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samedi 4 juin 2011

Grande muraille verte contre le désert


Sénégal - Grande muraille verte contre le désert
 
©Fred Leonero / RelaxNews AFP








TESSÉKÉRÉ, Sénégal - « Un projet fou », admet le président sénégalais Abdoulaye Wade, un des pères de la Grande muraille verte destinée à stopper la désertification en Afrique, dont les effets sont observés à la loupe par des scientifiques français et africains à Tessékéré (nord du Sénégal).
Bande large de 15 km plantée de différentes espèces végétales, la Grande muraille verte (GMV) doit relier sur 7600 km l'ouest à l'est de l'Afrique, du Sénégal à Djibouti, en passant par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Soudan, l'Erythrée et l'Éthiopie.
La partie sénégalaise de la GMV est déjà bien avancée et s'étend sur 535 km: depuis le début des plantations en 2008, essentiellement des acacias de différents types, dont l'acacia-Sénégal qui produit de la gomme arabique, elle couvre aujourd'hui une superficie d'environ 15 000 hectares.
Les parcelles plantées sont entourées de 5000 km de pare-feux destinés à empêcher les incendies.
« C'est un projet fou, mais un grain de folie n'est pas inutile pour concevoir ce qui n'a jamais été conçu », avait déclaré M. Wade lors du lancement du projet en 2005 à une conférence des États sahélo-sahariens.
Son gouvernement finance presque seul la GMV au Sénégal à hauteur de 1,4 million d'euros par an, mais d'autres financements sont prévus, dont celui de l'Union européenne.
Il faut 140 millions pour finir la GMV au Sénégal, selon le colonel Matar Cissé, directeur de l'Agence nationale de la GMV.
« Au départ, la GMV est une idée politique », souligne-t-il depuis la zone rurale de Tessékéré-Widu où passe la bande verte et où sont établies ses équipes et celles des scientifiques qui l'étudient.
« Ici, nous y mettons un contenu technique adapté à la gestion de chaque écosystème en parfaite harmonie avec les populations rurales », majoritairement des éleveurs peuls, souligne le colonel Cissé.
Selon lui, la GMV doit « valoriser le désert, le transformer pour fixer les populations et donc lutter contre l'immigration ». « C'est un programme de lutte contre le changement climatique, la sécheresse, la pauvreté », ajoute son adjoint, le colonel Pape Sarr.
Dans cette région semi-aride où il pleut à peine trois mois par an, chacun garde en mémoire les grandes sécheresses des années 1970 et 1980 qui ont décimé les hommes et les troupeaux de boeufs, chèvres, moutons.
Avec la GMV, des pépinières où l'on fait pousser les espèces qui y seront plantées, ainsi que des « jardins polyvalents » de fruits et légumes de plusieurs hectares sont apparus, gérés par les femmes de Tessékéré-Widu.
L'eau, rare, provient de forages, de bassins de rétention de l'eau de pluie et de celle d'un bras du fleuve Sénégal.
Influence sur l'environnement
Selon Gilles Boëtsch, anthropobiologiste français, chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la GMV « a un tas d'influences sur l'environnement, les activités humaines, la santé, les régimes alimentaires, le bétail ».
Le CNRS, avec l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a créé à Tessékéré un Observatoire hommes-milieux (OHM) dirigé par M. Boëtsch qui étudie tous les impacts du projet, auquel collaborent aussi des scientifiques maliens et burkinabè.
Impact sur la santé
Lamine Guèye, Sénégalais, professeur de médecine chargé d'observer l'impact sur la santé, note en particulier qu'avec la GMV, le paludisme qui avait diminué dans la région pourrait remonter « car les moustiques vont revenir ».
L'implantation de l'OHM et de ses équipes a permis des consultations gratuites dans une zone rurale et isolée où « 99% des gens n'avaient jamais vu de médecins de leur vie », souligne M. Guèye.
Mais la GMV a aussi eu pour effet d'entraîner un mouvement de solidarité d'étudiants sénégalais et étrangers qui, chaque année, viennent par centaines à Tessékéré planter des arbres dans l'espoir que leur geste contribuera au développement d'une région pauvre et isolée.

La pédophilie serait «comme une orientation sexuelle» et non une maladie psychiatrique























































































































































La pédophilie serait «comme une orientation sexuelle» donc, inchangeable aux yeux de ceux qui recherchent cette pratique sexuelle déviante.
C’est du moins l’une des hypothèses exposées par Hubert Van Gijseghem, psychologue et expert psycholégal qui œuvre dans la recherche et dans l’expertise sur les abus sexuels depuis le début des années 70.
Même si, de prime abord, il sait que cette avenue peut choquer les gens, même ceux qui travaillent dans le domaine, il n’en reste pas moins que tous les pédophiles qu’il a rencontrés, au cours de sa carrière, ont parlé de leur déviance, comme d’une orientation bien encrée en eux.
«Si l’homosexualité est un attrait quasi exclusif pour la personne du même sexe que soi, et si l’hétérosexualité est une attirance quasi exclusive pour une personne de l’autre sexe, et bien la pédophilie signifie que l’individu a une attirance quasi exclusive pour les petits garçons», a mentionné le spécialiste en précisant qu’il ne voulait pas se faire lancer la pierre.
«Une orientation sexuelle est-ce que ça se change? Non. Les pédophiles qui ont été interrogés dans des recherches qualitatives ont tous avoué que jamais ils ne changeraient d’orientation» a laissé tomber le chercheur qui a rencontré près d’une centaine de pédophiles tout au long de sa carrière.
«Ils peuvent être contrôlables ou abstinents, mais ils ne peuvent changer leur nature profonde et si certains, après des années de psychothérapie en viennent à bout, ils vont immanquablement se lancer vers autre chose», a expliqué le psychologue aux différents spécialistes qui se trouvaient devant lui pour le colloque international sur l’exploitation sexuelle des enfants et des conduites excessive qui se tenaient dans Charlevoix en milieu de semaine.
À titre d’exemple, il a raconté l’histoire d’un de ses anciens patients qui, désireux de devenir abstient après avoir réalisé que «l’amour» qu’il portait aux enfants leur faisait, en réalité, très mal, s’est engagé à la recherche d’un objet de beauté précis.
«Il a parcouru le monde pour collectionner des petits angelots aux visages enfantins avec de petites fesses toutes rondes. Il avait plusieurs centaines de ces petits angelots dans lesquelles tout son argent et toute son énergie disparaissaient!», a raconté le spécialiste en précisant qu’une obsession avait, en fin de compte, pris la place d’une autre.
Toutefois, fait étonnant, et qui n’a aucun lien avec le patient de monsieur Van Gijseghem, lorsque les policiers de la Sûreté du Québec sont débarqués chez Camil Girard, en décembre 2010, ils ont retrouvé, à l’intérieur du domicile du pédophile, des dizaines de petits angelots au visage enfantin… «Pur et dur»
De tous les agresseurs d’enfants, très peu répondent au profil du pédophile «pur et dur», en fait, entre 15 et 20% des agresseurs en seraient réellement.
Ces chiffres sont tirés des années de pratique du psychologue et expert psycholégal Hubert Van Gijseghem.
Selon lui, le pédophile fait partie d’un ensemble d’agresseurs d’enfants et il se distingue par certaines particularités.
«Le pédophile, lorsqu’il était enfant, a eu accès à une atmosphère très érotisée. C’était le petit garçon à qui tous les lieux étaient permis et qui avait même la possibilité de se retrouver dans une très grande intimité avec la mère, lui donnant là l’impression que tout lui était permis», a expliqué le spécialiste en précisant qu’il s’agissait de sa propre hypothèse.
Pour différentes raisons, si cet enfant n’a pas pu sortir de cette phase, il doit, une fois adulte, pour garder son impression de «toute puissance» et que «tout lui est encore permis», investir dans les jeunes garçons comme objet d’amour.
«En fait, cet homme reste en amour avec lui-même et avec le petit enfant qu’il était et il assouvit ce besoin d’amour en se projetant dans l’enfant qu’il désire», a mentionné monsieur Van Gijseghem.
«Le pédophile est l’un de ces agresseurs sexuels qui ne fait pas mal physiquement à l’enfant. Il n’a surtout pas l’impression de faire mal à l’enfant!», a dit le psychologue.
Selon ses théories, le vrai pédophile rêve d’être le mentor de l’enfant qu’il prend pour cible.
«Les pédophiles disent aimer les enfants! Selon eux, ils en prennent soin et ils les gâtent! Ils voudraient même avoir une relation durable avec l’enfant donc, avec eux-mêmes, mais malheureusement, ça ne se peut pas parce que l’enfant, immanquablement, grandit et le pédophile, lui, doit alors changer de cible…», a mentionné monsieur Van Gijseghem au public attentif. 



Windows 8 Microsoft dévoile son nouveau système d’exploitation pour les ordinateurs de bureau, ordinateurs portables et les tablettes


Windows 8 - Microsoft dévoile son nouveau système d’exploitation
Le nouveau système n'a pas encore de nom et on ne sait pas quand il sera disponible.
AFP PHOTO / Robyn Beck


Californie - Microsoft a dévoilé quelques détails de son prochain système d'exploitation Windows 8,lors de deux conférences sur les nouvelles technologies, aux États-Unis et à Taïwan.
Le numéro un mondial des logiciels devrait lancer son nouveau système, dont le nom de code est Windows 8 et qui est doté de fonctionnalités tactiles optimisées pour les tablettes, dans les 18 prochains mois.
Lors de démonstrations faites à la conférence D9, à Palos Verdes en Californie, et au salon Computex à Taipeh, des responsables de Microsoft ont présenté une page de démarrage inspirée de celle de son système d'exploitation pour mobile Windows Phone 7 avec des vignettes dynamiques sur lesquelles on agit en appuyant sur l'écran ou en le balayant.
De PC à ordinateurs portables
Ce nouveau système d'exploitation devrait fonctionner sur toute une série d'appareils, depuis les PC jusqu'aux ordinateurs portables et tablettes, utilisant à la fois un écran tactile ainsi qu'une souris et des commandes clavier.
Le groupe a déclaré à Palos Verdes qu'il n'était pas «sorti du jeu» sur le segment des tablettes, contrairement à ce que certains soutiennent dans le secteur.
«Le fait que cela soit un ou deux ans après l'iPad (la tablette d'Apple, ndlr) n'importe pas vraiment. Il y a déjà beaucoup d'infrastructures intégrées", a déclaré jeudi aux journalistes présents à Taipeh Adrian Crisan, ingénieur en chef de l'unité VAIO et Mobile of America chez Sony.
«Aujourd'hui, Apple est premier une chose et Microsoft premier pour une autre et, finalement, ce sera une course, et tout ce que les consommateurs aimeront, ils l'achèteront».
Plus de détails à venir
Le responsable de l'unité Windows de Microsoft, Steven Sinofsky, a déclaré mercredi que le nouveau système n'avait pas encore de nom et précisé ne pas savoir quand il serait disponible. Il a promis que davantage de détails seraient dévoilés lors d'une conférence de développeurs prévue en septembre.
La date de lancement est un «secret d'État», a plaisanté Steven Sinofsky, tout en ajoutant que ce ne serait pas cet automne.
Microsoft laisse généralement s'écouler entre 24 et 36 mois entre deux nouvelles versions d'envergure, ce qui suggère un lancement du prochain Windows entre octobre 2011 et octobre 2012.
Le responsable de Windows a déclaré que Microsoft travaillait à l'intégration de son nouveau système du service de téléphonie par internet Skype, à la suite d'un accord sur le rachat de celui-ci le mois dernier.
En janvier, une version sommaire du nouveau système Windows avait été présentée à l'occasion du Consumer Electronics Show (CES), le salon de l'électronique grand public à Las Vegas. Cette version avait été présentée avec des puces à architecture ARM , qui fonctionnent mieux sur les appareils mobiles.

REF.:

iWork disponible sur iPhone et iPod touch


Apple - iWork disponible sur iPhone et iPod touch
Keynote pour iOS 
© Apple


À quelques jours du plus grand rassemblement de développeurs d'Apple de l'année, la WWDC, Cupertino annonce que les applications Keynote, Pages et Numbers de la suite iWork sont désormais disponibles sur iPhone et iPod touch.
À LIRE ÉGALEMENT:Steve Jobs au WWDC 2011
Les applications coûtent chacune $9,99 sur iTunes, mais les personnes ayant déjà téléchargé les applications équivalentes pour iPad pourront les télécharger gratuitement.
«Vous pouvez désormais utiliser Keynote, Pages et Numbers sur votre iPhone et iPod touch pour créer de superbes présentations, documents et feuilles de calcul, au creux de votre main», a expliqué le 31 mai Philip Schiller, vice-président marketing d'Apple.
Les rumeurs vont par ailleurs bon train sur une version iOS de Microsoft Office sur laquelle travaillerait Microsoft, mais l'entreprise reste très discrète à ce sujet. Microsoft propose actuellement une application gratuite de prise de notes appeléeOneNote sur l'App Store.
Rumeurs concernant WWDC d'Apple
La dernière annonce d'Apple réjouit les blogueurs spécialisés. Certains attendaient depuis longtemps qu'iWork soit disponible sur iPhone. De plus, le timing de cette annonce laisse présager d'autres nouvelles encore plus importantes de la part d'Apple au cours de la Worldwide Developers Conference (WWDC) le 6 juin.
«Vous savez ce qui est génial? ça signifie qu'Apple n'aura pas le temps de présenter ça à la WWDC, c'est pour ça qu'ils sortent l'info une semaine avant», avance le blogueur 9to5 Mac. John Gruber de Daring Fireball partage ce point de vue: «On dirait que le discours d'ouverture est déjà bien rempli».
Les applications Pages, Numbers et Keynote pour iPhone et iPod touch sont téléchargeables sur l'App Store dès maintenant.

REF.:

Netflix au Canada en septembre


Canada - Netflix se lance dans un troisième pays
L'expansion de Netflix au Canada s'annonce rentable en à peine un an.
www.netflix.com


RANCHO PALOS VERDES- Le service américain de location et de diffusion de vidéos sur demande sur internet Netflix a annoncé mercredi qu'il se lancerait dans un troisième pays avant la fin de l'année, l'expansion au Canada s'annonçant rentable en à peine un an.
À lire également:
Netflix: roi du trafic internetNetflix: les câblos se tournent vers le CRTC
«Le deuxième pays (étranger où Netflix sera lancé) nous ne l'avons pas encore révélé, mais ce sera au second semestre», a déclaré le PDG fondateur de Netflix Reed Hastings durant une la conférence D9, organisée par le site All Things Digital à Rancho Palos Verdes (Californie, ouest des États-Unis).
Et Netflix ne compte pas en rester là, a prévenu M. Hastings: «dans le monde, il y a cinq milliards de personnes avec des téléphones portables, et ces cinq milliards de personnes aiment les vidéos», a-t-il souligné. «Cela crée une opportunité pour une très grosse entreprise mondiale».
Différent de YouTube
M. Hastings a expliqué que pour une société comme la sienne qui, à la différence de YouTube (groupe Google) par exemple, ne diffuse pas de programmes amateurs nés sur et pour le web mais se spécialise dans le professionnel, l'expansion ne peut être que progressive.
«Avec les contenus professionnels il faut aller pays par pays», a-t-il dit, afin de chaque fois négocier les questions de droits, en particulier.
Mais «si nous obtenons une réaction rapide (des consommateurs) (...) alors cela a du sens pour nous d'aller très vite et d'ajouter beaucoup de pays, même simultanément», a-t-il dit. «Mieux ça marche (...) et plus vite nous investirons».
Évoquant une expansion en Asie, M. Hastings a précisé que dans plusieurs des pays de cette région, le piratage constituerait une forte concurrence.
Au Canada en septembre
Pour l'heure, il a indiqué que Netflix, lancé au Canada en septembre, comptait désormais en Amérique du Nord quelque 23 millions d'abonnés, qui peuvent pour un forfait mensuel fixe se faire envoyer des DVD par courrier, et/ou regarder des films ou séries en streaming sur internet (en flux, c'est à dire sans téléchargement).
Le succès de l'offre en streaming de Netflix en a fait le site «roi d'internet» en Amérique du Nord, selon une étude parue le mois dernier, avec près de 30% du trafic internet pendant les périodes de pointe.

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