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mardi 8 février 2011

Le « 911 inversé » arrive à Montréal

Sécurité publique - Le « 911 inversé » arrive à Montréal
Claude Trudel (à gauche) et Serge Gremblay (à droite) croient que le nouveau système d'appel en cas d'urgence améliorera la sécurité des Montréalais.
© Agence QMI/ Jean Langevin

MONTRÉAL – Vingt-cinq ans après l’implantation du numéro d’urgence 911, c’est au tour du « 911 inversé » de faire son entrée à Montréal.

Le « 911 inversé », pour reprendre l’expression de Claude Trudel, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal, est un nouveau système d’alerte téléphonique qui permettra à la Ville de rejoindre tous les Montréalais en cas de risque pour la sécurité publique.

Par exemple, si un avis de non-consommation de l’eau est donné, le nouveau Service d’avis à la communauté (SAC) appellera tous les résidents du secteur concerné, au rythme d’au moins 18 000 par heure, pour les aviser à l’aide d’un message enregistré.

L’outil pourrait être également utilisé en cas d’apparition d’un panache de fumée toxique, lors d’une vague de chaleur intense, ainsi que lors d’une tempête de verglas ou de neige importante.

Obligatoire

Le système sera opérationnel dès le mois de juin, et dans un premier temps, il téléphonera seulement aux lignes fixes. « À moyen terme », le SAC rejoindra aussi les téléphones cellulaires et pourra envoyer des messages texte (SMS), promet Serge Tremblay, directeur du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM).

« Les citoyens n’auront pas le choix de refuser. C’est un service obligatoire », a précisé Claude Trudel, mercredi, en conférence de presse.

Si plusieurs municipalités du Québec ont déjà mis en place un dispositif d’appels en cas d’urgence, la Ville de Montréal sera la première de la province à le faire sur la base de données téléphonique du 911, gérée par Bell.

Bien que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ait autorisé la Ville à se servir de ces données à la fin 2007, il a fallu trois ans pour préparer le SAC.

Son installation coûtera environ 140 000 $ à la Ville de Montréal, en plus de frais récurrents de 23 000 $ par année pour avoir accès au répertoire téléphonique.

Ne pas abuser

Serge Tremblay précise que les appels téléphoniques ne remplaceront pas les autres mesures déjà mises en place, comme les dépliants d’information ou les visites porte-à-porte des pompiers et des policiers.

S’il est encore incapable d’évaluer le nombre de fois par année où le système sera utilité, le directeur du SIM, qui autorisera personnellement l’envoi des messages, promet de ne pas en abuser. « On ne veut pas brûler l’outil. Ça reste réservé aux situations importantes », a-t-il assuré.

La Ville promet aussi qu’elle se mettra très bientôt à l’heure des médias sociaux, en envoyant ses alertes sur des plateformes comme Facebook et Twitter.

TM 430

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