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mercredi 9 février 2011

Notre système d’éducation actuel, c’est exactement le portrait de notre système de santé dans quelques années.

Elle est nettement moins visible. Pas tellement individuelle comme collective. C’est pire encore. Exceptionnellement, pour ce billet, je transcrirai un passage de mon livre actuellement en librairie, Parenthèse.

“La caméra roule toujours. Depuis plus d’une demi-heure, je parle sans cesse, passant d’un sujet à un autre. J’aborde l’éducation. Assurément le meilleur et l’un des seuls remèdes à la pauvreté. Je n’aime pas ce que je vois. D’un côté le privé, fortement subventionné, qui prend de plus en plus la place du public. Qui a la cote aussi. Une forme de snobinage également. De l’autre, le public, asséché, sucé qui de plus, à l’instar du communautaire, doit s’occuper des rejets, des déchets. De plus en plus nombreux. À cause du tri. De la sélection du privé. Pas le choix, sinon, qui le fera? Certainement pas le privé. Dès lors, qui veut envoyer ses enfants apprendre à travers les rebuts? Un cercle vicieux. Le syndrome Hygrade qui prend forme. Deux systèmes, deux catégories, deux castes bientôt. Et on parle d’unité, de solidarité, de mobilisation de la population. Quelle farce! Quelle hypocrisie! On fait l’inverse. Ça me révolte. Qu’on laisse tranquillement au privé la liberté d’éduquer une société. Ça m’insulte de devoir payer pour les plus riches. Ça m’horripile qu’un gouvernement se dise incapable de financer correctement son système d’éducation public. Incapable d’investir dans son avenir. Pour moi, c’est la pire des pauvretés. L’éducation n’est pas un privilège, mais un droit”.

Et rien n’indique que la tendance ne deviendra pas une vague, si ce ne l’est déjà. Notre système d’éducation actuel, c’est exactement le portrait de notre système de santé dans quelques années.

Quand le mot collectif ne veut plus rien dire, le mot société n’a plus guère de sens.

Monde du travail Une pénurie de main-d'oeuvre accrue

Monde du travail - Une pénurie de main-d'oeuvre accrue


MONTRÉAL - Le Québec connaîtra une pénurie de main-d'oeuvre qui affectera son économie dans les années à venir, car il y aura jusqu'à 26 fois plus d'offres d'emploi que de diplômés, selon Jobboom.

Les étudiants québécois peuvent dormir tranquilles, car les offres d’emplois seront supérieures au nombre de diplômés dans plusieurs secteurs d’activité au cours des prochaines années, selon la 14e édition du « Bilan des perspectives du marché du travail » rendu public mercredi matin par Jobboom.

Selon l’étude, quelque 80 programmes professionnel, collégial et universitaire offrent une formation dans des secteurs en situation de plein emploi au Québec.

Ces programmes sont liés aux technologies de l’information et des communications qui se classent en tête de liste. On estime que les entreprises de ce domaine devront pourvoir 7500 postes par an d’ici 2014.

« Plusieurs secteurs profitent de la vigueur de notre économie, des programmes d’infrastructures et des départs massifs à la retraite », a noté Patricia Richard, directrice des contenus chez Jobboom.

Les assureurs et les entreprises de services financiers connaitront une croissance importante en créant 10 000 emplois d’ici 7 ou 8 ans.

Le domaine de la transformation alimentaire et le secteur minier pourraient générer chacun 6000 postes d’ici 5 ans en raison de la croissance attendue de leurs affaires. Les attentes sont aussi élevées dans les secteurs de la santé et de la construction.

Le réseau de la santé devra à lui seul embaucher de 13 000 à 22 000 employés d’ici 2015. On évalue que le domaine de la construction devra recruter 14 000 nouveaux travailleurs par an d’ici 2013 pour combler les besoins ponctuels générés par les programmes d’infrastructures notamment.

Jobboom a même constaté qu’une trentaine de programmes de formation n’arrivent pas à former suffisamment de diplômés pour répondre à la demande des employeurs. C’est le cas du secteur de l’Environnement. Lors de l’année scolaire 2009-10, l’Université de Sherbrooke a par exemple affiché 600 postes pour les 23 finissants de son baccalauréat en écologie.

Les quelque 140 diplômés en sciences biologiques de l’Université Laval et de l’Université de Sherbrooke ont également pu choisir parmi près de 600 emplois au terme de leur parcours universitaire l’an dernier.

L’environnement est l’un des secteurs d’emplois les plus dynamiques. Le nombre d’emplois a progressé de 27,5 % dans ce domaine entre 2007 et 2010, malgré la récession qui a frappé l’économie canadienne.

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mardi 8 février 2011

IPv6: La journée mondiale de l'IPv6 commencera à 00H01 GMT le 8 juin 2011

Pénurie du standart IPv4 - L'Icann a fini de distribuer ses derniers lots d'adresses
Le standard actuel IPv4 permet l'existence de «seulement» quatre milliards d'adresses IP.


Pénurie du standart IPv4

L'Icann a fini de distribuer ses derniers lots d'adresses



MIAMI - L'organisme chargé de réglementer les noms de domaine de l'internet, l'Icann, a annoncé jeudi qu'il avait distribué ses cinq derniers lots d'adresses IP (protocole internet), permettant d'identifier les destinations du trafic internet à travers le monde.

À LIRE ÉGALEMENT:

Pénurie d'adresses internet: l'Europe en retard

«Un réservoir de plus de quatre milliards d'adresses internet a été vidé ce matin», a déclaré le patron de l'Icann Rod Beckstrom lors d'une conférence de presse à Miami. «C'est complètement vide, il n'y en a plus».

Pour autant, il a répété que le monde du tout connecté n'était pas au bord de l'«IPocalypse»: le stocks d'adresses de l'Icann a en fait été distribué à des registres régionaux de noms de domaines, qui seront en mesure de fournir ces numéros identifiants en attendant le basculement du standard actuel, baptisé IPv4, au standard IPv6, virtuellement inépuisable.

«C'est comme quand on est à court de plaques d'immatriculation», a déclaré Olaf Kolkman, président de l'organisme technique chapeautant les aspects techniques d'internet, l'IAB (Internet architecture board).

Le standard actuel IPv4 permet l'existence de «seulement» quatre milliards d'adresses IP (formées de séries de quatre nombres séparés par des points) gérées par l'Icann.

Cela fait plusieurs années que l'Icann demande l'adoption du nouveau standard IPv6, qui permet l'existence d'environ 340 sextillions d'adresses (soit 340 fois 10 à la puissance 36): suffisamment pour que mille milliards de gens disposent chacun de mille milliards d'adresses IP, selon le président de l'Icann Rod Beckstrom.

L'effort et l'investissement nécessaires pour basculer sur le standard IPv6 reposent surtout sur les fournisseurs d'accès, qui doivent faire en sorte que leurs réseaux puissent gérer ces nouvelles adresses et router le trafic.

«Si le fournisseur d'accès fait ce qu'il faut, ça ne devrait pas être un gros problème», a déclaré à l'AFP le directeur d'exploitation de l'opérateur britannique Timico, Trefor Davies.

«Il faut vraiment considérer ça comme un moment historique», a-t-il ajouté. «C'est la nature même d'internet qui change avec cette transition», dit-il à l'AFP.

D'après M. Beckstrom, le basculement total sur le standard IPv6 devrait prendre plusieurs années et coûter au total des milliards de dollars - y compris des frais qui de toutes façons correspondent au remplacement de certains équipements.

Du côté des consommateurs, le basculement pourrait passer inaperçu, car la suite complexe de numéros IP devrait continuer d'apparaître sous la forme de noms de domaine avec des préfixes .com, .org, .fr... «Toutes les conditions sont en place pour une transition réussie sur l'IPv6», a assuré M. Beckstrom. «L'avenir d'internet et de l'innovation qu'il engendre reposent sur l'IPv6», a-t-il ajouté.

Les adresses au standard IPv4 devraient commencer par être épuisées en Asie, où la demande connaît la plus forte expansion. Une fois que les registres régionaux seront eux-mêmes à court d'adresses au format IP, ils devraient commencer à recourir au standard IPv6.

Dans un premier temps, il faudra que les systèmes puissent gérer les deux standards.

Google et Facebook, ainsi que d'autres acteurs du secteur, doivent ajouter des adresses IPv6 à leur système lors d'un essai d'une journée au printemps afin d'identifier d'éventuels problèmes: la journée mondiale de l'IPv6 commencera à 00H01 GMT le 8 juin.

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«Skin Gun», un traitement révolutionnaire

Le buzz du jour - «Skin Gun», un traitement révolutionnaire
Le Skin Gun vaporise les cellules souches du patient sur la région brûlée.
Crédit: National Geographic Channel

Une découverte importante émerge du monde médical ce mercredi dans les médias en ce qui a trait à la transplantation de cellules souches chez les grands brûlés. Elle va révolutionner la médecine selon des chercheurs américains.

Dr. Jörg Gerlach de l’institut McGowan pour la médecine régénérative à l’Université de Pittsburg a développé un Skin Gun («fusil à peau») qui vaporise sur la région brûlée des cellules souches recueillies chez le patient.

Un traitement normal peut être long et met les grands brûlés à risque. Plusieurs d’entre eux subissent des complications, soit des infections de peau qui s’avèrent souvent mortelles.

Guérison accélérée

Les résultats obtenus avec le Skin Gun sont phénoménaux. Il a été testé sur une douzaine de patients. Les chercheurs ont remarqué que la guérison était drastiquement accélérée; elle ne prend que quelques jours, dans certains cas quelques heures.

Les cellules souches sont préservées dans une solution aqueuse. L’outil utilisé pour les vaporiser ressemble à un aérographe («airbrush»), le fusil à peinture utilisé par les artistes-peintres. On découvre le Skin Gun dans une vidéo de National Geographicqui présente un avant-goût d’un reportage qui sera diffusé lundi le 7 février sur leur chaîne de télévision.

La vidéo présente le cas d’un policier, Matthew Uram. Il a été brûlé au second degré après qu’un individu ait jeté de l’essence dans un feu de camp alors qu’il se retrouvait à une fête d’amis. Il a été brûlé au visage, à l’oreille, à l’épaule et à l’avant-bras. La technique du Skin Gun a été testée sur lui et les résultats sont très convaincants à l’écran.

Cette découverte fait beaucoup parler les utilisateurs de Twitter. Les internautes ont espoir que ce sera bénéfique pour l’avenir des grands brûlés. Plusieurs s’étonnent aussi que la presse n’en ait pas parlé davantage. Quoi qu’il en soit, il s’agit certainement d’un grand pas dans la bonne direction.

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Le « 911 inversé » arrive à Montréal

Sécurité publique - Le « 911 inversé » arrive à Montréal
Claude Trudel (à gauche) et Serge Gremblay (à droite) croient que le nouveau système d'appel en cas d'urgence améliorera la sécurité des Montréalais.
© Agence QMI/ Jean Langevin

MONTRÉAL – Vingt-cinq ans après l’implantation du numéro d’urgence 911, c’est au tour du « 911 inversé » de faire son entrée à Montréal.

Le « 911 inversé », pour reprendre l’expression de Claude Trudel, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal, est un nouveau système d’alerte téléphonique qui permettra à la Ville de rejoindre tous les Montréalais en cas de risque pour la sécurité publique.

Par exemple, si un avis de non-consommation de l’eau est donné, le nouveau Service d’avis à la communauté (SAC) appellera tous les résidents du secteur concerné, au rythme d’au moins 18 000 par heure, pour les aviser à l’aide d’un message enregistré.

L’outil pourrait être également utilisé en cas d’apparition d’un panache de fumée toxique, lors d’une vague de chaleur intense, ainsi que lors d’une tempête de verglas ou de neige importante.

Obligatoire

Le système sera opérationnel dès le mois de juin, et dans un premier temps, il téléphonera seulement aux lignes fixes. « À moyen terme », le SAC rejoindra aussi les téléphones cellulaires et pourra envoyer des messages texte (SMS), promet Serge Tremblay, directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

« Les citoyens n’auront pas le choix de refuser. C’est un service obligatoire », a précisé Claude Trudel, mercredi, en conférence de presse.

Si plusieurs municipalités du Québec ont déjà mis en place un dispositif d’appels en cas d’urgence, la Ville de Montréal sera la première de la province à le faire sur la base de données téléphonique du 911, gérée par Bell.

Bien que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ait autorisé la Ville à se servir de ces données à la fin 2007, il a fallu trois ans pour préparer le SAC.

Son installation coûtera environ 140 000 $ à la Ville de Montréal, en plus de frais récurrents de 23 000 $ par année pour avoir accès au répertoire téléphonique.

Ne pas abuser

Serge Tremblay précise que les appels téléphoniques ne remplaceront pas les autres mesures déjà mises en place, comme les dépliants d’information ou les visites porte-à-porte des pompiers et des policiers.

S’il est encore incapable d’évaluer le nombre de fois par année où le système sera utilité, le directeur du SIM, qui autorisera personnellement l’envoi des messages, promet de ne pas en abuser. « On ne veut pas brûler l’outil. Ça reste réservé aux situations importantes », a-t-il assuré.

La Ville promet aussi qu’elle se mettra très bientôt à l’heure des médias sociaux, en envoyant ses alertes sur des plateformes comme Facebook et Twitter.

TM 430