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mercredi 12 janvier 2011

Stockage de données dans les bactéries


Hong Kong - Stockage de données dans les bactéries
Le biostockage désigne le stockage et le cryptage d'informations dans des organismes vivants.

Les archives nationales des États-Unis occupent 800 km de rayonnage, celles de la France ou de la Grande-Bretagne des dizaines de km.

Mais à Hong Kong, un groupe d'étudiants cherche à stocker des masses de données dans un endroit très inhabituel: la bactérie E.coli.

«Cela veut dire que l'on pourra conserver, très longtemps, de vastes quantités de données dans une boîte contenant des bactéries, au frigidaire», déclare à l'AFP Aldrin Yim.

Cet étudiant-chercheur participe au projet de biostockage mené par l'université chinoise de Hong Kong, lauréate en 2010 de la médaille d'or iGem, décernée par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Le biostockage, qui désigne le stockage et le cryptage d'informations dans des organismes vivants, est une science récente, de moins de dix ans.

En 2007, une équipe de l'université japonaise Keio était parvenue à encoder l'équation résumant la théorie de la relativité d'Einstein, E=MC2, dans l'ADN d'une bactérie commune du sol.

Comme les bactéries se reproduisent constamment, un petit groupe de ces organismes à cellule unique peut conserver des données pendant des milliers d'années, soulignaient-ils.

Stockage d'une plus grande quantité de données

Mais l'équipe de Hong Kong va plus loin: elle développe une méthode pour stocker encore plus d'informations et commence à résoudre les difficultés pratiques mises en avant par les sceptiques, qui ne voient dans ces recherches que de la science-fiction.

L'équipe a ainsi développé une méthode pour compresser les données, les diviser en «chapitre» puis les distribuer dans des cellules bactériologiques, augmentant ainsi la quantité d'informations stockées. Les chercheurs peuvent aussi cartographier l'ADN de la bactérie, facilitant la localisation des données.

Le stockage concerne le texte, mais aussi des images, de la musique et même de la vidéo.

Selon l'équipe, un seul gramme de bactérie peut stocker la somme équivalente de données contenues dans 450 disques durs de 2000 gygabites.

Système de sécurité

Les chercheurs de Hong Kong ont également conçu un système de sécurité à trois niveaux pour protéger les données stockées.

«Les bactéries ne peuvent pas être piratées», note Allen Yu, lui aussi étudiant chercheur de l'équipe. «Tous les ordinateurs sont vulnérables à des pannes de courant ou à des vols de données. Mais les bactéries ne peuvent pas être piratées. L'information est en sécurité».

Le professeur Chan Ting Fung, qui supervise les recherches, note que les travaux pratiques dans ce domaine en sont à leurs débuts. «Mais ce que les étudiants ont essayé de faire est de s'assurer que certains des principes fondamentaux dans ce champs de recherche sont en fait réalisables», déclare-t-il.

Technique

La technique utilisée consiste à retirer l'ADN des cellules bactériologiques, le manipuler grâce à des enzymes puis le replacer dans une nouvelle cellule. Ces manipulations sont semblables à celles utilisées dans la création d'organismes génétiquement modifiés (OGM). L'ADN replacé dans la nouvelle cellule a été «chargé» d'informations.

Le travail de l'équipe de Hong Kong pourrait ainsi permettre d'ajouter des informations, sous la forme d'un «bio code-barre» sur des végétaux OGM, souligne le Pr Chan. «On peut pas exemple encoder dans une tomate OGM des informations sur les règles de sécurité» à observer lors de la culture de ces fruits-là, selon le professeur.

Cette science «est de plus en plus populaire à cause de la crise de l'énergie, de la pollution et du changement climatique. On réfléchit à un système biologique qui apporterait une solution (...). Les microorganismes sont un choix évident», déclare le professeur Chan.

Résistant au radiation nucléaire

Un type de bactérie, la deinococcus radiodurans, peut même survivre à une radiation nucléaire.

Quant au danger sanitaire posé par l'E.Coli, une bactérie responsable de graves intoxications alimentaires, les chercheurs précisent qu'ils utilisent une version synthétisée, sans danger.


REF.:

mardi 11 janvier 2011

Aperçu de la carte-mère P67A-UD7 de Gigabyte (pour Sandy Bridge)

La carte-mère P67A-UD7 de Gigabyte est l'une des premières cartes compatibles avec la nouvelle architecture Sandy Bridge d'Intel. Cette carte équipée du jeu de puces P67 devrait particulièrement plaire aux utilisateurs avancés qui veulent surcadencer leur nouveau processeur Sandy Bridge.

La P67A-UD7 est clairement une carte haut de gamme, avec une quantité de ports et de caractéristiques assez impressionnante.

ports externes.jpg

Cette carte au format ATX offre notamment :

- 2 ports PCI Express x16.
- 2 ports PCI Express x16 (à 8x).
- 1 port PCI Express x1.
- 2 ports PCI.
- 4 ports SATA 3 (2 sur le jeu de puce P67, 2 sur le contrôleur Marvell).
- 6 ports SATA 2.
- 10 ports USB (incluant 6 ports USB 3.0 et 2 ports combo eSATA).
- 4 fentes pour mémoire vive DDR3 (jusqu'à 16 Go).

ram.jpg

Parmi les autres caractéristiques, notons la distribution énergétique en 24 phases, un port IEEE 1394, deux ports Ethernet, l'audio 7.1, etc.

Design

heatsink.jpg

Comme on peut le voir, la nouvelle carte de Gigabyte détonne par rapport à ce que la compagnie taiwanaise nous a habitués. En effet, le bleu habituel de la compagnie a été remplacé par un noir, du moins avec cette carte-mère P67.

Différentes composantes de la carte (la puce nForce 200, le jeu de puce P67 et les modules VRM) sont refroidies par un gros module d'aluminium et de cuivre.

Processeurs

1155.jpg

La GA- P67A-UD7 est compatible avec les processeurs Core i3, Core i5 et Core i7 conçus pour le socket LGA-1155. Malheureusement, celle-ci est incompatible avec les LGA-1156 (pourtant encore tout frais!).

Cartes graphiques

sli.jpg

Comme je l'indiquais dans mon test de l'Intel Core i5 2500K plus tôt cette semaine, même si la nouvelle génération de processeurs d'Intel est offerte avec un processeur graphique intégré, le jeu de puces P67 ne permet pas d'en profiter directement, vous aurez donc besoin d'une carte graphique externe si vous vous équipez d'une carte-mère P67 comme celle-ci.

Grâce à sa puce nForce 200, la carte-mère permet de brancher jusqu'à trois cartes graphiques externes en SLI ou en Crossfire (adaptateurs inclus).

Équipée d'un processeur Core i7-2600K surcadencé (les processeurs Sandy Bridge avec le suffixe K sont débloqués par Intel, et ils peuvent être surcadencés comme bon vous semble) et de trois cartes d'entrée ou de milieu de gamme en SLI ou en Crossfire, vous devriez donc pouvoir vous bâtir une véritable bombe, pour un prix quand même relativement abordable.

Logiciels Gigabyte
Fidèle à son habitude, Gigabyte offre une multitude d'applications dédiées particulièrement intéressantes avec sa carte. J'ai déjà évalué la plupart d'entre elles, et comme les applications n'ont pas été modifiées pour l'occasion, je les passerai en revue assez rapidement.

Parmi mes préférées, notons :

EasyTune: permet de surcadencer automatiquement son processeur. Avec un seul clic, il est possible d'obtenir une cadence environ 10% supérieure à la cadence normale de votre processeur. Évidemment, les processeurs débloqués (Intel Core i5-2500K et Intel Core i7-2600K) pourront être beaucoup plus surcadencés.

@BIOS: permet de télécharger automatiquement et de mettre à jour le micrologiciel de sa carte mère sans même quitter Windows.

Support ON/OFF Charge: permet de recharcher ses appareil électroniques même lorsque son ordinateur est éteint.

D'ailleurs, les cartes-mères Gigabyte permettent de recharger directement l'iPad d'Apple, ce qui est malheureusement peu fréquent avec un PC.

En résumé
La P67A-UD7 de Gigabyte est une carte-mère haut de gamme, conçue toutefois pour une série de processeurs de milieu de gamme. Celle-ci représente un bon achat pour ceux qui désirent monter un ordinateur vraiment performant, notamment grâce aux capacités de surcadence des processeurs Sandy Bridge K d'Intel et grâce à la possibilité d'utiliser jusqu'à trois cartes graphiques en SLI ou en CrossFire.

Nous aurons l'occasion de revenir un peu plus en profondeur sur les performances de cette carte au cours des prochaines semaines, après le CES.


REF.: Maxime Johnson

Les insectes pourraient servir à produire des protéines animales d’une façon plus respectueuse de l’environnement

Protéines animales - Une poignée d’insectes plutôt qu’un steak
Un scarabée
Protéines animales

Une poignée d’insectes plutôt qu’un steak


MONTRÉAL – Les insectes produisant beaucoup moins de gaz à effet de serre (GES) que le bétail, on pourrait donner un sérieux coup de pouce à l’environnement en les substituant à la viande dans nos assiettes.

C’est ce que des chercheurs hollandais de l’Université de Wageningen proposent dans un article publié par la revue scientifique américaine en lignePublic Library of Science (PLoS One).

«D’autres sources de protéines animales, comme les insectes comestibles, sont actuellement à l’étude, écrivent les auteurs. Les insectes pourraient servir à produire des protéines animales d’une façon plus respectueuse de l’environnement, notamment pour ce qui est des GES et des émissions d’ammoniac.»

Les scientifiques se sont intéressés à des insectes comestibles qu’il est possible d’élever: cafards, vers de farine, sauterelles, grillons, scarabées.

Ils ont calculé le ratio entre la quantité de gaz émis par ces animaux et leur masse corporelle. Ils ont ensuite comparé ces ratios à ceux des bovins.

Résultat: certaines espèces d’insectes produisent deux fois moins de gaz par kilogramme que les boeufs, ou que les porcs.

Pousser plus loin ces recherches, affirment les scientifiques, permettrait de prouver que les insectes représentent une source durable d’alimentation riche en protéines.

PLoS One fonctionne selon le principe du Web 2.0 : la revue sélectionne et publie les travaux de certains chercheurs, et laisse ensuite le soin à la communauté scientifique en ligne de les valider.

REF.:

lundi 10 janvier 2011

Les baby-boomers peu informés à propos de la maladie d’Alzheimer

Sondage - Les baby-boomers peu informés à propos de la maladie d’Alzheimer


TORONTO – Les baby-boomers sont nombreux à ignorer les signes précurseurs de la maladie d'Alzheimer, une situation que la Société Alzheimer du Canada estime préoccupante.

Un sondage effectué par l’organisme auprès des baby-boomers à travers le pays indique que 23 % d'entre eux sont incapables de nommer un seul signe avant-coureur de la maladie, alors que le risque d'être atteint d'Alzheimer double tous les cinq ans après l'âge de 65 ans.

La moitié des personnes interrogées a mentionné la perte de mémoire comme l'un des principaux symptômes de la maladie, sans toutefois pouvoir nommer d'autres signes précurseurs.

«La plupart des gens pensent à la "perte de mémoire" quand on évoque la maladie d’Alzheimer, mais il s’agit de bien plus», a précisé Mary Schulz, directrice nationale de l'éducation auprès de la Société Alzheimer.

«Les sautes d’humeur, le fait de ranger les objets usuels dans des endroits inhabituels (comme les clés dans le réfrigérateur), de se répéter, les difficultés à s’acquitter de tâches quotidiennes (comme de s’habiller), peuvent être des signes dont il faut discuter avec un médecin», a-t-elle souligné.

Si elle n’est pas traitée, la maladie d’Alzheimer est vouée à devenir le problème de santé le plus important et le plus coûteux auquel les boomers seront confrontés, selon l'organisme.

Plus d'un demi-million de Canadiens, en majorité des femmes, souffraient de la maladie d'Alzheimer ou d’une autre forme de démence en 2010, dont 120 000 Québécois. Les prévisions indiquent que d’ici 2035, on assistera à une croissance importante du nombre de cas. Ainsi, plus de 267 000 Québécois seront frappés par l'Alzheimer ou par une maladie qui y est reliée d'ici 2035.


REF.:

dimanche 9 janvier 2011

Hausse de la TVQ: Une mine d'or pour Québec

Hausse de la TVQ - Une mine d'or pour Québec

© Agence QMI

Alors qu'on attend toujours de voir comment le gouvernement du Québec fera son effort pour réduire véritablement ses dépenses, les contribuables, eux, ont déjà commencé à passer à la caisse.

La hausse la plus remarquée, celle de la TVQ qui passe de 7,5 % à 8,5 %, est entrée en vigueur avec la nouvelle année, samedi.

Comme la TVQ est calculée non seulement sur le montant de vos achats, mais aussi sur la TPS fédérale, la hausse réelle sera de 1,05 % et le taux réel de la taxe atteindra 8,92 %. Le Québec -il faut le souligner -est la seule province canadienne à appliquer sa taxe de vente provinciale à la TPS.

1,5 milliard $ de plus

Cette augmentation de la TVQ fournira des revenus supplémentaires d'environ 1,5 milliard de dollars au trésor québécois.

Avec la deuxième hausse consécutive, prévue le 1er janvier 2012, c'est plus de 3,2 milliards de dollars supplémentaires qui iront chaque année de vos poches à celles du gouvernement.

À cela, il faut aussi ajouter la hausse de la contribution santé, entrée en vigueur l'année dernière, qui passera de 25 $ à 100 $ par contribuable cette année, puis à 200 $ en 2012. Sans parler des hausses des tarifs d'électricité, de l'augmentation de la taxe sur l'essence au mois d'avril et de la hausse de la contribution à l'assurance-emploi, etc.

On estime qu'un point de pourcentage de la TVQ coûte en moyenne 190 $ par personne par année, incluant les enfants, ce qui porte le coût de cette augmentation à environ 760 $, en moyenne, pour une famille de quatre personnes.

Une erreur chez Renaud-Bray

Évidemment, la hausse de la TVQ a forcé les commerçants à mettre à jour les systèmes informatiques de leurs caisses enregistreuses.

Si cela se fait la plupart du temps sans heurts, dans certains cas, cela a posé quelques problèmes. Dans les librairies du groupe Renaud-Bray, un problème technique a fait en sorte que des factures indiquaient, la semaine dernière, la TVQ à un taux de 8,5 % quatre jours trop tôt.

«Quand je suis revenue à la maison après avoir acheté un agenda chez Renaud-Bray, le 28 décembre, j'ai remarqué qu'on m'avait chargé 8,5 % pour la TVQ. Ce n'est pas un gros montant, mais c'est une question de principe», s'est inquiétée Pauline Gagné, de Saint-Jérôme.

Renaud-Bray se défend d'avoir facturé la hausse de la TVQ trop tôt.

«Le système affichait le taux à 8,5 %, mais le calcul se faisait toujours au taux de 7,5 % jusqu'au 1er janvier», assure la responsable des relations publiques de la chaîne, Denise Courteau.

Mme Courteau précise que le système de gestion des caisses est supervisé par une entreprise externe, qui gère plus de 10 000 caisses.

* En 2009, alors que le taux de la TVQ était de 7,5 %, la TVQ avait rapporté un total de 10,8 milliards.

* * *

LES TAXES EN CHIFFRES

Taux combiné de la TPS et de la TVQ, depuis le 1er janvier : 13,92 %

En 2012, le taux combiné passera à 14,98 %

AILLEURS*

Nouvelle-Écosse : 15 %

Île-du-Prince-Édouard : 15 %

Ontario :

Terre-Neuve : 13 %

13 %

Nouveau-Brunswick : 13 %

Manitoba : 12 %

Colombie-Britannique : 12 %

Saskatchewan : 10 %

Alberta : 5 %

* TPS À 5 % + TAXE DE VENTE PROVINCIALE

* * *

UNE TAXE PAYANTE

Revenus totaux estimés de la TVQ

2009-2010 : 10,8 G $

2010-2011 : 11,2 G $

2011-2012 : 12,8 G $

2012-2013 : 14 G $