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samedi 18 juin 2011

Le syndrome du choc toxique,c'est 30% des femmes !


Le syndrome du choc toxique - Un mal sournois qui fauche encore des vies
Shanelle Maréchal 
© TVA Nouvelles

REPENTIGNY – Dans les prochains jours, Shanelle Maréchal devait participer à son bal de finissants pour marquer la fin de ses études secondaires. Mais l’adolescente n’y sera pas : il y a 10 mois, elle est morte foudroyée par le syndrome du choc toxique, dans un hôpital de Repentigny.
Difficile à déceler, ce syndrome fait encore des victimes. Dans ce cas-ci, la jeune fille a gardé un tampon hygiénique plus longtemps que la période maximale recommandée de six à huit heures.
EN VIDÉO:
Syndrome du choc toxique: le cas de Shanelle Maréchal

« Le pathologiste nous a confirmé que ça faisait moins de 48 heures que le tampon était là. Tous les symptômes s'apparentaient à une gastro. On n'a rien vu venir, ça a été fulgurant », s’est rappelée la mère de Shanelle, Nicole Beauvet.
Le microbiologiste Denis Phaneuf voit cinq à dix cas par année, dont quelques-uns sont liés à l’utilisation d’un tampon.
« Un tampon qui reste là longtemps change les propriétés d’une bactérie qui, elle, fabrique une toxine, a expliqué le Dr Phaneuf. Chacune des cellules du corps commence à éclater, l’une après l’autre. À ce moment, on a souvent un choc irréversible. »
Selon les statistiques, 30 % des femmes sont porteuses de cette bactérie, mais la plupart ne développeront pas la toxine.
Le syndrome du choc toxique, difficilement identifiable, se manifeste par des vomissements et de la fièvre.
Se souvenir
La famille de Shanelle et un de ses professeurs de français ont décidé de publier le roman fantastique que l’adolescente a écrit avant de mourir.
« Elle avait un vocabulaire extraordinaire pour son âge, parce qu’elle a quand même écrit ça entre 12 et 14 ans », a témoigné son enseignante, Julie Cadieux.
Son copain Charles Decoste atteste qu’elle serait heureuse de cette publication. «Quand on planifiait notre avenir, surtout, elle disait qu’elle aurait aimé avoir une carrière dans l’écriture », s’est-il souvenu.
Dans son manuscrit, Shanelle écrit : « Je me sens faiblir. La douleur brûle mes organes. Ton regard glacé me fixe. » Pour la famille, ces quelques lignes écrites avant la fin sont troublantes, vu la façon dont l’adolescente est partie.

Justice-santé mentale ?


Montréal - Justice et santé mentale : la survie d’un « tribunal » en jeu
Le docteur Michael Mansour, qui évalue l’état des personnes soumises à ce « tribunal », est convaincu qu’un grand nombre d’itinérants pourraient utiliser ce service. 
© Archives QMI

MONTRÉAL - Un « tribunal » méconnu du grand public lutte pour sa survie, pendant que des centaines de personnes souffrant de troubles mentaux ou d’une déficience intellectuelle pourraient être privées de beaucoup de compréhension et d’aide.
Méfaits dans la rue, menaces envers des citoyens, désordres publics ou cas de violence conjugale, sont souvent le lot de personnes atteintes de schizophrénie ou de bipolarité et qui se retrouvent derrière les barreaux dans l’attente d’un jugement, complètement dépourvues de toute aide spécialisée.
Toutefois depuis trois ans, et à titre expérimental, il existe pour ces personnes un tribunal qui agit en silence et qui leur évite très souvent des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 18 mois, des peines qui ne changeraient absolument rien à leur comportement. Justice-santé mentale est une initiative de la Cour municipale de la Ville de Montréal qui veut aider ces malades et non les juger.
« On suggère à la Cour municipale de ne pas imposer une peine d’incarcération à ces personnes ou de retirer les accusations concernant des démêlés avec la justice, en raison de leur état », a expliqué Me Julie Provost, responsable d’appliquer ce programme en Cour municipale.
Chaque semaine, quelque 35 accusés acceptent sur une base volontaire de collaborer avec les spécialistes pour améliorer leur comportement et la qualité de vie des gens qui les entourent. Ceux qui refusent l’aide des intervenants sont abandonnés au processus judiciaire normal et doivent purger des peines d’emprisonnement.
Le docteur Michael Mansour, qui évalue l’état des personnes soumises à ce « tribunal », est convaincu qu’un grand nombre d’itinérants pourraient utiliser ce service, mais que ceux-ci vivent en marge du système et refusent l’aide des autorités.
Le programme a été lancé il y a trois ans et son financement (900 000 $) est assuré par l’Agence de santé et des services sociaux de Montréal.
Du côté de la Ville de Montréal, il est impossible de savoir, pour l’instant, si le programme se poursuivra ou non.

Web 2,0 ,Oui ou Non ? Seulement (52%) des utilisateurs de Facebook et le tiers (33%) de ceux de Twitter vont sur ces sites quotidiennement


Étude - Les utilisateurs de Facebook ont aussi une vraie vie
 
© Shutterstock/ Agence QMI

WASHINGTON - Contrairement à l'idée reçue, les utilisateurs de réseaux sociaux ne passent pas à côté de la vraie vie, selon une étude publiée jeudi aux États-Unis, révélant qu'ils ont en fait tendance à plus facilement se fier aux autres, avoir des amis proches et s'engager.

L'étude menée à l'automne par le centre de recherches indépendant Pew auprès de 2.255 adultes américains montre que les utilisateurs de Facebook ont plus de trois fois plus de chances que les autres internautes d'avoir le sentiment qu'on peut faire confiance à la plupart des gens.
Ceux qui se connectent plusieurs fois par jour à Facebook ont en moyenne 9% d'amis proches dans la vraie vie. Et ils ont 2,5 fois plus de chances de participer à des manifestations ou réunions politiques.
«On a beaucoup spéculé sur l'impact des réseaux sociaux sur la vie sociale des internautes», a relevé Keith Hampton, le principal auteur de cette étude du centre Pew. «L'essentiel du débat tourne sur le risque que ces sites nuisent aux relations des internautes et les éloignent de la participation au monde».
«Nous avons découvert que c'était exactement le contraire: que les gens qui utilisent des sites comme Facebook ont en fait plus de relations proches et ont plus de chances de s'impliquer dans des activités politiques et civiques», a ajouté M. Hampton, qui est professeur à l'Ecole de communication Annenberg à l'Université de Pennsylvanie.
Au total, les adultes américains fréquentant des réseaux sociaux sont plus nombreux et plus âgés qu'en 2008: ils représentent 42% des internautes contre 26% auparavant, et ont 38 ans, contre 33 ans.
Facebook, qui selon le cabinet ComsCore compte près de 700 millions d'utilisateurs dans le monde et près de 160 millions aux États-unis, est de loin le réseau le plus populaire parmi les personnes interrogées, et celui avec lequel ils se sentent le plus impliqués: 92% d'entre eux sont sur Facebook, 29% sur MySpace, qui de plus en plus est un site à thématique musicale, avec une moyenne d'âge plus jeune (32 ans), 18% sur le réseau pour professionnels LinkedIn, où la moyenne d'âge passe à 40 ans, et 13% utilisent le site de microblogs Twitter, dont les utilisateurs ont 33 ans en moyenne.
Plus de la moitié (52%) des utilisateurs de Facebook et le tiers (33%) de ceux de Twitter vont sur ces sites quotidiennement, ce qui n'est le cas que de 7% des utilisateurs de MySpace et de 6% de ceux de LinkedIn.
En moyenne, les utilisateurs de Facebook comptent 229 «amis» sur ce réseau, dont 22% d'amis de lycée, 12% de membres de la famille au sens large, 10% de collègues, 9% d'amis d'université, 8% de membres de la famille proche, 7% de contacts associatifs et 2% de voisins.
Toutefois, il reste 31% «d'amis» Facebook inclassables - mais seulement 3% de gens que les internautes n'ont jamais rencontré en personne.
Pour ce qui est de ce qu'ils font sur Facebook, en moyenne 15% des internautes actualisent leur propre «statut», 22% commentent le statut des autres, 20% commentent les photos des autres, 26% signalent qu'ils «aiment» le statut d'un autre, et 10% envoient des messages privés à leurs amis.
La plupart des gens actualisent leur statut moins d'une fois par semaine, et 16% ne l'ont même jamais fait.

REF.:

Piratage: Anonymous frappe contre la censure de films et de programmes télévisés des autorités malaisiennes



Malaisie - Des dizaines de sites officiels cibles de hackers
 
©Twitter.com

Un piratage informatique de grande ampleur a visé 91 sites internet en Malaisie, dont 51 sites officiels du gouvernement dans le courant de la nuit dernière mais aucune donnée personnelle ou financière n'a été subtilisée, a assuré jeudi le gouvernement.
L'accès à 76 des 91 sites cibles a été restauré depuis, a indiqué la Commission malaisienne des communications et du multimedia, sans préciser les noms des sites concernés.
«La plupart des sites liés au gouvernement sont (désormais) accessibles au public, soit qu'ils n'ont pas été affectés par les interruptions de service, soit que leur accès a été rétabli depuis les attaques», a précisé le régulateur dans un communiqué.
Ce piratage est survenu après un avertissement lancé par le groupe Anonymous, qui avait menacé de lancer une attaque contre le portail officiel du gouvernement.
Anonymous entendait ainsi protester contre la censure de films et de programmes télévisés par les autorités malaisiennes ainsi que le blocage de sites de partage de fichiers.
Ce groupe de cybermilitants s'était fait connaître en décembre dernier en attaquant les sites de Mastercard, Visa et PayPal, en représailles à leur suspension des transferts de fonds en faveur de WikiLeaks, site spécialisé dans la diffusion de documents confidentiels.
Cette attaque coordonnée est le dernier épisode en date d'une série de piratages d'entreprises et d'organisations dont les victimes vont de Citigroup et Sony au Fonds monétaire international ou à la CIA.
Le groupe de pirates informatiques Lulz Security a annoncé avoir piraté le site internet de l'agence centrale du renseignement américain dans la soirée de mercredi.

REF.:

vendredi 17 juin 2011

Industrie de la construction Une loi assez mordante contre la criminalité?


Industrie de la construction - Une loi assez mordante contre la criminalité?
Mme Thériault est catégorique : il faut plus de résultats. 
©Agence QMI/ 24H Montréal/ Archives/ Luc Cinq-Mars

MONTRÉAL - Si la nouvelle loi pour lutter contre la criminalité dans l'industrie de la construction ne donne pas les résultats escomptés, elle sera amendée, a confirmé mercredi la ministre du Travail, Lise Thériault.
Jusqu'à présent, les antécédents de 60 % des 43 000 entreprises en construction québécoises ont été vérifiés par la Sûreté du Québec, à la demande de la Régie du bâtiment.
En six mois, les régisseurs ont révoqué 18 permis d'entrepreneurs au Québec, suspendu 16 licences et émis des licences restreintes pour 52 autres. Quarante et un dossiers sont toujours sous enquête à la Régie du bâtiment du Québec.
Jusqu'à maintenant, les sanctions pour trafic de stupéfiants ont été plus nombreuses que celles pour fraude fiscale. «Plus la fraude est complexe, plus ça peut prendre de temps à amasser la preuve, à l'analyser et à procéder au dossier», a expliqué la ministre du Travail.
Mais Mme Thériault est catégorique : il faut plus de résultats. «On a tout intérêt à assainir les pratiques dans l'industrie de la construction et je n'hésiterai pas à faire des changements législatifs si nécessaire.»
Sanctions clémentes
En juillet 2010, Doncar Construction a été sanctionnée par la Régie à la suite d'une infraction fiscale. Doncar a reconnu avoir inscrit de fausses dépenses pour près d'un demi-million de dollars en 2002.
Ses avocats ont souligné devant la Régie qu'ils pensaient «que l'intention du gouvernement était d'exclure de l'industrie de la construction les entreprises reconnues coupables de travail au noir associé à l'évasion fiscale».
Pour fausse déclaration fiscale, le permis de l'entreprise a été suspendu du 20 septembre au 4 octobre 2010, un total de 15 jours.
«Vous comprendrez que les sanctions, ce sont les régisseurs qui les imposent après avoir eu connaissance de la preuve. Moi, je ne m'immisce pas dans les enquêtes. Je ne m'immisce pas non plus dans les sanctions», a expliqué la ministre.