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vendredi 27 octobre 2023

La NSA a-t-elle intégré des portes dérobées secrètes dans les nouvelles normes de cryptage pour mieux espionner les citoyens ?

 

La NSA a-t-elle intégré des portes dérobées secrètes dans les nouvelles normes de cryptage pour mieux espionner les citoyens ?

Bien sûr.


C'est leur travail.


Lorsque je travaillais chez Cisco, afin de vendre nos outils de sécurité de cryptage VPN au gouvernement, nous devions passer une série de « tests de sécurité » appelés « norme FIPS-140 ». Il s’agissait (il a depuis été remplacé par d’autres protocoles) d’un ensemble de règles très strictes que votre code doit respecter pour garantir que « l’ennemi » ne puisse pas le compromettre. Dans le cadre de la norme, vous devez leur fournir le code afin qu'ils puissent intégrer leur propre magie dans vos produits, leur permettant de faire ce qu'ils veulent quand ils veulent qu'ils fassent quelque chose. Même les capacités des portes dérobées et des ports Tap. Si vous voulez ce marché, et que vendre au gouvernement américain est tout simplement un marché énorme avec des milliards de dollars en jeu, alors vous essayez d'obtenir ces petites lettres « FIPS-140 Certified » sur votre fiche technique. Cela nécessite même que des étiquettes d'inviolabilité soient apposées sur le produit physique et sur les trous de vis afin que si quelqu'un essaie d'ouvrir le produit (pour fixer des sondes et ainsi de suite), cette falsification soit évidente. Dans CERTAINS cas, il comprend des circuits qui font quelque chose si le boîtier est réellement ouvert. Même les petites étiquettes d’inviolabilité sont sérialisées et ne peuvent donc pas être simplement remplacées. (Sur les commandes de lancement de missiles, il y a même une « alarme anti-sabotage » qui s'allume si le panneau de commande a été accédé, même s'il est autorisé. Un produit falsifié n'est plus fiable.


Oui, c'est vrai. Le gouvernement vous espionne. Ils espionnent tout le monde. Vous ne pouvez rien y faire. Rien. Tous les gouvernements collectent un certain nombre de données sur leurs citoyens. C’est pour cela que nous avons des « casiers judiciaires ». Certains le font simplement mieux que d’autres et lorsque vous atteignez la taille des États-Unis, cela devient un effort plus sérieux. Et dans un pays capitaliste où la technologie d’espionnage ne cesse de s’améliorer, la vie privée devient une chose du passé. Chaque fois que vous sortez, chez Walmart, à un match des Celtics au Garden ou à un grand concert, des caméras intelligentes vous surveillent et capturent tout ce qui vous concerne, en particulier les choses que vous ne pouvez pas modifier, comme votre démarche, votre taille et la forme de votre corps. vos oreilles - et votre visage. Ils les stockent et s’en souviennent pour toujours et peuvent, s’ils le souhaitent, rassembler toutes ces données.


Le problème n’est PAS l’espionnage. L'espionnage est facile. Le problème est l'analyse. Même les meilleurs systèmes d’IA du marché fabriqués par Milestone ont des limites. Vous ne pouvez pas conserver des pétaoctets de données actifs. Finalement, il est enregistré sur bande et stocké quelque part dans un entrepôt d’Iron Mountain à des fins de preuve. Au bout de sept ans, il est jeté.


Ne pensez pas que la Norvège, la Chine ou même le petit Belize n’espionnent pas tout le monde : ils le font. Tout le monde le fait. La seule différence est à quel point ils sont bons dans ce domaine.


Les États-Unis sont TRÈS bons.


REF.: quora.com

Alzheimer un trouble neurocognitif se développe à tout âge, retrouvé principalement chez les aînés:

 

Alzheimer un trouble neurocognitif se développe à tout âge, retrouvé principalement chez les aînés:


7 questions sur la maladie d’Alzheimer pour mieux la comprendre chez les personnes âgées


10 symptômes les plus courants de la maladie d’Alzheimer sachez les reconnaître


Publié le 23 août 2022


Devant le diagnostic de cette maladie, pour soi-même ou pour un proche âgé qui nous est précieux, il est normal de se poser des questions sur la maladie d’Alzheimer. Pour mieux la comprendre, nous vous donnons les réponses à 7 questions sur la maladie d’Alzheimer.

Bien que malheureusement plutôt répandue, cette la maladie d’Alzheimer reste malgré tout méconnue. Il est donc facile de se sentir impuissant devant cette réalité qui touche chaque année quelques centaines de milliers de personnes âgées à travers le pays. Afin d’être bien outillé face à ce trouble neurocognitif, apprenons à mieux comprendre l’Alzheimer chez les aînés en répondant à ces 7 questions sur la maladie d’Alzheimer qu’il est tout à fait naturel de se poser. Le but est ainsi de parvenir à accompagner au mieux les personnes âgées qui nous sont chères, au sein de leur quotidien.


Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Pour mieux comprendre la réalité d’une personne âgée aux prises avec un tel diagnostic, il importe d’abord de connaître ce qu’est, au juste, la maladie d’Alzheimer et les troubles qu’elle entraîne.


Démence ou Alzheimer : existe-t-il une différence ?


Selon les différentes définitions médicales, l’Alzheimer fait partie de ce qu’on appelle les maladies neurodégénératives. En d’autres mots, elle se caractérise par une perte progressive des différentes fonctions du cerveau. Avec le temps, on observe donc une altération de la mémoire et des différentes fonctions cognitives. Ce qui aura malheureusement une incidence sur la capacité de l’aîné à réaliser ses différentes activités quotidiennes.


Bien que considérée comme étant la principale cause de démence, la maladie d’Alzheimer et la démence restent deux concepts quelque peu différents. En effet, d’autres facteurs peuvent être associés à une démence chez une personne âgée :


maladie à corps de Lewy ;

accident vasculaire cérébral (AVC) ;

Maladie de Parkinson ;

etc.

L’Alzheimer chez les aînés : un processus de vieillissement normal ?

Au fur et à mesure que nous avançons en âge, notre corps s’adapte et subit des changements. Il en est de même pour notre cerveau. Avec le temps, il n’est donc pas rare d’observer certaines altérations de la mémoire chez les personnes âgées. Rassurez-vous, ce n’est pourtant pas tout le monde qui est touché par ce phénomène. Selon les experts, il est estimé qu’environ 40 % des aînés âgés de 65 ans et plus subiront une quelconque perte de mémoire en vieillissant sans développer la maladie. Pour la plupart d’entre eux, ces dernières resteront heureusement plutôt légères et sans conséquence majeure. 


Dans le cas des personnes âgées souffrant d’Alzheimer, qui représentent un plus faible pourcentage de la population, les symptômes continuent pour leur part de progresser jusqu’à affecter la manière de penser et d’agir de la personne. 


En ce sens, même s’il est vrai de dire qu’une partie de la population subira de petites pertes de mémoire plus fréquentes avec l’âge, il reste faux de prétendre que l’Alzheimer fait partie du processus normal de vieillissement. Il s’agit plutôt d’un important trouble neurocognitif pouvant se développer à tout âge, mais que l’on retrouve principalement chez les aînés.


Comment réagir si l’on apprend être soi-même atteint de la maladie d’Alzheimer ?

Avouons-le, recevoir un diagnostic d’Alzheimer est un véritable choc ! Même si chaque personne réagit différemment, il faudra à tous un certain temps avant de parvenir à bien assimiler cette annonce. La bonne nouvelle, malgré les circonstances, est que plus la maladie est diagnostiquée tôt dans un stade léger de son développement, meilleures sont les chances de pouvoir bien composer avec cette réalité.


Face à une telle nouvelle, notre premier conseil est de savoir bien vous entourer. Même s’il peut être difficile d’annoncer le tout à ses proches, cette étape est très importante. Elle permettra aux êtres qui vous sont chers de mieux comprendre votre situation. Au fur et à mesure que la maladie progressera, cette présence de proches aidants sera d’ailleurs de plus en plus importante. N’hésitez donc pas à en discuter avec votre famille immédiate, vos enfants, vos frères et sœurs ou même vos amis proches en qui vous avez une grande confiance. Cet entourage est définitivement un atout précieux. 


Laissez-vous aussi le temps nécessaire pour mieux répondre et cheminer à travers les différentes étapes normales en réaction à une telle nouvelle. Et n’hésitez pas à demander de l’aide auprès des professionnels au besoin.


Comment réagir à un diagnostic d’Alzheimer chez un proche âgé ?

Peu importe l’âge, peu importe le moment, il n’est jamais facile d’apprendre qu’un de ses parents vient de recevoir un diagnostic de la maladie d’Alzheimer. C’est connu, les problèmes de démence ont des impacts considérables sur la personne atteinte bien sûr, mais aussi sur ses proches et l’entourage immédiat.


Devant un tel trouble cognitif, votre présence en tant que proche aidant prend une importance majeure dans la vie de la personne âgée qui vous est chère. Pouvoir offrir votre soutien et votre aide au quotidien est sans aucun doute le plus beau cadeau que vous puissiez faire à un aîné atteint de cette maladie neurodégénérative.


Il faut cependant être conscient qu’interagir avec une personne âgée souffrant d’Alzheimer peut représenter un réel défi. Voici nos 7 conseils qui, nous l’espérons, pourront vous aider dans l’accompagnement d’un proche :


tenter d’impliquer la personne dans les processus de décision ;

laisser le temps nécessaire à votre proche âgé pour vous répondre ;

faire preuve d’une grande patience ;

parler lentement ;

utiliser des phrases courtes et simples ;

être attentif aux autres moyens de communication comme le non verbal ;

stimuler la conversation ; 

adopter un ton rassurant.

Accompagner un aîné souffrant de la maladie d’Alzheimer est une tâche parfois difficile, mais tellement importante et gratifiante. Les proches aidants méritent un grand respect pour leur implication. N’hésitez cependant jamais à demander vous-même de l’aide si vous en ressentez le besoin. En tout temps, Visavie est là pour vous. Nos équipes d’aides-soignants ont l’expérience et les connaissances pour vous guider avec bienveillance. Et ainsi veiller au bien-être de votre proche âgé.


Quels aspects du quotidien sont les plus affectés chez les aînés souffrant d’Alzheimer ?

En affectant ses fonctions cognitives, la maladie d’Alzheimer a un impact sur les activités quotidiennes de la personne âgée qui en est atteinte. Ainsi, les tâches les plus simples de la vie de tous les jours tendent à devenir plus complexes. Par une meilleure compréhension de ce problème, il demeure possible de faire une différence positive en accompagnant un proche âgé.


Parmi les aspects du quotidien pouvant devenir plus ardus chez les aînés souffrant d’Alzheimer, on retrouve :


l’alimentation ;

les soins de toilette ;

prendre un bain ;

s’habiller ;

etc.

Afin de faciliter les choses, il est notamment recommandé d’instaurer certaines routines. Elles aident à conserver les bonnes habitudes au quotidien. En tant que proche aidant auprès d’une personne âgée souffrant d’Alzheimer, il faut vous attendre à devoir faire face à certains refus de la part de la personne dont vous prenez soin. Rassurez-vous, il s’agit d’une réaction fréquente chez les aînés aux prises avec des troubles neurocognitifs. 


Devant une telle situation, il est recommandé de tenter de rassurer la personne plutôt que de la confronter. Pensez à lui faire part des impacts positifs qu’aura le fait de se laver par exemple comme le fait qu’elle se sentira bien et qu’elle sera confortable. Ou insistez sur le fait que tel aliment est délicieux plutôt que de vouloir rendre obligatoire l’idée de manger.


Comment adapter l’environnement de la personne âgée ?

Au fur et à mesure que progresse la maladie d’Alzheimer, les symptômes peuvent malheureusement s’accentuer. Il devient alors de plus en plus difficile, pour la personne, de continuer de vivre à la maison sans aide extérieure. En plus des pertes de mémoire, des difficultés visuelles et des changements au niveau du jugement et de la perception, l’équilibre peut aussi devenir plus difficile. Face à ces problèmes, l’idée d’adapter l’environnement de la personne âgée peut grandement l’aider et faciliter l’exécution de ses activités du quotidien.


Pour ce faire, voici une petite liste de points concrets à considérer afin de veiller à ce que votre proche âgé évolue dans un environnement sécuritaire : 


porter une attention particulière aux escaliers à l’intérieur de la maison ;

installer une barre d’appui et un tapis antidérapant dans la salle de bain ;

veiller à ce que l’éclairage soit suffisant dans les différentes pièces du domicile ;

désencombrer au maximum les surfaces de plancher ;

s’assurer que la personne soit en mesure d’utiliser seule les appareils électriques ;

et même, au besoin, restreindre l’accès à certaines choses comme les médicaments ou les produits dangereux.

En adaptant de bonne façon le milieu de vie d’un aîné atteint d’une forme de démence comme l’Alzheimer, il est possible de l’aider à demeurer dans le confort de la maison pour une plus longue période, tout en veillant à sa sécurité.


Les services d’aide à domicile sont aussi une excellente manière de permettre à la personne de rester à la maison, tout en évitant de surcharger le proche aidant. N’hésitez donc pas à profiter du service professionnel et humain que peut vous offrir notre équipe chez Visavie.


Quoi faire si la maladie progresse trop rapidement ?

Dans un contexte où l’évolution de la maladie serait trop rapide, il devient alors possible de devoir considérer d’autres options d’hébergement pour assurer le bien-être et la sécurité de votre proche âgé. À travers les multiples types de résidences pour aînés au Québec, certains établissements privés sont spécialisés dans les soins offerts aux personnes âgées présentant des troubles cognitifs comme l’Alzheimer.


Devoir déménager en résidence, peu importe la raison, représente bien sûr un changement important dans la vie d’une personne âgée. Afin de faciliter cette transition, sachez qu’il est possible d’être accompagné par des conseillers en recherche de résidences. Grâce à leur expertise et leur savoir-faire, ils prendront le temps nécessaire pour bien vous guider à travers tout ce processus. 


Chez Visavie, nous avons pour mission de venir en aide aux aînés mais aussi à leurs familles ainsi qu’aux proches aidants.


Maladie d’Alzheimer chez une personne âgée : où aller chercher de l’aide ?

S’il y a un point à retenir c’est que, peu importe le stade de la maladie, il est important de bien s’entourer et d’apprendre à aller chercher l’aide nécessaire. Et cet aspect est tout aussi vrai pour la personne âgée ayant elle-même reçu le diagnostic d’Alzheimer, que pour le proche aidant ou membre de la famille qui est à ses côtés par exemple.


Heureusement, il existe différentes ressources d’aide pour les aînés atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi que leur entourage :


les programmes de soutien ;

information sur la maladie ;

les soins de répit ;

les programmes de jour ;

les documents informatifs et les ressources en ligne permettant de mieux comprendre cette réalité ;

les professionnels de la santé comme votre médecin de famille ou les spécialistes ;

sans oublier bien sûr les divers organismes locaux dans votre région.

Un peu partout au Québec, sachez que Visavie vous propose aussi son aide et son soutien. Profitez de notre accompagnement complet et gratuit, accessible en tout temps. C’est avec compassion et bienveillance que notre équipe fera le nécessaire pour vous aider, vous et votre proche âgé. En vous donnant les outils et les ressources permettant de comprendre un peu mieux ce que vivent les personnes atteintes par cette maladie. 


REF.: visavie.com

Qu’est-ce que le délirium ?

 Qu’est-ce que le délirium ?

Le délirium représente un syndrome d’apparition soudaine. Les symptômes engendrés sont généralement de courtes durées et réversibles. Il s’agit donc d’un état transitoire pouvant cependant affecter de façon importante le quotidien des aînés touchés par ce problème. D’ailleurs, le délirium chez les personnes âgées est à distinguer des maladies neurodégénératives et de la démence. Des maladies comme l’Alzheimer peuvent notamment s’y apparenter en certains points.


Le délirium est parfois décrit sous d’autres termes : la confusion aiguë, le syndrome confusionnel et l’état confusionnel aigu.


Les causes du délirium pour les aînés

Un état temporaire de délirium est généralement attribuable à une cause précise. Il est donc important de l’identifier dès que possible afin de bien traiter le problème. Afin de mieux comprendre ce qu’est le syndrome confusionnel, voici les principales raisons pouvant être à l’origine d’un épisode de délirium soudain chez une personne âgée.


Les facteurs prédisposants au syndrome confusionnel

Sans être des causes à part entière, certains facteurs de risque augmentent les probabilités de développer un délirium. En voici quelques exemples :


l’âge de la personne : les aînés sont plus à risque que les plus jeunes;

des troubles auditifs ou visuels;

certaines maladies et problèmes de santé (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.);

souffrir de démence ou d’autres troubles neurocognitifs (Alzheimer par exemple);

antécédents connus;

etc.

Les causes concrètes pouvant déclencher un délirium

D’autres raisons sont identifiées plutôt comme étant des éléments déclencheurs potentiels plus directs. Ces changements peuvent ainsi causer un délirium chez les personnes âgées. Évidemment, plusieurs autres éléments peuvent entrer en ligne de compte selon le contexte.


une déshydratation sévère ;

prise d’un nouveau médicament ou une interaction médicamenteuse ;

hospitalisation récente ;

réaction post-opératoire (après une chirurgie) ;

infection (pneumonie, infection urinaire, plaie infectée, etc.) ;

débalancement au niveau du métabolisme ou des électrolytes du sang ;

une intoxication ;

maladies aiguës, surtout cardiaques et/ou pulmonaires ;

une constipation importante et/ou prolongée ;

etc.

Diagnostic de délirium pour une personne âgée

La confirmation d’un délirium implique bien sûr l’évaluation préalable d’un professionnel de la santé en mesure de poser un tel diagnostic. Le médecin ou le spécialiste se basera notamment sur les signes et symptômes afin d’établir un diagnostic juste. Il pourra aussi analyser les autres alternatives et l’ensemble des diagnostics différentiels.


Le diagnostic médical repose notamment sur : 


un examen physique ;

une évaluation cognitive ;

certains tests neurologiques ;

ainsi que des analyses complémentaires lorsque jugées pertinentes par le médecin.

Selon la raison identifiée, un traitement adapté à la cause du délirium sera alors suggéré.


Comment reconnaître qu’un aîné est en délirium ?

Vous remarquez des changements soudains dans la façon d’agir d’un proche âgé qui vous est cher ? Vous vous questionnez à savoir si ça pourrait être un délirium ? Afin de bien reconnaître un tel syndrome confusionnel, il est important de s’intéresser aux signes et symptômes de cette condition.


Les symptômes du délirium chez les personnes âgées

Chez une personne souffrant de confusion aiguë, les signes et symptômes observés sont souvent changeants. Ils peuvent même différer en l’espace de quelques heures seulement. Dans la majorité des cas, ils tendent heureusement à se résorber sans trop tarder.


Savoir reconnaître les manifestations les plus fréquentes peut contribuer à venir en aide plus rapidement à la personne atteinte de délirium. Voici donc les principaux symptômes à surveiller :


état de conscience altéré;

difficultés à rester attentif;

troubles de la mémoire;

changements du comportement;

agitations ou, au contraire, réactions plus au ralenti;

limitations en ce qui concerne l’exécution de certaines tâches du quotidien;

pensée désorganisée et propos incohérents;

désorientation dans l’espace et dans le temps;

difficultés à reconnaître certaines personnes, même les proches;

possibilité d’hallucinations visuelles ou auditives;

cycle du sommeil affecté;

etc. 

Consulter un médecin en cas de confusion aiguë 


Si de tels changements sont notés auprès d’un aîné de votre entourage, il serait important d’en aviser rapidement le médecin ou l’équipe médicale en place. Les causes seront ainsi investiguées afin de bien les traiter. Les professionnels de la santé, par suite d’une évaluation clinique approfondie, seront notamment en mesure de discerner le délirium des autres maladies neurodégénératives. Ce sont eux les mieux placés pour bien reconnaître un tel épisode de confusion aiguë.


Durée moyenne d’un délirium

Vous venez d’apprendre que votre parent âgé souffre actuellement d’un délirium à la suite d’un récent problème de santé ? La portion rassurante de cette mauvaise nouvelle est qu’il s’agit d’un état passager. Habituellement, le problème se règlera ainsi en moins de 2 semaines. Certains cas peuvent perdurer plus longtemps mais sont beaucoup plus rares.


Démence ou délirium : quelles sont les différences ?

À première vue, il peut être assez difficile de distinguer si une personne âgée dans votre entourage démontre des signes de délirium ou plutôt d’une démence. Ces deux problèmes peuvent en effet être similaires en quelques points. De plus, souffrir de démence représente aussi un facteur prédisposant au développement de confusion aiguë dans certains cas. 


Voici les principales caractéristiques qui peuvent aider à mieux les différencier.


Délirium Démence

Transitoire et réversible Chronique

Habituellement de courte durée Développement progressif

Apparition soudaine Évolution graduelle des symptômes

Souvent associé à une cause ou un facteur de risque

De grandes fluctuations des symptômes sont observés sur de courtes périodes de temps

Comment aider un proche âgé atteint de délirium ?

Un aîné atteint de délirium aura besoin d’assistance pendant toute la durée de sa condition. Que ce soit grâce à la famille, un proche aidant, le personnel hospitalier ou encore l’aide par des soins à domicile, l’important est que la personne soit bien accompagnée. 


La présence de la famille et des proches aidants : un atout majeur

Une personne âgée en état de confusion aiguë a par-dessus tout besoin d’être rassurée. Les proches aidants occupent donc une place déterminante en ce sens. S’il est possible pour un membre de la famille, ou un ami, de rester présent auprès d’elle, ce serait l’idéal. En effet, cette présence risque d’avoir un effet apaisant fort bénéfique. De plus, vous veillerez ainsi à sa sécurité.


Lorsque vous visitez un proche en délirium, pensez à mettre en action ces quelques conseils :


Adopter un ton rassurant;

Demeurer calme face à la personne;

Parler lentement;

Aborder des sujets de conversation dont l’aîné aime habituellement discuter;

Ne pas hésiter à montrer des photos rappelant de bons souvenirs par exemple;

Tenter de mettre la personne en confiance et à l’aise.

Que ce soit à la maison ou en résidence, rendre visite à la personne âgée qui vous est chère pourra lui faire le plus grand bien.


L’apport de l’équipe médicale et du personnel soignant 

Il est possible que votre parent âgé soit en milieu hospitalier, en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou encore en résidence lors de son épisode de délirium. Si c’est le cas, la bonne nouvelle est qu’il est déjà entre bonnes mains. Faites confiance à l’équipe médicale en place. N’hésitez pas à prendre contact et à collaborer avec eux. C’est dans le meilleur intérêt de votre proche aîné.


Même dans ces milieux, le fait de visiter la personne, lorsque possible, est tout aussi important. Cela aura pour bénéfice de diminuer son stress et de la rassurer. 


Avoir recourt au soutien à domicile pour venir en aide à une personne âgée en délirium

La toute dernière option, afin d’aider au mieux une personne âgée atteinte de délirium, est de faire appel à des services d’aide à domicile. Dans le confort de la maison, des soins variés sont proposés aux aînés ayant besoin d’assistance :


aide à l’alimentation;

soins d’hygiène;

accompagnement lors des déplacements;

assistance à travers les tâches quotidiennes;

etc.

L’aide à domicile peut être utilisée autant pour un besoin à court terme que pour les personnes âgées qui nécessitent des soins à long terme. Vous découvrirez que nos aides-soignant(e)s sont des gens dévoués et impliqués dans le bien-être des aînés. 


En résumé, quoique le délirium chez les personnes âgées soit une condition temporaire, il peut s’agir d’une période difficile pour l’aîné ainsi que la famille autour. Afin que le problème soit traité le plus rapidement possible, il est important d’identifier la cause. En ce sens, n’hésitez pas à discuter avec l’équipe médicale qui s’occupe de votre proche.


REF.: visavie.com

Les principales maladies liées au vieillissement

 Les principales maladies liées au vieillissement

Avec l’augmentation marquée de l’espérance de vie dans les dernières années, on note aussi la présence de certains facteurs de risque, associées à des problèmes de santé chroniques. Selon une prévision de l’Agence de la Santé Publique du Canada, les aînés canadiens pourraient représenter près de 25 % de la population entière d’ici 2040. À travers les changements jugés normaux associés à l’âge, on peut également observer l’apparition de certaines maladies liées au vieillissement.


Voici donc, à titre d’exemple, 7 problèmes de santé communément rencontrés chez les personnes âgées.


1. Cancer

Le cancer figure malheureusement en tête de liste des principales maladies liées au vieillissement. Bien qu’aucune tranche d’âge ne soit épargnée par cette condition de santé caractérisée par un dérèglement des cellules se multipliant à l’intérieur de notre corps, il est estimé que plus de 90% de la population touchée par le cancer serait âgée de plus de 50 ans. Cela s’explique sans doute par le fait qu’une série de dommages à notre ADN pourraient survenir de manière naturelle avec le temps, prédisposant ainsi à certains cancers.


Parmi les types de cancer les plus fréquents chez les aînés, on retrouve notamment :


cancer du sein ;

cancer de la prostate ;

cancer colorectal ;

cancer du poumon ;

ainsi que les divers cancers de la peau.

Vous, ou un proche âgé de votre entourage, êtes frappé par un diagnostic de cancer ? Sachez que des ressources sont à votre portée afin de mieux faire face à cette maladie.


Vous avez besoin d’aide pour vous y retrouver ? N’hésitez pas à demander l’aide de nos conseillers.ères Visavie !


2. Diabètes

Maladie chronique fréquente chez les personnes âgées, le diabète implique de nombreux défis au quotidien pour les aînés qui en sont atteints : surveillance régulière de la glycémie (taux de sucre dans le sang), gestion constante de son alimentation, prise de médication, etc. Face à cette maladie, l’aide-soignant.e est en mesure de jouer un rôle important dans la vie des personnes âgées diabétiques. Que ce soit pour l’éducation des bonnes habitudes, la préparation de repas sains et équilibrés, la surveillance à la maison pour la sécurité des aînés, ou encore l’accompagnement lors des rendez-vous médicaux, les aides-soignants.es occupent une place majeure dans le maintien à domicile et la santé générale des aînés atteints de diabète.


Parmi les différents types de diabète, le type II est le plus fréquemment rencontré (les deux autres étant le diabète de type I ainsi que le diabète gestationnel, dit « de grossesse », observé chez certaines femmes enceintes). Bien qu’il soit impossible de prévoir avec certitude l’apparition d’un diabète de type 2, touchant environ 90 % des patients diabétiques, plusieurs facteurs de risque sont associés au développement de cette maladie. Parmi ceux-ci, le vieillissement en fait partie. On peut donc affirmer que le risque de diabète est plus important chez les personnes âgées. En reconnaissant ce point, il est donc primordial de faire le nécessaire afin d’agir en prévention tout en utilisant les différentes ressources d’aide pour les aînés diabétiques dans leur quotidien.


3. Maladies cardiovasculaires

Regroupant plusieurs problèmes de santé distincts comme l’hypertension, l’athérosclérose, la cardiopathie ischémique, ainsi que l’insuffisance cardiaque, les maladies cardiovasculaires figurent parmi les principales maladies liées à l’âge. Les experts considèrent en effet que le vieillissement fait partie des facteurs de risque associés aux problèmes cardiaques et vasculaires. Ils s’additionnent ainsi à d’autres éléments prédisposants comme le tabagisme, le manque d’activité physique, une mauvaise alimentation, ainsi que les antécédents familiaux.


Si vous souffrez d’une maladie cardiovasculaire, sachez que des soins à domicile pour aînés sont offerts dans le but de réduire le fardeau des tâches quotidiennes. Les services d’accompagnement à domicile de Visavie peuvent ainsi aider les aînés, de même que leurs proches aidants, à mieux vivre avec un tel diagnostic.


4. Ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie osseuse se définissant par une perte de densité du squelette, aboutissant à une fragilité des os. Il en résulte alors un risque accru de blessures et de fractures. Touchant plus fréquemment les femmes, ce problème métabolique demeure plutôt commun parmi l’ensemble de la population âgée.


Vous souffrez d’ostéoporose ? Pourquoi ne pas considérer le soutien personnalisé d’un.e aide-soignant.e à la maison ? Que ce soit pour un accompagnement lors de vos sorties extérieures afin de prévenir les chutes ou pour vous aider dans certaines tâches du quotidien, la présence à domicile d’un.e aide-soignant.e apportera certainement sécurité et réconfort, pour vous et/ou votre proche âgé.


5. Arthrose

Dans la grande famille des maladies musculosquelettiques, l’arthrose apparaît parmi les plus fréquentes. Communément connue comme une usure anormale des articulations suite à une répétition de stress et de mouvements, l’arthrose est en fait une maladie dégénérative touchant les personnes âgées.


Quoi qu’elle soit à différencier des autres types d’arthrite comme la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrite psoriasique, il n’en demeure pas moins que l’ensemble de ces troubles articulaires ont un point en commun : le potentiel de réduire l’autonomie des aînés qui en souffrent.


Face à cette maladie, plus fréquente avec le vieillissement, les services d’aide à domicile se présentent comme une solution par excellence afin de faciliter la vie de tous les jours des aînés. Aménagement du domicile, assistance dans les tâches quotidiennes, accompagnement lors des promenades, le rôle des aides-soignants.es est très varié lorsque vient le temps de prendre soin d’une personne âgée aux prises avec des problèmes d’arthrose.


6. Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Mieux connue sous son acronyme MPOC, la maladie pulmonaire obstructive chronique est un autre exemple de trouble de santé souvent associé au vieillissement. Même si on peut la rencontrer à tout âge, cette maladie respiratoire est plus fréquente chez les aînés puisque la fonction normale des poumons tend en général à diminuer avec l’âge, devenant ainsi un facteur prédisposant.


Cette maladie chronique, causant plusieurs symptômes tels que la toux, l’essoufflement et une difficulté à respirer librement, est d’ailleurs relativement commune parmi la population âgée. On estime qu’elle toucherait environ le ⅕ des aînés à travers l’ensemble du Canada.


7. Maladie d’Alzheimer, démence et autres troubles cognitifs liés au vieillissement

Les troubles mentaux en général n’ont pas d’âge et peuvent survenir à tout moment au cours de notre vie. Il est vrai, cependant, que certaines maladies neurodégénératives demeurent liées au vieillissement. C’est notamment le cas pour la maladie d’Alzheimer ainsi que pour certains types de démence, pour qui l’âge est reconnu comme le principal facteur de risque. En plus de ces maladies, l’anxiété, la dépression et les troubles de l’humeur font partie de la réalité quotidienne de nombreux aînés, ainsi que de leur famille proche.


Saviez-vous que les aides-soignants.es de Visavie proposent des soins à domicile spécialisés, adaptés aux aînés souffrant de la maladie d’Alzheimer par exemple ? En cas de besoin, n’hésitez donc surtout pas à faire appel à notre équipe aux valeurs humaines afin de profiter rapidement d’un accompagnement sur mesure.


Vieillir en santé : l’importance de la prévention

Face à ces différentes maladies chroniques, l’âge n’est tout de même qu’un facteur de risque parmi une série de plusieurs autres éléments prédisposants en lien avec les habitudes de vie. Manque d’activité physique, mauvaise alimentation, obésité et tabagisme n’en sont que quelques exemples.


Afin d’agir en prévention contre les maladies liées au vieillissement, voici quelques recommandations à mettre en action :


Adopter une alimentation saine et équilibrée ;

Pratiquer une activité physique sur une base régulière ;

Éviter la consommation excessive d’alcool ;

Se tenir loin du tabac et de la fumée secondaire ;

S’assurer que des suivis réguliers soient effectués chez le médecin et/ou chez votre professionnel traitant ;

Faire les tests de dépistage dans les délais recommandés ;

Prévenir l’isolement social (liens familiaux, activités, loisirs, présence à domicile, résidence pour aînés, etc.) ;

Limiter les risques de chutes (aménagement de la maison, soins à domicile, accompagnement par un.e aide-soignant.e lors des sorties extérieures, etc.).

Au final, l’objectif est de veiller à trouver un équilibre assurant un bon maintien de l’autonomie, ainsi qu’une qualité de vie optimale pour les aînés. Et ce, peu importe la condition de santé.



REF.: Visavie.com

Les 5 types de démence : quels sont-ils ?

Les 5 types de démence : quels sont-ils ?

Le  Publié le 19 mai 2023



Au fur et à mesure que les années passent, il y a malheureusement certaines conditions de santé que nous redoutons tous jusqu’à un certain point. La démence figure sans doute parmi cette liste. Bien heureusement, il existe certaines solutions afin d’aider les personnes atteintes de démence à maintenir un maximum de bien-être ainsi qu’une belle qualité de vie au quotidien. Nous croyons qu’il est important de mieux comprendre ces différents troubles cognitifs afin de bien pouvoir accompagner vos proches âgés vivant avec une forme de démence. Pour ce faire, nous vous présentons ici un résumé des 5 principaux types de démence, ainsi que leurs différentes caractéristiques.


La démence senile : qu’est-ce c’est ?

Avant tout, il est important de comprendre que les problèmes de démence sont bien différents du processus normal du vieillissement. Même s’il est vrai, qu’avec l’âge, de petites pertes de mémoire puissent être plus fréquentes, souffrir de démence implique malheureusement plus que de simples oublis. Telle que décrite par l’Association des médecins psychiatres du Québec, la démence se définit par une perte des facultés mentales réduisant la capacité d’une personne à s’occuper d’elle-même de façon autonome.


Il est aussi intéressant de savoir que la démence n’est pas une maladie en elle-même. Il s’agit plutôt d’un syndrome pouvant être causé par différents troubles cognitifs ayant tous leurs caractéristiques. Parmi ceux-ci, 5 principaux types de démence se démarquent par leur prévalence dans la population et leurs impacts sur le quotidien.


1. Maladie d’Alzheimer : la forme de démence la plus fréquente

De tous ces différents types de démence, la maladie d’Alzheimer est sans aucun doute la plus connue. Elle est aussi la plus répandue en nombre, représentant autour de 60 à 70 % des cas et touchant statistiquement un peu plus les femmes âgées que les hommes. Considérée comme une maladie neurodégénérative chronique, l’Alzheimer se caractérise par une destruction progressive des cellules du cerveau. Il en résulte alors des pertes de mémoire et une diminution des facultés de raisonnement. Selon le stade de la maladie, et au fur et à mesure que les fonctions cognitives diminuent, il est alors possible que la personne âgée souffrant d’Alzheimer commence à éprouver davantage de difficultés face à certaines tâches du quotidien. Quoique les premiers signes puissent s’y apparenter, les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont bien différents de ceux du processus normal de vieillissement et il est important d’en faire la distinction.


Si vous remarquez des changements sur la mémoire ou les capacités de réflexion, que ce soit pour vous-même ou encore pour un proche âgé de votre entourage, n’hésitez pas à consulter votre médecin afin d’obtenir un véritable diagnostic.


2. La démence vasculaire

Après la maladie d’Alzheimer, la démence vasculaire apparaît comme étant la deuxième cause en importance. Ce type de démence a pour particularité d’être causé par une destruction des cellules cérébrales par suite de problèmes de circulation sanguine, notamment après un AVC par exemple. Elle n’est donc pas considérée comme une maladie neurodégénérative en soi, mais elle demeure néanmoins une importante cause de démence pouvant toucher les personnes de tous les âges.


Causes et symptômes de la démence vasculaire

En plus de l’accident vasculaire cérébral (AVC), la démence vasculaire peut aussi provenir d’un rétrécissement des vaisseaux sanguins ou d’un anévrisme au cerveau par exemple. Dans tous les cas, le constat est le même : il en résulte des dommages aux fonctions cognitives du cerveau. Les principaux symptômes de la démence vasculaire restent globalement semblables à ceux des autres formes de démence :


pertes de mémoire;

difficultés de raisonnement;

troubles du langage;

changements d’humeur;

diminution de l’autonomie;

etc.

Une particularité de la démence vasculaire se situe néanmoins dans le fait que les symptômes peuvent varier selon l’emplacement exact du problème vasculaire en cause. Ainsi, une atteinte de l’hémisphère gauche n’aura pas le même impact qu’une atteinte du côté droit du cerveau par exemple.


Savoir reconnaître les signes d’un AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC), qu’il soit hémorragique ou ischémique, est un problème sérieux entraînant malheureusement de graves conséquences. En plus d’être une cause importante de décès, l’AVC peut aussi conduire à des problèmes de démence vasculaire. Bien qu’il soit difficile de prévoir l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, on peut néanmoins identifier rapidement les tous premiers signes qui y sont associés.


Tel que nous le rappelle la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, dans une telle situation chaque minute compte et il faut agir vite ! D’ailleurs, l’acronyme VITE est suggéré à titre d’aide-mémoire quant aux signes à reconnaître lors d’un accident vasculaire cérébral.


Visage : Voyez-vous des signes d’affaissement du visage ?

Incapacité : Notez-vous une incapacité à lever les deux bras normalement ?

Trouble de la parole : La personne présente-t-elle une difficulté de prononciation ?

Extrême urgence : Si c’est le cas, il s’agit d’une véritable urgence et il est important de rapidement composer le 9-1-1 pour une intervention immédiate.

Savoir reconnaître les premiers signes d’un AVC peut non seulement sauver des vies ! Cela permet aussi de prévenir les importantes séquelles. Votre vigilance en ce sens est donc un excellent moyen de prévention face à la démence vasculaire.


3. Démence mixte

Avec le temps, les spécialistes ont noté que différents types de démence peuvent parfois coexister chez une même personne. En d’autres mots, il arrive qu’il y ait plus d’une cause. Dans un tel cas, on parle alors de démence mixte. La forme la plus fréquente est la combinaison de la maladie d’Alzheimer associée à un diagnostic de démence vasculaire.


Aussi connue sous le nom de troubles neurocognitifs mixtes, cette forme de démence demande l’évaluation et l’expertise d’un professionnel de la santé qualifié qui saura faire un examen médical approfondi ainsi que les tests nécessaires afin de confirmer le diagnostic. Le médecin pourra alors proposer les meilleurs traitements face à cette condition en s’assurant, lorsque possible, de traiter individuellement chacune des causes.


4. La maladie à corps de Lewy

Un peu moins connue que la maladie d’Alzheimer, la démence à corps de Lewy (DCL) est pourtant la maladie neurodégénérative la plus fréquente après cette dernière. Même si on ne connaît toujours pas l’ensemble des causes à l’origine de la maladie à corps de Lewy, les experts reconnaissent maintenant que certains facteurs génétiques y seraient associés. Cependant, il arrive tout de même qu’aucun antécédent familial ne soit présent. Il reste donc toujours difficile de prédire l’apparition de cette maladie.


Définie par une accumulation anormale de protéines au niveau des neurones, formant ainsi ce qui est appelé les corps de Lewy, cette maladie dégénérative se caractérise par des symptômes touchant à la fois le volet cognitif, psychologique et comportemental, ainsi que par des troubles du mouvement (parkinsonisme).


Voici d’ailleurs quelques symptômes spécifiques pouvant être reconnus chez les personnes âgées atteintes de ce type de démence :


troubles de l’attention (souvent présent dès le début de la maladie);

diminution des capacités de raisonnement, planification et d’organisation de ses tâches quotidiennes;

atteinte des fonctions visuo-spatiales pouvant notamment se caractériser par une difficulté à établir ses repères, à évaluer ses distances ou même mener à des hallucinations visuelles;

troubles du langage faisant en sorte que la personne peine à trouver les bons mots lors d’une conversation en plus d’éprouver certains problèmes de prononciation;

tremblements (similaires aux symptômes du Parkinson);

mouvements affectés par l’apparition d’une rigidité au niveau de l’appareil locomoteur;

apparition possible de délires au cours l’évolution de la maladie;

dépression / anxiété;

etc.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur ce trouble neurocognitif affectant le quotidien de nombreux aînés ? Consultez notre article spécialement consacré à la maladie à corps de Lewy.


5. Démence fronto-temporale

Tel que son nom l’indique, la démence fronto-temporale a la particularité de toucher deux zones spécifiques du cerveau : le lobe frontal et le lobe temporal. Chez les personnes âgées atteintes de ce type de démence, une atrophie de ces deux parties du cerveau est notée. Considérant que la zone fronto-temporale est notamment en charge de la mémoire, du langage et du comportement, cette forme de démence tend ainsi à causer des changements et des problèmes touchant ces aspects.


Selon le stade de la maladie, il est donc possible de noter une certaine progression au niveau des symptômes:


changement de comportement (pouvant parfois même devenir inapproprié, grossier et impulsif/compulsif);

troubles de la personnalité;

atrophie des muscles de la tête et du cou;

problèmes de langage (autant pour la compréhension que la communication);

altération de la pensée et de la concentration (plus facilement distrait);

pertes de mémoire (généralement moins fréquentes que les autres types de démence comme la maladie d’Alzheimer par exemple).

Pour confirmer une démence fronto-temporale, il est essentiel de consulter un médecin. Ce dernier se basera alors sur les symptômes les plus spécifiques afin de guider son diagnostic, ensuite confirmé grâce à la tomodensitométrie et/ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ces imageries permettent notamment de préciser quelles zones du cerveau sont atteintes par l’évolution de la démence. À la suite d’un diagnostic, le médecin pourra aussi établir un plan de traitement approprié, essentiellement consacré à la prise en charge des symptômes.


Notez qu’à ces 5 principaux types de démence, on peut aussi ajouter la maladie de Creutzfeldt-Jacob ainsi que la démence de Korsakoff. Quoique les causes diffèrent, plusieurs symptômes restent similaires.


Quelques conseils en prévention de la démence chez les aînés

Même si on ne peut malheureusement pas empêcher l’apparition et la progression des troubles neurocognitifs majeurs, la bonne nouvelle est qu’il existe certains moyens de prévention pouvant aider à réduire les risques. Voici donc quelques conseils à mettre en application afin de prévenir les divers problèmes associés à la démence :


rester actif en pratiquant une activité physique de manière régulière;

opter pour des loisirs permettant de stimuler la mémoire;

conserver une vie sociale active;

éviter le tabac et privilégier un environnement sans fumée;

conserver une bonne santé globale et s’assurer de traiter les problèmes existants;

privilégier une alimentation saine et équilibrée;

contrôler l’hypertension artérielle (notamment afin de réduire les risques de démence vasculaire).

Bien accompagner les aînés vivant avec une forme de démence

Chez Visavie, nous avons pour mission d’accompagner les aînés et leurs familles dans la vie de tous les jours pour un maximum de bien-être et de tranquillité d’esprit. Ainsi, peu importe le type de démence auquel votre proche âgé peut faire face, sachez que nous sommes là ! Avec une approche attentionnée et bienveillante, nos conseillers.ères en hébergement et nos aides-soignants mettent leur expérience et leur expertise à votre service afin de mieux faire face aux différents défis découlant du fait de vivre avec une forme de démence au quotidien.


Saviez-vous que, chez Visavie, nous offrons des soins à domicile spécialement adaptés aux personnes âgées vivant avec des problèmes de démence tels que l’Alzheimer ? Notre équipe est bien à l’écoute des besoins spécifiques des aînés souffrant de troubles cognitifs, en leur permettant de continuer de profiter d’une bonne qualité de vie dans un environnement à la fois sécuritaire et confortable.


Les services à domicile spécialisés comprennent notamment :


aide à l’alimentation et à la planification des repas;

accompagnement lors des sorties et des déplacements;

soins d’hygiène;

aide pour l’habillement et pour les tâches du quotidien;

présence de nuit rassurante;

et bien plus, selon les besoins spécifiques de la personne.


REF.: Visavie.com