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lundi 27 juin 2011

Israel est le deuxième Silicon Valley


Israël - La «Silicon Valley bis»
Israël s'impose comme la nouvelle référence en termes de haute technologie, vantant un modèle économique unique. 
©Shutterstock

JERUSALEM - Avec la plus grosse concentration destart-up juste derrière la Silicon Valley américaine, et un vivier record d'ingénieurs, Israël s'impose comme la nouvelle référence en termes de haute technologie, vantant un modèle économique unique.

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Internet et ses activités ont rapporté 9 milliards d'euros à l'économie israélienne en 2009, soit 6,5% du PIB national, selon un rapport du cabinet McKinsey. Le secteur pèse ainsi davantage que la construction (5,4% du PIB) et presque autant que la santé (6,8%).
L'économie du web a également créé un total de 120 OOO emplois, soit 4% de la population active, toujours selon le cabinet spécialisé.
D'Intel à Microsoft en passant par Google, IBM ou encore Philips: la quasi totalité des géants de l'internet et des technologies ont installé sur le sol israélien d'importants centres de recherche et de développement (R&D), d'où sortent des produits et des systèmes utilisés dans le monde entier.
«Israël est le pays qui compte le plus d'ingénieurs parmi la population. Il se situe au deuxième rang juste derrière les États-Unis en nombre d'entreprises côtées au Nasdaq: c'est vraiment une deuxième Silicon Valley. Outre les multinationales, tous les grands fonds d'investissement américains sont présents», souligne David Kadouch, chef de produit chez Google Israël.
Une main d'oeuvre qualifiée
«La communauté scientifique est très active, il y a beaucoup de main d'oeuvre et surtout une culture d'entrepreneurs. Il y a un énorme écosystème autour de la haute technologie. Ce qui est fondamental, c'est qu'ici on pense "global"», explique M. Kadouch à des journalistes français, dans le cadre d'un voyage organisé par la Fondation France-Israël.
Google a ouvert son centre de R&D en 2007 et compte actuellement 200 personnes, réparties entre Tel-Aviv et Haïfa, la grande cité portuaire du nord d'Israël.
Quelque 500 start-up voient le jour chaque année dans cet État exigu aux sept millions d'habitants, pour lequel l'OCDE prévoit une croissance économique en 2011 de l'ordre de 4,7% (contre une moyenne de +2,8% pour ses pays membres).
«Tous les groupes ont installé des succursales ici à cause de la proximité des talents de l'université du Technion où il y a des CV d'excellente qualité. Moi-même, j'ai fait l'école d'ingénieurs des Ponts en France, mais si IBM m'a embauchée c'est grâce à mon diplôme du Technion», raconte Yoëlle Maarek, aujourd'hui présidente de Yahoo! Research Israël qui emploie une cinquantaine de personnes.
Le Technion, immense campus regroupant 19 facultés pour 12 000 étudiants situé à Haïfa, a formé 70% des ingénieurs actuels d'Israël et 80% des dirigeants des entreprises israéliennes cotées au Nasdaq.
«Beaucoup d'étudiants n'ont même pas fini leur premier cycle qu'ils sont déjà happés par les grandes compagnies étrangères», témoigne Ilan Marek, professeur de chimie au Technion.
«Au début des années 2000, on a cassé les barrières entre les quatre filières classiques des sciences pour que les étudiants puissent naviguer entre les domaines, qu'ils aient une vision plus globale. La clé du développement d'un pays, c'est de former des leaders en sciences», plaide l'universitaire.
Plus généralement, «le manque de respect pour la hiérarchie est typique dans ce pays, et cette culture s'accorde avec la créativité entrepreunariale, tout comme la capacité à prendre des risques. Il existe ici un "business model" très excitant», assure Saul Singer, co-auteur du best-seller A Start-up nation, consacré à Israël.
Pour M. Singer, «Israël est en lutte permanente contre toute sorte d'adversité, le boycott et les attaques, et cette adversité est une source d'énergie et de créativité. Israël est un pays avec un but, une mission à remplir».

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