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samedi 25 août 2018

Plusieurs lois ont changé dernièrement et beaucoup de Québécois l'ignorent encore



Plusieurs lois ont changé dernièrement et beaucoup de Québécois l'ignorent encore.

Prenez le temps de consulter les changements.



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Des changements majeurs au Code de la sécurité routière sont rentrées en vigueur le 18 mai dernier et pourtant encore beaucoup de conducteurs les ignorent.
«Nous devons tout mettre en œuvre afin de poursuivre l’amélioration du bilan routier québécois et de nous assurer que le Code de la sécurité routière reflète les nouvelles réalités», a déclaré le ministre des Transports, André Fortin.
«Par le dépôt de ce projet de loi, nous envoyons un message fort quant aux comportements à risques à proscrire et mettons de l’avant le principe de prudence pour améliorer le partage de la route.»
Principe de prudence
Ce principe de prudence demande aux usagers de la route de faire preuve de prudence envers les usagers plus vulnérables qu'eux.
Ce dessin d'Éducaloi illustre parfaitement bien cette réalité:
À partir du 18 mai 2018, les infractions faites par un cycliste seront punies par des pénalités plus importantes. Les nouvelles amendes seront de 80$ à 100$.
Les personnes qui conduisent sans ceinture de sécurité s'exposeront à des contraventions de 200$ à 300$.
Les piétons seront les grands prioritaires! Ils n’auront plus seulement priorité aux passages pour piétons s’ils sont déjà engagés, mais aussi à partir du moment où ils manifestent leur intention de traverser.
De nouvelles restrictions s’appliqueront aux jeunes conducteurs. Par exemple, un couvre-feu s’appliquera aux titulaires d’un permis d’apprenti-conducteur qui ne pourront plus prendre la route entre minuit et 5h du matin.
Les apprentis conducteurs de motocyclette, eux, n’auront plus l’obligation d’être accompagnés.
Fini, les écouteurs!
À partir du 30 juin 2018, il sera interdit d'utiliser un cellulaire ou des écouteurs à velo. Les automobilistes, eux, n'ont toujours pas le droit d'utliser un cellulaire en conduisant, mais pourront utiliser des écouteurs dans une seule oreille.
Cellulaire au volant: des amendes plus salées
Toujours à compter du 30 juin 2018, les conducteurs qui utilisent un cellulaire au volant s'exposeront à des contraventions de 300$ à 600$ ainsi qu'à une possible ssuspension automatique du permis de conduire.
Sièges pour enfants jusqu'à 9 ans
À partir du 18 avril 2019, les sièges pour enfants seront obligatoires jusqu’à ce que l’enfant atteigne 145 cm ou l’âge de 9 ans .
Attention à nos enfants!
À partir du 1er août 2019, les amendes seront doublées en cas d’excès de vitesse pendant les heures d’école dans une zone scolaire. Un changement qui sera effectif dès la prochaine rentrée scolaire!
Pneus d'hiver plus longtemps
À partir du 1er décembre 2019, les pneus d’hiver devront être posés dès le 1er décembre plutôt que le 15 décembre. La période obligatoire se terminera toujours le 15 mars.

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mardi 21 août 2018

CSTC(le Centre de la Sécurité des Télécommunications) : Le Service canadien de renseignement (SCRS) est exclus des Fives Eyes !

CSTC(le Centre de la Sécurité des Télécommunications) : Le Service canadien de renseignement (SCRS) est exclus des Fives Eyes !


Fives Eyes, CSTC, SCRS, NSA, Edward Snowden

 La principale agence récupérant nos données personnelles se nomme le Centre de la sécurité des télécommunications Canada (CSTC), que le Globe and Mail décrit comme une « agence de surveillance électronique canadienne ultra-secrète ».
 

 



Le Service canadien de renseignement (SCRS) ne peut pas espionner à l'étranger sans mandat judiciaire, à moins que la sécurité nationale soit clairement en jeu, selon un jugement rendu par la Cour fédérale du Canada.
La puissante agence demandait l'obtention d'un mandat pour "prête(r) son assistance à la collecte d'informations ou de renseignements sur les moyens, les intentions ou les activités d'un État étranger", non précisé, indique un résumé de l'affaire publié par la Cour fédérale et consulté vendredi par l'AFP.
La demande du SCRS a été rejetée. "Je n'ai pas la permission de délivrer un mandat autorisant des activités extraterritoriales puisque le législateur ne m'a clairement pas donné ce pouvoir en matière de mandat", a écrit le juge Simon Noël dans sa décision de mercredi, disponible en ligne mais lourdement censurée.


Il s'agit du deuxième rappel à l'ordre adressé au SCRS en moins de trois ans par la Cour fédérale. En novembre 2016, l'agence avait été reconnue coupable d'avoir mené une collecte "excessive" de données des citoyens, sans lien avec une menace précise à la sécurité nationale.
Le Canada forme, avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, le groupe des "Five Eyes", une alliance de services de renseignement dont la puissance a notamment été mise en lumière par les révélations de l'ancien analyste de la NSA, Edward Snowden.


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Google prévient des attaques potentielles sur G Suite


Google prévient des attaques potentielles sur G Suite


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Technologie : Google vient d'ajouter une nouvelle fonctionnalité dans la console d'administration de G Suite qui avertit les clients des cyberattaques sur leurs comptes.
Les administrateurs de la suite d'applications de productivité G Suite hébergées dans le cloud de Google peuvent désormais recevoir des alertes de la part à propos de tentatives potentielles d'attaques. La société a ajouté une nouvelle fonctionnalité à la console d'administration de G Suite qui déclenchera une alerte par courrier électronique pour les entreprises clientes chaque fois que le système de détection des menaces constate une cyberattaque dirigée par un gouvernement sur les ordinateurs ou les comptes des utilisateurs.

La fonctionnalité est optionnelle. Les administrateurs peuvent choisir de le désactiver ou de le configurer pour envoyer des notifications par défaut aux utilisateurs spécifiques de leur organisation. Lorsque la fonctionnalité est activée pour la première fois, le paramètre par défaut envoie les alertes par courrier électronique à l'administrateur principal de G Suite, mentionne un billet de blog de l'entreprise. Toutefois, les administrateurs peuvent modifier le paramètre par défaut pour spécifier qui dans leur organisation est destinataire des alertes.
L'objectif consiste à informer les administrateurs de toute activité suspecte associée à un gouvernement qui cible les utilisateurs de G Suite de manière à ce qu'ils puissent prendre des mesures pour sécuriser les comptes potentiellement concernés.

De telles attaques arrivent à moins de 0,1 % des utilisateurs

Les exemples d'activité suspecte incluent par exemple un utilisateur de compte Google qui reçoit des e-mails ou des messages de phishing avec des pièces jointes malveillantes, ou des liens vers un site web malveillant conçu pour voler ses mots de passe.
Les actions recommandées par Google pour les administrateurs incluent la réinitialisation des mots de passe des comptes d'utilisateur ou, si nécessaire, l'ajout d'un second facteur pour authentifier les utilisateurs. "Nous envoyons l'alerte pour vous faire savoir que nous pensons que les attaquants (...) tentent d'accéder au compte de l'un de vos utilisateurs" explique Google. De telles attaques arrivent à moins de 0,1 % des utilisateurs du compte Google. Il est donc possible qu'une alerte soit une fausse alerte signale toutefois l'entreprise. Google ne révélera cependant pas la nature de l'activité suspecte afin d'empêcher les pirates de trouver des moyens de contourner les mécanismes de détection.
Depuis 2012, Google avertit les utilisateurs de Gmail de toute activité malveillante issue de d'attaques gouvernementales ciblant leurs comptes. Ce service est donc désormais intégré à la console d'administration G Suite.

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Google : un nouveau câble transatlantique entre les Etats-Unis et la France


Google : un nouveau câble transatlantique entre les Etats-Unis et la France

Technologie : Le géant du cloud étend encore sa capacité réseau avec la construction d'un nouveau câble sous-marin privé appelé Dunant. Un câble qui sera géré par Google, sans partenariat avec une entreprise de télécommunication.


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Le câble va pourvoyer des données entre Virginia Beach aux Etats-Unis et la côte atlantique française. Le géant de la technologie ​​travaille avec TE SubCom à la conception et à la construction de ce câble, qui devrait être disponible fin 2020.

Présentation du câble Dunant par Google.
Dunant (du nom d'Henri Dunant, fondateur de la Croix Rouge) est le 12ème investissement de câble sous-marin pour Google, et le second pour son usage propre. Ce câble sera géré par Google, sans partenariat avec une entreprise de télécommunication. Plus tôt cette année, Google a dévoilé Curie, qui devrait relier le Chili à Los Angeles l'année prochaine. Avec Curie, a été également annoncé des investissements dans deux autres câbles dans le cadre d'un consortiums d'entreprises : Havfrue, reliant les Etats-Unis au Danemark et à l'Irlande, et le câble Hong Kong-Guam.
Les géants du cloud ont investi dans les câbles sous-marins depuis quelques années. Mais Google a été le premier à faire cavalier seul, d'abord avec Curie et maintenant avec Dunant. Par exemple, Facebook a fait équipe avec Google, TE SubCom et Pacific Light Data Communication sur un câble transpacifique.

Rapprocher les centres de données

Dans un article de blog, Jayne Stowell, de Google, a expliqué pourquoi l'entreprise choisissait de construire ces câbles sous-marins en privé. Elle cite les besoins de performance et de capacité. "Les câbles sont souvent construits pour servir un itinéraire très spécifique : lorsque nous construisons en privé, nous pouvons choisir cette route en fonction de ce qui fournira le plus faible temps de latence pour le plus grand segment de clients" écrit-elle. "Dans ce cas, nous voulions une connectivité outre-Atlantique proche de certains centres de données, mais les raisons pourraient également inclure la possibilité d'atterrir dans certains pays, ou de connecter deux endroits auparavant mal desservis, comme ce fut le cas avec Curie."
En plus d'élargir sa bande passante, Google augmente également la capacité de ces centre de données. Lundi, l'entreprise a ouvert une nouvelle région cloud ​​à Los Angeles, et plus tôt cette année l'entreprise a annoncé de nouvelles régions aux Pays-Bas, à Montréal et en Finlande.

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Android Google : 4,3 milliards d'euros d'amende, la grosse gifle assénée par Bruxelles


Android Google : 4,3 milliards d'euros d'amende, la grosse gifle assénée par Bruxelles

Technologie : Google fait appel de la décision et dénonce un "troublant favoritisme au profit de systèmes propriétaires fermés" de la part des autorités européennes. En cumulant l'amende Google Shopping, c'est donc désormais 6,7 milliards d'euros que l'Europe réclame au géant américain.


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La Commission européenne condamne le géant américain de la technologie à une amende record de 4.342.865.000 euros pour abus de sa position dominante dans la recherche avec Android, son système d'exploitation mobile. Il s'agit du montant le plus élevé jamais imposé par Bruxelles à une entreprise. L'amende a été calculée sur la base de la valeur des revenus générés par les services de publicité de recherche sur les appareils Android mentionne la Commission Européenne.


Google a immédiatement annoncé faire appel de la décision. Sundar Pichai affirme dans un billet de blog qui doit être diffusé dans l'après midi qu'elle ne tient pas compte du fait qu’Android est en concurrence avec iOS (moins de 20 % de parts de marché). Par ailleurs, l'entreprise assure que son écosystème est concurrentiel : constructeurs et opérateurs seraient libres de pré-installer les applications qu'ils souhaitent sur les appareils Android. Et pourraient décider librement d'utiliser ou non les applications Google.

"Troublant favoritisme au profit de systèmes propriétaires fermés"

"Nous pensons que la décision de la Commission témoigne d'un troublant favoritisme au profit de systèmes propriétaires fermés par rapport aux systèmes ouverts" relève le CEO.
"Depuis 2011, Google a imposé des restrictions illégales aux fabricants d'appareils Android et aux opérateurs de réseaux mobiles pour consolider sa position dominante dans la recherche sur Internet" dit tout au contraire un communiqué de la Commission, qui précise que Google devra "mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours" sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu'à 5 % du chiffre d'affaires journalier moyen mondial de sa maison-mère, Alphabet, mentionnent les autorités européennes.
Dans le détail, Google a été reconnu coupable de profiter de la position dominante du système d'exploitation Android (80 % de parts de marché en Europe) pour convaincre ses clients d'utiliser ses applications maison, dont surtout Google Search, le moteur de recherche en ligne de Google.

"Ils ont refusé aux consommateurs européens les avantages d'une concurrence effective"

"Les fabricants d'appareils Android et les opérateurs de réseau ont veillé à ce que le trafic sur les appareils Android soit acheminé vers le moteur de recherche Google, ce qui a permis à Google d'asseoir la domination de son moteur de recherche sur Android" note la Commissaire Margrethe Vestager, chargée de la politique de la concurrence. "Ils ont refusé aux consommateurs européens les avantages d'une concurrence effective (...) ce qui est illégal en vertu des règles antitrust de l'UE."
Et de préciser la charge : "Google a demandé aux fabricants de pré-installer l'application de recherche Google et l'application de navigateur (Chrome), comme condition d'octroi de licences pour l'app store de Google (le Play Store). Google a payé certains grands fabricants et opérateurs de réseaux mobiles pour qu'ils préinstallent exclusivement l'application Recherche Google sur leurs appareils. Google a empêché les fabricants souhaitant pré-installer des applications Google de vendre des smartphones fonctionnant sur des versions alternatives d'Android (les forks) qui n'ont pas été approuvées par Google".
Au total, en à peine un an c'est donc la somme extravagante de 6,7 milliards d'euros que l'Europe réclame au géant américain (l'amende infligée par l'Europe à Google en 2017 est de 2,4 milliards d'euros). A titre de comparaison, cette somme correspond à la dernière enveloppe d'aide octroyée par l'Europe à le Grèce. Avec la dernière salve à 4,34 milliards d'euros, on est cependant bien loin des 110,9 milliards de dollars, somme théorique prise en compte selon les règles de la concurrence européenne pour le calcul de l'amende, et qui correspond aux 10 % du chiffre d'affaires global de l'entreprise.

"Discipliner le comportement abusif de Google"

"C'est une étape importante pour discipliner le comportement abusif de Google par rapport à Android" réagit Thomas Vinje, l'avocat de FairSearch, le lobby à l'origine en 2013 de la plainte qui a déclenché l'affaire. Il lie par ailleurs cette affaire à celle de la vente liée d'Internet Explorer pour laquelle Microsoft avait été condamné en Europe en 2013. "Cela signifie que Google devrait cesser ses pratiques anticoncurrentielles concernant les smartphones, mais aussi dans d'autres domaines - les téléviseurs intelligents, en particulier - où il empêche la concurrence en utilisant les mêmes pratiques."
Il affirme par ailleurs que si "la plainte a traîné pendant cinq ans c'est parce que Google a utilisé tous les stratagèmes pour retarder l'action".
Nul doute que cette décision pèsera un peu plus sur les relations entre les Etats-Unis et l'Union européenne. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, doit se rendre la semaine prochaine à Washington sur le dossier du commerce international.
Les ennuis de Google en Europe sont par ailleurs loin d'être achevés. Les pratiques publicitaires de Google sont scrupuleusement examinées par les autorités européennes. Elles reprochent à Google depuis le 14 juillet 2016 d'avoir abusé de sa position dominante avec sa régie publicitaire AdSense, qui s'adjuge 80 % du marché de la publicité Display en ligne en Europe.

REF.: