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dimanche 21 novembre 2021

URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web

 

 

URL : principe, astuces, tout savoir sur les adresses Web

Une URL, c'est tout simplement l'adresse d'un site, d'une page ou d'un contenu sur le Web. Mais cette chaîne de caractères n'est pas construite au hasard : elle obéit à des règles strictes. Voici ce qu'il faut savoir pour décrypter et utiliser des URL.

Sans le savoir, vous utilisez des URL à chaque fois que vous naviguez sur Internet ou que vous téléchargez un fichier. Une URL, c'est tout simplement l'adresse d'une page Web. Ou, plus exactement, l'adresse d'une "ressource" disponible via Internet (contenu, service en ligne, etc.). En clair, c'est ce qui permet de trouver quelque chose sur le réseau planétaire. Pour être conforme et utilisable, une URL doit obéir à des règles précises. Elle est notamment composée d'une chaîne de caractères et de symboles agencés d'une certaine façon, pour indiquer un "chemin" dans une arborescence. Par exemple, https://www.commentcamarche.net est l'URL de Comment Ça Marche. Plus précisément, de la page d'accueil de CCM. Et https://www.commentcamarche.net/informatique/, l'URL de notre section Informatique.

Toutes les pages que vous affichez dans votre navigateur Web ont ainsi une URL unique, définie par le créateur ou les gestionnaire du site. Mais il existe aussi des URL pour les profils de réseaux sociaux, pour les vidéo des plateformes de streaming, etc. Dans la vie courante, on parle également d'adresse Web ou d'adresse Internet, mais aussi souvent de lien ou lien hypertexte. En revanche, il est incorrect de parler "d'adresse URL".

En pratique, l'URL d'une page Web s'affiche en clair, dans le champ d'adresse située en haut de la fenêtre du navigateur, sous forme complète ou tronquée, quand on consulte ladite page. Mais on trouve aussi des URL "cachées", sous forme de liens, notamment dans des textes, des boutons ou des images.  

Et quand une URL comporte une erreur – parce qu'il en manque une partie, parce qu'elle utilise des caractères non autorisés, ou parce que la ressource correspondante est indisponible, par exemple –, un message d'erreur s'affiche dans le navigateur pour indiquer qu'il y a un problème (voir notre fiche pratique pour connaître les erreurs les plus fréquentes).   

Que signifie le sigle URL ? De quoi est composée une URL ? Comment décrypter une URL ? Y a-t-il dans ces adresses des caractères interdits ? Des astuces à connaître pour se faciliter la vie ? Par exemple pour mémoriser des URL afin de les retrouver facilement ? Ou pour partager une URL avec des amis ? La diffuser par e-mail, sur les réseaux sociaux, dans un document Word ou un PDF ? Et peut-on la raccourcir encore plus pour éviter les fautes de frappe ? Cette fiche pratique répond à toutes ces questions.

C'est quoi une URL ?

URL est l'acronyme de l'anglais Uniform Resource Locator, que l'on traduit en français par localisateur universel de ressource. À l'instar d'une adresse postale, une URL correspond à l'emplacement d'une "ressource" (page Web, fichier, contenu, service en ligne…) sur Internet. Voilà pourquoi on parle souvent d'adresse Web ou d'adresse Internet. Et comme une adresse postale normalisée, une URL doit respecter une structure très stricte pour que votre application – le plus souvent un navigateur Web – puisse vous conduire à la ressource du Web associée.

Ainsi, une URL est composée de caractères "imprimables", qui combinent des lettres, des chiffres et des symboles (comme le . le / ou le ?). Mais cette chaîne de caractères n'est pas formée au hasard : elle obéit à des règles bien précises. Voici la structure générique d'une URL :

Protocole https:// ou http:// par exemple
Utilisateur et mot de passe (facultatif) user:password@
Nom de domaine du serveur www.nomdusiteweb.com
Port (facultatif si 80) :80
Chemin et nom de la ressource /chemin/exemple.php
  • Protocole : il s'agit le plus souvent du protocole pour l'affichage de pages Web https:// (Hypertext Transfer Protocol, le s signifiant que la communication est sécurisée entre votre navigateur et le site Web) ou http:// (communication non sécurisée, ce qui devient très rare). On trouve aussi :
    - le protocole ftp: (File Transfert Protocol) pour le transfert de fichiers sur un site FTP,
    - le protocole mailto: pour envoyer un mail à l'adresse qui suit ; par exemple mailto:JeanDupond@entreprise.fr (quand vous cliquez sur ce lien, votre logiciel de messagerie s'ouvre et inscrit l'adresse mail de Jean Dupond dans le champ Adresser à),
    - le protocole news: pour l'URL d'un forum de discussion de Usenet,
    - le protocole file:/// pour un fichier stocké sur votre ordinateur. Par exemple si vous glissez le fichier toto.pdf dans votre navigateur Internet, la barre d'adresse indiquera quelque chose comme file:///C:/Users/Moi/Desktop/ toto.pdf
    - le protocole gopher: concurrent du World Wide Web et qui n'est plus pratiqué que par des passionnés.
  • Utilisateur:mot de passe@ : JeanDupond:Sesame@ Le signe @ termine les données d'identification. Ce type d'identification n'est plus que rarement utilisé, le mot de passe étant transmis dans l'URL. Les sites Internet préfèrent vous demander votre identifiant dans une page Web dédiée.
  • Nom de domaine : par exemple www.commentcamarche.net
    Le nom de domaine se décompose en :
    - un sous-domaine : très souvent www, mais ce préfixe n'a rien d'obligatoire. Le sous-domaine peut tout aussi bien être mail.nomdusite.fr ou docs.nomdusite.fr ou tout autre préfixe choisi par le site Web.
    - un nom de domaine de deuxième niveau : commentcamarche dans l'exemple ci-dessus.
    - un nom de domaine de premier niveau : par exemple .com ou .fr ou .net
    À la place du nom de domaine, on peut parfois indiquer une adresse IP.
  • Port : le numéro de port est facultatif s'il s'agit de numéros standards tels que 80 pour le protocole http, 21 pour le protocole FTP, etc.
  • Chemin complet et nom de la ressource : par exemple /chemin1/chemin2/exemple.php
    Le nom de la page Web est optionnel, ici exemple.php
  • D'autres informations optionnelles peuvent figurer dans l'URL, par exemple le caractère ? suivi de données complémentaires comme dans q=requete ou # suivi d'un signet placé sur la page, pour accéder directement à une section précise dans la page.

Par ailleurs, si une URL est fondamentalement une chaîne de caractères correspondant à une adresse, elle peut être simple, comme du texte standard, ou cliquable, sous forme de lien hypertexte. 

Il s'agit de la même suite de caractères, mais lorsque cet élément est cliquable (hypertexte), généralement indiqué par un soulignement, cliquer dessus ouvre directement la page Web dans votre navigateur (Chrome, Safari, Firefox, Edge, Opera…) ou dans une autre application. Et c'est évidemment plus sympa ! En fournissant à vos correspondants une URL sous forme de lien cliquable, vous leur éviterez d'avoir à retaper l'URL, avec les risques de fautes que cela comporte, ou même d'avoir à copier-coller l'URL dans la barre d'adresse de leur navigateur.

Comment écrire une URL dans la barre d'adresse d'un navigateur ?

Voici quelques astuces à connaître quand vous tapez une URL dans la barre d'adresse de votre navigateur Internet pour Windows ou macOS, qu'il s'agisse de Chrome, Safari, Edge, Firefox, Opera ou autre.

  • Vous pouvez écrire le nom de domaine en majuscules ou en minuscules. Par exemple CommentCaMarche.NeT vous conduira à notre page d'accueil aussi bien que commentcamarche.net. En revanche, juste après le .com ou .fr ou .net (etc.) et le signe /, dans le reste de l'URL, respectez les majuscules et minuscules car certains sites font la distinction.
  • À l'oral et même souvent à l'écrit, on omet généralement le protocole https:// ainsi que les trois lettres w et le point www. quand on indique une URL à quelqu'un. Dans la barre d'adresse du navigateur, vous pouvez d'ailleurs directement taper l'URL sans mentionner : https://www. car les navigateurs testeront l'existence d'une page Web avec ce préfixe.
  • Certains sites Web choisissent de ne pas inclure dans leur URL le préfixe www. qui, rappelons-le, n'a rien d'obligatoire. Si on vous indique une URL du type https://nomdedomaine.fr, n'ajoutez pas www. devant car dans certains cas, la page Web ne sera pas trouvée.
  • Quand vous tapez l'URL de la page d'accueil d'un site Web, si elle se termine par .com, vous n'avez pas besoin de taper ce suffixe. Tapez par exemple fnac dans la barre d'adresse et pressez Ctrl+Entrée, le navigateur rajoute .com à la fin et ouvre directement le site Web fnac.com.
  • Vous n'avez pas besoin non plus de taper le signe / qui termine parfois une URL, comme dans https://www.commentcamarche.net/ qui peut être tapé commentcamarche.net
  • Certains caractères sont interdits dans les URL. Notamment les espaces, les voyelles accentuées et différents signes de ponctuation. Ces caractères doivent être remplacés par un code, mais en tant qu'utilisateur, vous n'avez pas à vous en préoccuper. Pour info, voici une liste des principaux caractères nécessitant un codage particulier :

Caractère

Codage URL

Tabulation

%09

Espace

%20

!

%21

"

%22

#

%23

%

%25

&

%26

(

%28

)

%29

*

%2A

+

%2B

,

%2C

.

%2E

/

%2F

:

%3A

;

%3B

%3C

=

%3D

%3E

?

%3F

@

%40

[

%5B

 

%5C

]

%5D

^

%5E

'

%60

{

%7B

|

%7C

}

%7D

~

%7E

  • Dans leur barre d'adresse, les navigateurs Web font ressortir le nom de domaine (en noir, en gras, en blanc…) par rapport au reste de l'URL (en gris, en caractères maigres, etc.). Ci-dessous, Chrome affiche le nom de domaine bnpparis en blanc pour le faire ressortir. Sur des sites sensibles comme celui de votre banque, cela vous permet de vérifier d'un coup d'œil que vous n'avez pas atterri sur un site frauduleux. Le petit cadenas dessiné juste à gauche de l'URL vous indique, tout comme la mention https, que la connexion à ce site est sécurisée.

  • Votre navigateur interprète parfois les URL avant de les afficher dans sa barre d'adresse. Ci-dessous, dans Chrome, on consulte la définition du mot éléphant sur le site larousse.fr. L'URL de la page semble être :
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/éléphant/28378

  • Mais, nous l'avons dit, les lettres accentuées sont interdites. Les voyelles accentuées é du mot éléphant sont remplacées par le code %c3%a9. Si vous copiez cette adresse puis que vous la collez dans le Bloc-notes de Windows, par exemple, vous constaterez que la véritable URL est :
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/%c3%a9l%c3%a9phant/28378

Comment ajouter l'URL d'un site ou d'une page Web à ses favoris ?

Quel que soit votre navigateur pour Windows ou macOS (Chrome, Edge, Firefox, Safari…), il existe une fonction pour ajouter rapidement l'URL d'une page Web à la liste de vos pages favorites.

  • Une fois la page Web affichée dans votre navigateur pour Windows, cliquez sur l'étoile (navigateurs Chrome, Edge, Firefox,) ou sur le cœur (navigateur Opera) à droite de la barre d'adresse. Vous pouvez aussi presser la combinaison de touches Ctrl+D. Si le navigateur affiche un mini menu, choisissez Ajouter aux favoris ou Ajouter un signet ou Ajouter un marque-page ou une option équivalente.

  • Le navigateur vous présente une fenêtre pour éventuellement indiquer un libellé plus concis et choisir l'endroit où mémoriser cette page Web (ou retirer de vos favoris une page Web déjà ajoutée). Si vous ajoutez la page à votre Barre des favoris, qui s'affiche généralement sous la barre d'adresse, vous avez intérêt à inscrire un nom très court pour pouvoir afficher beaucoup de favoris dans la barre.

  • Si vous avez choisi d'ajouter la page à la Barre de favoris, elle vient s'y intégrer. Un clic du bouton droit de la souris sur un favori permet de le supprimer.

  • Sur Mac, dans Safari, cliquez sur l'icône Partager puis sur Ajouter un signet...

  • ... pour mémoriser cette page Web dans vos favoris.

Comment récupérer l'URL d'une page Web dans un navigateur ?

Voici la méthode générique pour récupérer l'URL d'une page Web, pour l'indiquer par exemple dans un e-mail, dans un texte à imprimer ou à convertir en PDF, etc. Nous allons voir aussi comment récupérer l'URL d'un fichier à télécharger sur une page Web, par exemple un PDF ou une même une image, plutôt que l'URL de la page Web entière. Si votre objectif est de diffuser l'URL de la page sur un réseau social comme Facebook, vérifiez si la page propose des boutons de partage sur les principaux réseaux sociaux, ce sera encore plus rapide (voir les méthodes suivantes).

  • Dans votre navigateur Internet pour Mac ou PC (Chrome, Edge, Firefox, Safari, Opera…), affichez la page Web à diffuser à vos correspondants.
  • Dans la barre d'adresse du navigateur, sélectionnez toute l'URL de la page. Le plus souvent, il suffit de cliquer une fois sur l'URL pour la sélectionner en entier. Sinon, le clic du bouton droit vous donnera accès à une option de menu Tout sélectionner.
  • Une fois l'URL complète sélectionnée, avec le bouton droit de la souris, cliquez sur cette sélection et choisissez Copier dans le menu pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS.

  • Si vous ne souhaitez pas envoyer un lien vers la page Web entière, mais juste un lien pour télécharger un fichier présent sur la page, par exemple un fichier PDF, cliquez avec le bouton droit de la souris sur ce lien et choisissez Copier le lien ou Copier l'adresse du lien (selon votre navigateur).

  • S'agissant d'une photo ou d'une image, on aura plutôt tendance à Enregistrer l'image sur le disque dur ou éventuellement à la Copier dans le presse-papiers. Mais il est en tout cas possible, via un clic dessus avec le bouton droit de la souris, de Copier le lien de l'image, donc son URL. Notez que certains sites désactivent le clic du bouton droit sur une image pour empêcher qu'on les télécharge.

  • Retournez dans la fenêtre où vous rédigez votre mail ou une publication quelconque, cliquez à l'endroit où doit figurer l'URL et collez (Ctrl+V sur PC, Cmd+V sur Mac) pour insérer un lien vers la page Web ou vers le fichier à télécharger ou consulter.
  • À savoir : dans la barre d'adresse, certains navigateurs Web – dont Google Chrome – n'affichent que la partie qu'ils jugent "utile" de l'URL. Par exemple oui.sncf au lieu de https://www.oui.sncf/

  • Quel que soit votre navigateur, si vous copiez une URL dans sa barre d'adresse, c'est cependant bien l'adresse complète qui sera copiée, ici https://www.oui.sncf/ même s'il n'en montre qu'une partie. Dans Chrome, une option vous permet aussi de Toujours afficher les URL en entier, si vous le souhaitez.

Comment partager l'URL d'une vidéo YouTube ?

Vous aimeriez partager avec vos amis une vidéo sympa que vous appréciez sur YouTube ? Sur Mac et PC, vous pouvez, bien sûr, diffuser par mail l'adresse URL de la page Web, comme vu plus haut. Mais avec certains sites comme YouTube, il y a mieux et plus simple pour partager rapidement une page Web sur les réseaux sociaux ou par e-mail. Sur YouTube, si vous le souhaitez, vous préciserez que la lecture de la vidéo doit démarrer à un passage précis, par exemple à 3 min 05 s.

  • Dans votre navigateur Internet (Chrome, Safari, etc.), sous la vidéo, cliquez sur Partager.

  • Pour que les personnes qui cliqueront sur votre lien voient la vidéo démarrer à un moment précis plutôt qu'au tout début, cochez la case Démarrer à et indiquez l'instant précis, par exemple 3:05 pour 3 min 05 s (mm:ss).
    Un moyen simple pour vous caler au bon endroit ? Avant de cliquer sur Partager, lancez la lecture de la vidéo, interrompez-la au moment qui vous intéresse puis cliquez sur Partager, YouTube vous proposera de Démarrer à la position actuelle. Sur notre illustration, notez que dans l'URL à partager, YouTube convertit le temps indiqué (3:05) en un temps en secondes sous la forme ?t=185

  • Sélectionnez ensuite un réseau social dans la liste (au besoin, faites-la défiler via le bouton rond >) ou cliquez sur le lien Copier pour mémoriser l'URL dans le presse-papiers de votre ordinateur.
  • Si vous avez copié l'URL, vous pouvez maintenant la coller dans n'importe quel mail, document, publication, etc.

Comment partager une URL sur les réseaux sociaux ?

Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram ou autres… les sites Internet et les applications de tous les réseaux sociaux vous permettent de partager l'URL d'une page Web dans un message que vous postez. Il suffit de copier-coller l'URL de la page Web comme expliqué plus haut. Il existe une méthode encore plus rapide : la plupart des sites Web que vous consultez comportent des boutons pour partager une page Web sur les principaux réseaux sociaux, au minimum Facebook et Twitter.

  • Si la page Web affichée dans votre navigateur Internet comporte des icônes Facebook, Twitter, Pinterest, etc., cliquez sur l'un de ces boutons pour partager l'information avec les abonnés à votre compte.

  • Si vous n'êtes pas déjà connecté à votre compte de réseau social dans le navigateur, une fenêtre vous invite à préciser votre identifiant.

  • Ajoutez ensuite un texte ou modifiez celui proposé, précisez les options de publication propres à ce réseau social et publiez l'info, par exemple d'un clic sur le bouton Tweeter pour une diffusion sur Twitter.

Comment écrire une URL dans un texte Word ?

Si vous utilisez Word pour créer des documents que vous convertissez ensuite en PDF (onglet Fichier > Exporter ou Fichier > Enregistrer sous) avec des URL cliquables, profitez des options de liens hypertextes prévues par le traitement de texte de Microsoft.

  • Quand vous tapez une URL commençant par www. dans un document, Word comprend qu'il s'agit d'une adresse…

  • … et sitôt pressée la touche Espace, il transforme l'URL en lien hypertexte, donc en information cliquable.

  • Idem si vous copiez-collez un lien dans la barre d'adresse de votre navigateur pour le coller dans un document Word : le lien devient cliquable sitôt pressée la touche Espace (ou Entrée ou Tab…).

  • Si vous voulez tester le lien, pressez la touche Ctrl et cliquez sur le lien. La page Web devrait s'ouvrir dans votre navigateur Internet. Si l'URL est erronée ou si le site Web rencontre des difficultés, Word risque se bloquer une minute, le temps de recevoir un message d'erreur de l'Internet.
  • Cliquez sur un lien avec le bouton droit de la souris pour accéder à ses options. Vous pouvez par exemple Supprimer le lien hypertexte, sans pour autant effacer le texte associé visible dans le document Word. Ou Copier le lien hypertexte pour le coller ailleurs dans le document Word, ou dans une autre application. Si vous choisissez Modifier le lien hypertexte

  • … une boîte de dialogue vous permet de modifier le Texte à afficher et/ou l'Adresse URL associée à ce texte.

  • Pour créer un lien hypertexte, vous pouvez aussi sélectionner un ou plusieurs mots du document Word et cliquer dessus avec le bouton droit de la souris, choix Lien > Insérer un lien. Comme dans la boîte de dialogue Modifier un lien ci-dessus, vous pourrez inscrire ou copier/coller l'URL d'une page Web dans le champ Adresse.

  • Autre méthode : si vous avez copié une URL dans le presse-papiers de Windows ou de macOS (ici nous y avons copié l'URL de la page d'accueil du site Comment ça marche), dans Word, vous pouvez aussi sélectionner une partie quelconque de votre texte, puis cliquer dessus avec le bouton droit de la souris pour afficher le menu contextuel, puis cliquer sur le signe > à droite de l'item Lien, et enfin sur l'URL située dans le presse-papiers, sous Éléments récents.

  • Le texte sélectionné se transformera en un lien hypertexte qui renverra vers l'URL qui était dans le presse-papiers.

Comment raccourcir une URL ?

Vous avez trouvé une bonne affaire sur le Web ou un article à lire absolument ? Si l'adresse de la page Web que vous voulez partager ou publier est longue, pas très "gracieuse" et peu compréhensible, utilisez un service en ligne gratuit pour la raccourcir. Cela n'a évidemment aucune incidence pour le site dont vous raccourcissez l'une des URL ! Mais raccourcir une adresse Web vous permettra de la partager plus élégamment dans un message, sur les réseaux sociaux, sur un blog ou dans un forum, ou même dans un courrier imprimé rédigé dans votre traitement de texte.

Pour fournir à un site spécialisé une longue URL et en obtenir la version raccourcie, il n'est généralement même pas nécessaire de vous créer un compte sur le site. Mais si vous vous inscrivez gratuitement, vous saurez en prime combien de personnes ont cliqué sur le lien que vous avez envoyé. D'autres options vous sont proposées dans des formules payantes.

  • Reportez-vous à notre fiche pratique pour raccourcir une URL.
  • Le plus populaire des sites pour raccourcir une URL est Bitly, mais une recherche sur le Web vous en proposera des dizaines, dont le précurseur TinyURL, toujours actif.

À qui appartient une URL ou un nom de domaine ?

Vous souhaitez savoir à qui appartient un site Web ? Indiquez l'URL de sa page d'accueil sur un service spécialisé qu'on appelle de manière générique un whois ("Who is?" en anglais, c'est-à-dire "Qui est-ce ?"). Le service gratuit vous renverra les informations publiques qui ont été fournies au bureau d'enregistrement (souvent l'hébergeur du site) chargé de réserver ce nom de domaine auprès des instances de gestion mondiale de l'Internet : nom de la personne ou de l'entreprise qui a enregistré le site Web, son adresse postale, son e-mail, son numéro de téléphone, etc.

Ces informations, extraites de la base de données mondiale des noms de domaine et des titulaires, ne sont pas toujours très complètes – en France, les mentions obligatoires ne sont pas très contraignantes pour les sites non professionnels  – ou pas très fiables, s'il s'agit d'un site frauduleux... Si vous souhaitez créer votre propre site Web, ces services whois vous permettent également de savoir si un nom est déjà réservé et avec quelles alternatives. Et bien sûr à quel prix : à partir de quelques euros pour la première année.

  • Dans votre navigateur Internet, rendez-vous par exemple sur le site whois.com.
  • Tapez l'URL dans le champ situé en haut à droite de la page, où est suggéré Enter Domain or IP. Par exemple commentcamarche.net. Pressez le bouton WHOIS.

  • Le service vous renvoie les informations conservées pour ce site (pour ce nom de domaine) dans la base de données mondiales.

  • Si la curiosité vous poussera parfois à vérifier les informations fournies par le créateur d'un site Web, sauf cas très particulier, il n'est en revanche pas recommandé d'utiliser ces infos whois pour le contacter. Un grand site marchand, par exemple, indiquera ici les coordonnées de son service informatique qui gère la partie technique du site, lequel n'assure donc pas le SAV ! Pour contacter le service client, reportez-vous au besoin aux mentions légales du site au bas de sa page d'accueil. Ces mentions sont obligatoires sur un site Internet professionnel, a fortiori s'il exerce une activité commerciale.
  • L'Afnic, Association française pour le nommage Internet en coopération, a pour mission de gérer les domaines Internet nationaux de premier niveau de la France (.fr), La Réunion (.re), Mayotte (.yt), Wallis-et-Futuna (.wf), des Terres australes et antarctiques françaises (.tf), de Saint-Pierre-et-Miquelon (.pm) et des sites officiels dépendants du gouvernement français.

  • Pour trouver d'autres services whois, tapez whois dans votre moteur de recherche habituel. En voici quelques-uns : nom-domaine.fr, Infomaniak, OVH
Des problèmes avec les URL ? Venez-en parler dans notre forum.
Sujet Réponses

où trouver l'URL d'une video YouTube?

 

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mercredi 17 novembre 2021

YouTube MP3 : télécharger et convertir gratuitement en audio

 

 

YouTube MP3 : télécharger et convertir gratuitement en audio

 

Avec un service en ligne ou une application spécialisée, vous pouvez télécharger directement de la musique sur YouTube ou même convertir une vidéo en audio au format MP3, le tout facilement, gratuitement et… légalement !

Si YouTube est avant tout un service de vidéo en streaming, c'est aussi une formidable plateforme musicale. Avec un simple compte gratuit, et sans même devoir vous abonner à la formule payante YouTube Music – qui coûte 9,99 euros par mois en 2021 –, vous pouvez écouter sans limite de la musique à volonté, en effectuant de simples recherches. Selon le cas, vous trouverez des clips officiels – avec de la vidéo, donc –, mais aussi des titres à l'unité, des albums complets et même des concerts uniquement en audio. Et il y a en absolument dans tous les genres, du rock à la chanson française en passant par le hip hop, le jazz, la techno, la r'n'b, la country, le metal, l'electro, la fusion, l'afro, la salsa, le baroque, etc. On trouve même des pépites qui n'ont jamais été éditées – des enregistrements radio, par exemple – ou qui ne sont sorties qu'en vinyle, il y a plusieurs décennies. Bref, même à côté des services payants spécialisés comme Spotify, Deezer ou Apple Music, YouTube fait office de véritable mine de musique apte à satisfaire les mélomanes avertis comme les simples novices souhaitant écouter un tube à la mode.

Toutefois, bien que YouTube soit accessible facilement sur ordinateur et sur mobile, via son application dédiée, le streaming a ses limites. À commence par le fait qu'il faut disposer d'une connexion Internet pour en profiter. Heureusement, il est tout fait possible de télécharger de la musique depuis YouTube pour l'écouter hors ligne, sans connexion. Mieux encore, on peut parfaitement convertir une vidéo YouTube en fichier MP3 – ou dans un autre format audio – pour ne conserver que la bande son, sans l'image. Et tout cela, facilement et même gratuitement, grâce à des services en ligne et des applications spécialisées. Les mêmes, d'ailleurs, qui servent à récupérer des vidéos sur YouTube et d'autres plateformes de streaming (voir notre article complet).   

Télécharger de la musique ou convertir une vidéo en audio depuis YouTube facilement gratuitement, c'est bien. Mais est-ce légal ? Aussi curieux que cela puisse paraître, oui. Du moins, en France et dans de nombreux pays européens. Certes, les conditions d'utilisation de la plateforme vidéo de Google indiquent le contraire. Mais elles oublient un détail essentiel : le droit à la copie privée. Sans entrer dans les arcanes de cette règle complexe, la copie privée en vigueur en Europe est une exception au droit d'auteur qui "autorise une personne à reproduire une œuvre de l'esprit pour son usage privé, pour une utilisation personnelle" – individuelle –, "mais également dans le cercle privé incluant le cadre familial". En clair, tout individu a parfaitement le droit de copier un album de musique ou un film pour son usage strictement personnel, c'est-à-dire sans le diffuser ou le partager, notamment sur Internet. C'est d'ailleurs pour cette raison que tous les supports d'enregistrement sont soumis à une taxe spéciale, incluse dans le prix de vente. Cette taxe dite de copie privée s'applique aussi bien aux supports magnétiques et analogiques, comme les cassettes audio et VHS d'autrefois, qu'aux dispositifs de stockage numériques actuels, comme les disques durs, les SSD, les clés USB ou les cartes mémoire. Et ce, même s'ils ne sont pas utilisés pour copier des "œuvres de l'esprit". Vous pouvez donc parfaitement enregistrer de la musique ou de la vidéo sur votre ordinateur ou votre mobile pour votre usage privé, puisque son prix de vente intègre d'emblée cette fameuse taxe. 

Si la question de la provenance – la source d'enregistrement – a longtemps fait débat, avec la fameuse chasse aux pirates par Hadopi sur les réseaux Peer-to-Peer, elle a été clairement réglée en France, en particulier dans le cas du stream ripping, la technique qui consiste justement à enregistrer sous forme de fichier un flux diffusé par une plateforme de streaming telle que YouTube. Ainsi, en réponse à des questions posées en mars 2021 à l'Assemblée nationale par le député Philippe Latombe, Emmanuelle Wargon, au nom du ministère de la Culture, a rappelé que "cette pratique [le stream ripping] est légale et la copie qui en résulte relève de l'exception pour copie privée, telle que prévue par la loi si plusieurs conditions sont réunies : elle doit être réalisée à partir d'une source licite à la demande de l'utilisateur sans être stockée par le convertisseur, et aucun contournement de mesures techniques de protection ne doit être effectué". Et de préciser que "cette prise en compte des sources issues du stream ripping par la commission a été validée par le Conseil d'État dans un arrêt rendu le 27 novembre 2019". En clair, les services en ligne et les applications permettant d'extraire du contenu audio ou vidéo de plateformes de streaming comme YouTube peuvent être utilisés légalement. À une condition : qu'ils ne cassent pas les protections mises en place, les fameux verrous numériques – les DRM ou systèmes de gestion des droits numériques en français. 

Vous pouvez donc télécharger et convertir sans souci et sans risque des musiques et des vidéos provenant de YouTube, tant que vous utilisez les fichiers récupérés dans un cadre privé, que vous ne contournez pas les protections et que vous ne diffusez les copies. Exactement comme vous avez le droit d'enregistrer une émission de radio ou de télévision, dès lors qu'elle n'est pas protégée. D'ailleurs, même si la plateforme semble interdire cette pratique, Google – maison-mère de YouTube – ne censure pas les outils et services de ripping dans les résultats de recherche – ce qui serait facile à faire si c'était illégal. 

Quel outil utiliser pour télécharger de la musique depuis YouTube ?

Dans sa formule classique, donc gratuite, YouTube n'offre aucune fonction pour télécharger de la musique ou de la vidéo. Une astuce permettait autrefois de le faire en ajoutant un code dans l'adresse – l'URL – de la page, mais cette méthode ne fonctionne plus aujourd'hui et il faut passer par des outils tiers. Fort heureusement, la plupart sont gratuits, même s'il en existe des payants, qui offrent davantage d'options et de réglages.

Il existe principalement trois types d'outils pour télécharger de la musique ou convertir une vidéo au audio depuis YouTube : les services en ligne, les logiciels à installer sur ordinateur, et les applications pour mobile (téléphone ou tablette). Chaque type d'outil a ses avantages et ses inconvénients. En outre, certains sont spécialisés dans la récupération audio alors que d'autres, plus généralistes, peuvent également télécharger de la vidéo. Certains se limitent à l'essentiel en offrant simplement le téléchargement direct en MP3, sans aucun choix, alors que d'autres  proposent des options de qualité et de format. Enfin, notez que si certains outils se cantonnent à YouTube, d'autres fonctionnent avec d'autres plateformes de streaming, ce qui permet de multiplier les sources de téléchargement de musique. 

  • Si vous ne souhaitez pas installer une application sur votre ordinateur ou votre mobile pour récupérer de la musique depuis YouTube, la solution la plus simple consiste à utiliser un service en ligne. Il existe en effet des dizaines de sites Web offrant cette fonction tels Savetomp3Youzik, y2metamp3-youtube.downloadX2convertMpgun, 320YTM3, clickmp3 ou encore noTube, pour n'en citer qu'une poignée. Et sans parler de tous ceux qui permettent de télécharger des vidéos comme VideoSoloYoutube Mp4 Downloader, KeepVid, y2mateFluvoreYooDownloadVideo Cyborg, ClipConverterSavefromnet, Videovor ou Youtube Video Downloader, par exemple. Attention, ces services sont parfois contestés et doivent changer d'adresse, quand ils ne ferment pas purement et simplement. Beaucoup font du pistage sur le Web et affichent des publicités – l'utilisation d'un bloqueur de pub est vivement conseillée, tout comme la navigation en mode privé. Notez encore que certains autorisent un téléchargement d'essai gratuit avant d'inciter à souscrire une formule payante. Bref, c'est un peu la jungle, et il faut souvent en tester plusieurs avant d'en trouver un qui fonctionne bien ! Dans tous les cas, la méthode est la même, la différence tenant surtout aux options proposées. 
  • Si vous comptez télécharger souvent de la musique sur YouTube – ou d'autres services de streaming–, vous pouvez installer un logiciel spécialisé sur votre ordinateur. Là encore, le choix est large avec des dizaines d'applications disponibles, aussi bien pour Windows que macOS : Videoder, Free YouTube to MP3 ConverterYouTube Song DownloaderaTube Catcher, Any Video Converter Free, 4K Video Downloader, YouTube To MP3 ConverterFreemake Video DownloaderFree YouTube Download, etc. C'est ce genre d'outil qui offre en général le plus de fonctions et de choix, aussi bien pour la compatibilité avec les plateformes de streaming que dans les formats de récupération et de conversion. Certains, comme ByClick Downloader, vont très loin en permettant de télécharger des chaînes entières et des playlists complètes. Attention toutefois : certains de ces outils ont des fonctions limitées dans leur version gratuite, et d'autres embarquent des logiciels indésirables – le plus souvent des logiciels publicitaires (adwares), pas dangereux mais pénibles… – qu'ils essaient d'imposer subrepticement. Évitez donc de cliquer trop vite lors de leur installation en veillant bien à décocher les cases correspondantes ! Notez par ailleurs que, comme pour les services en ligne, la traduction en français laisse souvent à désirer. Enfin, signalons que, m^me si si ce n'est pas leur vocation première, certains logiciels parfaitement respectables, stables et propres, possèdent des fonctions pour récupérer des musiques ou convertir des vidéos en audio depuis YouTube. C'est le cas notamment du célèbre lecteur multimédia VLC Media Player (pour Windows, macOS, Linux, Android et iOS), de l'excellent outil de replay Captvty (pour Windows uniquement), ou encore de l'utilitaire d'encodage Shutter Encoder (pour Windows, macOS et Linux) qui permettent tous de récupérer un flux pour le transformer en fichier. Cette fonction est souvent discrète, et parfois pas très ergonomique. Mais cette solution est très efficace, surtout quand elle est associée à des options de conversion, et elle évite d'avoir à installer un logiciel spécial ou à passer par un site Web douteux. 
  • Si vous passez plus de temps sur votre téléphone mobile ou votre tablette que sur un ordinateur, vous avez le choix entre utiliser un service en ligne – comme ceux mentionnés plus haut – ou installe rune application spécialisée dans le téléchargement de musique ou la conversion de vidéo depuisYouTube. Et dans ce domaine, le choix est encore très large, même s'il dépend comme toujours du système d'exploitation, Android ou iOS : TubeMate YouTube Downloader, Snaptube, Videoder, Snappea, YouMP34, MyMP3, Tube to MP3, New Pipe… il en existe des tonnes, aux noms plus ou moins évocateurs. Attention, beaucoup n'étant pas disponibles sur le Play Store de Google – on comprend aisément pourquoi… –, il est prudent de bien vérifier la source avant de les télécharger, pour ne pas récupérer une application vérolée par un virus ou un logiciel espion.   

Comment télécharger facilement de la musique sur YouTube avec un service en ligne ?

Si vous cherchez à télécharger facilement et rapidement de la musique depuis YouTube via un service en ligne, utilisez Mp3 Youtube. Avec son interface en français réduite à l'essentiel, cet outil est à la fois très simple à utiliser et très efficace. Il ne propose en effet aucune option – et donc donc aucun réglage – et sélectionne automatiquement la meilleure qualité audio disponible. En outre, la conversion en MP3 est très rapide – bien plus que sur d'autres services. Et il fonctionne avec beaucoup d'autres sites que YouTube, ce qui le rend particulièrement polyvalent. 

  • Avec votre navigateur Web habituel, allez sur la page YouTube de la musique que vous souhaitez récupérer ou de la vidéo que vous voulez convertir en piste audio et copiez son URL dans la barre d'adresse. 

  • Ouvrez ensuite un nouvel onglet et allez sur le site Mp3 Youtube.

  • Collez l'URL de la page YouTube dans le champ et cliquez sur le bouton Télécharger.

  • Patientez un instant pendant la conversion – la durée de l'opération dépend essentiellement de la longueur de la musique.

  • Quand la conversion est terminée, le contenu de la page change et un message indique que le fichier est prêt. Cliquez simplement sur le bouton Télécharger le fichier, qui affiche également sa taille. Le fichier est alors téléchargé : vous le retrouverez dans votre dossier de téléchargement habituel. 

Comment télécharger de la musique sur YouTube avec des options via un service en ligne ?

Si vous êtes plus attentif à la qualité des fichiers audio que vous voulez récupérez, utilisez un service en ligne offrant davantage d'option de téléchargement et de conversion. C'est le cas notamment de 320YTMp3, qui, malgré sa traduction française très approximative offre davantage de choix que les services de téléchargement minimalistes. Il dispose même d'une fonction de recherche – certes, limitée – pour trouver des pages directement sur YouTube d'après quelques mots clés. 

  • Avec votre navigateur Web habituel, allez sur la page YouTube de la musique que vous souhaitez récupérer ou de la vidéo que vous voulez convertir en piste audio et copiez son URL dans la barre d'adresse. 

  • Ouvrez ensuite un nouvel onglet et allez sur le site 320YTMp3.

  • Collez l'URL (l'adresse) de la page YouTube souhaitée dans le champ et cliquez sur le bouton Chercher. Vous pouvez également effectuer une recherche directement sur YouTube en tapant quelques mots clés dans ce champ – mais les résultats proposés sont assez limités.

  • Après analyse du lien, la page change et affiche une vignette avec plusieurs options de téléchargement.

  • Si le format MP3 vous convient, déroulez simplement le menu sous l'onglet MP3 et choisissez une qualité par celles proposées. Plus le débit (exprimé en kbps) est grand, plus la qualité audio est élevée et plus le fichier est "lourd" : 128 kbps suffit pour une écoute sur un baladeur ou un autoradio, 320 kbps est plus indiqué pour une écoute à la maison sur une chaîne. Cliquez ensuite sur le bouton Convertir.

  • Si vous souhaitez récupérer l'audio dans un autre format, cliquez sur l'onglet l'audio. Une liste de formats (MP4, Webm…) s'affiche. Cliquez sur le bouton Télécharger à droite du format souhaité. 

  • Quel que soit votre choix, patientez pendant la conversion. La durée de l'opération varie selon la longueur de la musique et la qualité demandée.

  • Quand la conversion est terminée, cliquez sur le bouton Télécharger. Le fichier est aussitôt téléchargé : vous le retrouverez dans votre dossier de téléchargement habituel. 

Comment télécharger de la musique sur YouTube avec un logiciel sur ordinateur ?

On l'a dit, il existe une multitude de logiciels pour Windows, macOS et Linux permettant de télécharger des musiques et de convertir des vidéos de YouTube. Tous fonctionnent peu un prou sur le même principe, mais l'un de nos préférés est Videoder qui est à la fois gratuit, simple et très efficace, d'autant qu'il sait gérer d'autres plateformes de stremaing.  

  • Avant toute chose, téléchargez et installez la version de Videoder adaptée à votre ordinateur. L'installation ne pose aucun problème, que ce soit sous Windows ou sous macOS. 

Télécharger Videoder pour Windows

Télécharger Videoder pour macOS

  • Avec votre navigateur Web habituel, rendez-vous ensuite sur la page de YouTube contenant la musique que vous souhaitez récupérer et copiez son URL dans la barre d'adresse.

  • Lancez Videoder. Ne vous souciez pas des suggestions affichées dans la partie droite de la fenêtre.

  • Sur la page d'accueil du logiciel, collez l'URL que vous venez de copier dans le champ Chercher ou coller un lien…, puis validez en appuyant sur la touche Entrée de votre clavier ou en cliquant sur le bouton Téléchargement , à droite du champ.

  • Videoder cherche et analyse le lien fourni. Si le flux correspondant n'est pas récupérable, pour une raison ou une autre, un message s'affiche pour vous en informer – vous pouvez toujours tenter avec un autre logiciel du même type. Si le flux est récupérable, Videoder affiche un menu listant les différentes options de téléchargement, avec les formats et les qualités audio disponibles en indiquant  le poids de chaque version.


  • Faites défiler la liste et cliquez sur la petite icône bleue avec une flèche à droite de la version qui vous intéresse. Une boîte de dialogue s'affiche pour vous demander confirmation de votre choix. En cas de doute, cliquez sur le bouton de lecture bleu en bas de la vignette de la musique ou de la vidéo pour la lire dans une mini fenêtre. Cliquez ensuite sur Oui pour valider.

  • La fenêtre se referme et le téléchargement commence aussitôt. Pour contrôler son bon déroulé, cliquez sur Téléchargement, dans le volet gauche du logiciel. La progression du téléchargement démarré s'affiche, avec la liste éventuelle des autres téléchargements en cours et de ceux qui sont terminés.

  • Une notification vous informe quand le téléchargement est complet. Cliquez sur le bouton Ouvrir pour lire la musique fans votre lecteur par défaut, ou sur Montrer dans l'explorateur (sur PC) ou sur Montrer dans le moteur de recherche (sur Mac) pour voir le fichier dans son dossier d'enregistrement, via l'Explorateur de Windows ou le Finder de macOS.
  • Pour sélectionner le dossier d'enregistrement des fichiers que vous téléchargez, cliquez sur Paramètres dans le volet gauche. Il ne vous reste plus qu'à indiquer son chemin dans la partie droite, en cliquant sur le bouton Choisir l'emplacement puis en naviguant dans l'arborescence de votre ordinateur. 

Quel format audio choisir pour le téléchargement de musique sur TouTube ?

Vous le savez sans doute, il existe de nombreux formats audionumériques. Plus exactement, de nombreux types d'encodage des données audio, correspondant à la fois à des formats de fichiers et à des codecs – la distinction entre les deux notions dépasse le cadre de cette fiche pratique. Les plus connus sont le MP3 et le Wave, mais on en rencontre beaucoup d'autres comme l'AAC ou le Flac, par exemple. Chaque format a ses particularités, notamment en termes d'encombrement – taille des fichiers – et de qualité sonore. Les plus répandus, comme le MP3 ou l'AAC sont des formats compressés avec pertes, qui détruisent définitivement des informations dans le signal original pour produire des fichiers plus compacts. À l'inverse, le Flac est un format compressé, mais sans perte d'information, et qui est donc fidèle à l'original, mais en prenant moins de place. Le Wave quant à lui est généralement non compressé, mais c'est le plus gourmands en espace.

Sur YouTube, comme sur d'autres plateformes de streaming, la qualité du flux audio dépend des choix effectués par la personne ou l'organisme qui a publié un contenu. Google donne des conseils pour l'encodage, mais en acceptant plusieurs formats et qualités. Quand le fichier d'origine est envoyé en haute qualité, YouTube peut en proposer plusieurs déclinaisons. Mais souvent, il faut se contenter d'une qualité basse ou moyenne, avec un encodage en MP3 ou en MP4 à 128 kbps (kbit/s). Si vous avez des appareils compatibles, choisissez plutôt le MP4, qui correspond en réalité de de l'AAC – l'encodage audio standard pour le MP4 ou MP4a quand il s'agit uniquement d'audio. En effet, à débit binaire égal, le son est de bien meilleure qualité qu'en MP3, un format plus destructif. Si vous souhaitez lire votre fichier téléchargé sur divers appareils, notamment un baladeur ou un autoradio, choisissez le MP3, ce format standard étant reconnu partout.

Enfin, notez que certains outils de téléchargement et de conversion proposent un grand nombre de formats et de qualité. Mais, la plupart du temps, ces options ne servent à rien car elles consistent à convertir un fichier déjà compressé dans un autre format compressé, ce qui engendre inéluctablement une perte de qualité. Même et surtout quand on choisit un format de destination censé être supérieur au format d'origine : il est juste ridicule de vouloir transformer un MP3 à 128 kbit/s en AAC à 256 kbit/s ou en MP à 320 kbit/s, vous n'aurez pas mieux !  En clair, à moins d'avoir du Wave PCM ou du Flac en source, contentez-vous des qualités et des formats proposés par YouTube.  

Des questions sur la conversion de vidéos YouTube en audio MP3 ? Venez en parler dans notre Forum.

AirPods sur Android : connecter et utiliser les écouteurs

 

 

AirPods sur Android : connecter et utiliser les écouteurs

 

Les écouteurs sans fil d'Apple ne sont pas réservés aux iPhone, aux iPad et aux Mac. Vous pouvez parfaitement les utiliser avec des appareils Android et même retrouver quelques fonctions disponibles sur iOS grâce à une appli spéciale.

Après les EarPods, les premiers écouteurs filaires qu'Apple livrait avec ses iPod et ses iPhone, c'est au tour des AirPods, leurs déclinaisons sans fil, de devenir iconiques. Les petits écouteurs blancs ne cessent de séduire par leur design, leur qualité audio et toute la technologie que la marque à la pomme réussit à faire tenir dans un format aussi compact : réduction de bruit active, son spatial Dolby Atmos, détecteur de proximité, etc. Et bien sûr, ils fonctionnent en parfaite harmonie avec les appareils de la marque. Cependant, nul besoin de posséder un iPhone, un iPad ou un iPod pour profiter de tout le savoir-faire d'Apple avec ses AirPods.

En effet, les utilisateurs de smartphones Android peuvent eux aussi connecter les écouteurs à leurs mobiles. Mais avec des limitations. On bénéficie ainsi des fonctions de base avec le lancement de la lecture et la pause d'une pression ou d'une double tape sur une oreillette, on peut prendre des appels téléphoniques ou encore passer du mode réduction de bruit active au mode Transparence (qui amplifie les sons ambiants) pour les modèles Pro. Néanmoins, l'association avec un mobile Android fait l'impasse sur plusieurs fonctions. Par exemple, le capteur de proximité ne provoque pas la mise en pause de la lecture lorsque l'on retire un écouteur de l'oreille. Plus gênant, il est impossible de connaître ni l'état de charge du boîtier ni celui des oreillettes. Enfin, Siri, l'assistant vocal d'Apple est bien sûr aux abonnés absents.

Quelques petits désagréments que l'on peut en partie contourner en installant une application dédiée sur le mobile Android comme Assistant Trigger. Déclinée en deux versions, l'une gratuite, l'autre facturée 1,99 €, elle permet de mieux contrôler les écouteurs d'Apple. Elle se montre compatible avec AirPods de première, deuxième et même de troisième génération qui viennent de débarquer, les AirPods Pro, le casque AirPods Max et le PowerBeats Pro. Avec la version gratuite, vous profitez de l'affichage du niveau de batterie du boîtier et de chaque écouteur et de la possibilité d'ouvrir Google Assistant. La version Pro ajoute l'utilisation du capteur de proximité, la lecture des notifications d'appels téléphoniques et l'affichage du niveau de batterie dans la barre de notifications. Pour la démonstration, nous utiliserons des AirPods Pro.

Comment connecter des AirPods à un appareil Android ?

Si vous avez déjà connecté vos AirPods à votre smartphone Android, inutile de les dissocier. L'application Assistant Trigger saura les reconnaître. Si ce n'est pas encore le cas, vous devez les relier à l'appareil comme n'importe quel autre périphérique Bluetooth.

► Déroulez le volet des notifications d'Android et pressez longtemps sur l'icône Bluetooth pour accéder aux réglages.


► Ouvrez le boîtier des AirPods (avec les écouteurs placés à l'intérieur) puis pressez le bouton placé au dos. Le nom des AirPods doit s'afficher parmi les périphériques Bluetooth détectés à l'écran du smartphone.


► Appuyez sur leur nom et validez la demande de jumelage.


► Les AirPods sont maintenant connectés à votre smartphone Android.


Comment contrôler les AirPods avec Assistant Trigger ?

La version gratuite de l'appli Assistant Trigger permet d'ajouter des fonctions pratiques comme l'affichage du niveau de batterie des AirPods et du boîtier de charge et l'utilisation de Google Assistant.

► Commencez par installer Assistant Trigger sur votre appareil.

Télécharger Assistant Trigger pour Android


► Lancez l'appli. Accordez les autorisations demandées (la localisation et l'affichage par-dessus d'autres applications).


► Ouvrez le boîtier des AirPods. Après quelques secondes, une fenêtre apparaît au bas de l'écran. Elle présente le niveau de batterie de chaque écouteur et du boîtier.


► Si rien ne se passe, appuyez sur le menu Modèle d'écouteurs et choisissez le type d'AirPods que vous utilisez dans la liste. Recommencez l'opération.


► Notez que l'application Assistant Trigger n'a pas besoin d'être affichée au premier plan. Dès que vous ouvrez le boîtier des AirPods, la fenêtre indiquant leur niveau de charge s'affiche.


► Avec Assistant Trigger, vous pouvez demander à déclencher Google Assistant (en lieu et place de Siri. Depuis l'application, activez l'interrupteur Activez l'assistant.


► Une autorisation supplémentaire est demandée. Pressez le bouton Autoriser puis Autoriser pour Assistant Trigger.


► L'assistant est maintenant opérationnel. Avec les AirPods Pro, il suffit de pincer deux fois de suite le bouton d'un des deux écouteurs pour le lancer. Attention, lors de nos essais avec un smartphone Samsung, ce n'est pas l'assistant de Google qui s'est manifesté mais celui de Samsung, Bixby.

► D'autres options sont disponibles dans la version gratuite de l'application, notamment pour améliorer son fonctionnement avec certaines marques de smartphones. Faites défiler la fenêtre de réglages d'Assistant Trigger vers le bas. Des options figurent pour les appareils Xiaomi qui peuvent couper le service en arrière-plan.


► Vous pouvez également couper l'optimisation de la batterie pour l'application afin qu'elle puisse continuer à tourner normalement sans souffrir d'un mode économie d'énergie activé automatiquement sur le mobile.

Comment profiter de plus de fonctions dans Assistant Trigger avec la version Pro ?

Facturée 1,99 euro, la version Premium d'Assistant Trigger permet de retrouver quelques fonctions réservées à iOS. Elle élimine également la publicité présente dans les fenêtres de l'appli.

► Pour passer à la version, pressez le bouton Acheter en haut de l'interface. Vous devrez alors saisir votre mot de passe lié à votre compte Google et, si ce n'est déjà fait, associer un moyen de paiement pour faire vos emplettes sur le PlayStore.


► Sitôt l'achat validé, presque toutes les options de l'applications sont utilisables. Activez par exemple la fonction 2 pressions simples pour déclencher l'assistant (son nom peut varier selon le modèle d'AirPods que vous utilisez). Vous pouvez maintenant ajuster le délai maximum entre deux pressions sur l'écouteur pour lancer l'assistant.


► De la même façon, vous pouvez ajuster la durée de l'affichage de la fenêtre contextuelle présentant l'autonomie des AirPods.


► Par ailleurs, le niveau de charge des écouteurs s'affiche maintenant dans le volet des notifications.


► Il peut même être présent dans la barre d'état (au sommet de l'écran, près de l'horloge) du smartphone en activant l'option adéquate.


► Surtout, la détection intra-auriculaire peut être activée. Elle permet de mettre en pause la musique en cours de lecture si vous retirez l'un des AirPods de vos oreilles, comme avec un iPhone.


► Enfin, vous profitez également d'un widget qui vous informe en temps réel du niveau de batterie de vos AirPods (mais pas de celui du boîtier).


► Attention, il faudra dépenser une nouvelle fois 1,99 euro pour profiter d'options supplémentaires comme la lecture orale du nom du correspondant si vous recevez un appel téléphonique ou encore la lecture des notifications des applis de votre choix à haute voix.

 

REF.:

Comment créer, acheter ou vendre un NFT ?

 

 

Comment créer, acheter ou vendre un NFT ?

Cet article n’est en aucun cas un conseil en investissement, mais simplement la présentation d’un projet technique autour de la blockchain.

Les NFT, vous en avez probablement entendu parler si vous vous intéressez aux cryptomonnaies, mais également si vous êtes un artiste cherchant à vivre de votre art ! En effet, en ce moment, c’est la fête des records… À l’heure où j’écris ces lignes, l’inventeur du Nyan Cat a touché plus de 470 000 euros pour la nouvelle version de son GIF animé.


L’artiste américain Beeple a quant à lui empoché pas loin de 70 millions de dollars pour une mosaïque numérique.

Ah et pendant que j’y pense, je ne sais pas si vous connaissez LitBit mais c’est un site vraiment fiable pour acheter vos premières cryptomonnaies au meilleur tarif. (lien partenaire)


Ces cryptopunk générés aléatoirement sont quant à eux vendus pour les plus rares, plusieurs millions de dollars.


Mais ne vous y trompez pas, dans la plupart des cas, les artistes qui empochent ce sommes folles sont soit déjà très connus soit ont produit une œuvre tellement originale qu’elle a immédiatement obtenu une importante valeur auprès de la communauté des amateurs d’art.

Car oui aussi bizarre que cela puisse vous paraître, le marché des NFT s’apparente beaucoup au marché de l’art physique que nous connaissons tous. Certaines œuvres et certains artistes ont la côte et d’autres moins.

Mais certains artistes arrivent à tirer un petit revenu confortable en vendant leurs œuvres en NFT à leur communauté chaque mois. La vague NFT est en train de tout emporter et si vous pensez que c’est un effet de mode vous vous trompez. Les artistes qui actuellement refusent de s’intéresser au NFT seront bientôt mis devant le fait accompli et ne pourront pas y échapper. Et cela je vous l’explique également.

Ce guide n’est pas pour…

Ici, je donne les clés pour permettre aux artistes de bien démarrer avec les NFTs. Mais attention, ce n’est pas pour vous :

  • Si vous connaissez déjà bien le monde des cryptomonnaies / NFTs
  • Si vous êtes un expert technique
  • Si vous avez l’intention de voler les œuvres des autres pour les vendre en NFT
  • Si vous cherchez un moyen de vous faire beaucoup d’argent facilement

J’ai plutôt conçu ce guide de démarrage pour mes amis artistes qui justement ne sont pas techniques, et se retrouvent perdus face à ce nouveau moyen de vendre de l’art et qui veulent un accompagnement. Et pour ceux qui préfère une formation vidéo, j’ai également réalisé une formation vidéo.

La définition des NFTs (Non Fungible tokens) ?

NFT ça veut dire « Non Fungible Token » et il s’agit tout simplement d’un « objet » numérique enregistré dans une blockchain.

Bon, le Bitcoin, vous voyez ce que c’est. Si je vous donne 1 Bitcoin, bon déjà ça veut dire que je suis blindé et généreux… mais le Bitcoin que je vous donne, même s’il a une valeur sentimentale pour vous parce que je vous l’ai donné, et bien ça reste un Bitcoin. On ne peut pas distinguer un Bitcoin d’un autre Bitcoin et les 2 auront la même valeur.

Avec les NFT c’est différent. Chaque NFT est unique et donc il peut être acquérir une valeur propre.

Toutes les données d’un NFT sont donc stockées dans une blockchain qui n’est ni plus ni moins qu’une base de données décentralisée donc « indestructible ». Chaque bloc de la chaîne, peut contenir de la donnée et cette donnée n’est alors plus modifiable ou supprimable.

Par exemple, quand vous êtes sur une application mobile ou un jeu vidéo qui vend de l’équipement virtuel pour votre personnage, si demain le jeu s’arrête, vous perdez ces objets (et donc votre argent). Grâce à la bockchain, ces objets virtuels continueront d’exister pour toujours dans votre wallet (portefeuille) crypto. Et vous continuerez à avoir la main dessus.

Les NFT peuvent être de l’art comme des œuvres graphiques ou encore des musiques, mais également des mondes virtuels 3D, des cartes à collectionner ou des noms de domaine décentralisés. À partir du moment où c’est numérique, ça peut se mettre en NFT.

Mais combien vaut un nft ?

Cette question vaut son pesant d’or. Vous le savez, car vous êtes adulte : sur cette planète, tout ce qui est rare est cher.

Mais une œuvre numérique est par définition duplicable à l’infini. Image, son, texte… copié collé et c’est parti ! Comment faire alors pour rendre unique une œuvre numérique ? Avec les NFT !

Si un créateur décide de proposer sous la forme d’un NFT, l’une de ces œuvres numériques, et bien ça rend unique cette œuvre, car elle sera vérifiée, horodatée et placée pour l’éternité dans la blockchain. Attention, ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas copier l’œuvre. Cela veut simplement dire que celle-ci en particulier est une version authentique proposée par le créateur et que c’est telle personne qui la possède.

Je sais c’est conceptuel.

Un créateur peut également décider d’un nombre précis de copies d’un NFT qu’il autorise. C’est un peu comme un tirage numéroté. La même oeuvre sera présente dans plusieurs NFT, mais comme elles seront numérotées, elles resteront quand même uniques. On peut imaginer que le tirage #1 aura même un peu plus de valeur que le tirage #2. C’est fou non ?

Aujourd’hui, des NFT peuvent se vendent à partir de quelques dollars à plusieurs millions de dollars, c’est de la folie.

Mais y’a vraiment des gens qui achètent de l’art en NFT ?

Oui, les collectionneurs. Ceux qui ont la fièvre de la collection… Il y a bien des gens qui collectionnent les fèves, les capsules de bière ou les coups d’un soir. Alors pourquoi pas des œuvres numériques ?

Plus sérieusement, un véritable collectionneur recherchera surtout ce qui est rare : une pièce de monnaie frappée à une dizaine d’exemplaires, la première édition d’un livre ancien, un tableau d’un artiste connu…etc. Le NFT lui permet ainsi de collectionner LA première édition originale d’une œuvre numérique et personne ne pourra se l’attribuer puisque le titre de propriété sera gravé dans la blockchain.

Les NFT attirent donc d’abord les amateurs d’art traditionnel… mais pas uniquement puisqu’on peut également collectionner en NFT des tweets, des memes Internet, des objets virtuels dans des jeux ou encore des « moments » comme des paniers marqués au basket dans des championnats NBA et j’en passe.

Ça attire donc également les fans de certains sports ou les joueurs collectionneurs.

Si je voulais, je pourrais même proposer chaque article de korben.info site en NFT et vous deviendriez officiellement propriétaire de cet article ou d’un autre article de mon site. Et alors à moi la richesse… ou pas.

Évidemment, au-delà de la collection, il y a également des notions de spéculation. Certains achètent les NFT d’artistes qui débutent en espérant qu’un jour ils deviennent célèbres et que leurs oeuvres numériques prennent de la valeur. Ce n’est pas plus con que de miser un peu d’argent dans une cryptomonnaie en se disant que dans 5 ans, elle sera dans le Top 5 des cryptomonnaies. C’est de l’investissement et comme tous les investissements, c’est un pari sur l’avenir.

Est-ce que c’est bien pour les artistes qui veulent créer leur NFT ?

Alors là, grande question. Si vous créez un NFT, vous pouvez le vendre directement à l’un de vos fans. Il ou elle saura qu’il ou elle a l’original, que cet original est vérifié et authentifié dans la blockchain et vous de votre côté, vous empochez l’argent (enfin, la cryptomonnaie) moins le pourcentage de la plateforme via laquelle vous avez vendu le NFT.

Mais ça peut aller au-delà, car un créateur original peut continuer à percevoir de l’argent à chaque fois que son NFT est revendu. Ainsi, une œuvre peut se balader de collectionneur en collectionneur et l’artiste touchera une commission à chaque transfert. De plus, le créateur peut, s’il le souhaite, garder les droits de son œuvre. Ce n’est pas parce que l’édition originale de votre oeuvre a été vendue, que je vous ne pouvez pas en vendre d’autres ou que vous en perdez la propriété. Non, non, les droits d’auteurs sont toujours à vous. Pour reprendre une analogie avec le monde réel, ce n’est pas parce que j’achète le tirage #1 d’un livre de collection que l’auteur en perd les droits. Et ce n’est pas parce que j’achète un morceau de musique en NFT que je puisse ensuite le proposer en streaming ou le revendre moi-même sur Amazon MP3. Non, non… Ce serait comme dire : « Je vais à la Fnac, j’achète un livre, je le photocopie et je revends les copies papier sur Amazon ». Non, non c’est pas comme ça que ça fonctionne.

Bref, en tant qu’artiste vous n’êtes pas dépossédé de votre œuvre.

Quels sont les risques d’acheter un NFT ?

Mais attention, il y a quand même des risques. Certains artistes numériques qui ne sont pas dans le business du NFT commencent à s’oppose à cette pratique, car des escrocs volent leurs œuvres sur leur site web ou leur compte Twitter et s’amusent à les revendre sur les plateformes alors qu’ils n’en ont pas les droits. C’est une belle escroquerie et ces derniers se sentent volés. Mais le sont-ils vraiment ?

Je pense que la personne qui se fait vraiment escroquer ici, c’est celle qui a acheté une œuvre en NFT sans vérifier que c’était bien l’artiste qui la vendait. Maintenant les responsables sont évidemment l’escroc qui revend les œuvres des autres et bien sûr les plateformes NFT qui ferment les yeux.


Et même si une œuvre n’est pas tout de suite « tokenisée » comme on dit, il est possible qu’un escroc place carrément en NFT un tweet (qu’il contienne une œuvre ou pas).


Mais comme l’apparition du MP3 a forcé les artistes les plus réticents à proposer leur musique au format numérique, il y a de fortes chances que dans le futur, les artistes soient forcés de proposer des NFTs de leurs œuvres s’ils ne veulent pas laisser la place aux escrocs. Et je pense qu’il y a également un bel avenir pour les plateformes de NFT qui valident l’identité des artistes et donc l’authenticité des œuvres, comme ce que propose la plateforme NFT SuperRare. C’est une garantie pour les acheteurs également.

Enfin, dans une certaine mesure car parfois, de gros artistes comme ici le Wu-Tang Clan s’amusent également à voler les œuvres d’artistes plus petits pour les vendre en NFT. On ne s’en sort plus.


Pourquoi vous devez vous y intéresser aux tokens NFTs crypto ?

En tant qu’artiste, vous devez vous y intéresser, car c’est un nouveau moyen de faire connaître et vendre votre art. Que vous soyez pour ou contre les cryptomonnaies ne changera pas grand-chose. Comme vous avez pu le constater, n’importe qui peut créer un NFT à partir de vos créations artistiques. Et cela c’est hyper gênant pour les acheteurs comme pour les artistes qui ne toucheront pas un centime.

Comme le MP3 à son époque, le NFT est un game changer, c’est-à-dire qu’il va changer les règles du jeu de la vente d’art numérique. Et si en tant qu’artiste vous ne vous intéressez pas, d’autres le feront à votre place, et votre art sera de toute façon vendu comme NFT alors autant vous y mettre.

C’est d’une certaine manière, malheureux, mais tous les artistes seront dans quelques années confrontés aux NFTs, et je pense qu’ils n’auront pas d’autres choix que de s’y mettre.

Comment créer et trader son premier NFT ?

Si vous souhaitez créer des NFT, vous devrez déterminer d’abord déterminer quel sera votre public d’acheteurs potentiels. Et dès que le NFT est prêt, il faudra alors s’adresser à ce public d’acheteur directement. Ce sera plus efficace que de mettre un NFT en ligne et d’attendre qu’un acheteur qui vous apprécie tombe dessus. Car n’oubliez pas, la plupart des gens sur la planète n’ont même pas conscience que les NFTs existent. Pas encore.

Avant de créer votre NFT, vous devez d’abord choisir la blockchain dans laquelle vous allez mettre ce NFT. Dans 99% des cas, ça se passera sur la blockchain Ethereum avec des tokens de type ERC-721. Et il y aura des frais liés au « mintage » de votre token. Les blockchains Tron, Polkadot, Tezos, Cosmos, Matic et Klaytn permettent également d’y déposer des objets numériques. Je ne vais pas rentrer dans le détail de chacune de ces blockchains, mais vous devriez également vous y intéresser.

Alors ‘est quoi ça, le mintage ? Et bien « Minter » (je francise le terme) c’est inscrire définitivement votre œuvre dans la blockchain, c’est-à-dire la faire vérifier et horodater. Et comme c’est une transaction, et bien il y a des frais de transactions lors de la vente du NFT.

Les plateformes sont nombreuses, mais les 2 plus connues sont :

Sur Opensea et Mintable, l’expérience de création est assez conviviale et permet surtout de créer son NFT gratuitement et rapidement. Les frais arriveront plus tard lorsque vous réaliserez la vente de votre NFT.

Cependant Opensea étant aussi un agrégateur, si vous mettez quelque chose sur Mintable (ou Rarible ou ailleurs…), il sera visible sur Opensea.

En ce qui me concerne, ma préférence va à Mintable que je trouve un peu plus sympa à utiliser, donc je partirai sur ce service pour la suite des explications.

De quoi avez-vous besoin :

  • D’une œuvre numérique sur laquelle vous avez les droits (c’est éthiquement préférable)
  • D’un wallet (portefeuille crypto de type metamask, coinbase wallet ou Trust wallet qui supportent les NFTs)

Je vais donc d’abord vous expliquer comment installer un wallet.

Comment installer votre portefeuille de cryptomonnaies ?

Je ne vais pas m’étendre sur le sujet ici car j’ai déjà réalisé un article complet sur le sujet: Comment installer Metamask ?


Comment vendre un NFT ?

Maintenant, vous avez tout ce qu’il faut pour vendre votre NFT.

Allez sur Mintable et inscrivez-vous en cliquant sur le bouton « Create Account » en haut à droite du site. Il y aura un petit code envoyé par email pour valider votre compte et c’est tout.


Cliquez ensuite sur le bouton en haut à droite « Connect a Wallet » afin de connecter votre Metamask au site.



Cliquez ensuite sur le bouton « Mint an Item » dans la barre du haut. Lorsque la fenêtre pop-up apparaît, choisissez « Create a new item ».


La fenêtre suivante vous propose de choisir entre la méthode facile et la méthode avancée pour créer votre NFT. On va partir sur la méthode facile (Easy).


Après c’est facile, il suffit de remplir le formulaire avec :

  • Une catégorie
  • Un titre
  • Un sous titre
  • Une description
  • Et un fichier d’illustration qui peut être une vidéo, une image ou un GIF animé. C’est l’image vignette que verront les gens quand ils se baladeront sur le site.

Pour maximiser vos chances de vendre votre NFT, vous ne devez pas négliger le temps passé sur la rédaction de la description. Il faut que cela donne envie à l’acheteur potentiel. Expliquez votre art, donnez quelques clés, emmenez le lecteur dans votre univers. C’est très important.


Mais le VRAI NFT, que ce soit une musique, un zip ou une vidéo longue voire une image en très haute définition, c’est au niveau de la case « Attach a private file » que ça se passe. Ça vous permettra d’ajouter une pièce jointe téléchargeable uniquement par la personne qui possédera le NFT.


Vous pouvez si vous le désirez, transférer également le copyright de votre fichier à l’acheteur.

Ensuite vient la partie « tarifs ». Ici ça fonctionne comme sur eBay, à savoir que vous pouvez spécifier un prix fixe, ou un prix de démarrage pour des enchères ou des enchères avec achat immédiat. Le prix peut être indiqué en dollars $ ou en Ethereum Ξ.

Une fois que vous êtes prêt, cliquez sur « LIST THIS ITEM ». Il vous sera alors demandé de signer cette transaction avec Metamask. C’est totalement gratuit et dès que c’est fait, votre NFT sera mis en vente sur le shop Mintable.

Vous pourrez alors consulter la page de votre NFT et dès que la modération du site aura accepté votre fichier, vous pourrez commencer à partager l’URL avec vos potentiels acheteurs.


Félicitations, votre premier NFT est en ligne et ça ne vous a rien coûté. Il ne vous reste plus qu’à le vendre. Et pour cela je vous ai sélectionné plusieurs stratégies peu connues des artistes qui sont pourtant des canaux de diffusions essentiels.

Comment faire la promotion d’un NFT ?

Créer un NFT n’est pas si complexe. Le vrai challenge maintenant ça va être de le vendre. Et pour ça, et bien vous allez devoir le faire connaître auprès de votre communauté.

Vous pouvez bien sûr appliquer toutes es stratégies marketing classiques à savoir, le référencement naturel, les emailings, la création de contenus, la publicité, l’appel à des influenceurs, ou encore faire appel à des « marchands d’arts » spécialisés en NFTs …etc., mais cela implique tout d’abord des dépenses et également que votre communauté soit familiarisée avec le concept des NFTs.

Le mieux est donc de faire la promotion de vos œuvres auprès des gens qui pratiquent déjà l’achat d’art via NFT : les collectionneurs.

Je vais partir du principe que votre NFT est une œuvre unique et intéressante et je vais vous montrer comment en faire la promotion notamment en vous créant une communauté de gens fidèles qui apprécieront votre art, l’achèteront et surtout en parleront sur les réseaux.

Embrasser les réseaux sociaux

Pour que votre enchère NFT soit visible, vous devez absolument en parler sur les réseaux sociaux et surtout partager le lien vers la page concernée. Twitter est actuellement la plateforme la plus en vogue pour faire connaître et vendre son art numérique, car le site permet aux gens qui vous suivent de retweeter, c’est-à-dire repartager votre message initial, à l’ensemble de leur communauté. Ainsi vous démultipliez la visibilité de votre NFT. Mais il permet également de partager facilement des galeries d’image, du son, de la vidéo…etc. Je ne serai pas surpris si à terme, Twitter proposait une intégration des NFTs sur sa plateforme.

Instagram est également hyper important pour mettre en avant votre portfolio et exposer vos projets actuels, mais également vos travaux passés. En effet, quand un collectionneur cherche à acheter une oeuvre d’art, il se renseigne évidemment sur l’artiste, sa côte et son évolution.

Vous devez donc exister en tant qu’artiste sur les réseaux et montrer l’évolution de votre art, montrer que vous gagnez en popularité… etc. Partagez aussi votre quotidien, la façon dont vous créez, des moments privilégiés avec votre communauté.

Cela s’appelle le personal branding (marque personnelle) et c’est super important de travailler son image en tant qu’artiste si un jour vous souhaitez vivre de votre art.

Twitter et Instagram vous permettront également d’agréger une communauté au fil du temps et si vous utilisez correctement les hashtags (mots clés) vous pourrez toucher énormément de personnes intéressées par les NFT en quelques messages. Voici une liste de mots clés que vous pouvez utiliser, mais n’hésitez pas à en trouver de nouveaux, peut-être plus confidentiels pour ne pas être noyé dans la masse de contenus :

  • #cryptoart
  • #cryptoartist
  • #digitalart.
  • #nft
  • #nftanimation
  • #nftart
  • #nftartist
  • #nftcollector
  • #nftcommunity
  • #nftphotography
  • #nfts
  • #nftvideo

Rejoindre les communautés spécialisées en NFT

Il existe de nombreux groupes Telegram et de serveur Discord où les collectionneurs et passionnés de NFTs se retrouvent. Certains de ces groupes sont plus ou moins privés et vous pouvez y être invité par d’autres utilisateurs. Il existe même des groupes devenus légendaires dans le monde de l’art NFT qui sont exclusivement réservés aux grands collectionneurs. Leur accès est restreint, et ceux qui parviennent à y entrer sont considérés comme l’élite.

Vous pouvez également vous rendre sur Reddit dans des communautés comme /r/CryptoArt pour faire la promotion (en douceur) de vos NFTs ou tout simplement demander des conseils ou répondre à ceux qui posent des questions, et ainsi vous faire remarquer en tant que Crypto Artiste.

Explorer les metaverses

Les metaverses sont des univers 3D accessibles via un navigateur qui vous permettent d’explorer un monde virtuel à l’aide de votre avatar et d’y effectuer différentes actions comme créer votre espace et d’interagir avec d’autres personnes. Dans le monde des NFTs, les plus connus sont Cryptovoxels, Somnium Space et Decentraland. Vous y trouverez des bâtiments appartenant à des collectionneurs et des créateurs de NFT où sont exposées leurs collections, et où les gens se réunissent pour s’amuser, faire des rencontres ou participer à des événements et des expositions.


Vous trouverez également des événements dédiés aux NFT sur des sites comme AltspaceVR.

Faciliter le processus d’achat

Si vous avez déjà une communauté, mais que celle-ci n’est pas sensibilisée au sujet des NFTs, vous allez devoir communiquer à la fois sur vos œuvres NFT, mais également sur la méthode à employer pour acheter votre NFT. Le mieux étant de faire une page ou un site dédié à la vente du NFT expliquant votre démarche et offrir un moyen plus traditionnel (paiement par CB, virement…etc) d’acheter ce NFT sans devoir se former aux cryptomonnaies. Une fois le paiement encaissé, vous pourrez ainsi envoyer un tutoriel à l’acheteur et lui demander de vous communiquer son adresse de wallet pour lui transférer le NFT.

Lancer des collaborations

Les collaborations sont un excellent moyen de toucher de nouvelles personnes. Après vous être établi en tant qu’artiste NFT, proposez des collaborations à d’autres artistes. Cela vous permettra d’élargir vos communautés voire de vendre des œuvres communes.

Comment investir et acheter un NFT ? Les marketplaces crypto (Binance, OpenSea…etc) qui font autorité sur ce marché de l’art / finance.

Avant tout il faut qu’une œuvre vous touche pour avoir envie de l’acheter. Ou alors que vous mesuriez son potentiel de revente si vous voulez spéculer. Vous pouvez bien sûr parcourir les plateformes que je vais vous donner, mais également Twitter où se cachent de nombreux artistes. En voici une liste, mais elle est non exhaustive.

Pour acheter un NFT, il vous faudra un wallet comme Metamask par exemple avec un peu de cryptomonnaie dessus. Si vous achetez sur la blockchain Ethereum, vous devrez acheter des ETH sur des plateformes comme Bitpanda ou Binance. J’ai fait toute une liste des plateformes où vous pouvez acheter des cryptomonnaies ici.

Et une fois qu’elles sont achetées, vous devrez les transférer sur votre wallet metamask ou autre, ce qui vous coûtera des frais qu’on appelle aussi GAS.

Ensuite, y’a beaucoup de plateformes sur lesquelles vous pouvez faire vos achats d’œuvre d’art, mais en voici une petite sélection :

Même Christie’s et Sotheby’s vont de la vente aux enchères de NFTs maintenant…


Quel crypto NFT acheter ?

Certains NFTs sont de meilleurs investissements que d’autres car ils ont été mis sur le marché par des artistes dont la cote est élevée. D’autres par des artistes en devenir.

Enfin, certains collections comme les Cryptopunks ou les PancakeSwap Squad sont volontairement limitées en exemplaires et certains de ces NFTs ont des caractéristiques plus ou moins rares. Difficile donc de vous dire quoi acheter tant il y a de paramètres.

Mais dans tous les cas, n’achetez jamais sur un coup de tête et prenez en compte le projet dans son ensemble.


Comment détruire un NFT ?

Alors pour détruire un NFT, ce n’est pas toujours bien documenté, mais c’est faisable dans une certaine mesure. Évidemment, seul le propriétaire peut effectuer cette action, donc si vous êtes un artiste qui a vendu une œuvre, vous ne pourrez plus la détruire après l’avoir transmise à une autre adresse.

Dans le jargon de la cryptomonnaie, détruire un NFT se dit « burn » (brûler) et cela signifie simplement l’envoyer à une adresse inaccessible. Il n’est pas possible de supprimer l’ID du jeton (token) de la blockchain, donc un ne peut pas le détruire, mais on peut le rendre irrémédiablement inaccessible.

Pourquoi les gens feraient une telle chose ?

Et bien contrairement au monde financier traditionnel dont la valeur augmente lorsque de l’argent est ajouté, le monde de la cryptomonnaie fonctionne de manière inverse. Il y existe un nombre fini de jetons spécifiques disponibles et lorsqu’une partie d’entre eux sont détruits, le nombre total de jetons disponibles sur le marché diminue et, par conséquent, la valeur de chaque jeton individuel peut augmenter.

Pour brûler un NFT il suffit tout simplement d’envoyer votre NFT (moyennant quelques frais de transactions) à une adresse inaccessible. En général, les gens utilisent celle-ci :

0x000000000000000000000000000000000000dead

On peut donc toujours voir ces NFT dans la blockchain. Sur Opensea vous pouvez par exemple consulter la liste des NFT brûlés à cette adresse.


Conclusion

Vous l’aurez compris, devenir un crypto artiste et vivre de son art est une combinaison de 3 facteurs indissociables :

  • 1/ Produire de l’art qui touche les gens.
  • 2/ Travailler votre marque personnelle
  • 3/ Faire connaître vos NFTs à un maximum de collectionneurs pour élargir votre communauté.

Cela demande du temps et de la persévérance, mais vous pouvez y arriver ! J’espère que ce guide vous aura été utile. N’hésitez pas à le recommander à d’autres personnes dans le même cas que vous, cela les aidera à se lancer également.

Je vous souhaite bonne chance pour la suite de votre vie de crypto artiste.

Et pour retrouver le reste de mes ebooks et formations dont la formation en vidéo sur les NFTs, c’est sur https://formation.korben.info

 

REF.:

Créez un monde virtuel en 3D et faites en un metaverse

 

 

Créez un monde virtuel en 3D et faites en un metaverse

OpenSimulator est un outil libre qui permet de monter un serveur d’applications 3D multiplateformes.

Alors à quoi ça sert ?

Et bien ça permet aux développeurs de créer des mondes virtuels et des les personnaliser comme bon leur semble, dans le langage de leur choix (C#, .Net). L’objectif ici est de créer des environnements virtuels similaires à Second Life.

Et pourquoi c’est cool ?

Et bien avec le renouveau des metaverses notamment dans le monde de la cryptomonnaie et des NFTs, c’est forcément un avantage de profiter de cette brique OpenSimulator.



Disponible sous Windows et Linux, OpenSimulator vous permettra de concevoir des environnements en 3D de tailles variables qui supporte de nombreux utilisateurs. Ces utilisateurs pourront y accéder via le protocole de leur choix et votre metaverse fera preuve de réalisme avec le support des fondamentaux de la physique en temps réel.

OpenSimulator est un peu rude à prendre en main, mais je suis certain que vous arriverez à faire de belles choses avec cet outil.

 

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