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mardi 14 août 2018

Web2Web: Sites Web sans serveur optimisés par Torrents et Bitcoin ?


Web2Web: Sites Web sans serveur optimisés par Torrents et Bitcoin

   REF.: 
Par Ernesto

WebTorrent, bitcoin, BitTorrent, p2p, Blog, sites web

Faire fonctionner un site Web entièrement fonctionnel dans un navigateur classique sans impliquer de serveurs centraux semble compliqué, mais avec Web2Web ce n’est pas le cas. Le projet, optimisé par WebTorrent et Bitcoin, permet à quiconque de créer des sites Web modifiables, aussi résistants que possible.
serveurs-nonPasque la plupart des gens associent encore des torrents à des clients de bureau, l'équivalent WebTorrent basé sur navigateur gagne rapidement en popularité.
En termes simples, WebTorrent est un client torrent pour le Web. Au lieu d'utiliser des applications autonomes, il permet aux utilisateurs de partager des fichiers directement depuis leur navigateur sans avoir à configurer ou installer quoi que ce soit.
Cela permet aux utilisateurs de diffuser des vidéos directement à partir de navigateurs classiques tels que Chrome et Firefox, comme ils le feraient sur YouTube.
La technologie, créée par Feross Aboukhadijeh, diplômé de l’Université de Stanford, a déjà suscité l’intérêt de Netflix et a donné lieu à diverses implémentations innovantes.
Plus récemment, le développeur tchèque Michal Spicka a créé le projet Web2Web, qui permet aux utilisateurs de partager des sites Web entiers en utilisant la technologie WebTorrent. Cela rend ces sites pratiquement impossibles à supprimer.
Michal dit à TorrentFreak qu'il est fasciné par la technologie moderne et qu'il souhaitait développer une plate-forme résiliente, sans serveur et anonyme permettant aux utilisateurs de partager quelque chose en ligne.
"Dans le passé, nous avons vu de puissants groupes d’intérêts fermer des sites Web légitimes. Je me demandais si je pouvais trouver quelque chose qui ne puisse pas être supprimé facilement et qui protège également l'identité de l'opérateur du site », explique Michal.
Pour la plupart des sites Web, les serveurs et les noms de domaine sont les aspects les plus vulnérables. Les deux peuvent être facilement saisis et sont loin d'être anonymes. Avec Web2Web, cependant, les gens peuvent exécuter un site Web sans aucune de ces situations.
"Pour exécuter un site Web Web2Web, ni le serveur ni le domaine ne sont requis. Tout ce dont vous avez besoin est une page de démarrage qui charge votre site Web à partir du réseau torrent et l'affiche dans le navigateur », nous dit Michal.
Bien qu'il existe des alternatives similaires, telles que Zeronet, la beauté de Web2Web réside dans le fait qu'il fonctionne dans tout navigateur moderne. Cela signifie qu'il n'est pas nécessaire d'installer un logiciel séparé.
La page de démarrage qui sert à tout le contenu est un fichier HTML simple qui peut être mis en miroir n'importe où en ligne ou téléchargé sur un ordinateur local. Avec l'aide de Bitcoin, l'opérateur peut mettre à jour le fichier, après quoi les utilisateurs verront la nouvelle version.
"Si l’opérateur du site veut publier un nouveau contenu sur son site Web précédemment créé, il crée d’abord un torrent du nouveau contenu, puis insère le torrent infohash dans une transaction bitcoin envoyée depuis son adresse bitcoin", explique Michal.
"Le site Web surveille constamment cette adresse pour rechercher de nouvelles transactions, extrait l'infohash, télécharge le nouveau contenu à partir de l'essaim de torrent et se met à jour en conséquence", ajoute-t-il.
Pour Michal, le projet est essentiellement une expérience intéressante. L'objectif principal était de montrer qu'il était possible de créer des sites Web fonctionnels sans serveur central, en utilisant WebTorrent et Bitcoin.
Il n'a pas de vision claire sur la façon dont les gens vont l'utiliser, mais il insiste sur le fait qu'il ne favorise pas ou n'encourage pas les utilisations illégales.
"Je suis fermement contre de l'utiliser pour quelque chose d'illégal. Par contre, je ne peux pas empêcher les gens de le faire. Le moment viendra où ce projet sera malmené et ce sera seulement à ce moment-là que nous verrons si cela résiste vraiment », note-t-il.
En attendant, cette démo parfaitement légale donne aux gens et aux idées de ce qui est possible. Plus d'informations sur la création de pages distribuées sont disponibles ici.


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mercredi 18 juillet 2018

Apple bannit le minage de cryptomonnaies sur iOS



Apple ne roule ni pour le bitcoin, ni pour l'ether. La compagnie vient d'annoncer de nouvelles restrictions dans l'usage et le minage des cryptomonnaies sur tous les appareils fonctionnant avec iOS.

Apple justifie sa décision par la pression de ces opérations sur les batteries.


Lutte contre le cryptojacking


C'est un revers majeur pour l'industrie naissante des cryptomonnaies. Apple vient de modifier sa charte des développeurs sous iOS et y introduit des restrictions importantes concernant le minage. La charte mentionne désormais que « les applications, y compris les publicités tierces affichées en leur sein, ne peuvent pas exécuter de processus d'arrière-plan sans rapport, tels que le minage de cryptomonnaie. »

Apple n'écarte pas totalement d'iOS les cryptomonnaies, mais les applications qui exploitent la puissance de calcul des iPhone et iPad ne sont désormais plus les bienvenues. Apple n'est pas le premier à prendre cette décision : Facebook et YouTube (propriété de Google) ont fait de même, voici quelques semaines, avec toutes les publicités présentes sur leurs plateformes et qui se livraient à du cryptojacking, en activant un script générant une cryptomonnaie à l'insu de l'utilisateur.

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Cryptos contrariées


Apple va cependant un peu plus loin encore, en contrariant les usagers qui minent délibérément des bitcoins ou de l'ether avec leur appareil iOS. Les applications spécifiquement dédiées à ces opérations sont désormais bannies de l'App Store. Il faut dire qu'un iPhone ou un iPad, et à plus forte raison une Apple TV ou une Apple Watch, ne sont pas vraiment conçus pour ce type de calculs extrêmement gourmands en ressources informatiques et énergétiques.

L'excommunication des cryptomonnaies d'iOS intervient alors que, dans le monde entier, les initiatives se multiplient pour tenter de les encadrer : au Canada, la province de Québec, dépassée par la demande en électricité, vient de décréter une suspension provisoire de la fourniture des mineurs de cryptomonnaies, et étudie une hausse ciblée des prix de l'électricité pour ces très gros consommateurs.

jeudi 12 juillet 2018

Transfert de 3,7 M$ en bitcoins au palais de justice de Québec



Une cause impliquant un homme d'affaires soupçonné de fraude a donné lieu à une situation pour le moins inusitée vendredi au palais de justice de Québec.
Un texte de Yannick Bergeron
Le juge Raymond W. Pronovost a ordonné à Dominic Lacroix de transférer l'équivalent de 3,724 millions de dollars en bitcoins, en pleine salle d'audience, sans quoi il l'envoyait en prison.
Dominic Lacroix est dans la mire de l'Autorité des marchés financiers (AMF) après avoir créé une monnaie virtuelle, le PlexCoin, dans le but de concurrencer le bitcoin.
L'AMF et même les autorités américaines le soupçonnent d'avoir organisé une collecte de fonds frauduleuse qui aurait permis de soutirer près de 15 millions de dollars à des milliers d'investisseurs.

Avoirs gelés

L'AMF et son pendant américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), ont obtenu des ordonnances des tribunaux pour geler les avoirs de Dominic Lacroix et de sa conjointe, Sabrina Paradis-Royer.
Or, si des immeubles, des véhicules et des comptes bancaires ont facilement pu être mis en sécurité en attendant de statuer sur la légalité des activités de Lacroix, la situation est tout autre pour ses bitcoins.
« Ils peuvent être facilement transférés en raison de leur volatilité », s'est inquiété Me Hugo Babos-Marchand, qui représente l'administrateur provisoire nommé par la Cour pour surveiller les avoirs du couple.

Un homme transporte du matériel informatique à l'aide d'un chariot dans les couloirs du palais de justice de Québec.
Du matériel informatique a été apporté dans la salle d'audience pour permettre à Dominic Lacroix de procéder au transfert. Photo : Radio-Canada/Yannick Bergeron
Jeudi, le juge Pronovost a ordonné à Lacroix de donner le contrôle de ses bitcoins à l'administrateur et de se présenter devant lui le lendemain pour confirmer le transfert.
Vendredi après-midi, Lacroix a admis au juge qu'il ne l'avait toujours pas fait, disant que la manoeuvre se révélait complexe, d’autant que ses ordinateurs ont été saisis dans le cadre du processus judiciaire.

Le transfert ou la prison

Du matériel informatique a donc été apporté dans la salle d'audience pour que Lacroix procède sur-le-champ au transfert.
« Vous êtes susceptible d'outrage au tribunal », l'a averti le juge Pronovost en ajoutant qu'il n'hésiterait pas à l'envoyer en prison si Lacroix n'obtempérait pas.
Le transfert de 420 bitcoins a finalement eu lieu.
Dominic Lacroix et sa conjointe reviendront devant le juge mercredi.

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mercredi 18 avril 2018

IBM dévoile le plus petit ordinateur du monde, pas plus gros qu’un grain de sel !




La marque IBM réussit l’impossible : développer l’ordinateur le plus petit de la planète. De la taille d’un grain de sel !
IBM dévoile le plus petit ordinateur du monde, pas plus gros qu'un grain de sel !
La taille de cet ordinateur d’IBM est exceptionnelle
Lors de la conférence Think 2018 à Las Vegas, l’entreprise américaine IBM a présenté un appareil tout à fait étonnant. La marque, qui a révolutionné l’univers informatique, frappe fort une nouvelle fois en dévoilant l’ordinateur le plus petit du monde. De la taille d’un grain de sel ! L’unité en question ne mesure que 1mm par 1mm. Elle intègre le processeur x86, utilisé par les premiers ordinateurs de bureau IBM dans les années 90.

IBM crée une unité complète minuscule pour limiter le vol et les contrefaçons

Ce « crypto-anchor » microscopique (ou ancre cryptographique) est un système complet avec processeur, mémoire, module de stockage et de communication. En fait, il s’avère être un dispositif anti-fraude. En effet, IBM souhaite proposer une nouvelle solution de lutte contre la fraude dans le monde du transport et de la logistique. Ainsi, ces mini-ordinateurs permettraient de vérifier l’authenticité d’un produit.
En prime, il est peu cher puisque sa production coûterait moins de 10 cents. Cet ordinateur pourrait donc être intégré dans n’importe quel objet, comme les étiquettes de prix ou l’emballage des produits. Avec ce petit grain de selIBM améliorerait ainsi la sécurité de la chaîne d’approvisionnement. « Il pourra surveiller, analyser, communiquer et même agir sur les données. « Il peut aider à vérifier qu’un produit a été manipulé correctement tout au long de son long voyage.« , a déclaré la société.
Encore au stade de prototypes, les unités serviront également à authentifier les produits achetés en ligne comme les aliments, les produits pharmaceutiques et les produits de luxe pour s’assurer qu’ils n’ont pas été altérés.  Utilisés en association avec une blockchain, ces petits ordinateurs assureront l’authenticité d’un objet depuis son point d’origine jusqu’à son arrivée entre les mains d’un client. En somme, IBM espère faire de son minuscule ordinateur le digne remplaçant des puces RFID.


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samedi 24 mars 2018

Les Nigérians fervents de cryptomonnaies



L'appétit des Nigérians pour les cryptomonnaies n'est pas affecté par la chute récente du bitcoin, dans un pays miné par la corruption et la fuite des capitaux.
Le pays pétrolier de 190 millions d'habitants est le troisième détenteur de bitcoins au monde en pourcentage du PIB, derrière la Russie et la Nouvelle-Zélande, selon un rapport publié en décembre par la banque américaine Citigroup.
Son succès, dans un pays marginalisé par le système financier international, est lié à son manque de régulation, et à la liberté qu'offre son utilisation.
Olaoluwa Samuel-Biyi, jeune entrepreneur de 27 ans en jeans moulant et à la coiffure ébouriffée, en est un bon exemple.
Il a commencé à penser aux cryptomonnaies le jour où les cartes de crédit et autres fournisseurs de moyens de paiement bien établis ont refusé un partenariat avec sa société de transfert d'argent, jugeant l'entreprise trop risquée.
La cryptomonnaie lui a semblé le seul moyen de résoudre son problème.
«Il est très difficile d'envoyer de l'argent du Nigeria au Zimbabwe, ou des États-Unis au Soudan», dit-il, car les banques se montrent «très frileuses» et les sociétés de paiement «généralement très gourmandes».
«La discrimination est très présente, nous devons contourner les obstacles pour réussir», explique-t-il.
La société de Samuel-Biyi, SureRemit, a mis au point sa propre cryptomonnaie, sur le modèle du bitcoin ou de l'ether.
Des jetons virtuels («tokens») servent à acquérir des bons d'achat qui servent eux-mêmes à acquérir des biens et payer des factures avec des négociants participant à l'entreprise, sans intermédiaire ni frais.
En janvier, SureRemit a lancé sa formule par un appel à un financement participatif (ICO) par lequel des gens achètent les «tokens» qui doivent être mis en circulation et utilisés dans huit pays, la plupart en Afrique et au Moyen-Orient.
Le marché africain
Les 500 millions de jetons, chacun d'une valeur de deux cents dollars, se sont vendus en deux jours seulement, arrachés pour la plupart par de grands acteurs du marché des cryptomonnaies, dont le sud-coréen Hashed, permettant la levée de 7 millions de dollars.
«Nous craignions qu'on soupçonne une escroquerie» en raison de la mauvaise réputation du Nigeria en matière de fraude en ligne «mais le monde nous a véritablement acceptés», se réjouit M. Samuel-Biyi.
Si le système des jetons fonctionne, SureRemit devrait prendre sa place dans le marché des transferts d'argent internationaux, un marché estimé par la Banque Mondiale à 429 milliards de dollars en 2016. Au seul Nigeria, il s'établissait la même année à 19 milliards de dollars, plus de 4% du PIB.
Car les frais imposés au sein de l'Afrique sub-saharienne sur les transferts d'argent figurent actuellement parmi les plus élevés au monde.
Ainsi, pour envoyer de l'argent de France au Mali, ils s'élèvent à 5%, mais ils atteignent quatre fois ce pourcentage pour un transfert du Nigeria au Mali.
Cette situation obligeait les Nigérians à chercher des solutions de rechange, parfois risquées.
«Je me souviens qu'en 2004, e-gold (une monnaie numérique disparue) représentait la seule option au Nigeria pour effectuer des paiements en ligne», rappelle Tim Akinbo, fondateur de Tanjalo, une société nigériane où l'on peut acheter des bitcoins en nairas, la monnaie nationale.
«Il existe encore des pays d'Afrique coupés du commerce international en ligne. Le bitcoin représente une technologie qui permet d'en faire partie financièrement».
La chute du naira, tombé à 305 nairas pour un dollar contre 169 en 2015, a rendu les cryptomonnaies encore plus attrayantes et les autorités ont fini par y prêter attention.
Le gouverneur de la banque centrale du Nigeria, Godwin Emefiele, a récemment mis en garde la population, estimant que «les cryptomonnaies ou le bitcoin sont comme un pari». Le Sénat a aussi lancé une enquête sur «la viabilité du bitcoin comme forme d'investissement».
Ces avertissements n'ont guère eu d'impact, estime Owenizi Odia, porte-parole pour le Nigeria de Luno, une autre plateforme d'échange de cryptomonnaie.
«Je pense qu'il existe une reconnaissance de cette technologie comme représentant l'avenir», ajoute Muyiwa Oni, analyste chez Stanbic IBTC Holdings à Lagos. Mais «pour l'instant nous tentons encore de voir qui seront les principaux acteurs» du secteur.
Samuel-Biyi espère bien figurer parmi eux. «Que les autorités qualifient cela de pari ou non, les Nigérians cherchent tous les moyens pour contourner les problèmes», dit-il. «On se débrouille toujours pour y arriver».
 
 
 
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lundi 5 février 2018

Bitcoin : Les criminels préfèrent des monnaies numériques moins en vue et plus discrètes, comme Zcash ou Monero


Le bitcoin n'est plus la monnaie préférée des criminels 

 Alors que son cours connaît des soubresauts ces derniers jours après une folle ascension, le bitcoin inquiète de plus en plus la France. Bruno Le Maire, le ministre de l'Economie, va demander aux Etats-membres du G20 de réfléchir à un cadre juridique commun pour encadrer la plus célèbre des cryptomonnaies et freiner la spéculation qui l'entoure.

Paris met en avant la possibilité de financement illicite qu'offre le bitcoin, alors que plusieurs rapports récents montrent que l'économie parallèle en bitcoins tend à devenir marginale.


Peur de la spéculation et du blanchiment


Haro sur le bitcoin. Déstabilisé mercredi 20 décembre par la nouvelle du piratage d'une plateforme sud-coréenne, le bitcoin commence à payer le prix du succès : il est aujourd'hui dans le radar des pouvoirs publics de nombreux pays. Si la Chine et la Russie ont, un temps, envisagé purement et simplement de l'interdire avant de se raviser, la France et l'Allemagne veulent pousser le G20, le groupe des 20 premières puissances de la planète, à adopter pour lui un cadre juridique commun.

Porté par Bruno Le Maire, le ministre français de l'Economie, le projet trouve de l'écho en Allemagne, et en Italie. Les trois Etats veulent discuter des risques spéculatifs autour des monnaies virtuelles. Ils sont déjà main dans la main pour renforcer la lutte contre le blanchiment d'argent en bitcoins, et le financement du terrorisme sur ses plateformes d'échange.



Les terroristes peu attirés par le bitcoin


Sur ce dernier point, les dernières études s'avèrent plutôt rassurantes. Exceptés quelques rares cas isolés, comme cette femme à Long Island arrêtée pour avoir tenté d'envoyer 85.000 dollars en bitcoins à l'Etat Islamique, il semble que les cryptomonnaies n'intéressent pas beaucoup les groupes terroristes, car elles offrent peu d'anonymat. Un rapport daté d'avril 2017 de la Rand Corporation, un think tank américain, est assez catégorique sur ce point.

Le bitcoin est aussi de plus en plus évité par la cybercriminalité. Facilement traçable et transparent (chaque transaction est gravée dans le marbre numérique de la blockchain), le bitcoin doit être blanchi numériquement sur des plateformes spécialisées, comme Coinmixer, ou Darklaunder. Les criminels lui préfèrent des monnaies numériques moins en vue et plus discrètes, comme Zcash ou Monero. Europol confirme le phénomène, en estimant que la part des transactions en bitcoins liées à un commerce illégal ne représentent plus que 3% à 6% du volume total.

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Kodak annonce le KodakCoin, le titre flambe en bourse



En annonçant au CES de Las Vegas qu'il allait battre sa propre cryptomonnaie, le KodakCoin, Kodak a vu le cours de son action s'envoler de 120 % en une séance.

La société américaine souhaite faire de sa cryptomonnaie un outil destiné aux photographes pour gérer leurs droits d'auteur.


La valeur de Kodak triplée en 8 heures


En ce moment, il suffit de mettre de la blockchain dans son business plan pour voir fondre sur soi les investisseurs et les actionnaires alléchés par les promesses de gains faramineux. Mardi 9 janvier, au CES de Las Vegas, Eastman Kodak dévoilait son intention d'émettre prochainement sa propre cryptomonnaie, le KodakCoin. L'annonce a eu l'effet d'une bombe : entre midi, heure de l'annonce, et la clôture à Wall Street à 16h, le titre a pris 117, 6 %, passant de 3,10 dollars à 6,85. Et l'ascension s'est poursuivie après la clôture, pour s'arrêter à 20h à 9,10 dollars, après un plus haut à 10 dollars.

Voilà des années que Kodak n'avait pas suscité un tel appétit : en 4 ans, la valeur de l'entreprise avait été divisée par 10. Voilà que celle-ci a triplé en moins de 8 heures ! Les marchés financiers n'avaient plus connu de tels bonds depuis la fin des années 90, au moment de la fameuse bulle Internet. Kodak signe-t-il là le début de son grand retour ? Le groupe, auteur d'une boulette historique en n'ayant pas cru au début des années 2000 que l'avenir était au numérique, se lance à corps perdu dans la technologie blockchain pour se construire un avenir 2.0.

Social logo kodak


Kodak mise aussi sur le mining


Le KodakCoin sera lancé le 31 janvier prochain, mais n'est que l'un des pans d'un projet plus vaste baptisé KodakOne autour des cryptomonnaies : concrètement, il s'agit d'une plateforme de gestion des droits des images à destination des photographes. Ils pourront stocker dans la blockchain leurs archives et nouvelles photos, en céder les droits en toute confiance et s'assurer d'un paiement rapide et sécurisé, en KodakCoin. KodakOne prendra également la forme d'un logiciel qui râtissera le web à la recherche des images utilisées sans permission.

Emetteur de monnaie, Kodak va également se lancer dans le minage de bitcoins, l'opération de création de la plus célèbre des monnaies virtuelles, par la résolution d'équations mathématiques complexes. Pour lui-même, d'abord : Kodak dispose d'énormes génératrices d'électricité héritées de son glorieux passé industriel, et qui trouveront un nouvel emploi dans le minage. Pour ses clients aussi, puisque Kodak va proposer à la location le Kodak KashMiner, un boîtier permettant de se lancer chez soi dans le minage.

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Après l'interdiction des plateformes d'échanges de bitcoins sur son territoire, la Chine s'attaque aux « mines » à bitcoins

Cette nuit en Asie : la Chine veut débrancher les « mines » à bitcoins

Après l'interdiction des plateformes d'échanges de bitcoins sur son territoire, la Chine s'attaque aux « mines » à bitcoins, ces immenses hangars où des milliers d'ordinateurs « produisent » et « sécurisent » la cryptomonnaie.

Nouvelle secousse de taille pour le bitcoin, cette cryptomonnaie à l'ascension fulgurante pour les amateurs de sensations fortes. Après  l'interdiction en septembre des plateformes d'échanges de bitcoins sur son territoire , la Chine a désormais décidé à s'attaquer aux « mines » à bitcoins, ces immenses hangars où des milliers d'ordinateurs « produisent » et « sécurisent » des bitcoins et dont les propriétaires sont rémunérés en bitcoins.
Le principal organisme de réglementation financier chinois a publié la semaine dernière un document ordonnant aux autorités locales de « guider » les « mineurs » afin de préparer une « sortie ordonnée » du bitcoin, indiquent plusieurs médias anglo-saxons. « Ces entreprises dites de minage qui produisent des monnaies virtuelles ont consommé énormément de ressources et ont attisé la spéculation », dénonce le document.
Cette nouvelle intervient alors que la banque centrale chinoise aurait tout d'abord demandé aux gouvernements locaux de limiter l'électricité des « mineurs ». Mi-novembre 2017, le régulateur aurait ainsi tenu une réunion spéciale pour trouver des solutions pour fermer certaines mines de bitcoins, indique « The Paper », un site d'information basé à Shanghai.

Des mineurs extrêmement énergivores

Extrêmement énergivores, les mineurs ont prospéré dans les régions peu peuplées de la Chine où l'électricité est abondante et peu coûteuse et où les températures sont fraîches, condition nécessaire au fonctionnement de systèmes informatiques puissants. La Chine représenterait près de 80 % de la puissance informatique consacrée à l'offre de bitcoin dans le monde. La compagnie d'électricité de Sichuan aurait déjà publié un avis interdisant à ses centrales hydroélectriques de fournir toute énergie pour les mines bitcoin, tandis qu'un responsable de la région du Xinjiang, tout à l'ouest de la Chine, a confirmé au « Wall Street Journal » avoir reçu l'avis.
La fermeture de « mines » est le dernier coup porté au bitcoin et à d'autres cryptomonnaies dans un pays où le gouvernement est préoccupé par le blanchiment d'argent et les risques pour son système financier. Selon les spécialistes, la fermeture soudaine de tous les mineurs de Chine perturberait inévitablement la cryptomonnaie, même s'il est difficile d'estimer l'ampleur de l'impact. Sentant le vent tourner, plusieurs mineurs chinois ont commencé à délocaliser une partie de leur activité ailleurs en Asie.

REF.:  https://www.lesechos.fr/monde/chine/0301132533964-cette-nuit-en-asie-la-chine-veut-debrancher-les-mines-a-bitcoins-2144008.php#jPyuPjSDfzJOekeZ.99
 
 

Crypto-monnaie: Scandale Coincheck : les autorités japonaises avaient prévenu la société en amont du vol


Technologie : Cette révélation met en porte à faux les autorités de régulation tout comme la plateforme d'échange qui la semaine dernière a été délestée de 530 millions de dollars de monnaie virtuelle. Au delà de l'enquête en cours, la question de la régulation ou de l'interdiction est posée.

L'Agence des services financiers du Japon (FSA) avait fortement incité les responsables de la plateforme d'échange de crypto-monnaie Coincheck à réparer les failles de sécurité de son système, et ce bien avant la découverte du vol de 530 millions de dollars en décembre dernier apprend-t-on ce vendredi. Des audits organisés par cette organisation avaient révélé des problèmes de sécurité bien avant que le hack ait lieu. Le constat de ces manquements était même une des raisons qui avaient valu à Coincheck de ne pas recevoir l’agrément des autorité pour opérer en toute légalité. Une autorisation provisoire avait cependant été accordée à la plateforme.

Page d'accueil du site de la plateforme Coincheck. Les inscriptions sont pour l'heure suspendues, et les éditeurs présentent leurs "sincères excuses" aux clients.
Coincheck a déclaré que la monnaie virtuelle était stockée dans un "hot wallet" au lieu du "cold wallet", plus sécurisé, et utilisé sur les plates-formes indirectement connectées à l'Internet. La plateforme d'échange n'utilisait pas non plus de couche de sécurité supplémentaire connue sous le nom de système multi-signature.
10 fonctionnaires de la FSA ont effectué un nouvel audit dans le bureau de Coincheck vendredi matin a mentionné le ministre des finances du Japon. Ils interviennent dans le cadre d'une enquête qui vise à déterminer la méthode utilisée par les pirates pour pénétrer dans ce qui s'avère être un des plus important cyber-coffre fort du monde. L'inspection portait sur la rémunération des clients, les conditions financières et la gestion du système d'échange, et les efforts de Coincheck pour protéger ses clients a déclaré un haut responsable de la FSA à Reuters.

Interrogations sur la stratégie du Japon face aux monnaies virtuelles

Des inspections ont également été décidées sur les autres plateformes d'échange japonaises. Coincheck doit remettre aux autorités un rapport le 13 février sur les origines du vol et les mesures de sécurité prises depuis. Coincheck a également remis ses données de communication à la police de Tokyo pour enquêter sur le vol. Les autorités de plusieurs pays enquêtent également sur ce vol impliquant la crypto-monnaie NEM.
Coincheck a déclaré vouloir rembourser environ 425 millions de dollars d'argent virtuel dérobé à ses clients. La FSA a déclaré devoir encore confirmer si la société avait suffisamment de fonds pour effectuer ce remboursement. "Nous savons où les fonds ont été envoyés" avait déclaré Yusuke Otsuka, de Coincheck, lors d'une conférence de presse. "Nous les traçons et si nous sommes en mesure de continuer le suivi, il peut être possible de les récupérer". Le hack a été découvert vendredi 26 janvier.
La connaissance par le régulateur des failles dans le système de Coincheck avant le vol devrait probablement attirer davantage l'attention sur l'approche du Japon en matière de régulation des échanges de crypto-monnaie. L'année dernière, le Japon est devenu le premier pays à réguler les échanges au niveau national. Une décision qui contrastait fortement avec la position officielle de la Chine ou de la Corée du Sud, qui adoptent graduellement une position répressive contre les cyber-monnaies et leurs utilisateurs.

Le Bitcoin a son plus bas depuis novembre 2017

La hausse soudaine de la valeur des pièces numériques et le flot de nouveaux investisseurs attirés par ce marché ont suscité la nervosité des régulateurs mondiaux à propos d'un secteur largement utilisé pour la spéculation, et selon certaines sources pour blanchir de l'argent.
Le Bitcoin, la plus importante crypto-monnaie au monde, a dérapé de 11 % jeudi, à son plus bas niveau depuis novembre, suite à une interdiction promulguée par Facebook de mettre en avant sur son réseau social des publicités vantant les mérites des crypto-monnaies. Les déboires de la place de marché Bitfinex inquiètent également considérablement les investisseurs.
En 2014 la plateforme d'échange Mt. Gox, qui traitait 80 % des transactions de bitcoin dans le monde, avait fait faillite après avoir perdu des bitcoins d'une valeur d'environ un demi-milliard de dollars suite à une attaque. Plus récemment, la plateforme sud-coréenne Youbit a du déposer son bilan après avoir subit deux piratages l'an dernier.
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vendredi 5 janvier 2018

Les hackers nord-coréens veulent dérober vos bitcoins et vos données bancaires


Le groupe de pirates Lazarus, qui serait une émanation du régime de Pyongyang, s’est doté d’un arsenal permettant de dérober les portefeuilles bitcoins sur les PC des particuliers et siphonner les données de cartes bancaires sur les terminaux de paiement.

Comprendre les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc



Pour changer un peu de l’informatique et comme le bitcoin est de plus en plus abordé sur les journaux.
Voici un article pour expliquer le fonctionnement des crypto-monnaies ou monnaie virtuelle comme le Bitcoin (BTC), Ethereum, etc.
On en entend beaucoup parlé mais le fonctionnement est peut-être obscur.
Voici donc un article afin de bien comprendre les principes des monnaies virtuelles.



Fonctionnement des crypto-monnaies

Les monnaies non virtuelles

Les monnaies du quotidien (Euro, Dollar, etc) fonctionnent avec des banques centrales qui sont là pour appliquer la politique monnaie d’un ou plusieurs états.
Les banques sont des institutions financières en chargent des opérations bancaires (prêts, recevoir des dépôts, etc).
Ainsi, lorsque vous effectuez un paiement, la banque se doit de vérifier que la transaction bancaire est valide.
La banque joue le rôle d’intermédiaire de confiance.
Le fonctionnement de ces monnaies sont centralisés à travers les banques.
Pour faire un parallèle informatique, on peut donc voir les banques comme des hébergeurs qui sont en chargent des échanges entre utilisateurs.
Comprendre les crypto-monnaie et monnaie virtuelle : Bitcoin, Ethereum, etc

Les crypto-monnaies ou monnaie virtuelle

C’est là que les crypto-monnaie ou monnaie virtuelle font leurs distinctions.
Le but est de se passer des banques et de permettre des paiements non centralisés entre utilisateurs.
On peut résumer le fonctionnement d’une monnaie virtuelle assez simplement.
Chaque utilisateur possède un porte-feuille chiffré qui stocke sa monnaie virtuelle.
Toutes les transactions effectuées ainsi que les soldes des comptes sont stockés de manière chiffrés dans la blockchain.
Cette blockchain est répartie sur l’ensemble des ordinateurs du réseau bitcoin.
Lorsqu’une transaction est effectuée, le blockchain est mis à jour.
La falsification de la blockchain est difficile puisque toutes les données sont réparties et chiffrées pour assurer la sécurité du contenu.
La blockchain est donc une sorte de livre géant des transactions effectuées en crypto-monnaie.

Le paiement en Bitcoin

Lorsqu’un utilisateur effectue un paiement en bitcoin, les ordinateurs du réseau vérifient et sécurisent la transaction avant de l’ajouter sur la blockchain. Dans le cas du Bitcoin, cette vérification se fait par la preuve de travail.
Cette vérification demande des capacités de calculs à travers des logiciels fonctionnant sur les ordinateurs, donc de la puissance de calcul, énergie etc.
Ainsi, les propriétaires des ordinateurs sont rémunérés en retour et cette rémunération se fait en bitcoin.
On appelle cette action « miner ».
Principe et fonctionnement d'un paiement en bitcoin
Il est à noter que les paiements sont anonymes dans le sens où dans la transaction, aucune information nominative n’est insérée.
On peut donc apparenter cette crypto-monnaie à un réseau de P2P tel que le Bittorent.

Le blockchain en détails

Fonctionnement de la blockchain

Le blockchain est une technologie de stockage de transmission de données.
Comme son nom l’indique, la blockchain est découpée en bloc et les miners agissent en nœuds pour vérifier le contenu de chaque bloc.
Le but est d’assurer le contenu du blockchain, d’éviter les défaillances ou les malveillances.
Ainsi, si un utilisateur falsifie le contenu de son portefeuille, lors d’une transaction, sa falsification sera découverte par les miners.
En clair donc, lorsqu’un utilisateur effectue une transaction, les miners vérifient celle-ci à travers la vérification du bloc.
Si la transaction est acceptée, le bloc est ajouté au blockchain.
La vérification prend en général une dizaine de minutes, là où dans le cas d’un paiement classique avec une banque, cet accord de paiement est instantané.


Consulter la blockchain

Dans le cas du bitcoin, la blockchain est publique.
Il existe donc des centaines de sites qui permettent sa consultation.
Il est alors possible d’avoir l’état de la blockchain, avec les dernières transactions, le total, correspondance bitcoin / dollar etc.
C’est un peu comme si, les banques publiaient en temps réel l’état de leurs comptes généraux et leurs activités.


Les limites et inconvénients du Bitcoin

Caractéristiques du bitcoin

Le bitcoin possède ses caractéristiques qui en font sa force mais aussi sa faiblesse.
Voici les caractéristiques du Bitcoin :
  • Le nombre de bitcoin est limité à 21 millions, pas un de plus. Cela permet sa rareté mais une certaine valeur minimale tout en poussant à une consommation rapide. Les récompenses pour les miners sont divisées par deux tous les ans.
  • La taille des blocs est limitée.
  • La vitesse de minage est fixée à 10 min. Le système est fait de tel sorte, que la difficulté de minage augmente avec le nombre de miner pour qu’une transaction soit calculée en 10 minutes.

Les inconvénients du bitcoin

La monnaie virtuelle possède des avantages et des inconvénients.
Si se passer des banques peut paraître intéressant, le bitcoin de part son fonctionnement possède aussi des limites intrinsèques.
Les monnaies sont très liées à la réputation, ainsi le bitcoin ne déroge pas à cette règle.
En première ligne, certains économistes ainsi que le monde de la finance ne voient pas cette nouvelle monnaie d’un bon œil.
Bien entendu, se passer des banques posent des problèmes en premier : les banques…. le monde de la finance comme la plupart des systèmes ont du mal à se remettre en cause.
Certains pays se sont même demandés, s’il ne fallait pas l’interdire, ce qui d’ailleurs d’un point de vue technique est assez difficile.
Le bitcoin n’est en place que depuis 2009, on n’a aucune idée de sa robustesse.
Il faut aussi bien comprendre que le portefeuille est purement numérique et stocké dans un ordinateur. Ce dernier peut être donc être volé suite à un piratage de l’ordinateur. Tous les internautes n’ont pas forcément les connaissances techniques pour protéger leurs ordinateurs de ces vols.
Le bitcoin est une monnaie volatile… avec une inflation assez importante, si l’on regarde le cours du Bitcoin.
500 % de hausse au cours de l’année 2017

Les monnaies virtuelles sont vues comme décentralisées, toutefois les miners se regroupent par pool afin de maximiser leurs revenus.
Or, certains de ces pools utilisent des serveurs et ordinateurs dans des spécifiques pays.
Ainsi au final, si on regarde la répartition de ces pools, on s’aperçoit que la Chine domine largement les autres.
Bitcoin inconvénients : centralisation à travers des pools de miner
Enfin, un autre désavantage est son aspect énergivore à l’heure où il faut limiter notre consommation énergétique.
La puissance de calcul demandée par les miners est très importante.
Il existe même des fermes de minage qui à travers leurs puissances de calcul tentent de gagner des milliers de bitcoin par mois.

Il faut donc plutôt voir le bitcoin comme un essai et suivre son évolution, susceptible d’ouvrir d’autres portes.
D’un point de vue informatique, c’est une belle aventure. La création de la blockchain est aussi très intéressante et peut amener d’autres voies. Enfin, certaines limites du bitcoin sont corrigées ou tentent de l’être avec d’autres monnaies virtuelles.

BitCoin et les malwares

Le Bitcoin peut attirer les cyber-criminels en quête d’argent facile.
Ainsi, des trojans miner ont vu le jour pour utiliser à l’insu des propriétaires leurs ordinateurs pour miner.
Plus d’informations : Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Pire encore, des sites internet utilisent des scripts pour faire miner les navigateurs internet.
D’ailleurs, certains sites de streaming illégaux en ont utilisé, plus d’informations : Les Web Miner : Minage de crypto-monnaie en JavaScript
Trojan BitCoin : Monétisation de Botnet
Enfin côté ransomware, ces derniers ont recours au bitcoin, comme moyen de paiements du fait que les transactions sont anonymes et assez difficiles à retracer.

Les autres crypto-monnaies

D’autres projets de monnaies virtuelles sont nées par la suite, avec la volonté de corriger des défauts ou apporter des améliorations.
Il existe donc des dizaines de monnaies virtuelles comme le Dash,  Peercoin ou encore l’Ether.
Etherum est certainement la seconde monnaie la plus répandue et prometteuse, basée sur les mêmes principes et notamment la blockchain.
Quelques subtilités demeurent tout de même.
Ainsi, Etherum ne devrait pas valider les transactions par la preuve de travail mais par la preuve d’enjeu ou participation.
Une monnaie utilisant la validation par preuve d’enjeu n’a pas d’inflation (elle est déflationniste). La masse monétaire est créée au début et les mineurs validant les blocs supplémentaires sont récompensés en touchant le montant des frais de transfert.
Etherum n’a aucune limite de jetons contrairement aux 21 millions de Bicoin et a été pensé pour décourager les pool de mining.
Mais surtout Ethereum permet aux développeurs de créer des codes qui seront exécutés en environnement anonyme, sécurisés, sans intermédiaire (nommé Solidity).
Cela peut donc permettre à des services ou sites de commerce de créer leurs propres applications qui se grefferont sur Etherum.
Etherum a donc été pensé pour aller plus loin et bousculer les applications numériques.

REF.:

vendredi 22 décembre 2017

Quelle est l'origine du Bitcoin et combien existe-t-il de crypto monnaies ?


La création de la première monnaie virtuelle date de 2009


Le Bitcoin est né en 2009. Son inventeur voulait créer un système de monnaie électronique entièrement en pair-à-pair permettant d'effectuer des paiements en ligne directement d'un tiers à un autre sans passer par une institution financière.

Ce projet a fait des émules puisque l'on compte plusieurs centaines de monnaies virtuelles concurrentes ou non.

Hausse constante de la valeur des crypto-monnaies depuis début 2017


Ce mercredi 13 décembre, le Bitcoin a atteint un pic de 17000 dollars et sa valeur ne cesse d'augmenter depuis début 2017. (Depuis le tournage de la vidéo il y a trois semaines, la valeur du bitcoin a tout simplement doublé).

La valuation totale des crypto-monnaies dépasse les 350 milliards de dollars, elle a été multiplié par 30 depuis 24 mois.


Blockchain Partner est le leader français de l'accompagnement sur les technologies blockchain. La startup accompagne les entreprises et les institutions publiques dans leurs démarches d'innovation en blockchain, en couvrant l'ensemble de leurs besoins (stratégiques, techniques, juridiques) sur ces technologies : formations, ateliers exploratoires, développement d'applications, accompagnement d'Initial Coin Offering (ICO), etc. Parmi ses clients : BNP Paribas, Banque de France, Aéroports de Paris, Malakoff Mederic, GRT Gaz...

REF.:

vendredi 15 décembre 2017

Votre navigateur peut miner de la cryptomonnaie ,a votre insu !



Par le passé, les hackers ont utilisé maints procédés pour se servir de la puissance calculatrice de votre ordinateur, dans leur intérêt et à votre insu bien sûr. Le dernier en date : le minage caché de cryptomonnaie, directement depuis votre navigateur.


Une fenêtre très bien cachée, voici comment l'identifier


Jérôme Segura, analyste chez Malwarebytes, société américaine spécialiste de la cybersécurité, vient de détailler sur le blog de son entreprise le fonctionnement de cette arnaque. Tout d'abord, les hackers ont repéré un site peu protégé et qu'ils ont réussi à infecter avec un JavaScript. En l'occurrence, il s'agit d'un site pornographique ayant déjà la réputation de propager des malwares sur les ordinateurs de ses visiteurs. Une fois lancé, le site force l'ouverture d'une nouvelle fenêtre (le célèbre « tab-under »), mais cette fois-ci, elle est toute petite et s'ouvre en bas à droite de l'écran, derrière l'horloge. Sur les ordinateurs où la barre du bas de l'écran n'est pas configurée pour être semi-transparente (comme c'est le cas dans le thème par défaut dans Windows 7), de prime abord, on ne l'aperçoit même pas.

Mais trois moyens existent tout de même pour la détecter. On peut par exemple agrandir la barre d'en bas, dans ce cas-là la fenêtre devient visible. Deuxième moyen : si l'on regarde l'icône du navigateur sur la même barre, on remarquera qu'elle est sur un fond plus clair, ce qui veut dire que le logiciel est actuellement lancé. Dernier moyen : faire « Ctrl + Alt + Suppr » sur votre clavier pour ouvrir le gestionnaire des tâches. Vous y apercevrez alors chrome.exe en tant que « processus actif ».

Minage caché de la cryptomonnaie Monero


Un code ingénieux qui s'exécute sur tous les navigateurs et tous les systèmes d'exploitation


Que se passe-t-il donc dans cette fenêtre cachée ? Un code s'y lance qui mine de la cryptomonnaie Monero. Afin de ne pas créer de soupçons, il est paramétré pour ne pas consommer trop de ressources de l'ordinateur. On peut le voir en lançant le gestionnaire des tâches et en basculant sur l'onglet « Performance ». La puce de l'ordinateur est chargée à 50 % environ. Ce n'est pas énorme dans l'absolu, mais en comparaison avec les ressources que nécessite un site « normal », ça l'est. Sans surprise, il suffit de fermer la fenêtre malveillante pour voir le pourcentage chuter brutalement.

Afin de lancer leur code, les hackers se servent du réseau publicitaire Ad Maven, qui s'avère facile à pirater. Une suite de codes, domicilés sur des domaines différents, est alors lancée. Le code malveillant (le dernier maillon de la chaîne), domicilé sur hatevery[.]info, fait appel à l'API de Monero, appelé « cryptonight ».

Afin de ne pas tomber victime de cette arnaque, deux conseils : suivre scrupuleusement les demandes de blocage des réseaux publicitaires qu'émet votre antivirus, et ne pas aller sur des sites réputés pas fiables.

Voir aussi :



REF.:

Cryptojacking: Vous minez peut-être des bitcoins sans le savoir... pour d'autres



Saviez-vous que vous faisiez peut-être partie d'un réseau de minage de cryptomonnaies ? Non ? C'est normal : les hackers préfèrent que vous ne le sachiez pas, puisqu'ils n'ont aucune intention de vous reverser une partie des bénéfices. Ils utilisent donc des scripts permettant de miner des cryptomonnaies sans vous le dire et consomment votre électricité pour arriver à leurs fins.

La technique semble se généraliser, notamment grâce à une petite extension qui permet de miner des cryptomonnaies avec la puissance de calcul du processeur et non de la carte graphique : CoinHive. CoinHive ne permet que de miner la monnaie Monero (donc pas des Bitcoins).


Les sites pirates friands du minage caché de cryptomonnaies


Après un micro-scandale sur le site TorrentFreak, qui avait installé ce code javascript avant de le désinstaller devant le tollé provoqué, d'autres sites s'y sont essayés. Les sites de streaming vidéo illégal, notamment, semblent friands de cette technique puisque leurs utilisateurs passent des dizaines de minutes voire des heures sur les pages pour regarder films et séries. Autant de temps qui peut être dédié au minage de cryptomonnaies à l'insu des utilisateurs.

Selon les chercheurs d'AdGuard, qui ont publié les résultats de leur étude mercredi 13 décembre 2017, des scripts permettant de miner des cryptomonnaies à l'insu des utilisateurs ont été repérés sur de nombreux sites. Ils estiment que près d'un milliard de visites de ces sites de streaming (donc pas un milliard d'utilisateurs) pourraient avoir permis le minage secret de cryptomonnaies, qui a désormais son propre terme : le cryptojacking.

Cryptomonnaie pixabay


Le Wifi de Starbucks hacké pour miner ?


Les chercheurs d'AdGuard estiment que certains administrateurs des sites pourraient eux-mêmes avoir été utilisés : certains ne seraient pas au courant de la présence du script. Les hackers, eux, auraient miné l'équivalent de 320.000 dollars de cryptomonnaies chaque mois grâce à cette technique de cryptojacking.

La tendance est telle que certains hackers commencent même à s'en prendre aux réseaux Wifi publics. A Buenos Aires, en Argentine, le Wifi d'un Starbucks local a été épinglé par le PDG de l'entreprise Stensul : le Wifi proposé par le café utilisait l'ordinateur des utilisateurs pour miner des cryptomonnaies pendant 10 secondes avant d'autoriser la connexion. Après avoir signalé les faits à Starbucks le 2 décembre 2017, le géant a déclaré avoir résolu le problème.

Modifié le 15/12/2017

REF.:

vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.:

dimanche 22 octobre 2017

Crypto-monnaie: A quoi sert le web miner ?



Le web miner consiste à insérer un script sur un site ou une page internet pour utiliser votre navigateur internet pour générer des crypto-monnaie.
C'est donc une nouvelle méthode pour monétiser un site en prenant en otage votre navigateur internet ou en utilisant ce dernier à votre insu.
Cela peut générer des lenteurs voire des plantages de Chrome ou Firefox.
Sachez aussi qu'il est possible que des extensions intègrent ces procédés de web miner.

REF.: https://youtu.be/dg49aQV3IM0

jeudi 12 octobre 2017

Malwares: Les Trojans Miner utilisent votre PC pour miner de la monnaie virtuelle.


Les Web Miner : Minage de crypto-monnaie à partir des pages internet (JavaScript)

 

On connait tous les malwares de type Trojan Miner qui vise à utiliser l’ordinateur pour miner de la monnaie virtuelle.
En utilisant la CPU de l’ordinateur, ce dernier va miner de la monnaie virtuelle.
L’ordinateur sert donc de ressources pour gagner de l’argent, à l’insu de l’utilisateur.
La dernière trouvaille des JavaScript sur des pages internet qui utilisent le navigateur internet pour miner.
Il s’agit donc de web miner, là aussi souvent sans le consentement des visiteurs.
Quelques explications autour de ces méthodes qui vont surement se répandre.

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Vous pénalisez le site WEB. Svp débloquez la publicité pour malekal.com
Lire A propros de pour plus d'informations.

Principe du Web Miner

Le principe est simple, un code JavaScript inclut dans la page permet d’utiliser le navigateur internet pour miner.
Une connexion vers un site de minage est alors effectué par le navigateur WEB.
Lorsque le web miner est chargé, les effets sont immédiats sur l’ordinateur puisque firefox.exe ou chrome.exe vont alors monter en CPU, ce qui est visible sur le gestionnaire de tâches.
Cela peut ralentir les navigateurs internet et l’ordinateur tant que la page internet est ouverte.
Cela risque d’être assez difficile pour les internautes de comprendre ce qui se passe et vont très probablement en déduire qu’un virus est présent sur leur ordinateur.
Bloquer ces JavaScript n’est pas forcément difficile mais cela peut demander un minimum de connaissances, à moins que des programmes comme Adblock prennent aux sérieux ces menaces.
Dernièrement, deux événements autour de ces web miner ont eu lieu.
L’idée est de permettre aux propriétaires des sites internet de gagner de l’argent en utilisant les navigateurs internet des visiteurs, souvent à leurs insu.
Il est fort probable que de futurs sites utilisent ces méthodes pour gagner de l’argent, notamment les sites de streaming illégaux et autres.
En effet, c’est une nouvelle manière de monétiser son site internet en remplacement des publicités.
On peut aussi imaginer, à l’avenir, des piratages massifs de sites WordPress ou Joomla pour pousser ces web miner.
Bref, cela ouvre pas mal de portes.

Trojan Miner sur Piratebay

Le site Piratebay a dernièrement ajouté un de ces JavaScript Miner.
Il semblerait plutôt que cela soit en test.
Il s’agit d’un simple JavaScript utilisant le crypto miner CoinHive.

CoinHive est un service de crypto-miner pour les sites internet « web-miner », les propriétaires de Piratebay utilisent ce dernier pour gagner de l’argent.

Extension Chrome qui mine

Le 19 Septembre 2017, BleepingComputer annonçait dans ses actualités, qu’une extension pour Chrome assez populaire (140 000 utilisateurs) ajoutait un module de minage.
Le même principe que pour Piratebay est utilisé, simplement inclut dans l’extension en s’appuyant encore sur CoinHive.
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Les utilisateurs de l’extension se sont très vites aperçus d’une utilisation anormale de la CPU par Google Chrome.
Ces derniers semblent avoir pu faire retirer l’extension.

Il est difficile de dire s’il s’agit d’un acte volontaire de l’auteur ou si c’est un piratage de l’extension, d’autant qu’il semblerait que l’extension soit un peu abandonnée.

Bloquer les web-miner

Bloquer ces Web-miner n’est pas difficile mais demande certaines compétences.
Deux méthodes peuvent être utilisées :
  • Bloquer l’exécution du JavaScript
  • Bloquer la connexion vers l’URL de minage
Le blocage du JavaScript peut se faire depuis un utilitaire comme NoScript pour Firefox et uMatrix pour Google Chrome.
Le soucis étant que ces outils sont assez difficiles à utiliser pour un utilisateur débutant.
Sachez aussi qu’il existe aussi des extensions dédiées au blocage du web miner pour Chrome : cryptocurrency miningNo Coin, minerBlock
Le blocage de la connexion de l’URL de minage peut se faire de différentes manière.
On peut ajouter une entrée dans le fichier HOSTS de Windows.
Par exemple pour bloquer l’adresse de minage de coin-hive, vous pouvez ajouter ceci dans le fichier HOSTS de Windows, voir aussi : Bloquer des sites/adresses IP sur Windows
# Coin Hive Miner
0.0.0.0 coin-hive.com
Vous pouvez aussi bloquer l’adresse depuis Adblock ou uBlock, vous devez créer une règle personnalisée en ajoutant ceci :
||coin-hive.com^
Pour se faire, vous pouvez vous reporter aux tutoriels suivants :

Autres liens autour du minage et malwares

Quelques liens autour des Trojan BitCoin :



REF.:

lundi 24 octobre 2016

Les hackers devraient siffonnner l'argent des Banques a la source : Les Paradis Fiscaux !



Cyberattaques: les banques anglaises font des réserves de Bitcoin.

 

A Londres, les géants de la City stockent de la monnaie cryptographique pour être prêts à régler des rançons.