Facebook garde un œil sur les mouvements de votre souris
Juridique : Aux États-Unis,
Facebook a livré ses réponses écrites à questions posées par les élus du
Congrès lors de l’audition de Mark Zuckerberg. Le réseau social
clarifie notamment les données qu’il collecte sur ses utilisateurs et
sur la surveillance de leur activité.
Le réseau social Facebook a publié en ligne un épais document
rassemblant toutes les réponses écrites ayant été transmises aux élus
américains à la suite de l’audition de son dirigeant Mark Zuckerberg par
le Congrès. L’audience avait été particulièrement longue et les
réponses écrites de Facebook sont à l’avenant : compilées, celles-ci
représentent un peu plus de 225 pages, visant à apporter une réponse aux
quelque 2000 questions écrites posées par le Congrès.
Si vous trouviez donc que l’audition au Congrès avait été un peu courte, c’est donc sur ce document qu’il vous faudra vous pencher .
Facebook y détaille notamment les données que le réseau social collecte
sur les utilisateurs, sur son site et de manière générale.
On y apprend ainsi que Facebook n’hésite pas à analyser les mouvements de souris de l’utilisateur : l’objectif affiché par le réseau social est avant tout de renforcer la sécurité de ses utilisateurs en utilisant cette métrique pour déterminer si l’utilisateur qui se connecte au réseau est un humain ou un bot. C’est globalement la même méthode que celle utilisée par Google et ses captchas, qui analysent le mouvement du pointeur de la souris pour vérifier qu’un internaute est bien humain.
Outre ces informations, le réseau social explique également dans ses réponses aux questions des élus américains collecter plusieurs types de données sur les internautes : système d’exploitation, matériel, versions utilisées, niveau de batterie, espace disque, présence ou non de connectivité bluetooth, nom des fichiers et leurs types ainsi que les informations liées à leur navigateur et aux plug-ins utilisés.
Facebook explique également collecter les données liées au fournisseur d’accès de l’utilisateur et à son type de connexion à internet, ainsi que les données liées « aux appareils situés à proximité » tels que des TV ou appareils domotiques connectés. Enfin, Facebook collecte les données liées au GPS, aux photos ou à la caméra de l’appareil si l’utilisateur a donné l’autorisation d’accès à l’une des applications mobile de Facebook.
Comme l’expliquait également le directeur de la sécurité de Facebook, ces informations ainsi que les informations liées aux sites visités par les utilisateurs sont utilisées par les équipes de sécurité de Facebook afin de vérifier que l’utilisateur qui se connecte à leur service est bien un utilisateur légitime.
On y apprend ainsi que Facebook n’hésite pas à analyser les mouvements de souris de l’utilisateur : l’objectif affiché par le réseau social est avant tout de renforcer la sécurité de ses utilisateurs en utilisant cette métrique pour déterminer si l’utilisateur qui se connecte au réseau est un humain ou un bot. C’est globalement la même méthode que celle utilisée par Google et ses captchas, qui analysent le mouvement du pointeur de la souris pour vérifier qu’un internaute est bien humain.
Outre ces informations, le réseau social explique également dans ses réponses aux questions des élus américains collecter plusieurs types de données sur les internautes : système d’exploitation, matériel, versions utilisées, niveau de batterie, espace disque, présence ou non de connectivité bluetooth, nom des fichiers et leurs types ainsi que les informations liées à leur navigateur et aux plug-ins utilisés.
Facebook explique également collecter les données liées au fournisseur d’accès de l’utilisateur et à son type de connexion à internet, ainsi que les données liées « aux appareils situés à proximité » tels que des TV ou appareils domotiques connectés. Enfin, Facebook collecte les données liées au GPS, aux photos ou à la caméra de l’appareil si l’utilisateur a donné l’autorisation d’accès à l’une des applications mobile de Facebook.
Comme l’expliquait également le directeur de la sécurité de Facebook, ces informations ainsi que les informations liées aux sites visités par les utilisateurs sont utilisées par les équipes de sécurité de Facebook afin de vérifier que l’utilisateur qui se connecte à leur service est bien un utilisateur légitime.
Selon un ancien salarié de Facebook interrogé par le journal, ces
accords avec les fabricants de terminaux ont été identifiés dès 2012
comme "un problème de confidentialité". "Il est choquant que cette
pratique puisse encore persister six ans plus tard" réagit-il.Mais selon le New York Times, le réseau social partage/a partagé de gros
volumes de données de ses membres (et de leurs amis) avec au moins 60
fabricants de smartphones et autres acteurs de la téléphonie mobile, parmi lesquels Apple, Microsoft, Samsung et Blackberry.
Dans ce cas, Facebook leur a fourni d'importants volumes de données, y compris des données "d'amis" des membres. Selon le NYT, ce partage s'est souvent fait sans le consentement des utilisateurs.
Pour illustrer cette pratique, le journaliste américain s'est connecté au service via un Blackberry de 2013 au travers d'un compte comptant 550 amis. Grâce à une application, "The Hub", il a pu accéder à des informations personnelles de 295.000 utilisateurs de Facebook.
Le constructeur précise que ses derniers modèles, sous Android, n'ont pas accès à ces canaux privés. Quant à Facebook, par l'intermédiaire de son patron des partenariats, il assure que ces accords de données étaient le fruit d'une nécessité.
Dans ce cas, Facebook leur a fourni d'importants volumes de données, y compris des données "d'amis" des membres. Selon le NYT, ce partage s'est souvent fait sans le consentement des utilisateurs.
Pour illustrer cette pratique, le journaliste américain s'est connecté au service via un Blackberry de 2013 au travers d'un compte comptant 550 amis. Grâce à une application, "The Hub", il a pu accéder à des informations personnelles de 295.000 utilisateurs de Facebook.
Le constructeur précise que ses derniers modèles, sous Android, n'ont pas accès à ces canaux privés. Quant à Facebook, par l'intermédiaire de son patron des partenariats, il assure que ces accords de données étaient le fruit d'une nécessité.
REF.: Par
Louis Adam
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