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mardi 12 décembre 2023

Le T30 comme char d'assaut ?

Le T30 comme char d'assaut ? 

Le char lourd T30 était un projet de char américain de la Seconde Guerre mondiale développé pour contrer les nouveaux chars allemands, tels que le Tigre I, le Tigre II, et les chasseurs de chars, comme le Jagdtiger, ou les chars lourds soviétiques, tels que l'IS-1 ou l'IS-2. . Le T30 a été conçu en même temps que le char lourd T29.


Char lourd T30


Char lourd T30 dans la collection d'armures et de cavalerie de l'armée américaine 2022

Taper

Char lourd

Lieu d'origine

États-Unis

Historique des services

En service

Essais uniquement

Utilisé par

Armée des États-Unis

Historique de fabrication

Conçu

1945-1947

Fabricant

Entreprise de voitures en acier embouti

Arsenal de Détroit

Produit

1945-1947

N° construit

6

Variantes

T30E1

Caractéristiques

Masse

190 800 lb (86,5 t) chargé au combat [1]

Longueur

Canon de 43 pi 0 po (13,11 m) vers l'avant

Largeur

12 pi 5,6 po (3 800 m) au-dessus des pare-sable

Hauteur

10 pi 6 po (3,20 m) au-dessus de la coupole

Équipage

6 (commandant, tireur, chauffeur, opérateur radio, 2 x chargeur)[2]

Armure

avant de la coque 102 à 203 mm (4,0 à 8,0 pouces) maximum

bouclier du pistolet 279 mm (11,0 pouces) maximum

avant de la tourelle 303 mm (11,9 po) [2]

Principal

armement

Canon rayé T7 L/41 de 155 mm (34 coups) (T30)

Chargeur automatique de canon rayé T7E1 L/41 de 155 mm (34 cartouches) (T30E1)

Secondaire

armement

2 x 0,50 po (12,7 mm) M2HB AA (1 500 coups), coaxiaux et montés sur pivot

2 x 0,30 po (7,6 mm) Browning M1919A4, arc et coaxial (2 500 coups)

Moteur

1 791,7 pouces cubes (29,361 L) Continental AV1790-5A refroidi par air

908 ch (677 kW) nets à 2 400 tr/min

Puissance/poids

10,9 ch/t (8,1 kW/t)

Transmission

Crossdrive General Motors CD-850-1, trois vitesses (deux avant, une arrière)

Suspension

barre de torsion

Garde au sol

18,8 po (48 cm)

Capacité de carburant

350 gal US (290 gal imp; 1 300 L)

Opérationnel

gamme

260 km

Vitesse maximum

25 mph (40 km/h) (sur route)

Contenu

Premiers chars

Des plans pour quatre chars lourds pilotes furent proposés en 1944 ; deux T29 avec un canon de 105 mm et deux T30 avec un canon de 155 mm.


Les modèles pilotes T30 ont été lancés en avril 1945 et livrés en 1947.


Hormis les modifications pour s'adapter aux différents moteurs, le châssis était le même que celui du T29. Le canon de 155 mm (6,1 pouces) tirait des munitions à chargement séparé (obus et charge). Le chargeur était assisté par une pilonneuse à ressort. Le T30 était équipé de l'un des plus gros canons jamais utilisés sur un char américain. La tourelle haute et arrondie était nécessaire pour accueillir le chargeur debout et le grand support de canon. Même dans ce cas, le canon ne pouvait être chargé qu'à des altitudes limitées. Il pourrait transporter un assortiment mixte de 34 obus T35E1 HVAP (perforation de blindage à haute vitesse), M112B1 et T29E1 APCBC-HE (capuchon balistique perforant hautement explosif), M107 HE (explosif puissant) ou M110 WP (fumée).


Variantes


Un modèle pilote, désigné T30E1, était doté d'un système semi-automatique ajouté pour aider le chargeur à enfoncer les munitions dans la culasse. Cela a mis la culasse du pistolet en position, a enfoncé la cartouche du plateau de chargement dans la culasse, puis a ramené le pistolet à l'angle initial. Une trappe supplémentaire à l'arrière de la tourelle a été ajoutée pour l'éjection automatique des douilles vides.


Le poids de l'obus était de 43 kg (95 lb) et la charge de 18 kg (40 lb), soit un total de 61 kg (134 lb) pour l'ensemble de l'obus, ce qui le rendait difficile à manipuler et lui donnait une cadence de tir de seulement deux tours par minute lorsqu'il est chargé manuellement.


Deux des chars pilotes T30 ont ensuite été utilisés comme base pour le char lourd T34 équipé d'un canon de 120 mm.


Exemples survivants


 

Char lourd T30 à Fort Jackson, Caroline du Sud, États-Unis.

Il existe des exemples survivants à Fort Moore, en Géorgie. Un T30 survivant se trouve à l'Arsenal de Détroit à Warren, dans le Michigan. Un autre se trouve à Fort Jackson, en Caroline du Sud.


REF.: https://en.m.wikipedia.org

lundi 11 décembre 2023

Avec autant de missions spatiales, l’année 2024 promet d’être épique

 Avec autant de missions spatiales, l’année 2024 promet d’être épique

par Brice Louvet, expert espace et sciences

11 décembre 2023, 15 h 31 min

orion module de service artemis 2

Le système Terre-Lune vu par Orion lors de la mission Artemis 1. Crédits : NASA

Table des matières

L’année 2024 promet d’être extraordinaire dans le domaine spatial, avec de nombreuses missions passionnantes prévues. On fait le point.


De nombreuses missions lunaires, dont Artemis 2

L’année 2024 sera dominée par une série de missions lunaires dont le point culminant est la mission Artemis 2. L’objectif sera d’envoyer une capsule Orion habitée autour de la Lune. Les quatre astronautes à bord reviendront ensuite sur Terre, préparant ainsi le retour des humains sur le sol lunaire qui aura lieu dans le cadre de la mission Artemis 3.


Trois missions lunaires Intuitive Machines

La mission Intuitive Machines 1 (IM-1), programmée pour son lancement le 12 janvier 2024, a pour objectif de déployer l’atterrisseur Nova-C dans le cratère Malapert A, situé près du pôle sud lunaire. Il s’agit d’un atterrisseur lunaire commercial conçu notamment pour transporter des instruments parrainés par la NASA dans le cadre du programme CLPS (Commercial Lunar Payload Services) de l’agence spatiale américaine.


Intuitive Machines planifie également deux autres missions lunaires pour l’année prochaine. La mission IM-2, susceptible de se dérouler au début de 2024, vise à placer Nova-C près du cratère Shackleton dans la région polaire sud de la Lune. Elle démontrera la possibilité d’utiliser des ressources locales.


La troisième mission d’Intuitive Machines, IM-3, est prévue pour livrer plusieurs charges utiles dans la région lunaire Reiner Gamma. Elle comprendra quatre charges utiles de la NASA et le rover Lunar Vertex. Son objectif sera de mener des enquêtes scientifiques tout en testant des technologies avancées pour les futures explorations lunaires.


intuitive machine nova-c missions

Une illustration de l’atterrisseur Nova-C sur la Lune. Crédits : NASA

L’atterrisseur lunaire Peregrine d’Astrobotic

Peregrine 1, un atterrisseur développé par la société Astrobotic, dont le lancement est programmé le 24 décembre 2023, tentera un atterrissage dans le Sinus Viscositatis 32 jours plus tard.


Cette mission intègre également le programme CLPS de la NASA. Parmi les charges utiles diverses de l’atterrisseur, on compte un réseau de rétroréflecteurs laser destiné à des mesures de distance précises et un système de spectromètre à neutrons pour l’analyse de la composition des régolithes lunaires.


Astrobotic envisage également un second voyage vers la Lune en 2024, baptisé Griffin Mission 1. Ce projet, prévu pour être lancé en novembre, vise à livrer le rover VIPER de la NASA en surface dans la région polaire sud de la Lune.


Comparable en taille à une voiturette de golf, VIPER explorera la région à proximité du cratère Nobile pendant 100 jours, effectuant des analyses du régolithe pour détecter la présence de glace d’eau et de substances volatiles grâce à une perceuse et un spectromètre.


La mission chinoise Chang’e-6

La mission chinoise Chang’e-6, dont le lancement pourrait avoir lieu en mai 2024, a pour objectif historique de collecter les premiers échantillons lunaires de la face cachée de la Lune.


En plus de cela, la mission portera des charges utiles internationales telles que l’instrument français DORN pour étudier le dégazage du radon, le NILS suédois pour détecter les ions négatifs à la surface lunaire et le cubesat ICECUBE-Q du Pakistan.


Mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace

La mission Blue Ghost 1 de Firefly Aerospace, prévue pour le second semestre 2024, a pour objectif de livrer une variété de charges utiles (dont dix sont parrainées par la NASA) sur la Lune dans le cadre de l’initiative CLPS.


L’atterrisseur Blue Ghost de cette société texane touchera terre à Mare Crisium pour étudier le régolithe lunaire ainsi que les caractéristiques géophysiques distinctes de notre satellite. Les données recueillies contribueront à approfondir notre compréhension de la Lune et fourniront des informations sur les effets de la météo spatiale sur Terre.


ispace Hakuto-R Mission 2

La mission Hakuto-R 2, prévue pour la fin de l’année 2024, marque la seconde tentative d’alunissage d’ispace qui a tiré des enseignements de l’échec de sa première mission en avril 2023, au cours de laquelle l’atterrisseur lunaire s’était écrasé lors d’une tentative d’atterrissage en douceur. L’objectif principal de cette nouvelle mission sera de déployer un micro-rover conçu pour résister aux conditions difficiles de la Lune.


HAKUTO-R

Représentation d’artiste de l’atterrisseur HAKUTO-R sur la surface de la Lune. Crédits : ispace

Boeing CST-Starliner

L’année prochaine verra également une série de nouveaux tests et de lancements inauguraux.


Avec plusieurs années de retard, une capsule Boeing CST-Starliner transportant un équipage devrait enfin effectuer son vol en avril. Elle visera la Station spatiale internationale (ISS) avec les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams à bord.


L’objectif de ce vol sera de démontrer les capacités opérationnelles de Starliner et de confirmer sa fiabilité pour les futures missions orbitales avec équipage.


starliner missions

Illustration de la capsule Starliner en orbite. Crédits : Boeing

D’autres missions prometteuses

Le premier lancement de la toute nouvelle fusée européenne, Ariane 6, est prévu entre le 15 juin et le 31 juillet. Bien que récemment, une répétition de lancement ait été couronnée de succès, d’autres tests restent à effectuer avant le vol inaugural.


Blue Origin espère de son côté lancer sa fusée New Glenn en août, ce qui marquerait une avancée majeure dans ses capacités de lancement orbital.


Dans le domaine de l’exploration planétaire, des missions vers Vénus (Venus Life Finder de Rocket Lab) et Mercure (Bepi-Colombo) offriront des opportunités uniques pour étudier ces planètes. D’autres projets prometteurs devraient se concrétiser, dont la mission Hera de l’ESA, prévue pour octobre, qui revisitera l’astéroïde Didymos pour étudier l’impact de DART sur l’astéroïde Dimorphos.


En orbite terrestre basse, la mission Axiom 3 (Ax-3) prévue en janvier 2024, dirigée par Axiom Space, transportera le premier équipage entièrement européen vers l’ISS, illustrant la collaboration croissante entre les entreprises privées et les agences gouvernementales dans l’exploration spatiale.


Enfin, SpaceX continuera de son côté de déployer ses satellites Starlink en orbite et poursuivra le développement de sa mégafusée Starship. La société prévoit plusieurs missions de démonstration tout au long de l’année.


REF.: https://sciencepost.fr/missions-spatiales-annee-2024-epique/

samedi 9 décembre 2023

Les outils de détection de l'IA les plus populaires ?

 

Les outils de détection de l'IA les plus populaires ?


Les outils de détection de l'IA les plus populaires pour la détection de contenu généré par l'IA sont le Text Classifier d'OpenAI, le Détecteur de texte généré par l'IA de DeepAI, et le Détecteur de contenu IA de Copyscape.

https://openai.com/blog/new-ai-classifier-for-indicating-ai-written-text

https://deepai.org

https://www.copyscape.com


Q: Est-il possible que les détecteurs de contenu IA donnent des faux positifs ?


A: Oui, il est possible que les détecteurs de contenu généré par l'IA donnent des faux positifs. Cela peut se produire lorsque le texte contient des phrases ou des expressions qui sont couramment utilisées dans les textes générés par l'IA, mais qui sont également utilisées dans les textes rédigés par des humains. C'est pourquoi, il est recommandé d'utiliser les résultats des détecteurs de contenu IA avec prudence et de les vérifier manuellement si nécessaire.


🤔 Q: Quelles sont les limites des outils de détection de l'IA ?


A: Les outils de détection de l'IA peuvent avoir des limites en termes de capacité à détecter les textes générés par l'IA. Ils peuvent ne pas être capables de détecter les textes qui ont été modifiés ou édités pour ressembler à des textes rédigés par des humains. De plus, ces outils peuvent ne pas être en mesure de détecter les tentatives sophistiquées de plagiat dans le contenu.


Voici les 4 principales caractéristiques du détecteur d’IA : 📝

Analyse basée sur des modèles d’intelligence artificielle : Le détecteur utilise des algorithmes de traitement du langage naturel pour analyser les textes et déterminer s’ils ont été générés par une IA ou rédigés par un humain.


Détection précise : Grâce à son algorithme sophistiqué, le détecteur est capable de repérer avec précision les contenus générés par des IA telles que ChatGPT ainsi que d’autres outils d’IA.


Utilité pour les professionnels du SEO : Le détecteur d’IA est un outil précieux pour les professionnels du référencement organique, car il leur permet de s’assurer que leurs contenus sont authentiques et non générés par des machines.


Accessibilité gratuite : L’un des avantages majeurs du détecteur d’IA est qu’il est gratuit et accessible à tous, ce qui en fait un outil largement utilisé dans le domaine de la rédaction de contenu et de l’éducation.


Voici maintenant 5 faits avérés en lien avec le sujet :

🔍 Les générateurs de texte IA, comme ChatGPT, peuvent produire des contenus qui ressemblent étroitement à ceux écrits par des humains, rendant la détection difficile sans l’utilisation d’un outil spécialisé.

🔍 Les détecteurs de contenu IA sont utilisés non seulement pour vérifier l’authenticité des textes, mais aussi pour prévenir le plagiat, car ils peuvent identifier les similitudes entre différents textes générés.

🔍 Certains détecteurs de contenu IA sont capables de traiter des volumes de texte importants, ce qui permet d’analyser de grandes quantités de contenu rapidement et efficacement.

🔍 Les détecteurs de contenu IA sont utilisés dans divers domaines, tels que le référencement organique, l’édition de contenu en ligne et même l’éducation pour prévenir la triche dans les travaux scolaires.

🔍 Avec l’avancement continu de l’intelligence artificielle, il est probable que les détecteurs de contenu IA deviendront encore plus sophistiqués et précis dans leurs capacités de détection.

Maintenant, passons aux avantages et inconvénients :


Avantages des détecteurs d'IA :

✅ Préserve l’authenticité du contenu : Le détecteur d’IA permet aux professionnels du SEO et aux rédacteurs de s’assurer que leurs contenus ne sont pas générés par des machines, garantissant ainsi une expérience utilisateur authentique.

✅ Détection du plagiat : En identifiant les similitudes entre différents textes générés, le détecteur aide à prévenir le plagiat et à maintenir l’intégrité du contenu.

✅ Amélioration de la qualité du contenu : En analysant les caractéristiques linguistiques des textes générés par l’IA, le détecteur peut aider les rédacteurs à corriger les erreurs grammaticales ou stylistiques.

✅ Avantage concurrentiel : En repérant les contenus plagiés ou générés par l’IA concurrente, le détecteur permet aux professionnels du SEO d’avoir un avantage sur leurs concurrents en termes d’originalité et d’authenticité.

✅ Accessibilité gratuite : Le fait que le détecteur d’IA soit gratuit et accessible à tous en fait un outil largement utilisé et accessible pour préserver la qualité du contenu.

Inconvénients des détecteurs d'IA :

❌ Dépendance technologique : L’utilisation d’un détecteur d’IA peut créer une dépendance vis-à-vis de la technologie, ce qui peut poser problème si l’outil n’est pas constamment mis à jour ou s’il devient obsolète.

❌ Détection limitée aux langues prises en charge : Certains détecteurs de contenu IA peuvent être limités dans leur capacité à détecter des langues spécifiques, ce qui peut restreindre leur utilité pour certains utilisateurs.



REF.: referencement-organique.fr/ia-detector.html

vendredi 8 décembre 2023

Gemini, la nouvelle IA de Google que tout le monde va utiliser

 Gemini, la nouvelle IA de Google que tout le monde va utiliser

Ses capacités sont très impressionnante.


Publié le 8 décembre 2023 à 08:00Par Sami TrabchaGemini par iphon.fr© Google x iPhon.fr

Le département de recherche DeepMind de Google vient de lancer il y a deux jours Gemini. Il a été développé en trois variantes, qui sont Ultra, Pro, et Nano. La version Pro a par ailleurs été intégrée à Bard dans plus de 170 pays, mais pas encore en Europe. Alphabet indique en outre que cela devrait rapidement arriver.


Du jamais vu

Concernant Gemini Ultra, qui est la version la plus élaborée du modèle, elle a explosé les scores de tous les tests de performance. Cela en obtenant des résultats supérieurs à GPT-4 sur presque tous les tests. Ce n’était jamais arrivé jusque-là. D’un point de vue purement fonctionnel, ses performances lui ont par exemple permis d’analyser et synthétiser 200 000 articles de recherche scientifique en seulement une heure.


À titre de comparaison, Elon Musk présentait Grok-1 au début du mois dernier, et les résultats étaient très largement inférieurs à ceux qu’a présentés Google il y a quelques jours. Gémini est par ailleurs un modèle “multimodal”, c’est-à-dire qu’il est conçu pour comprendre tout type de requête, peu importe son format. Que ça soit du texte, de l’image, de la vidéo, de l’audio ou du code, il saura le traiter et apporter une réponse adéquate. Afin de prouver ces allégations, Google a fait les choses en grand en publiant plus de 17 vidéos sur sa chaîne YouTube qui montrent les capacités de Gemini.


Futur allié des malvoyants ?

Dans l’une d’entre elles, on peut notamment voir l’IA interagir avec un être humain qui lui soumet diverses requêtes visuelles en temps réel. L’IA décrit sans aucun problème ce qu’il se passe à l’écran. Ce qui peut être idéal pour aider des personnes mal ou non voyantes. Voici la vidéo, elle est en anglais mais des sous-titres sont disponibles en français.



Tout ce qu’il faut savoir en 90 secondes

Au vu du nombre important de nouveautés déployées, Google propose une vidéo récapitulative de 90 secondes pour avoir un aperçu du champ d’action de Gémini. D’autres vidéos montrant des usages plus spécifiques de Gémini sont disponibles sur la chaîne YouTube de Google.


REF.: https://www.iphon.fr/post/google-deepmind-devoile-gemini?fbclid=IwAR29TfA_-tuypZeOnHoNofU-Aia2fCl_7TTW81FUhuhFYGa3fjCdoAtAffk_aem_AbfqYMBqyupDpT_UfohDNr2kUb0OP9q4evpoyQ2OMVH77AQjl0sGLH3Ms1npii6o-BE

jeudi 7 décembre 2023

Le navigateur Arc veut remplacer Safari et Chrome en intégrant ChatGPT

 Le navigateur Arc veut remplacer Safari et Chrome en intégrant ChatGPT

Pourquoi demander à Google quand on peut obtenir des réponses directement de la part d’OpenAI ? C’est la question que pose ce nouveau navigateur.


Publié le 5 décembre 2023 à 15:15

Par iPhon.fr

Aujourd’hui, la plupart des navigateurs vous proposent d’utiliser la barre de recherche, souvent installée au sommet de l’interface, pour répondre à des requêtes via Google, Bing ou encore DuckDuckGo. Mais Arc, une alternative à Chrome ou Mozilla Firefox dirigée par Josh Miller (membre du conseil d’administration de Patreon), ne l’entend pas de cette oreille. La plateforme permet en effet, désormais, de remplacer votre moteur de recherche traditionnel par… ChatGPT ! Un bon moyen, pour ceux qui ne savent pas vraiment utiliser Google et continuent à y taper des phrases complètes, de trouver enfin chaussure à leur pied.


ChatGPT, l’app phare de l’intelligence artificielle, vient pour sa part tout juste de fêter son premier anniversaire, et compte déjà des centaines de millions d’utilisateurs à travers le globe. Sa progression en la matière aura même signé un record de croissance, seulement quelques semaines après sa sortie. Aujourd’hui, plus de sept cents employés travaillent à son succès, tous sous la coupe de son numéro un : Sam Altman. Récemment, le dirigeant aura d’ailleurs été remercié par ses principaux actionnaires, avant de finalement rapidement revenir à bord sous la pression des salariés.



Arc : les différences avec Safari

Nos lecteurs officiant principalement sur Mac, effectuons un rapide comparatif entre le navigateur Arc et Safari, ce dernier étant nativement installé sur tous les ordinateurs Apple mais aussi sur les iPhone et les iPad.(Ça prernd trop de ressources système et de mémoire dans le MacOS et il n'est pas disponible dans le appStore pour le moment,alors que sur iOS de l'iPhone, il n'y a que ARC Compagnion qui est nul pour l'instant,dommage !)


Tout d’abord, Arc se veut dédié au multitâche et permet de créer de véritables environnements de travail pour chacun des projets des utilisateurs. On peut par exemple imaginer dédier un espace au travail, un autre à son écoute de musique en parallèle, puis un troisième à ses tâches personnelles et enfin un dernier à un side project. Un fonctionnement qui, bien sûr, n’est pas sans rappeler celui des groupes d’onglets sur Safari.


Avec ceci, notons que le navigateur Arc est totalement personnalisable. Les internautes peuvent par exemple choisir la couleur d’arrière-plan du navigateur, ce qui cette fois-ci fait écho à la proposition de valeur d’une alternative ayant aussi fait la une récemment : Quiche Browser.


Un coup d’épée dans l’eau ?

Malgré tout, Arc tente ici de se faire une place sur un marché encore loin de pouvoir laisser une place à un nouveau venu parmi les cadors du secteur. Depuis dix ans, mis à part Microsoft Edge (mais qui remplaçait Internet Explorer), aucun navigateur n’aura ainsi réussi à se hisser dans le top 5 des outils les plus utilisés pour surfer. Aujourd’hui, ce sont donc toujours le logiciel de Redmond, Google Chrome, Mozilla Firefox, Safari et Opera qui trustent le haut du classement.


Récemment, des alternatives comme Brave, Station ou encore Vivaldi ont bel et bien pointé le bout de leur nez chez les early adopters. Mais jamais au-delà.

-Avis Arc Browser (décembre 2023) : plus qu’un navigateur, un système pour Internet

Chloé Claessens

30 novembre 2023 à 09h43

Arc browser banner

Clubic - Notre avis sur le navigateur Arc Browser

Les utilisateurs l’attendaient depuis près de trois ans : en bêta depuis sa création fin 2020, Arc Browser est fin prêt à conquérir le marché des navigateurs web.

Si vous pensez que tous les outils de navigation se suivent et se ressemblent, vous pourriez bien être surpris par ce nouveau venu. Arc ambitionne en effet de bousculer les usages, en devenant le premier système d’exploitation pour Internet, personnalisable de A à Z par l’internaute.


Arc Browser8

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Lire la conclusion

Arc Browser

Réinvente réellement la navigation web

Sidebar ingénieuse

Fonctionnalités qui permettent d'améliorer l'UX système en plus de l'UX web

Très bonnes performances

Gourmand en ressources système

Modèle économique non défini

Quelques bugs à prévoir

La version aboutie du navigateur est disponible sur le canal stable depuis le 25 juillet dernier, exclusivement sur macOS. Vous êtes plutôt PC ? Rassurez-vous, Noël approche et The Browser Company ne vous a pas oublié : le lancement d’une version pour Windows est prévu pour la fin de l’année 2023.

Le lancement officiel sur le canal stable a été l’occasion d’ajouter des fonctionnalités plus puissantes et, surtout, d’intégrer l’IA à travers Arc Max. Ici, pas d’outil conversationnel intrusif, mais un panel de fonctionnalités destinées à vous simplifier la vie, comme 5 secondes previews qui affiche des informations au survol ou Ask on Page, qui permet de collecter un extrait dans une page pour répondre à une question précise. S’y ajoute un accès bien pratique à Chat GPT depuis la barre de commande.

Comme vous le constaterez à la lecture de notre avis, Arc est un navigateur DIY, que vous pourrez composer et recomposer presque à l’infini, selon vos envies. Et ce n’est pas son seul atout. Ergonomie, vitesse et sécurité : voici un panorama complet des spécificités de ce navigateur innovant.


Ergonomie et prise en main d’Arc Browser

Avec Arc Browser, The Browser Company revendique haut et fort sa volonté de se positionner comme un anti-Google, et plus spécifiquement comme un anti-Chrome. Il faut pourtant savoir qu’Arc est construit sur Chromium, projet open source développé par Google, servant également de base à Chrome et à de nombreux autres navigateurs grand public (Edge, Vivaldi, Opera, Brave).

arc browser © clubic.com

Arc Browser - Un navigateur basé sur Chromium

Faut-il pour autant crier au scandale ? Construire Arc Browser sur Chromium permet à The Browser Company de s’affranchir de nombreuses considérations techniques qui entraveraient le développement rapide et l’adoption de son propre navigateur. On sait qu’aujourd’hui, Chromium est stable, compatible avec les standards du web, mis à jour toutes les quatre semaines. On sait également que la quasi-totalité des développeurs web code leurs sites pour Chrome. Partir de zéro serait dommageable pour une jeune entreprise dont l’objectif principal est de s’attaquer à ceux qui dominent le web depuis plus de vingt ans. Il apparaît donc plus astucieux, pour ne pas dire nécessaire, de s’appuyer, au moins pour commencer, sur des modèles imposés de longue date par la concurrence, qui façonnent Internet tel que la majorité des internautes l’utilisent.

Une fois cette mise au point établie, il semble difficile de percevoir l’influence de Chromium sur Arc Browser, sinon dans l’affichage rapide et stable des pages web consultées. Là où les navigateurs basés sur le projet de Google s’organisent tous autour d’une interface agrémentée d’une barre de recherche, de quelques boutons de contrôle et d’options de configuration, le tout surmonté d’une barre d’onglets, Arc revisite intégralement la structure traditionnelle du support de navigation. Exit barre d’onglets et autres barres d’outils et de favoris. La zone d’affichage occupe la quasi-totalité de l’écran, mettant l’accent sur l’ordre et la concentration.

L’autre partie importante du logiciel réside dans la barre latérale (sidebar), pensée pour regrouper au même endroit, et de la manière la plus organisée possible, l’omnibox, les onglets, les favoris, les pages épinglées. Les objectifs sont multiples : limiter les allers-retours de souris, les clics inutiles, le temps perdu à chercher des contenus perdus dans la masse d’onglets ouverts avant de finir par s’avouer vaincus, fermer la fenêtre active et rouvrir les pages que l’on n’arrivait pas à retrouver faute d’une barre d’onglet correctement hiérarchisée.

arc browser © clubic.com

Arc Browser - Le panneau vertical de gauche

L’intention d’Arc Browser, à savoir ne plus se sentir dépasser par l’anarchie latente et structurelle des contenus ouverts dans des navigateurs concurrents, est évidemment louable. Mais ne vous méprenez pas : il faudra plus qu'un simple et rapide coup d’œil pour s'approprier cette nouvelle organisation et ses mécanismes.

The Browser Company prend réellement la navigation web à contre-courant de ce qui se fait depuis des années, au risque de bousculer sans ménagement les habitudes de chacun. Comme évoqué en introduction, il ne s’agit plus de se servir du navigateur comme d’un simple outil d’accès au web, mais de faire d’Internet un espace organisé pour la vie personnelle au même titre que la vie professionnelle, dont les cloisons non figées peuvent à la fois séparer et articuler ces deux facettes du quotidien. Par là même, les possibilités poussées de création et de personnalisation d’espaces (ce qui m’intéresse n’intéresse pas forcément les autres, ce qui m’aide à me concentrer peut distraire les autres) font d’Arc Browser un navigateur presque taillé sur mesure, capable de répondre aux cas très particuliers. À condition de savoir l’apprivoiser.

Les fonctionnalités et spécificités d’Arc Browser

Décongestionner l’interface de navigation grâce à la sidebar

Abordée un peu plus haut dans cet avis, la sidebar représente l’un des éléments les plus constitutifs d’Arc Browser. C’est ici que l’on retrouve, de haut en bas, les favoris, les onglets épinglés et les onglets ouverts. Tous les éléments affichés dans la sidebar peuvent être glissés-déposés dans l’une de ces trois catégories.

arc browser sidebar © clubic.com

Arc Browser - La Sidebar

arc browser nouvel onglet © clubic.com

Arc Browser - Ouvrir un nouvel onglet

Afin de conserver une sidebar ordonnée, Arc Browser prend en charge la création de dossiers (icône +, en bas à droite de la sidebar > New Folder) que l’on renomme à sa guise et dans lesquels on glisse les onglets que l’on souhaite regrouper, par domaine ou par thème. Les dossiers créés sont automatiquement épinglés à la sidebar. Les onglets qui y sont stockés ne sont jamais fermés ni archivés.

arc browser dossiers © clubic.com

Arc Browser - La gestion des espaces

Les espaces (icône + > New Space) participent également à une bonne organisation de la sidebar, et donc à une interface de navigation bien ordonnée. Il est possible de créer autant d’espaces qu’on le souhaite et de passer de l’un à l’autre en cliquant sur les petites icônes (personnalisables) en bas de la sidebar. L’objectif des espaces réside principalement dans l’organisation des onglets selon qu’ils relèvent du champ professionnel, du domaine personnel ou de toute autre activité en ligne que l’on souhaite clairement isoler du reste de la navigation.

Chaque espace créé dans Arc Browser peut intégrer un ou plusieurs profils (survoler le nom de l’espace dans la sidebar > icône trois points > Profile > New Profile). Les onglets de l’espace sont alors exportés vers le profil créé. Les nouveaux onglets ouverts, dossiers créés, données sauvegardées dans un profil, de même que l’historique de navigation lié à un profil, ne sont accessibles que dans ce profil. Il est toujours possible de permuter entre deux profils ou de revenir à la racine de l’espace. Dans ce cas, seuls seront disponibles les éléments ouverts et stockés en dehors du profil tout juste quitté.

arc browser profils © clubic.com

Arc Browser - La gestion des profils

On termine avec l’option d’archivage (barre de menus > Archive) qui permet d’accéder rapidement aux onglets récemment fermés ou archivés. Par défaut, tous les onglets ouverts et non consultés sont archivés par Arc Browser au bout de 12 heures de manière à préserver la lisibilité de la sidebar. Ce délai est personnalisable depuis la barre de menus > Arc > Preferences> Archive.

arc browser archives © clubic.com

Arc Browser - Les onglet récemment fermés

arc browser archives © clubic.com

Arc Browser - Rouvrir un onglet fermé

Tout est donc pensé pour classer au mieux ses onglets ouverts et les regrouper en fonction des activités et des centres d’intérêt des internautes. Arc Browser n’est cependant pas exempt de défauts concernant la gestion des pages web ouvertes. On regrette, par exemple, que le navigateur ne fusionne pas automatiquement les doublons (à défaut, qu’il émette un message d’alerte signalant la présence d’un onglet identique déjà ouvert), ou encore qu’il ne regroupe pas automatiquement les pages par nom de domaine dans la catégorie des onglets ouverts, non épinglés. Il n’est pas non plus évident de saisir les subtilités entre les espaces et les profils, et l’on a tôt fait de se perdre dans une sorte de « Browser Inception ».

Améliorer la concentration et l’efficacité dans la navigation

S’il insiste autant sur l’importance de décongestionner la sidebar, c’est parce qu’Arc Browser met un point d’honneur à améliorer les conditions de concentration de l’internaute et l’efficacité de la navigation. Toujours dans cette optique, de nombreuses fonctionnalités complémentaires renforcent l’ergonomie de l’UX et aide utilisateurs et utilisatrices à ne pas se laisser submerger par le fouillis ambiant de l’interface.

L’outil d’aide à la concentration le plus évident réside dans le mode Focus, option qui permet de masquer la sidebar (cmd + S). Une fois le panneau latéral fermé, l’onglet actif occupe la totalité de l’écran, bannissant toute forme de distraction visuelle (onglets, menus, barre de recherche, etc.).

arc browser focus mode © clubic.com

Arc Browser - Une interface plein écran

Le navigateur pousse ses ambitions encore davantage et s’attache à créer un environnement favorable à la concentration en dehors de l’interface de navigation, et ce, grâce au module Little Arc. Accessible grâce au raccourci cmd + option + N, cette version miniature d’Arc Browser offre un accès direct à l’omnibox et affiche les résultats et les pages web dans une interface réduite. À la manière d’une fenêtre flottante sur mobile, la fonctionnalité permet aux internautes d’effectuer des recherches rapides sans avoir à permuter entre une autre application active et la fenêtre principale du navigateur.

little arc browser © clubic.com

Arc Browser - Des recherches rapides

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Arc Browser - Un mode minimaliste

Arc Browser poursuit sa quête d’optimisation de l’UX avec sa fonctionnalité Split View qui permet d’afficher côte à côte deux ou plusieurs onglets sans avoir à multiplier les fenêtres du navigateur. Les pages ainsi regroupées le sont également dans un même onglet de la sidebar, ce qui permet de retrouver l’affichage ainsi paramétré à n’importe quel moment de la navigation.

arc browser split view © clubic.com

Arc Browser - L'affichage Split View

Enfin, diverses options de prévisualisation limitent les clics et accélèrent la navigation de manière générale. On pense à l’aperçu des contenus d’un dossier intégrant un outil de recherche lorsque le répertoire contient une liste d’onglets interminable. Le survol des icônes de certains services épinglés en favoris comme Gmail, Outlook, Github, Google Agenda ou Calendrier Outlook affiche également un aperçu des mails non lus, notifications, événements à venir.

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Arc Browser - Aperçu des contenus

arc browser preview © clubic.com

Arc Browser - Preview de Gmail

Gommer frontières entre le local et le web

Plus qu’un simple support de navigation amélioré, Arc Browser entend unifier les activités informatiques de ses utilisateurs et utilisatrices jusqu’à étendre leur système d’exploitation sur le web. Un objectif traduit par l’accès au bureau dans le navigateur (Shift + cmd + L) qui permet aux internautes de consulter et partager des photos, captures d’écran, documents, téléchargements et notes sans avoir à les chercher manuellement sur le disque local.

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Arc Browser - L'accès aux fichiers de l'ordinteur

L’empreinte du réel sur le web s’exprime également par l’intermédiaire de la fonctionnalité Boost (icône + > New Boost), option d’édition très avancée qui permet aux internautes de manipuler des pages web pour les adapter à leurs exigences de confort et de productivité. Il est ainsi possible de modifier le style d’un site web, d’en remplacer le contenu, d’y injecter de nouvelles fonctionnalités. Les Boost s’adressent aux utilisateurs et utilisatrices maîtrisant a minima le CSS et le JavaScript.

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Arc Browser - La fonctionnalité Boost sur Clubic

Des outils additionnels bienvenus

On trouve enfin chez Arc Browser une série d’outils et de fonctionnalités additionnels appréciables comme l’activation par défaut du lecteur PiP sur YouTube (changer d’onglet ouvre automatiquement un mini lecteur lorsqu’une vidéo est en cours de visionnage), un module de notes dont on peut partager les contenus avec des internautes utilisant un autre navigateur, une option de capture d’écran, un espace d’expression personnelle et collaborative multimédia de type tableau blanc (notes, collages, liens, etc.) baptisé Easel.

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Arc Browser - L'affiche PiP des vidéos

Dans la mesure où Arc Browser est construit sur Chromium, il prend en charge les extensions du Chrome Web Store, gère plusieurs raccourcis clavier intégralement personnalisables (Arc > Preferences > Shortcuts) et sait importer toutes les données stockées par d’autres navigateurs comme les favoris, les mots de passe, les informations de paiement enregistrées et l’historique de navigation (Arc > Import from another browser).

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Arc Browser - L'importation des données

Sécurité et vie privée d’Arc Browser

Parce qu’il repose sur Chromium, Arc Browser bénéficie automatiquement du cycle de mises à jour rapides – sécurité et fonctionnalités – mis en place par Google (toutes les 4 semaines).

Concernant les modalités de sécurité et de confidentialité propres à son navigateur, The Browser Company s’engage à ne pas collecter ni revendre aucune information privée relative à l’historique de navigation, aux recherches, aux achats en ligne, etc. Nous attirons cependant votre attention sur le fait qu’Arc Browser fait appel à Google Search comme moteur de recherche par défaut, passoire à données personnelles dont la réputation n’est plus à faire. Le navigateur intègre par défaut le bloqueur de publicités et de trackers uBlock Origin.

-De tous les navigateurs web officiellement positionnés en concurrents de Google Chrome, Arc Browser est l’un des rares à formuler une proposition qui ne soit pas un copier-coller arrangé de ce qui se fait déjà.

Partant du principe qu’Internet occupe une place centrale dans la vie personnelle et le cadre professionnel, dont il est même un médiateur, The Browser Company a pris le parti de développer un système pour le web qui se révèle être bien plus qu’un simple outil d’accès au net. Et c’est un pari réussi ! Arc Browser se positionne à contre-courant de la majorité des navigateurs grand public et parvient à faire évoluer un schéma d’interface presque immuable depuis plus de vingt ans en poussant les internautes à reprendre le contrôle d’une navigation efficace.

Bien que déstabilisante au premier abord, la disparition des onglets, des boutons de contrôle, champ de l’omnibox, et menus qui ornent traditionnellement les navigateurs, au profit d’une sidebar à l’architecture en tiroirs (espaces > profils > dossiers > onglets) favorise en réalité à la fois la concentration et un gain de temps. À l’usage, les nombreuses fonctionnalités qui enrichissent Arc (split view, accès au bureau dans le navigateur, options de preview, Little Arc) gagnent en légitimité et améliorent même l’UX système de manière générale. Tant et si bien qu’il devient rapidement difficile de revenir à Chrome, Firefox, Edge, Vivaldi ou Safari. Un projet prometteur à suivre de près.

Bien évidemment, lancé depuis quelques mois seulement sur macOS et bientôt sur Windows (inscription nominative sur le site officiel du navigateur), Arc Browser n’est pas exempt de défauts. Des bugs sont encore à prévoir, la gestion des ressources doit être améliorée et l’on s’interroge sur un modèle économique encore flou qui, d’après les engagements de The Browser Company, ne devrait pas reposer sur le commerce des données personnelles. Par ailleurs, s'il semble parfaitement s'inscrire dans la logique des systèmes et applications macOS. On ne peut donc pas s'empêcher de se demander comment Arc Browser sera intégré à Windows et dans quelle mesure les utilisateurs de l'OS de Microsoft seront enclins à adopter des mécaniques d'usages représentatives de l'esprit Apple.

https://arc.net

Concernant la consommation des ressources, dans les mêmes conditions d’utilisation, Arc Browser se montre entre 2 et 2,5 fois plus gourmand en RAM que ses trois concurrents. Il démarre également davantage de processus et sollicite un peu plus le CPU. Un écart que l’on espère, à terme, voir corrigé. 

https://www.clubic.com/navigateur-internet/avis-447591-avis-arc-browser-plus-qu-un-navigateur-un-systeme-d-exploitation-pour-internet.html


REF.: https://www.iphon.fr/post/le-navigateur-arc-veut-remplacer-safari-et-chrome-en-integrant-chatgpt?fbclid=IwAR2KtZVnEIAMQM6QH2B7AE45KijTUJxvnKVMDWclduIK0Xa4p7YkBCC0UvY_aem_AQrCtLz5DJgZyHib8ct3_SV1-36UXhjJdPdMiTc-ZWRsUyQJsm6wUEiMm492HwPdWMo