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vendredi 1 octobre 2021

Samsung annonce avoir développé son premier module DDR5 de 512 GB

 

 

Samsung annonce avoir développé son premier module DDR5 de 512 GB

Nathan Le Gohlisse
Spécialiste Hardware
23 août 2021 à 14h15
© Samsung

La DDR5 arrive, et Samsung ne prend pas la chose à la légère. La firme a annoncé avoir développé son premier module de DDR5 d'une capacité de 512 Go. Ce module pourra monter jusqu'à 7 200 MHz pour 40 % de performances supplémentaires par rapport aux meilleures barrettes DDR4 actuelles.

Pour concevoir cet impressionnant module, Samsung explique avoir utilisé 8 dies de DDR5 empilés et interconnectés par le biais de la technologie TSV (through-silicon-via). Jusqu'à présent, la DDR4 se contentait pour sa part de 4 dies empilés. L'avancée technologique est donc majeure.

Des dies plus nombreux, plus denses… et pourtant plus fins

On apprend par ailleurs que si l'empilement de dies DDR5 est plus dense, il n'est pas pour autant plus épais. Au contraire : comptez 1,0 mm ici contre 1,2 mm en DDR4. Cette finesse accrue est notamment permise par de nouvelles techniques de manipulation des wafers qui résultent à une réduction de 40 % de l'espace entre les différents dies.

Côté tension, ce nouveau module DDR5-7200 fonctionne à tout juste 1,1 V, précise Tom's Hardware. C'est seulement 0,92 fois la tension appliquée en DDR4. Une efficacité cette fois permise par la combinaison de trois facteurs : le recours au PMIC (Power management IC), à un régulateur de tension ainsi qu'à un diélectrique high-K au niveau du semi-conducteur.

Samsung a enfin saupoudré l'ensemble de technologies comme le SBR (Same-Bank Refresh, qui permet un bus DRAM 10 % plus efficace) ou le DFE (Decision Feedback Equalizer, pour améliorer la stabilité des signaux). Un ODECC (on-die error-correction code) est également présent pour assurer au module une plus grande sécurité dans la gestion des données.

Des modules conçus pour les serveurs et data centers

Notons que cet impressionnant module DDR5-7200 de 512 Go n'est pas de ceux que vous pourrez acheter pour votre future tour. Samsung le réserve aux marchés des serveurs et data centers.

Nous autres, humbles mortels, devrons vraisemblablement nous contenter de modules plus « modestes » de 64 Go. Une capacité déjà conséquente pour le grand public. D'autant que les processeurs AMD et Intel de prochaine génération permettront d'exploiter une grande quantité de RAM. En choisissant bien sa carte mère , il devrait ainsi être possible d'utiliser jusqu'à 256 Go de RAM en DDR5. Une capacité jusque là réservée aux serveurs.

Cela dit, ça ne serait pas pour tout de suite : Samsung explique que son module DDR5-7200 entrera en production en fin d'année 2021, mais que le marché grand public ne passera massivement à la DDR5 qu'à l'horizon 2023-2024. Un créneau avec lequel Intel pourrait ne pas être d'accord : ses nouvelles puces Alder Lake-S, présentées la semaine dernière, seront capables de prendre en charge la DDR5 dès leur lancement cet automne.

Si tout va comme prévu, d’ici quelques mois nous devrions voir débouler les premières cartes mères capables d’exploiter de la DDR5. En toute logique, les premières barrettes de ladite DDR5 seront également disponibles… En réalité, un constructeur en propose même dès à présent sans qu’il soit possible d’en faire quoi que ce soit puisque les plateformes ne sont pas encore là. L’occasion pour nous faire le point sur cette nouveauté technique.
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Source : TechPowerUp

Google détaille le fonctionnement de MUM, le prochain algorithme de son moteur de recherche

 

 

Google détaille le fonctionnement de MUM, le prochain algorithme de son moteur de recherche

Alexandre Boero
20 août 2021 à 16h20

Le géant Google veut aider ses utilisateurs à obtenir des réponses à des questions complexes, en limitant davantage le nombre de requêtes. Et le nouveau langage de la firme, MUM, pourrait à terme être comparable à un véritable assistant virtuel sophistiqué.

À mesure que le temps passe, Google continue d'améliorer ses standards de recherche. En mai dernier, à l'occasion de la Google I/O 2021, Pandu Naya, vice-président en charge de la Recherche chez Google, avait dévoilé les contours du futur du moteur de recherche de l'entreprise : MUM, pour Multitask Unified Model (modèle unifié multitâches). Propulsé mais encore au début de sa vie, le modèle de langage MUM doit répondre à un objectif majeur : permettre aux utilisateurs de trouver toujours plus vite et toujours plus efficacement les réponses à leurs requêtes.

Google pense un service plus sophistiqué, qui pourrait être comparé à un assistant de recherche virtuel

« MUM a le potentiel de transformer la façon dont Google vous aide dans les tâches complexes », résume la firme de Mountain View. D'un point de vue technique, MUM utilise le framework Text-to-Text (T5), réputé pour être 1 000 fois plus puissant que le modèle BERT, introduit par Google en 2019.

Tout l'intérêt de MUM réside dans l'apport pour l'utilisateur. Ce nouveau modèle d'intelligence artificielle à grande échelle doit faire en sorte que la recherche de l'utilisateur soit la plus optimale, à la fois en ce qui concerne la précision de la réponse et le temps qu'elle met à arriver. En faisant de la recherche sur Internet un service encore plus sophistiqué, on pourrait aboutir à une transformation en un assistant de recherche virtuel, toujours avec cet objectif de répondre à des requêtes complexes, qui nécessitent de prendre en considération, outre la requête, des notions de temps (jour de la semaine ; saison ; vacances etc.) et d'espace au sens large (comparaison entre deux destinations ; altitude etc.).

Une recherche plus rapide, une réponse plus efficace… Tout cela doit passer par une action qui consiste à casser la barrière de la langue, qui peut empêcher ou rendre difficile aujourd'hui l'accès à certaines informations. MUM est « formé dans 75 langues différentes et de nombreuses tâches différentes à la fois, ce qui permet de développer une compréhension plus complète de l'information et de la connaissance du monde que les modèles précédents », explique Pandu Nayak.

La volonté de proposer des réponses à la hauteur de la complexité des requêtes

Google prend l'exemple d'un utilisateur qui vient de faire une randonnée au mont Adams et qui réfléchit à en faire une seconde, cette fois au Mont Fuji mais à l'automne prochain, en se demandant en quoi il doit se préparer différemment. Une question compréhensible mais hautement complexe. Une telle demande nécessite d'ailleurs en moyenne quelque huit requêtes, selon Google, pour aboutir à une réponse à la hauteur de la recherche.

Demain, grâce à MUM, la réponse à la requête pourrait être bien plus précise. Le fait d'évoquer « l'automne » dans la requête pourrait permettre au modèle de notifier à l'utilisateur le besoin d'une veste imperméable. De même que « se préparer » lui permettrait de proposer à l'internaute ou au mobinaute des équipements adaptés, ou les meilleurs exercices conseillés pour préparer une telle ascension, à cette saison et à cette altitude.

Mieux encore, et cela rejoint la compréhension des différentes langues, le moteur de recherche Google pourra aussi utiliser des fichiers audio et vidéo, et des images, pour diriger l'utilisateur vers des contenus jugés plus pertinents.

Des voix s'élèvent contre le risque d'une plus grande concentration du trafic Web sur et via Google

Si sur le papier l'idée de MUM est alléchante, elle nécessite tout de même des critiques relevables, émanant d'outre-Atlantique. En effet, Sara Watson, analyste principale du groupe d'études de marché Insider Intelligence, estime, pour nos confrères du Financial Times, que « cela consolidera toutes les activités sur les propriétés de Google […] Tout ce qui apparaît sur la première page de recherche peut être tout ce que vous voulez ».

Le traitement des requêtes les plus complexes pousserait en effet Google à piocher davantage d'informations partout sur le Web, ce qui fait poindre l'inquiétude d'une concentration de la navigation sur Google. « Un tel système pourrait provoquer un contrecoup sur la part des éditeurs du Web », note Sara Watson, qui redoute donc que le trafic vers d'autres sites internet soit moins dense.

De son côté, Google promet un bond en avant « responsable ». De plus en plus scruté par les régulateurs du globe, le géant américain nie le fait que réduire le nombre de requêtes au maximum limiterait le trafic et le renvoi vers d'autres sites Web. Officiellement, Google l'assure : MUM ne poursuit pas l'objectif de garder plus de trafic Web pour lui.

DTS Play-Fi : il sera bientôt possible de profiter d'une expérience surround sans fil sur les téléviseurs

 

 

DTS Play-Fi : il sera bientôt possible de profiter d'une expérience surround sans fil sur les téléviseurs

Thibaut Keutchayan
20 août 2021 à 09h15

Xperi, la firme qui développe le Digital Theater System (DTS), annonce avoir encore amélioré son DTS Play-Fi. Une bonne nouvelle pour les amateurs d'un son digne d'une expérience cinéma, qui souhaitent se passer des câbles. En effet, avec cette plateforme audio sans-fil, ces derniers disparaissent, au profit du réseau Wi-Fi.

Xperi présente ainsi une nouvelle extension baptisée « Home Theater », destinée à offrir une expérience de son surround sur des téléviseurs Wi-Fi compatibles avec l'option cinéma Play-Fi ; les premiers modèles vont arriver sur le marché d'ici la fin 2021.

Le son cinéma s'invite à la maison

Xperi mise sur le son surround pour attirer de nouveaux adeptes des produits compatibles avec Play-Fi. « Mais qu'est-ce que Play-Fi ? », me direz-vous. Il s'agit d'un système audio sans-fil pensé pour diffuser du son en haute qualité chez vous, en assurant une interconnectivité entre différents appareils, y compris dans des pièces différentes.

Par le biais de produits compatibles avec Play-Fi, qu'il s'agisse d'enceintes ou de barres de son , il est notamment possible de créer un son surround et d'obtenir une restitution digne du cinéma, le tout dans une configuration 5.1.

Afin d'améliorer cette expérience, la firme californienne a annoncé l'arrivée d'une nouvelle extension nommée « Home Theater », destinée aux téléviseurs. D'après Xperi, « cela signifie : pas d'adaptateurs, pas de dongles et pas de boîtiers d'extension. En utilisant uniquement le Wi-Fi intégré du téléviseur et les réseaux sans-fil des utilisateurs, tout le monde peut profiter d'une expérience de son surround incroyable avec DTS Play-Fi Home Theater ».

Xperi s'attaque au son des téléviseurs

Pour Xperi, un téléviseur qui n'émet pas un son à la hauteur de vos attentes sera bientôt de l'histoire ancienne. Comme pour les amplificateurs et autres enceintes, la firme a collaboré avec diverses marques afin de mettre au point des téléviseurs compatibles avec le son cinéma Play-Fi. Ces derniers pourront donc aussi bien proposer un son interne de qualité de manière indépendante, ou en harmonie avec d'autres appareils externes de votre choix, y compris dans d'autres pièces, si cela vous chante.

Le recours au Wi-Fi se veut également esthétique, en cela qu'il permet de réduire le nombre de câbles connectant téléviseurs, lecteurs divers ou autres barres de son. Avec les appareils compatibles avec Play-Fi, tout fonctionnera par Internet. Les premiers téléviseurs compatibles avec l'extension « Home Theater » devraient bientôt être proposés à la vente, leur arrivée sur le marché est prévue pour le troisième trimestre voire, au plus tard, la fin de l'année 2021. Philips, entre autres, plancherait sérieusement sur le sujet.

Surround, Objet 3D, Dolby Atmos, DTS:X, les Dolby Digital, Dolby Prologic et autre DTS-HD Master Audio. Difficile de s'y retrouver dans la jungle multicanal du Home-Cinema . Heureusement nous sommes là, et faute de pouvoir être exhaustif, nous n'en avons certainement pas la prétention, nous vous proposons de faire le tour de la question et, nous l'espérons, rendre plus clair le sujet.
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Sources : Xperi , flatpanelsHD

La Chine adopte la loi PIPL, l’équivalent du RGPD pour protéger les données personnelles

 

 

La Chine adopte la loi PIPL, l’équivalent du RGPD pour protéger les données personnelles

Thomas Coëffé / Publié le 20 août 2021 à 10h39

L’équivalent chinois du RGPD entre en vigueur le 1er novembre 2021.


Les données des internautes sont bien gardées.

PIPL, l’équivalent du RGPD en Chine, dès le 1er novembre 2021

L’agence d’État Xinhua annonce l’adoption d’une nouvelle loi, par l’Assemblée nationale populaire de Chine, pour protéger la confidentialité des données des internautes. Cette loi s’appelle Personal Information Protection Law (PIPL). Il s’agit de la première série de mesures visant à réguler la collecte, le traitement et la protection des données, au sein d’une seule et même loi.

Dans l’Union européenne, le Règlement général sur la protection des données avait été voté en avril 2016. Deux ans plus tard, le RGPD entrait en vigueur – et les sanctions n’ont pas été immédiates. La Chine adopte un calendrier bien plus serré : le vote a eu lieu aujourd’hui, la loi PIPL entrera en vigueur le 1er novembre 2021. Les sociétés ont donc environ deux mois pour se mettre en conformité.

Sécurité et minimisation des données, consentement licite, DPO…

L’un des objectifs de la loi PIPL est d’obliger les entreprises à mieux sécuriser le stockage des données personnelles. Elle consacre également le principe de minimisation des données, déjà au cœur du RGPD : « le traitement des informations personnelles doit avoir un objectif clair et raisonnable et doit être limité à la portée minimale permettant d’atteindre les objectifs du traitement des données », indique l’agence Reuters.

Les règles à respecter pour obtenir licitement le consentement des internautes pour le traitement de leurs données sont précisées. La loi PIPL évoque également le transfert de données vers des pays tiers. Les entreprises doivent désigner une personne responsable du traitement des données, comme le DPO en Europe, et réaliser des audits réguliers pour vérifier la solidité des systèmes conçus pour assurer la confidentialité.

La Chine resserre l’étau autour des sociétés technologiques

Le vote et la promulgation de cette loi intervient dans un contexte de régulation des sociétés technologiques chinoises. Contrairement au RGPD, qui s’applique à toute entreprise traitant des données de citoyens européens, le PIPL semble concerner en premier lieu les sociétés domiciliées en Chine. Le pouvoir a adopté d’autres textes récemment, dont une loi sur la sécurité des données qui entrera en vigueur dès le 1er septembre. Elle impose aux entreprises un cadre bien défini pour gérer les données en fonction de leur valeur économique et « leur pertinence pour la sécurité nationale ».

Pékin n’a pas hésité à s’attaquer à ses géants depuis le début de l’année. Alibaba, symbole de la tech chinoise, s’est vu infliger une amende importante – 2,3 milliards d’euros – pour abus de position dominante. L’agence gouvernementale CAC (Cyberspace Administration of China) a annoncé le mois dernier qu’une enquête était lancée contre Didi Global Inc. Le géant du transport routier est soupçonné de violation de la vie privée d’utilisateurs. Mardi, un autre organisme officiel, le SAMR, a introduit de nouvelles règles pour renforcer la loyauté de la concurrence et interdit les faux avis en ligne. Mercredi, un ministère a accusé 43 applications de transfert illégal de données d’utilisateurs vers l’étranger ; ces entreprises ont jusqu’à mardi prochain pour se mettre en conformité.

 

REF.:

Un agent double vendait des secrets d'Apple tout en livrant à Apple des informations sur ses clients

 

 

Un agent double vendait des secrets d'Apple tout en livrant à Apple des informations sur ses clients

Mickaël Bazoge |

Un agent double vendait au plus offrant des informations confidentielles sur Apple (applications pas encore sorties, documentation ou encore appareils volés) tout en renseignant Apple sur les acheteurs et ses sources ! Ils pouvaient être des employés de l'entreprise, des journalistes qui exploitaient les fuites, en passant par les personnes qui subtilisaient les prototypes en Chine.

Un prototype d'iPhone dans la nature.

​​Andrey Shumeyko, connu sous le nom YRH04E sur Twitter (le compte a été suspendu depuis) ou encore JVHResearch, a décidé de sortir de l'ombre. À Vice, il explique avoir l'impression qu'Apple s'est servi de lui et qu'il n'a pas été suffisamment récompensé pour les informations qu'il fournissait à l'équipe Global Security du constructeur. Cette division d'Apple est chargée de lutter contre les fuites ; elle emploie d'anciens agents du FBI, et d'autres agences de renseignement américaines. À l'occasion, elle utilise aussi les services de « taupes » infiltrées dans le milieu du jailbreak.

Comment Apple fait la chasse aux fuites

L'an dernier, Shumeyko — qui n'est pas employé par Apple — met la main sur une build d'iOS 14, celle-là même qui a alimenté la chronique au premier semestre 2020 (lire : La build d'iOS 14 en fuite a fait le bonheur des chercheurs en sécurité et du jailbreak). Il obtient aussi des informations sur la provenance de cette build, notamment l'identité de l'individu qui a acquis l'iPhone 11 sur lequel cette version a été extirpée. C'est le 15 mai qu'il contacte l'équipe Global Security, ses informations sous le bras.

S'ensuit une discussion avec un membre d'Apple qui durera près d'un an. Shumeyko, qui est connu dans la communauté des fuiteurs comme étant quelqu'un de sérieux et avec un accès fiable à des informations confidentielles, livre au constructeur des détails personnels (numéros de téléphone, identifiants WeChat, adresses postales) de personnes qui vendent des prototypes en Chine et de citoyens américains qui achètent ces mêmes appareils. Un des individus en question a d'ailleurs reçu récemment un courrier du service juridique d'Apple, identique à celui-ci :

Apple hausse le ton contre les fuiteurs

Du côté d'Apple, le correspondant de l'agent double n'a jamais voulu préciser les mesures prises contre les personnes identifiées dans les dossiers transmis par Shumeyko. Et le constructeur n'a jamais voulu non plus rémunérer ces informations. Néanmoins, le membre de l'équipe Global Security n'a cessé d'encourager la taupe à livrer toujours plus d'informations.

Durant l'été 2020, Shumeyko entre en contact avec un employé d'Apple en Allemagne, qui propose de lui vendre un accès à des documents concernant Plans. Sans nouvelles du constructeur pour un paiement, il fait fuiter ces informations à 9to5Mac, que tout internet a repris ensuite (lire : EyeDrive, l'app à tout faire des voitures Apple Maps).

Mais cette fuite n'a rien changé aux relations entre Shumeyko et la division Global Security (le salarié qui lui a vendu ces informations a en revanche été licencié, sans qu'on sache si c'est le fait de la fuite ou pas). L'employé de l'équipe de sécurité lui a conseillé de continuer à faire ce qu'il faut pour « construire une image positive [de lui-même] » : « Faites ce qu'il faut pour protéger Apple, continuez comme ça, vous serez fier de vous, et nous aussi ». Mais évidemment, ce n'était pas suffisant pour ​​Andrey Shumeyko qui réclamait de l'argent.

Aujourd'hui, il n'entretient plus vraiment de relation avec Apple, et il poursuit son business de recel de secrets de la Pomme. Mais maintenant qu'il a publiquement révélé son identité, les acheteurs vont se faire plus méfiants, sans oublier la menace de représailles de la part du constructeur.

9to5Mac a payé pour des infos confidentielles

Andrey Shumeyko n'a pas attendu l'an dernier pour vendre des petits secrets d'Apple. Dans un article séparé, Vice nous apprend que Guilherme Rambo, qui travaille pour 9to5Mac, lui a acheté pour 500 $ (en bitcoin) des informations sur les futurs iPad Pro. Les données ont été extraites d'un prototype d'iPhone XR, explique la taupe.

Rambo a expliqué à Vice que c'était la seule et unique fois qu'il payait quelqu'un pour des informations confidentielles, et que la direction de 9to5Mac n'avait pas été mise au courant de la transaction. La politique du site est de ne jamais rémunérer les fuiteurs. L'article est toujours ici, mais le texte a été remplacé par une seule ligne expliquant que le billet a été supprimé en raison de cette politique.

Comme à chaque grosse publication d'une rumeur, nous avions repris la fuite de 9to5Mac dans cet article (nous n'avons jamais eu de relation avec Shumeyko).

 

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