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jeudi 28 janvier 2021

L’ex-club de golf de Céline Dion attaqué

 

 

L’ex-club de golf de Céline Dion attaqué

Après une cyberattaque au rançongiciel ayant « mis en péril » ses données confidentielles et celles de ses prestigieux membres l’été dernier, l’ancien club de golf de Céline Dion poursuit son fournisseur informatique.

• À lire aussi: Communauto a négocié avec des cybercriminels

Le 22 juillet au matin, le système de comptabilité du très sélect club de golf Le Mirage ne répondait plus. Des pirates venaient de crypter ses données en passant par un logiciel de son fournisseur informatique, HelpOx.

Alertée dès le matin, cette compagnie de Mascouche n’a toutefois rien dit sur l’attaque, selon la poursuite du Mirage, revendu en novembre à Mario Messier et aux anciens joueurs de hockey Serge Savard et José Théodore.

C’est finalement une autre entreprise embauchée d’urgence qui l’a informé que des pirates avaient attaqué le golf de Terrebonne. Ils demandaient une rançon de 1,4 M$ US pour décrypter les données des clients de HelpOx.

Données en péril

L’attaque qu’a causée son fournisseur a non seulement interrompu les activités du Mirage, mais elle a aussi mis en péril « les données informatiques [...], incluant ses renseignements confidentiels et ceux de ses clients », affirme la poursuite du prestigieux club privé.

Selon nos informations, rien n’indique que des données aient fuité, mais rien ne peut l’exclure non plus, des pirates ayant pénétré dans les serveurs.

Le Mirage a refusé de commenter. 

« Vos questions concernent une période antérieure à notre acquisition et relèvent du propriétaire précédent », déclare Mario Messier, selon un courriel de son porte-parole, Jean-Maurice Duddin.

La poursuite a pourtant été déposée en décembre, alors qu’il était déjà propriétaire.

« Omissions et négligences »

Le Mirage réclame 141 691 $ à HelpOx pour les frais encourus, « en raison des fautes graves, omissions et négligences commises ».

Quand Le Mirage a contacté la compagnie, le 22 juillet au matin, un employé s’est contenté de déclarer que HelpOx éprouvait « un problème mondial » affectant tous ses clients, selon la poursuite.

En soirée, alors que le club avait passé la journée à tenter de régler son problème, un responsable « a feint de ne pas être au courant des détails » de son problème, rapporte la requête.

Le lendemain soir, une autre compagnie appelée en renfort, Microfix, a rapidement constaté qu’un rançongiciel de type REvil/Sodinokibi avait frappé.

REF.: – Avec la collaboration de Diane Meilleur

USB 3.0, 3.1, 3.2... Perdus entre les différentes normes ?

 

 

USB 3.0, 3.1, 3.2... Perdus entre les différentes normes ? Voici un peu d'aide

04 mars 2019 à 12h12
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L'organisme en charge des standards USB a publié une nouvelle norme : l'USB 3.2, supportant des débits plus élevés. Ce qui entraîne de facto la disparition de la spécification 3.1, tandis que la 3.0 avait déjà été absorbée par son aînée. Vous avez du mal à vous y retrouver ? Rassurez-vous, pour vous aider, l'institution a décidé de... créer de nouveaux noms. Voici un petit guide pour y voir (un peu) plus clair.

L'USB est aujourd'hui une norme incontournable. Ou plutôt un ensemble de normes. Et pour acheter le bon ordinateur, le bon disque dur externe ou le bon câble, autant savoir les différencier. Le problème, c'est que cette tâche n'a rien d'évident. USB 3.0, 3.1, 3.2, USB-C... Difficile de faire le bon choix dans ce fatras.

C'est pourquoi l'USB Implementers Forum, ou USB-IF, organisme en charge de la standardisation de l'USB, a décidé de simplifier sa nomenclature, avec la publication de la nouvelle spécification USB 3.2. Mais l'organisation semble avoir du mal avec la signification du mot « simplification »...

De l'USB 2.0 à l'USB 3.2

Pourtant, au début, tout se passait pour le mieux. Les différents standards USB témoignent en réalité de la vitesse à laquelle il est possible de transférer des données. Ainsi, la norme USB 2.0 affichait au compteur un débit de 480 Mb/s.

USB 3.0

Puis est arrivé l'USB 3.0, avec la capacité de transférer des fichiers à 5 Gb/s. Mais la situation demeurait limpide, avec la coexistence de deux normes : la 2.0 et la 3.0.

USB 3.1

Ensuite, l'USB-IF a révélé le standard 3.1, doté d'un débit maximum de 10 Gb/s. Et c'est à ce moment que les choses ont commencé à se compliquer. Avec cette nouvelle spécification, l'USB 3.0 s'est vu rebaptisé en USB 3.1 Gen 1. Quant au nouveau standard plus rapide, il a alors pris le nom d'USB 3.1 Gen 2. L'USB 2.0, trop vieux, voyait, lui, son nom inchangé (ouf).

Mais pourquoi diable faudrait-il changer le nom de l'ancienne norme ? D'après l'USB-IF, cette opération serait destinée à faciliter le travail des ingénieurs. Ces derniers n'auraient ainsi qu'une seule documentation à consulter, celle de l'USB 3.1, pour vérifier les éléments techniques relatifs à la technologie. Cette décision ne serait donc pas vraiment orientée consommateur, et ce n'est pas la suite qui ferait penser le contraire.

USB 3.2

Car l'USB-IF a récemment introduit le nouveau standard USB 3.2, capable de supporter un débit de 20 Gb/s. Ce qui a donné naissance à trois nouveaux noms : l'USB 3.1 Gen 1 est devenu l'USB 3.2 Gen 1, l'USB 3.1 Gen 2 est devenu l'USB 3.2 Gen 2, et la nouvelle norme a pris le titre d'USB 3.2 Gen 2x2.

Conscient du caractère indigeste de cette nomenclature, l'USB-IF a pris les devants. Pour « éviter la confusion chez le consommateur », l'organisation a donc annoncé... trois nouveaux noms ! Les voici, par ordre croissant de débit : SuperSpeed USB, SuperSpeed USB 10 Gbps et SuperSpeed USB 20 Gbps. Quant à l'USB 2.0, il portera désormais le nom d'USB Hi-Speed.



En résumé

Résumons donc les différents standards USB que vous pourrez rencontrer, avec leur débit :
  • USB Hi-Speed (480 Mb/s), ou USB 2.0
  • SuperSpeed USB (5 Gb/s), ou USB 3.2 Gen 1 : ex-USB 3.1 Gen 1, lui-même ex-USB 3.0
  • SuperSpeed USB 10 Gbps (10 Gb/s), ou USB 3.2 Gen 2 : ex-USB 3.1 Gen 2
  • SuperSpeed USB 20 Gbps (20 Gb/s), ou USB 3.2 Gen 2x2

Et USB-C et USB PD dans tout ça ?

Ce n'est pas fini. Car tout ce qui est présenté ci-dessus ne concerne que les vitesses de transfert de données. D'autres éléments sont à prendre en compte au sujet de l'USB.

Par exemple, l'USB-C, ou USB Type-C, fait référence à la forme du câble ou de la prise. Cette norme date de 2014 et présente l'avantage d'être réversible. Elle équipe notamment certains ordinateurs portables, comme les MacBook Pro. Mais être branché en USB-C ne signifie pas forcément bénéficier du débit le plus rapide. En revanche, réciproquement, vous devrez posséder ce type de connecteur si vous voulez profiter des 20 Gb/s de l'USB 3.2 Gen 2x2. Enfin, du SuperSpeed USB 20 Gbps... Vous suivez ?

Dernier terme que vous pouvez rencontrer : l'USB Power Delivery, ou USB PD. Cette mention fait référence à la puissance d'une alimentation électrique, qu'il s'agisse d'une prise murale ou d'une batterie. Un élément qui n'est donc pas lié à la forme du connecteur, ni au débit supporté.

Nous espérons vous avoir permis de mieux distinguer les différents standards USB. Qui ne seront peut-être valables que jusqu'à la prochaine spécification. D'après vous, quels seront les futurs noms des normes USB, à l'apparition du 40 Gb/s ? Vous avez 4 heures.

Source .: CNET
 

USB Type-C : ce qu'il faut savoir, les confusions à éviter

12 mars 2015 à 15h34
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Le connecteur USB Type-C a été dévoilé il y a un an, puis ratifié il y a six mois, mais il commence à se concrétiser ce mois-ci et devrait rapidement se démocratiser. L'occasion de revenir sur certaines subtilités et de devancer quelques confusions potentielles.

Les normes recèlent souvent des subtilités qui risquent d'échapper aux profanes, en particulier dans le domaine de la connectique. En substance, il convient de distinguer le connecteur, c'est-à-dire la forme de la prise, de l'interface, c'est-à-dire du protocole de communication.

Il faut dire que nous sommes les premiers, les médias spécialisés, à faire perdurer des abus de langage pour ne pas dérouter nos lecteurs. Ainsi, on parlait parfois de « port VGA », alors que les signaux VGA pouvaient emprunter un connecteur D-Sub DE-15, dans la plupart des cas, mais aussi parfois cinq fiches BNC. Plus contemporain : la notion de « HDMI » désigne à la fois le connecteur et l'« interface multimédia haute définition ». La sortie MHL de certains smartphones par exemple transmet un signal HDMI (entre autres) au travers de connecteurs USB.


USB Type-C n'est pas USB 3.1

Pour en revenir à l'USB, le Type-C ne désigne que le connecteur. Il a certes été conçu conjointement à l'USB 3.1, et par le même USB 3.0 Promoter Group, mais de nombreux appareils à ports USB C seront seulement USB 3.0 voire USB 2.0 ou même USB 1.1. Un DAC audio par exemple n'a pas besoin de plus.

Le connecteur USB Type-C, de taille unique, succède aux trois tailles d'USB Type-A et Type-B (micro, mini et plein format). De taille comparable à un connecteur micro USB Type-A, l'USB C apporte donc un nivellement par le bas en termes d'encombrement. Il contribue ainsi à la conception d'ordinateurs portables ultrafins.

Il est aussi et surtout réversible : on peut le brancher indifféremment dans un sens ou dans l'autre. Il a en revanche toujours un genre, mâle ou femelle.

L'Alternate Mode, réservé à l'USB C

Le connecteur USB C comporte enfin plus de contacts, ce qui ouvre la voie à d'autres innovations.

L'USB 3.1 entraîne effectivement une hausse de débit, mais on peut bénéficier de la bande passante portée de 5 à 10 Gb/s avec de traditionnels connecteurs USB Type-A à 11 broches. La nouvelle norme USB Power Delivery 2.0 quant à elle, qui porte à 100 W l'électricité qu'on peut délivrer en USB, s'accommode elle aussi d'un connecteur USB A. Elle rend par ailleurs l'alimentation électrique bidirectionnelle : un transformateur peut alimenter un ordinateur portable et un ordinateur portable peut alimenter un périphérique externe au travers d'un même port.



Mais la dernière innovation, la plus significative, réclame des broches supplémentaires. L'USB Type-C apporte l'Alternate Mode, qui permet de réattribuer les broches des quatre canaux d'un connecteur pour établir toutes sortes de liaisons. Il rend la connectique USB réellement universelle. À date, la VESA a officialisé le DisplayPort Alternate Mode, qui permet donc de diffuser un signal audio-vidéo sur un câble à connecteurs USB C.

Le piège de l'USB 3.1 Gen 1

Relevons pour conclure un piège potentiel, celui de l'« USB 3.1 Gen 1 », qui bénéficie de toutes les innovations précitées, mais qui exploite le même protocole de transfert de données que l'USB 3.0, et plafonne à 5 Gb/s.

Le meilleur moyen d'identifier le débit sera de se référer à la terminologie suivante : SuperSpeed pour 5 Gb/s et SuperSpeedPlus pour l'USB 3.1 Gen 2 à 10 Gb/s.



Quoi qu'il en soit, l'USB reste fidèle au principe de rétrocompatibilité. Sur le plan logique on peut brancher un équipement USB 1.1 à une interface USB 3.1, mais sur le plan physique il faudra parfois utiliser des adaptateurs passifs pour passer de l'USB A à l'USB C. C'est néanmoins une première pour l'USB, créé il y a près de 20 ans (en 1996), et donc le début de la première phase transitoire de cette connectique, qui risque de s'étaler sur plusieurs années.
 

iOS 14 : la prochaine bêta va serrer la vis sur le suivi des utilisateurs(informations collectées)

 

 

 

iOS 14 : la prochaine bêta va serrer la vis sur le suivi des utilisateurs

Florian Innocente |

À compter de la prochaine bêta d'iOS 14 ainsi que d'iPadOS et de tvOS, le système d'exploitation va exiger des apps qu'elles demandent l'autorisation aux utilisateurs avant de pouvoir les suivre. Des informations collectées afin d'établir leur profil et de construire un historique de leur activité, qui peut être partagé avec de multiples acteurs de la publicité et revendeurs de données.

Cette option de demande d'autorisation préalable (et le refus net qu'on peut y opposer) aurait dû entrer en vigueur avec le lancement d'iOS 14 l'année dernière, mais Apple avait accordé un délai de grâce aux éditeurs afin qu'ils adaptent leurs logiciels et revoient leurs pratiques.

Apple continue d'utiliser Facebook comme exemple pour illustrer sa fonction

L'option pour décider si ces apps doivent toutes vous demander l'autorisation de vous pister, lors du premier lancement, existe déjà dans iOS (« Réglages > Confidentialité > Suivi » ) mais les apps n'étaient pas encore tenues de s'y plier et il y a de bonnes chances que l'écran en dessous de ce réglage soit vide.


À terme il se remplira de la liste des apps qui ont affiché une demande d'autorisation et vous pourrez les modifier après coup, au besoin. La version finale de cette bêta toute imminente est prévue pour le début du printemps.

Précédemment les éditeurs et plus particulièrement les régies publicitaires pouvaient s'appuyer — sans que l'utilisateur n'en ait forcément conscience — sur un identifiant unique (l'IDFA pour Identifier for Advertisers). Le recours à cet IDFA provoquera désormais l'affichage de la demande d'autorisation. Les apps qui essaieraient d'esquiver ces changements risquent leur retrait de l'App Store.

Les éditeurs peuvent l'éviter en s'appuyant sur un nouveau framework proposé par Apple, le SKAdNetwork. La contre-partie est qu'il rend impossible le lien entre un utilisateur en particulier et les pubs qu'il a pu voir ou toucher (lire iOS 14 s'attaque au pistage de l'utilisateur par la pub dans les apps).

Actuellement une régie peut utiliser l'identifiant ("00000" dans l'exemple) associé à un utilisateur pour voir qu'il a cliqué sur une pub affichée dans une app, et constater ensuite, en repérant à nouveau le même matricule, que la personne a lancé l'app obtenue grâce à cette annonce
Avec le nouveau mécanisme du SKAdNetwork, iOS et l'App Store prennent la main sur l'ensemble de l'opération. Au final, la régie publicitaire sait toujours qu'un individu a récupéré et lancé l'app, découverte après avoir réagi à une publicité. Mais elle n'a plus d'identifiant pour essayer de retrouver le profil de cet utilisateur ou en créer un nouveau. L'action a été consignée, mais pas l'identité de la personne

Facebook s'est élevé l'an dernier contre cette nouvelle mesure de protection de la vie privée, se faisant le héraut des petites PME qui dépendent de la publicité en ligne, à coup de grandes pages de publicité. Google pour sa part a indiqué hier qu'il allait utiliser le SKAdNetwork et actualiser prochainement les pages de ses apps sur l'App Store pour rendre compte de leur utilisation des données des utilisateurs.

Cette nouvelle mesure d'Apple va de pair avec l'obligation maintenant pour chaque app, sur l'App Store, d'afficher quelles données utilisateur elle peut utiliser ou récupérer.


Apple a profité de ce 28 janvier, Journée européenne de la protection des données, pour apporter ces précisions sur l'évolution d'iOS. Tim Cook doit également s'exprimer aujourd'hui à Bruxelles sur ce sujet. Apple a en outre publié un document pédagogique illustrant la manière dont des apps peuvent établir le profil d'un père et de sa fille au fil d'une journée type d'activités.

Un document qui démarre par une citation de Steve Jobs en 2010, manière de montrer que le sujet n'est pas nouveau chez la Pomme : « Je pense que les gens sont intelligents et que certaines personnes veulent partager plus de données que d'autres. Demandez-leur. Demandez-leur à chaque fois. Faites leur dire de ne plus les suivre s'ils en ont assez que vous leur posiez la question. Dites-leur précisément ce que vous allez faire de leurs données ».

Les moins jeunes sur iPhone se souviendront néanmoins qu'à une époque Apple et Facebook était en si bons termes que l'on pouvait s'identifier au réseau social directement depuis les réglages système d'iOS.

Les réglages système d'iOS 10 avec une place spéciale offerte à Facebook

Le réseau social y avait une place réservée, de même que Twitter, Vimeo et Flickr. Cette intégration datant d'iOS 5 pour le second et d'iOS 6 pour le premier fut supprimée il n'y a pas si longtemps, c'était avec iOS 11 en 2017.

mercredi 30 décembre 2020

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

 

 

 

Quels sont les meilleurs logiciels à installer en priorité sur son PC ?

par Yannick Guerrini, Bruno Mathieu

 

Lorsque l’on achète un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.


Peut-être avez-vous reçu un PC pour les fêtes, félicitations. Mais lorsque l’on achète (ou que l’on se fait offrir) un ordinateur, il ne dispose en règle générale que de son système d’exploitation, très probablement Windows 10. Il faut donc lui adjoindre de multiples programmes afin qu’il soit opérationnel pour un usage classique quotidien. Vous pouvez ainsi télécharger des applications depuis le Windows Store, mais aussi des logiciels plus classiques. C’est en ce sens que nous avons sélectionné les 30 logiciels à installer dès le premier démarrage d’un nouveau PC sous Windows.

Windows 10, le top des trucs et astuces

Kaspersky Cloud Security Free


Avant toute intervention sur votre tout nouvel ordinateur, il est impératif d’installer un système de sécurité pour se prémunir des programmes malveillants. Si Windows 10 intègre déjà une suite de sécurité, il est aussi possible d’installer une solution tierce pour bénéficier de fonctionnalités avancées et d’un niveau de protection accru. Et parmi les antivirus gratuits, c’est probablement Kaspersky qui offre l’une des meilleures alternatives. Kaspersky Cloud Security Free vous offrira en effet un excellent niveau de sécurité en temps réel, sans se montrer hyper intrusif comme le font d’autres antivirus gratuits.

Kaspersky Free : comment bien configurer l’antivirus gratuit

Chrome


Le navigateur de Google a damé le pion à Firefox, Safari et Edge. Il s’octroie désormais la première place dans le classement des navigateurs les plus utilisés. Chrome est beaucoup plus rapide à l’affichage des pages. À cela, il faut également ajouter sa simplicité d’utilisation qui en fait le navigateur idéal même pour des néophytes. Aucun plug-in additionnel n’est nécessaire pour une exploitation complète des contenus Web, même s’il propose nombre d’extensions et d’applications.

Comparatif : quel est le meilleur navigateur ?

EditPad


Pour créer ou consulter des documents, il y a bien évidemment les traitements de texte. Mais quand il s’agit d’ouvrir un petit fichier textuel en un clin d’oeil, rien de tel que de faire appel à EditPad. Cet éditeur de texte pourra vous aider à convertir n’importe quel type de fichier (et pas seulement ceux créés sous Windows), et fera même office d’éditeur HTML en cas de besoin. Un logiciel créé il y a maintenant plus de vingt ans, mais qui continue à être régulièrement mis à jour et dont la puissance et l’ergonomie n’ont jamais décrue. Le meilleur de sa catégorie, à n’en pas douter.

Tweak-SSD


Si vous possédez un nouveau PC doté d’un SSD, plutôt que d’un disque dur classique, ce petit utilitaire est fait pour vous. Comme son nom l’indique, Tweak-SSD se propose d’optimiser les performances de votre disque et ce, quelle que soit la version de votre système d’exploitation (Windows 7, 8.1 ou 10). Il permet de réduire les temps de lecture et d’écriture sur le SSD et dispose d’un « guide », lequel vous offre les meilleurs réglages possibles en fonction de votre configuration. Pratique et léger, ce logiciel risque vite de faire partie de votre trousse à indispensables.

Kodi


Pour relire vos fichiers multimédias, vous pouvez faire appel à un programme hyper basique comme VLC (voir plus loin), ou utiliser un logiciel de type média center comme Kodi (ex-XBMC). Cet outil est un véritable couteau suisse dédié à la gestion et à la lecture de photos, de vidéos et de musiques. Il est capable de lancer la TV, de créer une petite bibliothèque à partir de votre contenu, en allant chercher sur le web toutes les infos nécessaires à la création de vignettes et d’un résumé pour tous les films que vous avez stockés sur votre PC. Et il dispose par ailleurs d’une ribambelle de plug-ins, qui lui permettent de devenir une plate-forme de lancement d’applications. Bref, Kodi pourrait presque remplacer le système d’exploitation tant ses possibilités sont nombreuses.

GParted


Un disque dur peut être partitionné. Pour cela, GParted est l’outil idéal. Contrairement au très réputé Partition Magic, il est gratuit et surtout effectue un travail remarquable. Grâce à lui, il est possible de modifier des partitions ou même d’en créer d’autres sans bouleverser les données stockées sur le disque dur. L’intérêt d’avoir plusieurs partitions est tout d’abord de pouvoir cloisonner ses documents et logiciels dans une optique d’organisation. Ensuite, on ne dira jamais assez que les informations importantes ne doivent pas être stockées sur le disque système (en général, la partition C). Si jamais Windows vient à planter dangereusement, récupérer les données qui sont contenues dans sa partition devient plus compliqué. Si elles sont sur une seconde partition, alors il ne reste plus qu’à réinstaller Windows sans se soucier des fichiers situés sur la partition système.

Retrouvez le comparatif des meilleurs SSD chez Tom’s Hardware

OpenShot Video Editor


Si vous voulez éditer une vidéo sans débourser le moindre centime, il existe aujourd’hui quelques logiciels totalement gratuits et surtout très performants. OpenShot en fait partie : le programme dispose d’une ribambelle de fonctionnalités, qui permettent de réellement tout faire en matière de montage vidéo. Grâce à lui, vous pouvez couper et fusionner différentes séquences, mais aussi leur ajouter toute une série d’effets. Le programme sait gérer un nombre infini de pistes audio et vidéo, permet de créer des titres de qualité presque professionnelle et peut même remapper une vidéo. Un indispensable, assurément.

Discord


Si vous aimez discuter en ligne avec le monde entier, il existe de nombreux logiciels de messagerie instantanée comme Skype, Facebook Messenger, etc. Mais pour les joueurs un logiciel semble faire l’unanimité : Discord. Celui-ci s’avère très pratique si vous souhaitez créer des chat rooms, discuter avec des YouTubeurs ou des joueurs rencontrés sur Twitch. Discord a acquis une solide réputation remplaçant Teamspeak dans le coeur des joueurs. Le logiciel est gratuit et permet de dialoguer avec ses contacts, tout en préservant un certain anonymat. Il fonctionne bien évidemment sur Windows, mais également Mac, Android et iOS.

Ninite


Ninite est un gestionnaire de packages permettant aux utilisateurs d’installer automatiquement des applications sélectionnées parmi un large éventail de logiciels populaires, dont une grande partie de ceux du présent dossier (Chrome, LibreOffice, VLC, 7-Zip…). Cerise sur le gateau, Ninite ne sert pas qu’à installer de manière automatique ces programmes, il est également capable de les maintenir à jour. Bref, il s’agit là d’un gestionnaire de package indispensable, façilitant grandement la gestion des logiciels installés sur un ordinateur.

Macrium Reflect


Macrium Reflect vous propose d’effectuer une sauvegarde « à l’identique » d’une partition ou d’un disque dur complet. L’intérêt d’une telle opération, c’est de pouvoir restaurer de manière quasi instantanée votre disque dur en cas de plantage. Ou bien de dupliquer votre configuration d’un PC à un autre, sans avoir à réinstaller quoi que ce soit. Doté d’une interface limpide et profitant d’une rapidité d’exécution exemplaire, Macrium Reflect est un outil qui doit figurer dans n’importe quelle logithèque digne de ce nom.

Google Music Manager


Music Manager est un petit logiciel développé par Google qui va vous permettre de mettre en ligne sur Google Play Music l’intégralité de la musique stockée sur votre disque dur. Le service de streaming musical de Google permet certes de s’abonner afin d’avoir accès à l’intégralité du catalogue, mais s’avère surtout pratique pour pouvoir accéder depuis n’importe quel appareil à toute sa bibliothèque musicale, le tout gratuitement. Music Manager vous permet donc de sélectionner les playlist à importer, mais également de télécharger sa bibliothèque sur un autre ordinateur et même de mettre en ligne ses podcast. Music Manager fonctionne en tâche de fond et peut ajouter automatiquement à sa bibliothèque Play Music tous les titres ajoutés sur iTunes. Un excellent moyen d’avoir accès en permanence à toute sa musique, sans limite de stockage.

Steam


La plateforme de jeu de Valve n’est pas seulement un portail pour acheter des jeux vidéo pas cher ou dénicher des jolies perles indépendantes, c’est également l’une des plateformes de jeu en ligne les plus abouties. Steam est un logiciel permettant d’acheter des jeux dématérialisés, souvent à moindres frais, et de jouer en ligne avec ses amis avec un chat écrit et vocal intégré. Par ailleurs, Valve est loin d’être le seul éditeur à publier des jeux sur son portail puisque LucasArts, Activision, 2K Games ou Ubisoft et même Electronic Arts, s’y sont mis. Certains jeux d’Electronic Arts ou Ubisoft son néanmoins encore réservés à leurs propres plateformes propriétaires : Origin et Uplay.

Steam : comment télécharger plus rapidement vos jeux ?

LibreOffice


Lors du rachat de Sun Microsystems par Oracle en 2010, de nombreux contributeurs de la suite bureautique libre OpenOffice ont quitté le navire pour bâtir un concurrent libre, LibreOffice. LibreOffice propose les mêmes outils qu’OpenOffice, à savoir un logiciel de traitement de texte, un tableur, un logiciel de présentations, un éditeur vectoriel, un programme de gestion de base de données et un logiciel de mathématiques. On a ainsi une bonne équivalence des logiciels de Microsoft sans débourser le moindre centime et le tout dans une version libre.

Audacity


Besoin d’éditer un fichier audio ou tout simplement de le convertir dans un autre format ? C’est sans conteste Audacity qu’il vous faut. Bénéficiant d’une excellente (et méritée) réputation, ce programme vous permet de couper ou de fusionner différents enregistrements audio, tout y en ajoutant des filtres (wah-wah, phaser, réduction de bruit, écho, etc.). Les plus musiciens apprécieront enfin la possibilité de changer la tonalité d’une piste, sans en modifier la durée. Totalement incontournable en matière d’édition audio.

Foxit Reader


Foxit Reader est une alternative à Acrobat Reader. Plus léger, il charge plus rapidement les PDF que son homologue. Il dispose des mêmes fonctionnalités de zoom, mode texte, outil de recherche ou encore la possibilité d’ajouter des notes à ses documents PDF. Si Windows 10 intègre dorénavant son propre outil de lecture de PDF, Foxit s’avère bien plus complet avec davantage d’outils que la version de Microsoft.

7-zip


Utilitaire de compression, 7-zip dispose d’un des taux de compression les plus élevés. Avec lui, les documents ne prennent plus de place et peuvent être envoyés en toute simplicité ou stockés. Plusieurs formats de compression sont disponibles : 7z, Zip, Gzip, Bzip2 et Tar. Côté décompression, 7-zip gère encore plus d’extensions (RAR, CAB, ARJ, LZH, CHM, Z, CPIO, RPM et DEB). Ajoutons que 7-zip se fond dans Windows à travers les menus contextuels, de quoi simplifier son utilisation.

UltraCopier


UltraCopier est un petit logiciel utilitaire pratique pour remplacer le système de copier/coller par défaut de Windows. Vous pourrez ainsi créer des listes de copies pour optimiser les déplacements de vos fichiers, mettre le déplacement en pause, reprendre un déplacement qui a planté, limiter la vitesse de déplacement ou mieux optimiser la gestion de transferts simultanés. Il est par ailleurs possible de désactiver UltraCopier. C’est alors le système de copie de Windows qui reprendra le dessus.

VLC


VLC est le logiciel multimédia par excellence. Massivement adopté, il est régulièrement tenu à jour. Très léger, il a été conçu pour fonctionner de manière autonome. Dès lors, au lecteur de média de Windows installé par défaut, il est inutile d’installer des codecs. Il lit de lui-même musique, vidéo et autres flux. Dans ses versions récentes, le lecteur est même capable de prendre en charge des vidéos 3D. Ajoutons que les abonnés Free peuvent l’utiliser afin de recevoir les chaînes TV sur leur ordinateur grâce au multiposte.

VLC 4.0 : nouvelle interface et lecture sans temps mort au menu

Spotify


Lancé en 2008, ce logiciel d’écoute de musique en streaming est l’un des plus populaires. Son principe de base est similaire à Deezer mais Spotify se traduit bien par un logiciel à installer afin de pouvoir écouter sa musique. Si l’accès gratuit intègre beaucoup de publicité, les formules Premium et Unlimited à 5 et 10 euros permettent d’accéder sans limite à tout le catalogue riche de 30 millions de titres depuis son ordinateur. Outre la recherche et l’écoute de titres, Spotify est également un logiciel de découverte musicale avec une page d’accueil affichant des suggestions d’artistes ou d’albums à écouter en fonction des gouts de vos amis Facebook ou des titres les plus populaires.

Apple Music, Spotify, Deezer… Quel est le meilleur service de musique en ligne ?

Paint.net


Windows propose Paint pour exécuter quelques gribouillis. Pour celui qui veut développer son coup de souris ou même redimensionner des images, Paint.net est l’outil à avoir. Regorgeant de fonctionnalités telles que les calques, l’historique des évènements et un panel d’options pour le traitement d’images, il est une très bonne alternative à Paint Shop Pro ou PhotoShop pour peu que l’on n’ait pas besoin d’outils trop poussés.

BurnAware


Graver CD, DVD et Blu-ray le plus simplement possible, voilà ce qu’offre BurnAware. Son interface très claire le met à la portée de n’importe quel utilisateur. Il supporte les types de formats les plus populaires et est également capable de s’occuper des fichiers image.

Skype


Éminent logiciel de téléphonie Internet (VoIP), Skype est aussi un fabuleux outil de conférence vidéo. Grâce à lui, vous pouvez appeler vos proches gratuitement via Internet, mais aussi utiliser sa fonction de messagerie instantanée qui a désormais remplacé celle de Windows Live Messenger. C’est également un logiciel indispensable pour faire du télétravail.

Skype : comment enregistrer vos appels ?

WhatsApp Desktop

Crédit : WhatsApp

WhatsApp est une application multiplateformes de messagerie instantanée chiffrée, disponible sur smartphones mais également PC et Mac. Le fonctionnement sur ordinateur nécessite d’installer également l’application sur son mobile, mais il est ensuite possible de synchroniser toutes ses discussions et d’utiliser directement l’application de bureau.

Handbrake


Handbrake est un logiciel Open Source de conversion vidéo. A la fois simple et complet, Handbrake propose différentes options comme le chapitrage des vidéos converties ou l’intégration de sous-titres à la vidéo finale. De nombreux codecs audio ou vidéo sont intégrés au logiciel, comme le H.265, le H.264, le MPEG-4, le VP9, Theora, le MP3, le (HE-)AAC, le Vorbis ou le Flac.


Filezilla


Filezilla est un client FTP issu d’un projet estudiantin. Il a rapidement trouvé son public et fait désormais partie des clients FTP les plus utilisés. Établissant des liens entre le PC et les serveurs distants, Filezilla gère les téléchargements en proposant des filtres, mais aussi leur mise en pause et leur reprise. Ajoutons que les fichiers de grande taille, supérieurs à 4 Go, ne constituent pas une limite pour lui.

FileZilla : maitriser rapidement le transfert de fichiers par FTP

Dropbox


À l’heure où le Cloud gagne peu à peu les constructeurs et éditeurs, Dropbox trouve bien sa place ici. Grâce à lui, vous allez pouvoir stocker vos documents, photos, vidéos et autres fichiers dans les nuages. Ils seront ensuite disponibles depuis n’importe quelle connexion Internet depuis l’explorateur de fichiers comme sur le Web. De plus, Dropbox est aussi à l’origine d’applications mobiles pour iOS, Android et BlackBerry OS, de quoi permettre un accès à ses données en tout temps.

Stockage en ligne gratuit : quel service choisir ?


Thunderbird



Si la plupart du temps, la création d’un compte sur un webmail peut suffire pour envoyer ou recevoir des mails, il peut s’avérer utile d’utiliser un client mail tel que Thunderbird. Le client mail de la fondation Mozilla gère ainsi le POP3 et l’IMAP et permet de se synchroniser avec n’importe quel serveur mail, ce qui n’est pas toujours possible avec un service de webmail. En outre, il est possible de s’en servir comme client de messagerie instantanée compatible Google Talk, et même comme client Twitter ou IRC.

Trillian


Trillian est un logiciel de messagerie instantanée compatible avec de nombreux protocoles. Le logiciel permet en effet de vous connecter avec plusieurs comptes de messagerie en même temps et de tous les utiliser depuis la même interface. Parmi les services compatibles, on peut citer Facebook Messenger, Google Talk et Yahoo Messenger, et il peut même servir de client IRC. En version gratuite, le logiciel est financé par la publicité. Il est disponible sur PC, mais également sur smartphones ou tablettes. Le logiciel permet également d’envoyer plusieurs types de smileys, ou d’ancrer la liste des contacts sur le bord de l’écran. Le champ de recherche vous permet enfin de trouver des contacts parmi la longue liste générée d’après vos différents comptes.

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation:

 

Signal enrage : non, son chiffrement ne peut pas être hacké par le « médiocre » Cellebrite

 

La couverture médiatique d'un billet de blog rédigé par Cellebrite a fait sortir Signal de ses gonds. Non l'entreprise israélienne n'a pas cassé son chiffrement. En réalité, elle est seulement parvenue à collecter les données de l'application lorsque le smartphone est déverrouillé.

Tout part d’un article du très sérieux journal israélien Haaretz, publié le 14 décembre « Une entreprise israélienne de piratage de téléphone prétend qu’elle peut maintenant pénétrer sur l’app chiffrée Signal ». Le journal reprend certains termes d’un communiqué de l’entreprise Cellebrite, qui a ensuite été étrangement supprimé avant d’être remis en ligne avec moins de détail.

Cellebrite a construit sa réputation sur différents coups d’éclat, notamment dans le piratage des iPhone. Son avancée, présentée comme telle, paraissait à la fois révolutionnaire dans la lutte contre les criminels qu’inquiétante pour son usage répressif potentiel. L’information a donc fait le tour des journaux dans le monde, jusqu’à ce que la BBC publie un article le 23 décembre, intitulé « Signal : Cellebrite prétend avoir cassé le chiffrement de l’app de conversation ». À la manière d’un bouche-à-oreille qui aurait déformé le propos initial : « pénétrer sur l’app » est devenu « casser le chiffrement ». Deux manipulations techniques bien différentes, sur lesquelles nous reviendrons.


L’article de la radio britannique a été la goutte de trop pour la fondation Signal, qui s’est fendue d’un billet de blog acerbe, intitulé « Non, Cellebrite ne peut ‘pas casser le chiffrement de Signal‘ ». En France, le site 01Net avait déjà fait ce travail de fact-checking avec un titre similaire.

En furie, Signal écrit : «  Hier, la BBC a publié un article avec [un] titre factuellement faux. Non seulement Cellebrite n’a pas cassé le chiffrement de Signal, mais Cellebrite n’a même pas prétendu l’avoir fait. » Il en profite pour qualifier l’entreprise Cellebrite de «  médiocre » et d’«  amateur ».

Cellebrite et Signal, ennemis naturels

Pour comprendre cette joute de communication, il faut connaître les deux camps. Cellebrite, d’abord, fournit des outils aux forces de l’ordre de pas moins de 154 pays, dont son appareil phare, le Ufed, 

pour « Universal Forensic Extraction Device ». Concrètement, cet outil embarque toutes sortes de programmes pour disséquer les protections de nombreux smartphones et applications, dans le but d’accéder à des informations confidentielles. Cellebrite est devenu célèbre en 2016 en permettant au FBI de déverrouiller l’iPhone 5C d’un des terroristes de la fusillade de San Bernardino. Depuis, elle s’illustre régulièrement par la publication de nouveaux outils contre les appareils d’Apple, ce qui complique d’autant plus la situation judiciaire tendue entre les deux entreprises.

Bien sûr, l’entreprise israélienne affirme que sa technologie ne sert qu’à arrêter terroristes et autres dangereux délinquants, des principes inscrits dans ses conditions générales d’utilisation. Mais ces promesses ne seraient vérifiées que dans un monde où ses différents clients respecteraient un usage strict de la technologie, et où Cellebrite le contrôlerait. Problème : ce monde n’existe pas. Cellebrite 

 se fait donc régulièrement épingler par des ONG et des journaux pour l’utilisation de ses outils à des fins de répression dans des pays comme le Venezuela, l’Arabie Saoudite, l’Indonésie, ou plus récemment en Chine.

Le chiffrement de bout en bout, force de Signal

Signal, de son côté, s’est imposé comme un des principaux outils de conversation sécurisée grand public. À l’instar de WhatsApp ou iMessages, il propose un chiffrement de bout en bout, qui rend inefficace l’interception des conversations par les forces de l’ordre ou les cybercriminels. Et contrairement à l’app de Facebook, Signal publie tout son code en open source. Autrement dit, des personnes compétentes peuvent vérifier que l’app ne présente ni de faille ni de mécanisme de surveillance dissimulés.

Ces garanties de transparence ont fait de Signal un choix privilégié par de nombreux journalistes, activistes, et autres défenseurs des droits de l’Homme. Les manifestants de Hong Kong l’ont adoptée

 en masse au début de l’année 2020, au point que Signal a déployé une nouvelle fonctionnalité de floutage des visages pour soutenir le mouvement. Même le Parlement européen en a fait son standard de communication.

Vous l’aurez compris, Signal et Cellebrite sont des ennemis naturels. Le premier veut protéger les informations, le second veut casser ses protections.

Cellebrite peut lire les messages de Signal… si l’app est ouverte

Vient l’annonce de Cellebrite. Lorsque l’on s’y penche de près, il ne s’agit en réalité que d’une avancée mineure. L’entreprise israélienne a mis à jour son « Physical Analyzer » pour inclure la collecte automatique des messages de Signal, qu’elle ne permettait pas auparavant. Détails très importants : le Physical Analyzer ne fonctionne que sur un smartphone déverrouillé, et n’a pour mission que de collecter et organiser les données. Il n’intervient donc qu’après que l’Ufed a terminé son travail de pince à couper numérique. Autrement dit, au moment où le Physical Analyzer est lancé, ses utilisateurs pourraient déjà regarder à la main le détail des messages, sans faire appel à l’outil, qui ne fait qu’automatiser la tâche. Ils pourraient aussi utiliser un programme pour faire des captures d’écran de l’app.

L’entreprise israélienne présentait dans sa publication l’ajout de fonctionnalité comme le résultat d’une « recherche intensive » et insistait sur les «  obstacles » qu’elle avait surmontés pour parvenir au résultat. «  Cellebrite a dû réaliser que leur publication les faisait passer pour des amateurs, et l’a rapidement supprimé. Ils ont ensuite sûrement réalisé qu’une erreur 404 ne donnait pas meilleure impression, et ils l’ont donc encore remplacé avec un résumé vague », assène Signal, avant de porter 

le coup final : « Ce n’est pas de la magie, c’est juste un logiciel d’entreprise médiocre ».

À aucun moment Cellebrite n’a donc créé un outil capable de pénétrer Signal, et elle n’a certainement pas cassé le chiffrement de l’app, qui fait figure de référence mondiale. Signal conclut son billet de

 blog en rappelant qu’il propose des fonctionnalités de conversation éphémère pour contourner le scénario où Cellebrite aurait accès au smartphone déverrouillé.

Pour réellement contourner les protections offertes par Signal, il faudra donc passer par un autre chemin. C’est pourquoi les élus européens proposent à intervalle régulier l’écriture de loi pour insérer une porte dérobée (backdoor) dans le chiffrement, à destination des forces de l’ordre…

 

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