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vendredi 1 mars 2024

Google Messages avec Gemini : l'IA arrive dans l'appli de messagerie

 Google Messages avec Gemini : l'IA arrive dans l'appli de messagerie


Par: Maurine Briantais

26/02/24 14:32

Google est bien décidé à mettre de l'IA partout ! Y compris dans Google Messages, son appli de messagerie, qui intégrera bientôt son chatbot Gemini pour rédiger des messages et vous aidez à ajuster le ton de vos discussions.


Avec l'intégration de Gemini Pro, un des plus puissants grands modèles de langage (LLM) de l'entreprise, dans son IA il y a quelques semaines, Google a décidé de renommer son chatbot Bard en Gemini afin de clarifier ses services (voir notre article). Course de l'intelligence artificielle oblige, le géant de Mountain View compte intégrer Gemini à l'ensemble de ses outils et services, que ce soit sur mobile, sur des objets connectés ou même en ligne. Depuis plusieurs semaines, des rumeurs circulent comme quoi l'entreprise allait l'intégrer à Google Messages, sa messagerie instantanée prenant en charge les SMS, MMS et le RCS. Lors du MWC 2024 de Barcelone, elle a confirmé officiellement que son déploiement avait commencé. Ainsi, l'IA vous aidera à "rédiger des messages, réfléchir à des idées, planifier des événements ou simplement avoir une conversation amusante".


Gemini dans Google Messages : un assistant à portée de doigts

"Vous pouvez discuter avec Gemini dans l'application Google Messages pour rédiger des messages, réfléchir à des idées, planifier des événements ou simplement avoir une conversation amusante", peut-on lire sur la page de support. Plus globalement, l'outil devrait être en mesure de réaliser ce que font les assistants IA qui sont poussés par l'intelligence artificielle générative. En plus d'offrir une aide à l'écriture, Google Gemini se nourrira des images que vous lui proposerez, mais il ne pourra pour l'instant pas vous en générer de nouvelles – étant donné les dernières polémiques sur les nazis noirs et autres représentations historiques erronées, ce n'est peut-être pas plus mal.




Nos confrères de 9to5google avaient pu avoir un aperçu de l'intégration du chatbot, lorsqu'il s'appelait encore Bard. D'après l'APK – une collection de fichiers pour Android ("package") assemblés et compressés sous la forme d'une archive au format ZIP – sur lequel ils étaient parvenus à mettre la main, il vous suffira, pour converser avec l'IA, de lancer la discussion avec le contact présent dans votre liste des conversations. Gemini devrait en effet apparaître lorsque vous cliquerez sur "Nouvelle conversation". Il s'affichera alors comme un chat autonome avec le logo et le nom de Gemini. Car, oui, Google semble avoir misé sur la simplicité pour cette prochaine mise à jour. Quoi de mieux que de discuter avec un assistant accessible au même endroit que toutes les autres conversations ?


Attention cependant, cette discussion ne sera pas protégée de la même manière par le géant de Mountain View. Si les échanges avec vos proches sont chiffrés de bout en bout grâce à la technologie RCS de Google Messages, ce n'est pas le cas de la discussion avec le bot. Mais ce n'est pas tout ! Vos requêtes pourraient même être lues par un humain. Comme le rapporte 9to5Google, Google explique que Bard est un modèle basé sur le machine learning. En d'autres termes, des employés pourraient être amenés à récolter des données afin d'entraîner leur outil. Ces données pourraient alors être conservées pour une durée de trois ans maximum.


L'intégration de Gemini ans Google Messages est disponible en version bêta pour 165 pays en langue anglaise, mais pas encore en Europe. Et pour en profiter dès à présent, il faut e plus utiliser un Google Pixel 6, un Pixel Fold ou encore un Samsung Galaxy S22, Z Flip ou Z Fold, être inscrit au programme de beta test du géant américain et posséder un compte Google en anglais. Souhaitons donc que Google lève rapidement ces contraintes pour pouvoir offrir son IA à tout le monde, y compris en France !


REF.: https://www.commentcamarche.net

mardi 20 février 2024

Il faut toujours être vrai dans la vie: Vrai ou Faux ?

Il faut toujours être vrai dans la vie: Vrai ou Faux ?


On dit qu'il faut toujours être vrai dans la vie. Mais si en faisant cela ça me blesse moi ainsi que mon ami, pourquoi je me sens mal après ? 


Pourquoi j'ai toujours l'impression d'être là méchante a chaque fois ?


10 févr.

Bonjour en français il y a une expression : "tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler". Cela signifie qu'il est sage de réfléchir attentivement avant de dire quelque chose, de prendre le temps de choisir ses mots avec précaution pour éviter de dire quelque chose de regrettable ou de mal interprété.


… Il faut reconnaître que des fois nous sommes plus tournés vers nos propres réactions et notre petite propos que vers l'écoute. Notre réponse fut-elle vraie et juste pour nous, elle laisse peu de place à l'autre.


Je retrouve les mots de Nisargadatta Maharaj qui m'accompagnent souvent lors de mon accompagnement thérapeutique :


"que savez-vous de moi alors que notre discussion ne se déroule que dans votre monde ?"


La vraie curiosité pour l'autre et son monde, sa vérité à lui, est peut-être la clé d'une communication saine.


23 déc.

Coucou ;)


Je me permets d'essayer de répondre à ta question.


Par "vrai" j'entends "authenticité", et c'est une très belle qualité… L'honnêteté qui va souvent de pair est formidable. Ce sont deux traits de personnalité à conserver coûte que coûte ^-^


Faut il toujours être "vrai" dans la vie ? Peut être pas dans les situations où, justement, cela peut se révéler blessant pour les autres. Certaines remarques peu importantes peuvent être gardées pour soi. C'est faire preuve d'empathie et de clémence, de bienveillance.


Si c'est important, alors oui il est utile de dire les choses, et il est généralement souhaitable d'arriver à communiquer avec du recul et/ou un peu d' humour ;) Cela t'évitera peut être ce sentiment de passer pour la "méchante" parce que tu dis les choses trop abruptement sans doute ;)


J'espère avoir pu t'aiguiller, bon courage à toi ✨


29 déc.

L'on vous a menti. La vérité n'est pas toujours bonne à dire. Et tout le monde n'est pas prêt à l'entendre.


REF.: https://psychopathologiedelavraievie.quora.com

Kawasaki va lancer la première moto thermique à l'hydrogène !

 

23 décembre 2023 à 16h02

Le constructeur japonais vient de dévoiler sa future moto à hydrogène, la Ninja H2 H2. Elle ne sera, en revanche, pas équipée d'un moteur électrique, mais d'un bon vieux thermique.

Si de nombreuses marques se sont lancées dans les motos électriques, Kawasaki prend un peu tout le monde à contre courant avec sa nouvelle H2 H2. Plutôt révolutionnaire dans sa conception, son moteur à combustion sera alimenté à l'hydrogène. Un modèle complètement à la marge de son plan d'électrification, qui devrait apporter 10 modèles à sa gamme d'ici 2025.

Réinventer la moto thermique grâce à l'hydrogène

Si Kawasaki a choisi de s'orienter vers l'hydrogène comme carburant, ce n'est pas pour se mettre des bâtons dans les roues, loin de là. C'est que celui-ci propose un rapport poids/puissance plus intéressant qu'un groupe motopropulseur électrique, alourdi par ses batteries. Le plein se fait également bien plus rapidement, à la manière d'un plein d'essence.

La Ninja H2 H2 est basée sur le modèle H2 SX et permettra donc au motard de conserver les sensations classiques de la moto : vrombissement du moteur, passage des rapports, retours au pots d'échappement etc. Tout ce que ne peut pas proposer l'électrique, malgré l'existence de modèles très performants comme ceux proposés par la marque Zero Motorcycles.

Un design plutôt particulier, que l'on doit aux deux réservoirs latéraux contenant l'hydrogène © Kawasaki
Un design plutôt particulier, que l'on doit aux deux réservoirs latéraux contenant l'hydrogène © Kawasaki

Une technologie avancée au service de la performance

Au cœur du moteur de la H2 se loge une réelle innovation : un compresseur aux performances exceptionnelles, puisqu'il est capable d'atteindre 130 000 tr/min. Un dispositif unique en son genre, qui permet de faire avaler au moteur une immense quantité d'air, car l'hydrogène en nécessite énormément pour brûler correctement. Celui-ci est un quatre cylindres de 1 000 cm3, faisant rentrer d'office la H2 H2 dans la catégorie des motos très performantes.

Les premières images du concept de la H2 montrent une moto plutôt massive. Sur les côtés, on peut y apercevoir les deux gros réservoirs où est stocké l'hydrogène à haute pression. Ces deux compartiments font penser à des sacoches de voyage, et cassent légèrement la ligne sportive de la moto. On ne peut pas tout avoir. En revanche, on peut se poser la question de la sécurité en cas de chute.

Pour le moment, aucune information n'a filtrée sur les performances et l'autonomie du modèle. Les tests auront lieu l'an prochain et fourniront les premières données. Vivement les résultats ! Kawasaki, à l'instar de la Z H2 et son moteur suralimenté lancée en 2020, montre qu'elle est encore capable de sortir des sentiers battus.

Source : Futura Sciences

Voies réservées au covoiturage: La Solution par les radars thermiques ? Bientôt !

Voies réservées au covoiturage: La Solution par les radars thermiques ? Bientôt !


 Les premiers radars thermiques de covoiturage opérationnels dès le début janvier : tout ce qu'il faut savoir

Par: Fred Delavie

23 décembre 2023 à 15h03


Des amendes pour les resquilleurs (Fraudeurs) ?

Lyon s'apprête à devenir la première ville française à expérimenter les radars thermiques de covoiturage dès janvier 2024. Ces dispositifs visent à renforcer le respect des voies réservées au covoiturage et à encourager une mobilité plus durable. Un beau projet… sur le papier.


Dans un effort pour promouvoir le covoiturage et réduire les embouteillages, la ville de Lyon a annoncé l'installation de radars thermiques sur les boulevards urbains M6-M7. Ces radars, une première en France, seront opérationnels dès le début de l'année 2024 et visent à détecter le nombre d'usagers dans les véhicules empruntant les voies dédiées au covoiturage.



En surveillant le respect des voies de covoiturage, ces dispositifs pourraient jouer un rôle dans la réduction des embouteillages et la promotion d'une mobilité plus responsable. Toutefois, leur succès dépendra des infrastructures alternatives mises en place et l'acceptation des usagers à ces nouvelles règles, toujours plus restrictives.


135 € d'amendes pour les contrevenants

Ces radars thermiques, installés en amont et en aval du tunnel de Fourvière, permettront de vérifier la présence d'au moins deux personnes dans les voitures circulant sur la voie réservée. Ces deux radars seront installés sur les anciennes A6-A7 déclassées en boulevard périurbain M6-M7. Dans le sens Sud en amont du tunnel de Fourvière sur la M6, près de l'échangeur du Pérollier. En direction du Nord, il sera positionné autour de la pointe de la Confluence à priori.

En cas de non-respect, des amendes électroniques de 135 € seront envoyées aux contrevenants. La gestion de ces radars sera assurée par la police municipale de Lyon, qui traitera les images captées et dressera les procès-verbaux. Toute la problématique était de savoir qui pourrait s'occuper de traiter les clichés, la Métropole n'ayant pas les moyens policiers pour le faire, alors qu'elle a la possibilité légale de recruter des agents depuis 2014. La ville de Lyon, qui manifestement considère que sa police municipale n'est pas assez occupée, va donc dédier cette activité une demi-journée par semaine à un de ses agents afin que celui-ci dresse le PV de constat et l'adresse à l'ANTAI.


Si cette initiative fait suite à un taux de fraude élevé estimé à 50 % en l'absence de contrôles selon la municipalité, le syndicat FO pointe déjà du doigt un cruel sous-effectif de ces agents pour les missions quotidiennes de sécurisation.


Un radar pour la voie réservée au covoiturage © Pryntec

Un radar pour la voie réservée au covoiturage © Pryntec

Les initiatives pour développer le covoiturage


L'expérimentation de ces radars s'inscrit dans une démarche plus large visant à optimiser l'utilisation des infrastructures routières et à lutter contre l'autosolisme. En encourageant le covoiturage, la ville de Lyon espère réduire la congestion routière et les émissions polluantes. Cette initiative pourrait également servir de modèle pour d'autres villes françaises.


Au-delà de Lyon, le covoiturage en France tente de se développer. Des projets comme Trapèze, lancé par Vinci Autoroutes, visent à développer des services de covoiturage interconnectés, offrant des alternatives de mobilité plus diversifiées. De même, la prime au covoiturage, introduite en 2023, subit des modifications en 2024 pour se concentrer sur les trajets courts et encourager une mobilité plus durable.


Mais des questions demeurent quant à leur efficacité réelle dans la promotion du covoiturage au quotidien. De nombreuses applications existent comme BlaBlaCar ou encore Covoit'ici, mais la gestion des déplacements professionnels et personnels, ainsi que la logistique des activités familiales, constituent clairement des obstacles à l'adoption généralisée du covoiturage pour les trajets courts, et qui ne semblent pas prise en compte par les collectivités qui souhaitent punir plutôt que prévenir.


Il faut être minimum 2 personnes à bord pour emprunter la voie de covoiturage© BlablaCar

Il faut être minimum 2 personnes à bord pour emprunter la voie de covoiturage© BlablaCar

En outre, même s'il reste à voir si ces initiatives inciteront réellement les automobilistes à changer leurs habitudes de déplacement, quand on regarde la carte des aires de covoiturages sur les grandes villes on reste un peu dubitatif : que ce soit en région parisienne ou dans l'agglomération de Lyon, il n'y a aucune aire en proche banlieue.


Pour finir, notons que les voies réservées au covoiturage sont accessibles dès lors qu'un véhicule transporte au moins deux personnes, y compris un bébé. Ces voies sont également ouvertes aux véhicules d'urgence, aux transports en commun, aux taxis en service, ainsi qu'aux véhicules classés Crit'Air 0.


Source : Le Figaro

lundi 19 février 2024

Comment gérer les commentaires négatifs et les haters, 11 conseils pratiques et 9 profils types

 Comment gérer les commentaires négatifs et les haters, 11 conseils pratiques et 9 profils types

14/03/2023

Comment gérer les commentaires négatifs, les haters, les trolls et les grincheux sur un blog ou les réseaux sociaux ? Je suis confronté à cette situation chaque jour depuis de nombreuses années, voici comment je procède et comment vous pouvez faire vous-aussi.


Gérer les commentaires négatifs : le problème de la prise de position personnelle

J'ai pour habitude de jouer l'authenticité quand je publie un contenu, qu'il s'agisse d'un article de blog ou d'une vidéo sur ma chaîne YouTube. Mais jouer l'authenticité c'est émettre un avis, une opinion personnelle. Cela appelle des commentaires en accord avec ma position ou non.


Vous avez peut-être déjà rencontré cette situation : quand vous publiez un sujet qui ne prête pas à interprétation, un fait précis, vous n'avez guère de soucis.


Mais dès que vous publiez un contenu dans lequel vous donnez un avis personnel, vous attirez à vous les critiques et trolls. Dans le meilleur des cas ça reste cordial, dans le pire les haters se déchaînent.


haters : ceux qui ne vous aiment pas


La grande majorité de ceux qui me suivent savent commenter de façon cordiale et je n'ai pas à gérer les commentaires négatifs. Nous ne sommes pas toujours d'accord mais nous avons des échanges agréables et constructifs (voir : comment développer une audience web fidèle).


Ce n'est par contre pas le cas de quelques intervenants qui veulent à tout prix me montrer que J'AI tort et que EUX ont raison. Sans aucune argumentation, juste pour se mettre en valeur.


Faites le test : même si vous êtes expert dans votre domaine, vous allez toujours trouver quelqu'un qui sait mieux que vous, qui est plus intelligent, plus expérimenté, et qui le clame haut et fort en vous traitant de tous les noms d'oiseaux à la mode. J'ai vécu ça des centaines de fois.


Comment considérer un commentaire négatif ?

Si vous prenez pour vous les commentaires négatifs, vous allez en souffrir car vous vous mettez en cause, vous vous dites que finalement ce n'était pas une bonne idée de vous exposer ainsi. Et pourtant c'est ce qu'il faut faire car c'est ce qu'attendent vos lecteurs et auditeurs.


J'ai pour habitude de gérer les commentaires négatifs en n'y répondant pas, car leurs auteurs n'attendent que ça pour remettre de l'huile sur le feu. Je vous conseille donc de ne pas chercher à vous justifier. Vous avez un avis, vous l'avez exprimé et vous l'assumez, c'est ce qui compte.


Vous êtes chez vous

Quand vous publiez sur votre blog, vos comptes réseaux sociaux ou votre chaîne YouTube, vous êtes dans votre espace personnel. En aucun cas vous ne devez de comptes à ceux qui vous critiquent. Lisez ces avis, il y a parfois des points à retenir. Mais les critiques méchantes et agressives ne doivent pas vous toucher.


Vous trouverez toujours quelqu'un sur votre route qui sera jaloux de votre façon de faire ou de votre succès et qui vous le fera savoir en critiquant ce que vous faites. Ne vous laissez pas influencer, avancez et laissez-le passer son temps à critiquer les autres.


Mon grand-père disait “mieux vaut être envié que plaint”


Comment gérer les commentaires négatifs ?

Voici quelques-unes de mes pratiques quand je gére les commentaires négatifs sur mes blogs et les réseaux sociaux.


1- Ne pas répondre

Je ne me sens pas forcé de répondre aux commentaires négatifs. Certains lecteurs n'attendent que ça et se font un malin plaisir à surenchérir quand vous avez répondu. Ne leur donnez pas cette opportunité.


Si vous avez écrit une bêtise, volontairement ou non, tenez compte de la remarque. Et corrigez. Tous les commentaires négatifs ne sont pas stupides, parfois ils ont même un intérêt !


2- Ne pas répondre trop vite

Quand je décide de répondre à un commentaire négatif, je ne le fais jamais trop vite. Je prends le temps de voir si ce commentaire en entraîne d'autres, et je prépare une réponse dans le calme.


En répondant trop vite vous réagissez sous le coup de l'émotion, vous manquez de recul et vous ne faites bien souvent qu'envenimer la situation.


3- Bloquer puis bannir

Je suis très ouvert en matière de commentaires, par contre je ne supporte pas les insultes, les mauvais coucheurs, les haters, les attaques directes et les empêcheurs de tourner en rond. En clair vous pouvez me dire tout ce que vous voulez tant que vous y mettez la forme. Sinon ma réaction est simple : dehors !


Ce n'est pas la réaction que je préfère, et je le fais le moins possible. Mais si je sens que la situation n'a aucune chance de s'arranger alors je n'hésite pas à supprimer le commentaire – dans un premier temps – à bloquer son auteur – dans un second temps – et à le bannir – dans un troisième temps.


Je ne suis pas là pour perdre mon temps avec les irréductibles, je préfère m'intéresser aux autres.


4- Ne pas chercher à se justifier

Quand vous répondez à un commentaire négatif, la réaction habituelle est de vous justifier. Vous vous lancez dans une explication sur le pourquoi et le comment de votre message initial. Vous défendez votre position.


Sachez que la plupart du temps celui qui a posté le commentaire négatif n'attend que ça pour surenchérir. Plus vous vous justifiez, plus vous lui donnez d'arguments pour continuer à vous critiquer. Et plus ces gens là le font puisque c'est leur raison d'exister (n'oubliez pas qu'ils ne créent jamais rien par eux-mêmes).


5- Enfoncer le clou !

Plutôt que de donner des arguments qui vont vous desservir, assumez votre position. Ma réaction habituelle se résume à “Oui, j'ai fait le choix de dire/faire/écrire/… ça et je n'ai pas à justifier pourquoi. C'est mon avis.“


Si la personne insiste, et il y en a, ne l'aidez pas à continuer. Il faut savoir stopper la discussion. Et pour cela j'aime bien enfoncer le clou.


Exemple : “encore de la pub pour machin ou truc, ras le bol !” Et quelques méchancetés à la suite.


Une de mes réponses peut être : “Oui, encore de la pub pour machin ou truc car je gagne beaucoup d'argent sur votre dos à le faire. Et d'ailleurs je vais le faire encore plus parce que ça me rapporte vraiment beaucoup !” – Smiley 🙂


Si la personne est de mauvaise foi elle va réagir en m'insultant, ce que je cherche – c'est pas bien mais c'est efficace. Elle expose ainsi sa véritable personnalité. Et elle se fait bannir elle-même par les autres. Fin de l'histoire la plupart du temps (sinon appliquer le conseil #3).


6- Déstabiliser

L'idée vous paraît tordue ? Essayez. En répondant aux commentaires négatifs à contre-pied vous déstabilisez leurs auteurs. Ils lâchent très vite une insulte ou vous disent que vous êtes sarcastique, ce qui met fin à l'histoire.


La meilleure option pour contrer les commentaires négatifs est de laisser leurs auteurs se décrédibiliser eux-mêmes, ça fonctionne à tous les coups.


7- Répondre aux commentaires négatifs : la plateforme a une importance

Selon la plateforme (Facebook, YouTube, blog, …) sur laquelle vous gérez des commentaires, il y a différentes précautions à prendre pour éviter les ennuis.


Je modère les commentaires a posteriori, je les lis après publication et je gère au besoin. J'ai une audience plutôt cordiale et bien élevée.


Toutefois, si je sais que le sujet risque de susciter des commentaires négatifs, j'utilise une modération a priori. Je règle alors le système pour valider chaque commentaire avant sa mise en ligne. Sur YouTube c'est facile, sur un blog aussi.


8- Gérer les commentaires négatifs sur Facebook

Sur Facebook impossible de modérer à priori, mais il y a une astuce. Si vous “masquez” un commentaire négatif sur une page, sachez que la personne le voit toujours, ses amis aussi mais les autres non. Ainsi vous n'avez banni personne, ça ne tourne pas mal, et vous avez la paix car plus personne, ou presque, ne voit le commentaire négatif.


9- Gérer les commentaires négatifs sur YouTube

Sur YouTube vous avez la possibilité de mettre en avant un commentaire de votre choix. Choisissez celui qui vous arrange et il sera en tête de liste. Cela évite aux mauvais coucheurs de poster à tout va pour apparaître en haut de la liste, ils ne peuvent plus y être.


Vous pouvez aussi enclencher la modération à priori, les commentaires devront alors être validés un à un.


10- Gérer les commentaires négatifs sur WordPress

Sur mes blogs je reçois une notification par mail pour chaque nouveau commentaire. Un commentaire négatif ? Je le supprime sans préavis à l'aide de l'application WordPress/Jetpack. La personne insiste ? Je classe le commentaire dans les indésirables et l'auteur est écarté à tout jamais.


Faites le tour des possibilités de chaque plateforme, vous allez voir que de nombreux automatismes vous aident à bien gérer les commentaires négatifs.


11- La solution ultime pour les irréductibles

Si vous faites face à une personne que vous ne pouvez maîtriser parce que sa raison d'être est de vous pourrir la vie, une solution consiste à l'encourager à vous écrire directement. Ces gens là aiment vous envoyer leur prose pensant qu'en vous écrivant directement ils pourront tout vous dire et que cela vous touchera. Donnez-leur votre mail, incitez les à l'utiliser pour vider leur sac.


J'ai testé cette méthode plusieurs fois avec succès. La personne est tellement contente de pouvoir vous faire une longue liste de tout ce qu'elle a à vous reprocher qu'elle se fait un malin plaisir à le faire.


Une fois que la discussion passe par mail vous êtes tranquille car ce n'est plus public. À vous de gérer. Généralement je lis très vite, je réponds peu et ça se calme.


9 profils types à identifier

Il faut savoir tirer profit de chaque situation, alors merci à ceux qui ont laissé des commentaires négatifs sur mes différents comptes, ils m'ont permis de vous proposer ce Best Of 🙂


Voici donc les 9 profils types qui postent des commentaires négatifs :


les experts en orthographe et grammaire, ils passent leur temps à commenter toute coquille (mais ne produisent jamais de contenu personnel),

les experts techniques, ils ont toujours une façon plus intelligente que vous de faire les choses (mais ne publient jamais rien pour montrer leur expertise),

les buveurs (si, si !), ils postent leurs commentaires désagréables en soirée (vérifiez …),

les trolls, ils ont systématiquement un avis contraire au vôtre même si vous dites deux choses opposées dans la même journée (j'ai testé, ça fonctionne),

les vexés “par défaut”, leur première réponse est toujours “si vous le prenez comme ça je m'en vais” (je suis poli, je dis toujours au revoir),

les suiveurs, ils laissent un avis négatif dès qu'un autre a commencé (mais ne commencent jamais eux-mêmes car ils n'osent pas),

les indispensables, ils finissent toujours leur phrase par “vous allez perdre un lecteur” (mais sont toujours là quelques années plus tard),

les économistes, ils critiquent systématiquement toute entreprise dont vous parlez (ils doivent être indépendants ?),

les experts de la synthèse, leur l'avis habituel est “c'est nul” (je suis poli, je réponds toujours “c'est vrai”).

A tous les autres …

Je vous aime, sincèrement, j'apprécie beaucoup les commentaires, même les pas gentils. Parce que c'est la raison d'être de quelqu'un qui s'exprime en public. Et que si je ne veux pas de commentaires désagréables je n'ai qu'à rien poster.


Donc j'assume.


Maintenant je vous laisse me dire ce que vous pensez de ma façon de gérer les commentaires négatifs, et pour cela … laissez un commentaire !


REF.: www.jcdichant.com