère différents supports avec les avantages et inconvénients pour la sauvegarde ou l’archivage.
Le but est de vous aider à choisir le support pour une meilleur pérennité des données.

Archivage VS Sauvegarde

Avant de commencer, voici les explications pour bien comprendre les différences entre l’archivage et la sauvegarde.
  • La sauvegarde est une copie et duplication des données afin dans le cas de panne, vous ne perdez aucune données. Cette dernière se doit de pouvoir remettre en place les données rapidement.
  • L’archivage vise à déplacer les données que vous n’utilisez pas régulièrement depuis un support vers un autre. Le but principal est de libérer de la place sur le support du quotidien.
Dans le dernier cas, l’archivage demande des supports qui ne se détériorent pas dans le temps comparativement à la sauvegarde.
Ainsi, pour les deux méthodes, on utilise pas le même type de support.

Quels supports pour archiver ou sauvegarde

Disque dur

Le disque dur est probablement la solution qui va vous venir en premier à l’esprit.
Ce n’est pas la solution la plus onéreuse mais pour les disques dur externe, c’est probablement la solution qui va prendre le plus de place.
Les disques dur externes doivent aussi être maniés avec précaution.
Pour une utilisation d’archivage avec des accès peu fréquents, dans un environnement de conservation optimale, vous pouvez viser les 15 ans.
Les disques dur externe ne sont pas vraiment adaptés pour une sauvegarde régulière, il vaut mieux privilégier un disque dur interne secondaire.
Quels supports pour archiver ou sauvegarde
Il existe aussi une solution très simple de stockage qui se nomme NAS (Network Attached Storage) basé sur les disques dur en redondance.
Le NAS se présente sous la forme d’un boîtier qui peut accueillir plusieurs disques dur.
Un système d’exploitation permet l’accès par le réseau depuis une interface, FTP, synchronisation et autres services réseaux.
C’est une très bonne solution de stockage et de sauvegardes.
On trouve des NAS à moins de 200 euros (sans disque dur).
Quels supports pour archiver ou sauvegarde
Nous vous rappelons que Windows est capable de créer des mirroirs de disques. Pour plus d’informations, se reporter à la page : Espace de stockage sur Windows

Support USB

Les supports USB tels que les clés USB, cartes mémoires ou disques SSD peuvent aussi être utilisées pour l’archivage ou la sauvegarde.
Mais est-ce une bonne solution ?
Ces supports sont relativement solides, même si les clés USB peuvent souvent tomber en panne (lecture seule, etc).
Le prix est toutefois beaucoup plus élevés que les disques dur externes, environ 10 fois plus.
Vous allez donc vite être limités par la taille mais si vos données n’excèdent pas 64 Go, le support USB peut être une solution intéressante.
C’est une solution plus adaptée à l’archivage qu’à la sauvegarde puisque l’archivage évite de manipuler trop souvent le support.
Quels supports pour archiver ou sauvegarde

Disque Blu-ray

Plus connus comme support pour distribuer des films, les disques Blu-ray peuvent être une solution pour l’archivage.
C’est aussi la solution la moins onéreuse.
Le support Blu-Ray est plutôt destiné à l’archivage puisque dans le cas des sauvegardes, les données ont tendance à trop bouger d’autant que c’est le support le plus lent.
Toutefois, les Blu-Ray peuvent être utiles si les données à sauvegarder sont vraiment très minimales.
Dans le cas contraire, il sera alors difficile d’utiliser des BD-R pour les sauvegardes car cela va demander trop de gravures.
Quels supports pour archiver ou sauvegarde

Linear Tape-Open (LTO)

LTO sont des bandes magnétiques, c’est probablement une solution la plus inconnue mais la plus efficace pour l’archivage.
La raison est simple, LTO est le support le plus cher.
La cartouche de 6,25 To est à environ 30 euros alors que le lecteur peut aller de 1500 à 2500 euros.
Toutefois, c’est la solution ultime pour l’archivage ou sauvegarde puisque le support LTO a une durée de vie de 30 ans.

Quels supports pour archiver ou sauvegarde 

Conseils de maintenance

Pour une meilleur longévité des supports, pensez à les stocker dans des endroits à l’abri de l’humidité et loin de la chaleur.
Si vous avez la possibilité de les stocker dans un lieu climatisé, n’hésitez pas.
Enfin, dans le cas de support USB, pensez aussi à vérifier le standard USB qui peut évoluer dans le temps et ne plus fonctionner sur de nouveaux ordinateurs.
Vous pouvez aussi suivre les conseils de notre page : Comment bien sauvegarder Windows et ses données ?

Liens

Pour tous les articles et tutoriels sur la sauvegarde, rendez-vous dans le menu Windows > Sauvegardes ou directement sur ce lien : les sauvegardes sur Windows

REF.:

vendredi 10 août 2018

BitTorrent, la société qui gère uTorrent, va être vendue pour 140 millions de dollars



BitTorrent, la société qui gère uTorrent, va être vendue pour 140 millions de dollars

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BitTorrent, la société mère derrière le déploiement du logiciel P2P uTorrent, va être vendue au créateur d’une cryptomonnaie, pour la modique somme de 140 millions de dollars. La date de la vente n’a pas encore été précisée et on ne sait pas encore quel impact elle aura sur le fonctionnement du logiciel de partage de fichiers.

BitTorrent, vendu au créateur d’une crypto-monnaie

Nous avons appris, grâce à nos confrères de chez TorrentFreak, que le mois dernier, le chinois Justin Sun avait l’intention d’acquérir la société BitTorrent, maison mère d’uTorrent, le célèbre logiciel de partage de fichiers en P2P. Justin Sun se définit comme le petit protégé du fondateur de la plateforme Alibaba, et est lui-même le créateur d’une crypto-monnaie, le TRON.
En tous cas, les plans de Sun pour BitTorrent ne sont pas encore très clairs, mais d’après le site américain TechCrunch, l’un des actionnaires de la société aurait déclaré que ce rachat permettrait de légitimer certaines activités liées à la crypto-monnaie. 

BitTorrent devient RainBerry

À l’occasion de ce rachat, la société change de nom et fait peau neuve : elle répond désormais à la dénomination de RainBerry. Du nouveau personnel a d’ailleurs été embauché, notamment afin d’accélérer le développement d’une application iOS, qui permettra de lire des vidéos téléchargées en torrent directement depuis son smartphone. On ne sait pas encore ce que va devenir l’ex BitTorrent, et beaucoup d’internautes s’en inquiètent. L’entreprise s’est d’ailleurs exprimé à ce sujet, afin d’écarter les doutes des utilisateurs de la plateforme :
Notre attention a été attirée sur les nouvelles qui sont apparues au cours des dernières semaines spéculant sur un changement dans le modèle économique de BitTorrent.
Nous souhaitons réitérer que BitTorrent n’a pas l’intention de changer quoi que ce soit, ou encore facturer pour les services que nous fournissons. Nous n’avons pas l’intention d’utiliser la crypto-monnaie maintenant, ou dans le futur.
BitTorrent a été un pionnier du partage de fichiers peer-to-peer et nous croyons que notre vision de la démocratisation du Web en permettant un accès décentralisé et résilient à l’information reste aussi pertinente qu’elle l’était au début.
Nous réaffirmons que nous sommes engagés envers nos centaines de millions d’utilisateurs dans le monde et continuerons à investir et à innover dans les produits BitTorrent et uTorrent.

REF.:

Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe


Afin de prévenir de la perte de mot de passe et pour ne pas être bloqué sur la page d’identification de Windows.
Windows 7, 8.1 ou 10 donne la possibilité de créer un disque de réinitialisation du mot de passe perdu ou oublié.
A partir de ce disque vous pouvez re-définir un mot de passe depuis la page d’identification de Windows.
Ce disque ne fonctionne que sur les comptes locaux et pas sur les comptes Microsoft où le mot de passe peut-être réinitialisé en ligne.
Cet article explique comment créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe pour Windows 7, 8.1 ou Windows 10.

Créer un disque de réinitialisation du mot de passe

Voici les instructions pour créer le disque de réinitialisation de mot de passe.
Vous devez posséder une clé USB qui sera dédiée à cela mais la création ne supprime pas le contenu de celle-ci.
Une fois créé, cette clé USB permettra de réinitialiser le mot de passe de votre compte local à tout moment.
Sur Windows 10 et Windows 7, faites une recherche Cortana ou par le menu Démarrer pour lancer la création du disque de réinitialisation de mot passe.
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe
L’assistant mot de passe oublié s’ouvre afin de vous guider dans la création de la clé de récupération du mot de passe.
Cliquez sur Suivant pour passer à l’étape suivante
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passeVous devez ensuite indiquer le lecteur de votre clé USB mais ce dernier est normalement détecté et proposé.
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passePuis vous devez indiquer le mot de passe actuel de l’utilisateur Windows.
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe
Enfin la création s’effectue qui est très rapide.
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passeOn arrive à la fin de l’assitant du mot de passe oublié où vous pouvez cliquer sur le bouton Terminé.
Créer et utiliser un disque de réinitialisation du mot de passeA partir de là, votre clé USB pour réinitialiser le mot de passe perdu est prête à l’emploi.

Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe

Le disque de récupération de mot de passe est à utiliser sur la page d’identification.
Après avoir saisi un mot de passe erroné sous le champs mot de passe, un bouton Réinitialiser le mot de passe apparaît.
Cliquez dessus.
Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passeL’assistant pour réinitialiser le mot de passe s’ouvre alors.
Insérez la clé USB qui a été utilisé comme disque de récupération puis cliquez sur le bouton Suivant.
Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe
La lettre de lecteur USB est demandée mais là aussi, celle-ci est normalement détectée et proposée.
Corrigez au besoin.Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passeVous devez ensuite définir un nouveau mot de passe qu’il faut saisir deux fois de suite.
Dans le dernier champs, vous pouvez indiquer un indicateur pour vous aider à retrouver le mot de passe, si vous l’oubliez.
Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe
Enfin l’assistant pour réinitialiser le mot de passe Windows est terminé.
Le mot de passe a été redéfini grâce au disque pour réinitialiser le mot de passe oublié ou perdu.
Vous pouvez à nouveau vous identifier et ouvrir la session utilisateur grâce à ce dernier.
Utiliser un disque de réinitialisation du mot de passe

Liens autour de la perte de mot de passe sur Windows

Les liens et tutoriels autour de la perte de mot de passe sur Windows afin de réinitialiser un mot de passe perdu ou oublié.
REF.:

Le Canada (finalement) en route vers la 5G



Dans le déploiement des réseaux de télécommunications de cinquième génération (5G), le Canada adopte une stratégie qui s’inspire des fables de La Fontaine : rien ne sert de courir, il faut partir à point. 

Des réseaux cellulaires rapides, adaptés aux besoins des consommateurs modernes et, surtout, des entreprises de demain : voilà ce que promettent les réseaux 5G. Mais alors que le Canada doit encore s’entendre sur les règles du jeu pour son déploiement à partir d’environ 2020, la 5G sera en partie mise en service dès cette année aux États-Unis.
Les réseaux de cinquième génération promettent des améliorations importantes par rapport aux réseaux 4G LTE actuels. Les consommateurs peuvent notamment s’attendre à des vitesses de transfert sur leur téléphone intelligent de 100 Mbps, soit 10 fois plus rapides que les vitesses moyennes de nos jours.
Du côté des entreprises, l’Internet 5G pourra notamment relier des millions d’objets connectés dont les piles n’auront à être rechargées qu’aux 10 ans. La faible latence de ces réseaux (le temps de réaction pour qu’une information soit transmise) devrait aussi permettre de relier des objets dont la fiabilité est cruciale, comme les voitures autonomes et des systèmes médicaux.
« Dans le secteur minier, où on envoie encore des gens travailler à trois kilomètres sous la terre, la vision à long terme est d’extraire le minerai à distance avec de la machinerie connectée. Mais pour ça, ça prend des communications fiables avec de très faibles latences, comme avec la 5G », explique André Perreault, directeur des solutions technologiques chez l’équipementier Ericsson Canada.
« Dans notre vie de tous les jours, la 5G n’aura pas un impact flamboyant, mais elle va rapidement avoir sa place dans l’industrie », résume l’ingénieur.

Deux enchères de spectre d’ici 2021

Pour mettre en place les premiers réseaux 5G, les géants des télécommunications devront attendre les mises aux enchères de la bande de fréquence 3500 MHz en 2020 et des bandes d’ondes millimétriques en 2021, annoncées la semaine dernière par Innovation, Sciences et Développement économique Canada.
Les ondes permettent la transmission de toutes sortes d’informations, comme la radio, la télé et les communications par téléphone cellulaire. La plupart des fréquences sont protégées pour des usages précis et nécessitent l’obtention d’une licence pour les utiliser (c’est pour ça qu’on ne peut pas diffuser un poste de radio FM à partir de son sous-sol, par exemple). Les licences pour les fréquences requises par les réseaux cellulaires sont généralement remises lors de ventes aux enchères. C’est une enchère qui avait permis à Vidéotron de lancer son réseau 3G en 2008, et c’est une enchère qui avait contribué au déploiement des réseaux LTE en 2013.
Ces dernières se sont avérées payantes pour le gouvernement, avec plus de 4 et 5 milliards de dollars amassés respectivement. La prochaine pourrait potentiellement l’être encore plus.
« Les ventes aux enchères annoncées par le ministre cette semaine concernent les dernières quantités significatives de bandes que possède le gouvernement. Le spectre est une ressource limitée, et il n’en restera que de très petites quantités après ces ventes. C’est pourquoi elles peuvent rapporter des sommes considérables au gouvernement et peuvent influencer l’économie canadienne si profondément », croit Alexandra MacEachern, directrice des politiques et de la sensibilisation au Conseil des technologies de l’information et des communications du Canada (CTIC).
Notons qu’une troisième enchère avait déjà été annoncée pour 2019, pour la bande 600 Mhz, mais que son intérêt pour la 5G est plus à long terme.
Les consultations qui mèneront aux enchères de 2020 et 2021 permettront au gouvernement de cerner le spectre qui sera offert, mais aussi de déterminer si une partie sera réservée aux opérateurs régionaux, comme Vidéotron au Québec et SaskTel en Saskatchewan. Les usages du spectre et les entreprises qui pourront participer aux enchères seront aussi évalués, puisque les ondes utilisées par la 5G intéressent d’autres joueurs que les opérateurs traditionnels. Facebook a d’ailleurs démontré son intérêt plus tôt cette année pour utiliser les bandes 5G afin de relier les régions éloignées canadiennes à l’Internet avec ses drones solaires.
« Des sociétés possédant des véhicules autonomes comme Uber, des géants des communications comme General Electric et des fabricants comme Toyota qui pourraient construire des usines intelligentes » pourraient aussi vouloir leur part du gâteau, note Alexandra MacEachern, qui a publié cette semaine le rapport La technologie mobile de cinquième génération : la dernière mine d’or pour le CTIC.

Une industrie prête à accélérer

La longue attente d’ici les enchères ne plait pas à tous.
« Nous aurions préféré que l’enchère de spectre à venir fasse l’objet d’un échéancier plus serré afin que nous puissions rattraper les autres pays qui ont déjà entamé ce processus concernant la technologie 5G », commente Johanne Senécal, première vice-présidente, Gouvernement fédéral et affaires réglementaires de Telus, qui se dit toutefois enthousiaste à l’idée de « participer aux consultations et de tout mettre en œuvre pour lancer la technologie 5G aussi rapidement que possible ».
L’intérêt des opérateurs pour la 5G est facile à expliquer. Alors qu’ils ont atteint un taux de pénétration dépassant les 100% chez les consommateurs canadiens, l’arrivée de la technologie leur permettra de croître grâce aux nouveaux marchés qui seront rendus possibles avec la 5G.
Il existe toutefois d’autres raisons pour justifier un déploiement accéléré des réseaux. Des opérateurs américains offriront la 5G dès cette année. Elle sera réservée dans un premier temps à l’Internet résidentiel, mais son évolution pourrait permettre l’arrivée de nouvelles technologies qui avantageraient les entreprises américaines par rapport aux entreprises canadiennes. Dans une telle éventualité, les enchères canadiennes tardives pourraient faire mal.
Les entreprises québécoises et ontariennes pourront heureusement mettre les technologies 5G à l’essai dès cette année, avec la mise en place du programme ENCQOR, qui rendra un réseau 5G précommercial accessible aux chercheurs et aux PME. Le retard du Canada est aussi relatif, alors qu’il sera tout de même en avance sur des pays importants comme l’Australie et l’Allemagne.

REF.:

Facebook: Les données qu'il collecte sur les utilisateurs, sur son site et de manière générale




Facebook garde un œil sur les mouvements de votre souris

Juridique : Aux États-Unis, Facebook a livré ses réponses écrites à questions posées par les élus du Congrès lors de l’audition de Mark Zuckerberg. Le réseau social clarifie notamment les données qu’il collecte sur ses utilisateurs et sur la surveillance de leur activité.

Le réseau social Facebook a publié en ligne un épais document rassemblant toutes les réponses écrites ayant été transmises aux élus américains à la suite de l’audition de son dirigeant Mark Zuckerberg par le Congrès. L’audience avait été particulièrement longue et les réponses écrites de Facebook sont à l’avenant : compilées, celles-ci représentent un peu plus de 225 pages, visant à apporter une réponse aux quelque 2000 questions écrites posées par le Congrès.
 
Si vous trouviez donc que l’audition au Congrès avait été un peu courte, c’est donc sur ce document qu’il vous faudra vous pencher . Facebook y détaille notamment les données que le réseau social collecte sur les utilisateurs, sur son site et de manière générale.
On y apprend ainsi que Facebook n’hésite pas à analyser les mouvements de souris de l’utilisateur : l’objectif affiché par le réseau social est avant tout de renforcer la sécurité de ses utilisateurs en utilisant cette métrique pour déterminer si l’utilisateur qui se connecte au réseau est un humain ou un bot. C’est globalement la même méthode que celle utilisée par Google et ses captchas, qui analysent le mouvement du pointeur de la souris pour vérifier qu’un internaute est bien humain.
Outre ces informations, le réseau social explique également dans ses réponses aux questions des élus américains collecter plusieurs types de données sur les internautes : système d’exploitation, matériel, versions utilisées, niveau de batterie, espace disque, présence ou non de connectivité bluetooth, nom des fichiers et leurs types ainsi que les informations liées à leur navigateur et aux plug-ins utilisés.
Facebook explique également collecter les données liées au fournisseur d’accès de l’utilisateur et à son type de connexion à internet, ainsi que les données liées « aux appareils situés à proximité » tels que des TV ou appareils domotiques connectés. Enfin, Facebook collecte les données liées au GPS, aux photos ou à la caméra de l’appareil si l’utilisateur a donné l’autorisation d’accès à l’une des applications mobile de Facebook.
Comme l’expliquait également le directeur de la sécurité de Facebook, ces informations ainsi que les informations liées aux sites visités par les utilisateurs sont utilisées par les équipes de sécurité de Facebook afin de vérifier que l’utilisateur qui se connecte à leur service est bien un utilisateur légitime.
Selon un ancien salarié de Facebook interrogé par le journal, ces accords avec les fabricants de terminaux ont été identifiés dès 2012 comme "un problème de confidentialité". "Il est choquant que cette pratique puisse encore persister six ans plus tard" réagit-il.Mais selon le New York Times, le réseau social partage/a partagé de gros volumes de données de ses membres (et de leurs amis) avec au moins 60 fabricants de smartphones et autres acteurs de la téléphonie mobile, parmi lesquels Apple, Microsoft, Samsung et Blackberry.
Dans ce cas, Facebook leur a fourni d'importants volumes de données, y compris des données "d'amis" des membres. Selon le NYT, ce partage s'est souvent fait sans le consentement des utilisateurs.
Pour illustrer cette pratique, le journaliste américain s'est connecté au service via un Blackberry de 2013 au travers d'un compte comptant 550 amis. Grâce à une application, "The Hub", il a pu accéder à des informations personnelles de 295.000 utilisateurs de Facebook.
Le constructeur précise que ses derniers modèles, sous Android, n'ont pas accès à ces canaux privés. Quant à Facebook, par l'intermédiaire de son patron des partenariats, il assure que ces accords de données étaient le fruit d'une nécessité.

REF.: Par Louis Adam | Louis Adam