Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

lundi 27 juin 2011

Le premier message électronique a été envoyé en 1971



Le courriel fête ses 40 ans

Planète web - Le courriel fête ses 40 ans
 

La prochaine fois qu’on vous reprochera de prendre vos courriels lorsque vous êtes en bonne compagnie, blâmez Ray Tomlinson. C’est lui qui, il y a 40 ans, a inventé le courrier électronique.Depuis que le premier message électronique a été envoyé en 1971, le courriel a beaucoup évolué et, au passage, il a transformé nos habitudes de communication.
Aujourd’hui, difficile d’imaginer comment on pourrait s’en passer. Cela dit, ne disions- nous pas la même chose à propos de notre bon vieux service postal il y a à peine quelques années ?
Notre rapport face aux outils de communications évolue.
Au réveil, il y a deux ans, regarder mes courriels était la première chose que je faisais. Aujourd’hui, c’est la quatrième. Viennent d’abord les SMS, Twitter et Facebook.
À l’ère où les plateformes de communications se multiplient, je me suis donc demandé si le courriel était menacé. Une simple recherche des mots Email is dead m’a permis de constater que plusieurs experts, du Wall Street Journal au PC Magazine, s’étaient posé la question bien avant moi.
Chez comScore, une firme de recherche marketing utilisée par le Pew Internet Project, une récente étude révèle que le nombre de courriels envoyés par les adolescents âgés de 12 à 17 ans a diminué de 24 % en 2010. Dans une entrevue donnée à Discovery News, la directrice de recherche, Amanda Lenhart, affirme que les courriels ne sont plus utilisés pour les communications personnelles.
«Il est absolument vrai que les messages textes et les messages sur les médias sociaux ont supplanté les courriels entre amis.»
Et cette tendance va bien au-delà de la vie personnelle. En 2009, l’Université de Boston a arrêté de distribuer des adresses courriel à ses nouveaux étudiants, faute d’intérêt. Pour l’échange d’idées et de documents reliés au travail, les jeunes préfèrent de plus en plus les wikis, les communautés ou encore l’utilisation de dossiers partagés.
Cette année, le courriel a 40 ans. Si certains croient à sa mort, moi je crois à la crise de la quarantaine. Le genre de crise provoquée lorsque les enfants quittent la maison. C’est dur, mais on finit toujours par s’en remettre.
LA PETITE HISTOIRE DU COURRIEL
1971 : Ray Tomlinson, ingénieur de la société Bolt Beranek and Newman au service du gouvernement américain, envoie le premier message électronique sur le réseau ARPANET.
1976 : La Reine Elizabeth II devient la première chef d’État à envoyer un message électronique.
1982 : Première utilisation du mot « e-mail ».
1996 : Sabeer Bhatia et Jack Smith lancent Hotmail, un des premiers services de courrier électronique gratuits sur le web.
1997 : Lancement de Yahoo! Mail. Dix ans plus tard, le service de Yahoo! deviendra le premier à annoncer une capacité de stockage illimitée.
1998 : Le film You’ve Got Mail récolte 250 $ millions au box-office.
2004 : Google lance Gmail, avec une capacité de stockage de 1 Go.
2010 : Facebook dévoile sa messagerie email.
2010 : Selon la firme Radicati, 294 milliards de courriels auraient été envoyés dans le monde tous les jours de l’année. 89.1 % de ces messages seraient des pourriels.

REF.:

Scareware: fausses alertes de sécurité

Scareware

Arrestation d'escrocs lançant de fausses alertes de sécurité

Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi le démantèlement aux Etats-Unis et en Europe d'une escroquerie consistant à faire croire aux internautes que leur ordinateur est infecté par un logiciel malveillant pour les pousser à acheter des antivirus.
Peteris Sahurovs, 22 ans, et Marina Maslobojeva, 23 ans, ont été arrêtés mardi à Rezekne, en Lettonie, dans le cadre de ce coup de filet, baptisé Operation Trident Tribunal, a précisé le ministère dans un communiqué. Ces deux personnes sont sous le coup d'inculpations aux Etats-Unis.
D'après le ministère de la Justice, les deux Lettons aurait monté une escroquerie sur internet basée sur des scareware, des programmes faisant croire aux internautes que leur ordinateur est infecté par un virus en créant de fausses alertes de sécurité.
Les deux Lettons avaient installé sur le site du journal Star Tribune de Minneapolis (Minnesota) un logiciel installant ces scareware sur les ordinateurs des internautes visitant le site.
L'arnaque a rapporté deux millions de dollars, selon le ministère de la Justice, qui indique que les autorités lettones ont bloqué au moins cinq comptes bancaires utilisé pour transférer des fonds.
Le ministère de la Justice a également indiqué que le FBI (police fédérale américaine), épaulé par des polices d'autres pays, avait démantelé une escroquerie similaire ayant touché 960 000 utilisateurs. Les escrocs auraient vendu pour 72 millions de dollars d'antivirus grâce à l'utilisation descareware.
L'opération a conduit à la saisie d'une cinquantaine d'ordinateurs et de serveurs aux États-Unis, France, Grande-Bretagne, Allemagne, Pays-Bas, Lettonie, Lituanie et Suède.

REF.:

Hacking: Spitler était l'auteur de l'attaque contre les iPad (AT&T) en juin 2010.

Piratage d'iPads

Un jeune informaticien plaide coupable

Piratage d'iPads - Un jeune informaticien plaide coupable
Daniel Spitler 
©Reuters/Police de Fayetteville

La justice américaine a annoncé jeudi qu'un informaticien californien de 26 ans avait plaidé coupable du piratage de quelque 120 000 tablettes informatiques iPad d'Apple fonctionnant sur le réseau de l'opérateur téléphonique AT&T.Daniel Spitler, originaire de San Francisco, avait aidé à écrire le code informatique ayant permis de pirater des serveurs d'AT&T. Il s'était rendu à la police fédérale le 18 janvier et a finalement plaidé coupable jeudi devant un tribunal fédéral situé dans le New Jersey (est).
M. Spitler est passible d'un maximum de 10 ans de prison et de 500 000 dollars d'amende.
«À la suite d'autres attaques récentes de piratage par des organisations très peu unies, comme Anonymous et LulzSec, la décision de Daniel Spitler de plaider coupable vient rappeler au bon moment les risques que cela représente de traiter une activité criminelle comme s'il s'agissait d'un sport de compétition», a souligné le procureur fédéral Paul Fishman, cité dans un communiqué.
Notant que «l'ampleur de ce crime a touché tout le monde, depuis de hauts responsables de la Maison Blanche jusqu'à des citoyens américains moyens», un responsable du FBI, Michael Ward, a souligné pour sa part que «ce n'est pas seulement le piratage en soi qui était criminel, mais ce qui aurait potentiellement pu se passer avec les informations volées».
M. Spitler a revendiqué son appartenance à une organisation baptisée Goatse Security réunissant des informaticiens qui, selon les autorités, «perturbent de façon intentionnelle et non autorisée des services et contenus sur internet».
L'attaque contre les iPad du réseau AT&T avait été lancée en juin 2010.
Daniel Spitler doit connaître sa peine le 28 septembre.
La procédure se poursuit par ailleurs à l'encontre de l'un de ses complices présumés, Andrew Auernheimer, ont précisé les services du procureur.

REF.:

Israel est le deuxième Silicon Valley


Israël - La «Silicon Valley bis»
Israël s'impose comme la nouvelle référence en termes de haute technologie, vantant un modèle économique unique. 
©Shutterstock

JERUSALEM - Avec la plus grosse concentration destart-up juste derrière la Silicon Valley américaine, et un vivier record d'ingénieurs, Israël s'impose comme la nouvelle référence en termes de haute technologie, vantant un modèle économique unique.

À LIRE ÉGALEMENT:
La double vie de Jérémie
Internet et ses activités ont rapporté 9 milliards d'euros à l'économie israélienne en 2009, soit 6,5% du PIB national, selon un rapport du cabinet McKinsey. Le secteur pèse ainsi davantage que la construction (5,4% du PIB) et presque autant que la santé (6,8%).
L'économie du web a également créé un total de 120 OOO emplois, soit 4% de la population active, toujours selon le cabinet spécialisé.
D'Intel à Microsoft en passant par Google, IBM ou encore Philips: la quasi totalité des géants de l'internet et des technologies ont installé sur le sol israélien d'importants centres de recherche et de développement (R&D), d'où sortent des produits et des systèmes utilisés dans le monde entier.
«Israël est le pays qui compte le plus d'ingénieurs parmi la population. Il se situe au deuxième rang juste derrière les États-Unis en nombre d'entreprises côtées au Nasdaq: c'est vraiment une deuxième Silicon Valley. Outre les multinationales, tous les grands fonds d'investissement américains sont présents», souligne David Kadouch, chef de produit chez Google Israël.
Une main d'oeuvre qualifiée
«La communauté scientifique est très active, il y a beaucoup de main d'oeuvre et surtout une culture d'entrepreneurs. Il y a un énorme écosystème autour de la haute technologie. Ce qui est fondamental, c'est qu'ici on pense "global"», explique M. Kadouch à des journalistes français, dans le cadre d'un voyage organisé par la Fondation France-Israël.
Google a ouvert son centre de R&D en 2007 et compte actuellement 200 personnes, réparties entre Tel-Aviv et Haïfa, la grande cité portuaire du nord d'Israël.
Quelque 500 start-up voient le jour chaque année dans cet État exigu aux sept millions d'habitants, pour lequel l'OCDE prévoit une croissance économique en 2011 de l'ordre de 4,7% (contre une moyenne de +2,8% pour ses pays membres).
«Tous les groupes ont installé des succursales ici à cause de la proximité des talents de l'université du Technion où il y a des CV d'excellente qualité. Moi-même, j'ai fait l'école d'ingénieurs des Ponts en France, mais si IBM m'a embauchée c'est grâce à mon diplôme du Technion», raconte Yoëlle Maarek, aujourd'hui présidente de Yahoo! Research Israël qui emploie une cinquantaine de personnes.
Le Technion, immense campus regroupant 19 facultés pour 12 000 étudiants situé à Haïfa, a formé 70% des ingénieurs actuels d'Israël et 80% des dirigeants des entreprises israéliennes cotées au Nasdaq.
«Beaucoup d'étudiants n'ont même pas fini leur premier cycle qu'ils sont déjà happés par les grandes compagnies étrangères», témoigne Ilan Marek, professeur de chimie au Technion.
«Au début des années 2000, on a cassé les barrières entre les quatre filières classiques des sciences pour que les étudiants puissent naviguer entre les domaines, qu'ils aient une vision plus globale. La clé du développement d'un pays, c'est de former des leaders en sciences», plaide l'universitaire.
Plus généralement, «le manque de respect pour la hiérarchie est typique dans ce pays, et cette culture s'accorde avec la créativité entrepreunariale, tout comme la capacité à prendre des risques. Il existe ici un "business model" très excitant», assure Saul Singer, co-auteur du best-seller A Start-up nation, consacré à Israël.
Pour M. Singer, «Israël est en lutte permanente contre toute sorte d'adversité, le boycott et les attaques, et cette adversité est une source d'énergie et de créativité. Israël est un pays avec un but, une mission à remplir».

REF.:

dimanche 26 juin 2011

Piratage informatique LulzSec annonce la fin de ses activités


Piratage informatique - LulzSec annonce la fin de ses activités
Lulz Security a toujours affirmé agir pour se «divertir» en se défendant de poursuivre tout but crapuleux.  
© Shutterstock.com


NEW YORK - Le groupe de pirates informatiquesLulzSec a annoncé samedi soir la fin de ses activités, en revendiquant une campagne de 50 jours ayant mis à découvert la vulnérabilité des systèmes de plusieurs organismes gouvernementaux et privés, y compris de la CIA et de la police britannique.
Ce message de fin de campagne, annoncé sur le compte Twitter des pirates, a été lancé moins d'une semaine après l'interpellation en Grande-Bretagne d'un jeune pirate informatique de 19 ans présenté par la police britannique comme un membre deLulzSec, dit également LulzSecurity. Le groupe a nié que le jeune homme fasse partie de son équipe.
«Nous sommes Lulz Security, et ceci est notre message final», a annoncé le groupe samedi soir, en lançant un appel aux internautes pour qu'ils poursuivent son oeuvre AntiSec («antisécurité»), semblant viser les sites des autorités.
«Ces derniers 50 jours nous avons perturbé et mis au jour des entreprises, des gouvernements, souvent la population générale elle-même (...), juste parce que nous le pouvions», a précisé le groupe, évoquant «l'excitation pure, ininterrompue, chaotique, de l'amusement et de l'anarchie», et la fin d'une «croisière prévue de 50 jours».
Lulz Security s'était toujours défendu de poursuivre tout but crapuleux.
Vendredi le groupe avait publié des centaines de documents dérobés semble-t-il sur un site internet de la police de l'Arizona, une attaque destinée à protester contre la législation sur l'immigration de cet État du sud-ouest des États-Unis.
À ce moment-là, bien loin d'annoncer son démantèlement, LulzSec annonçait son intention «de publier chaque semaine plus de documents confidentiels et d'informations personnelles embarrassantes de personnels militaires et policiers».
Samedi soir, les «six membres d'équipage» deLulzSec auteurs du message d'adieu ont expliqué qu'ils n'étaient «pas liés à cette identité de façon permanente».
«Derrière le masque, derrière la folie et la pagaille, nous croyons vraiment au mouvement AntiSec, nous y croyons si fort que nous l'avons ranimé, en décevant ceux qui recherchaient un «lulz» plus anarchique. Nous espérons, souhaitons, supplions même que le mouvement se manifeste dans une révolution qui puisse se poursuivre sans nous», ont-ils conclu.
Ces dernières semaines le groupe, qui s'était d'abord fait connaître par des attaques contres des sites de jeux vidéo de Sony et de Nintendo, avait également revendiqué des attaques contre la chaîne de télévision publique américaine «PBS, Sony, la (chaîne) Fox, des sites porno, le FBI, la CIA, le gouvernement américain». Submergé de requêtes, le site public de la CIA, cia.gov, avait été mis hors d'usage pendant deux heures au début du mois.
Il s'en était aussi pris aux sites internet de la présidence et du gouvernement brésiliens, et à la police britannique.
Le 15 juin, LulzSec avait nargué les autorités en publiant un numéro de téléphone basé en Ohio censé l'aider à identifier des cibles, ce qui l'exposait au risque de plus facilement se faire démasquer.
Pour leur part les autorités britanniques ont inculpé le pirate interpellé le 20 juin, Ryan Cleary, pour des attaques commises contre des intérêts britanniques, en particulier le site du bureau britannique des affaires criminelles, lundi dernier. LulzSec avait revendiqué une attaque contre cet organisme.
M. Cleary a également été inculpé pour un incident intervenu il y a bien plus de 50 jours, visant le site de la fédération de l'industrie du disque britannique le 28 novembre.

REF.: