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dimanche 26 octobre 2014

Guide : installer un SSD dans son MacBook


Plus rapide qu’un disque dur, un SSD augmente les performances de votre ordinateur. Voici comment réaliser facilement son installation sur un MacBook d'Apple.


Si votre vieil ordinateur portable manque de répondant, vous avez deux moyens simples de lui redonner un petit coup de jeune. Le premier consiste à augmenter la quantité de mémoire vive. Le second, de rend le stockage plus rapide en remplaçant le disque dur par un SSD, c'est-à-dire par de la mémoire flash capable d’offrir des débits élevés. Les SSD étaient jusqu'à présent handicapés par leurs prix élevés, mais ce n’est plus le cas avec l’arrivée de modèles bons marchés et performants tels que le MX100 de Crucial, l’Ultra II de SanDisk ou l’ARC 100 d’OCZ Storage Solutions. Comptez environ 100 euros pour 256 Go et 200 euros pour 512 Go. Après avoir réalisé le remplacement sur un ordinateur portable sous Windows, nous nous attaquons au monde Apple avec, comme cobaye, un MacBook Pro commercialisé fin 2011. Nous allons remplacer son disque dur de 500 Go par un SSD de 256 Go.
 

1. La checklist préliminaire

Adaptateur USB pour le SSD
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Vous devez tout d’abord faire le ménage dans vos fichiers pour que la quantité de données stockée sur le disque dur soit inférieure à la capacité du SSD. Nous vous conseillons de laisser un peu d’espace libre, par exemple 10 Go pour un SSD de 256 Go. Cliquez sur l’icône du disque sur le bureau, ou ouvrez la fenêtre du Finder adéquate via le menu Aller/Ordinateur pour l'afficher. La combinaison de touches Cmd + i permet de connaître la taille utilisée. Il vous faudra à un moment transférer les données de votre disque dur sur votre SSD. Pour ce faire, le plus simple est de brancher temporairement le SSD en USB sur l’ordinateur pour transférer les données. Les SSD étant bien entendu dépourus d'interface USB, vous pouvez acheter un boîtier 2,5 pouces USB 3.0 (environ 20 à 30 euros) ou un kit de migration tel que celui vendu par Crucial (environ 20 euros). Prévoyez également des tournevis Phillips #00 et Torx T6 pour le démontage. Pour le transfert des données, il est possible de le réaliser avec l’Utilitaire de disque de Mac OS mais l’opération manque de simplicité. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser des programmes de clonage gratuit : Carbon Copy Cloner de Bombich Software et surtout l’excellent SuperDuper! de Shirt Pocket, que nous avons utilisé ici.
 

2. Transférez les données

Transfert des données avec SuperDuper!
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Branchez le SSD sur l’ordinateur avec l’adaptateur ou le boîtier USB. Une fenêtre apparait avec le message « Le disque que vous avez inséré n'est pas lisible par cet ordinateur ». Cliquez alors sur le bouton « Initialiser... » pour lancer le programme Utilitaire de disque. Sélectionnez le SSD dans la liste puis allez dans l'onglet Effacer et cliquez sur le bouton « Effacer... ». Une icône de disque USB marqué « Sans titre » apparait alors sur le bureau et le SSD est prêt pour le transfert des données. Installez et lancez SuperDuper!, puis sélectionnez le disque dur comme source de la fonction Copy et le SSD comme destination. Cliquez sur le bouton « Copy Now… » et le transfert démarre. Il faut alors s’armer de patience car si l’opération est très simple, elle est aussi très longue. Il nous a fallu 3 h 40 min pour transférer environ 250 Go de données.
 

3. Remplacez le disque dur

Remplacement du disque dur par le SSD
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Une fois le transfert effectué, débranchez le SSD et éteignez l’ordinateur. Retournez-le et retirez les 10 vis avec le tournevis Philips. Attention car les vis ne sont pas toutes de la même longueur. Il faut donc se souvenir précisément de leurs emplacements. Une fois le couvercle enlevé, vous devez retirer une petite barre en plastique noir qui est placée juste contre le disque dur et maintenue par deux vis. Le disque se déboite alors facilement en tirant sur la languette en plastique transparente. Retirez ensuite le câble SATA et les quatre vis Torx qu’il faut ensuite mettre sur le SSD. Ces quatre vis maintiennent le SSD en place, ce qui évite d’avoir à augmenter son épaisseur pour le modèles 7 mm (le logement fait environ 10 mm de profondeur). Pensez à coller la languette en plastique sur le SSD puis branchez le câble SATA et insérez le boîtier dans son logement. Il ne reste plus ensuite qu’à remette la barre de fixation puis le couvercle avec ses 10 vis. Nous vous conseillons de redémarrer l’ordinateur au moins deux fois, puis de laisser faire la fonction d’indexation automatique des fichiers par Spotlight, qui peut prendre environ 45 minutes.
 

4. Faites « TRIMer » votre SSD

Trim Enabler active la fonction TRIM
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Un SSD n’a pas besoin de défragmentation, opération qu’il ne faut surtout pas effectuer. En revanche, il a besoin de faire régulièrement le ménage dans ses cellules mémoire. Lors de la suppression d’un fichier, le système d’exploitation doit lui indiquer quels blocs de données sont désormais libres, ce qui est le rôle de la fonction TRIM. Pour savoir si cette fonction est activée dans Mac OS, cliquez sur l’icône de la pomme, appuyez sur la touche Alt et sélectionnez « Informations Système ». Dans la section SATA, vous trouverez la ligne « Prise en charge de TRIM ». Si elle est suivie de Oui, tout va bien. Sinon, il faut activer la fonction avec l’utilitaire gratuit Trim Enabler. Installez-le dans le dossier Applications, puis lancez-le et positionnez l’interrupteur qui s’affiche sur On. Redémarrez ensuite l’ordinateur et vérifiez que la fonction TRIM est bien active.
Nous vous conseillons de conserver cet utilitaire car la fonction peut être parfois à nouveau désactivée lors de la mise à jour de Mac OS. C’est le cas avec la nouvelle version Yosemite mais heureusement Trim Enabler a été mis à jour en conséquence. Il faut juste bien suivre les instructions du logiciel et redémarrer deux fois. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter cette FAQ.
 

Bilan de l’opération

Gains obtenus avec le SSD
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Qu’avons-nous gagné à remplacer le disque dur par un SSD ? Tout d’abord le chargement de Mac OS est un peu plus rapide. Ordinateur éteint, il faut 43 secondes pour démarrer puis 4 secondes pour afficher le bureau après avoir entré le mot de passe de l’utilisateur. Avec le disque dur, comptez 51 secondes puis 15 secondes. Nous avons ensuite utilisé le test de performances NovaBench. Si le gain global n’est pas très élevé (l’indice passe de 558 à 640), celui du disque est énorme (on passe de 10 à 54). Cela est confirmé par le programme AJA System Test qui mesure spécifiquement les débits du disque dur. La vitesse globale de lecture est multipliée par six tandis que celle d’écriture est multipliée par cinq. Enfin, nous avons voulu voir l’impact du SSD, nettement moins gourmand en énergie qu’un disque dur, sur la batterie grâce au programme Coconut Battery. Lors de la lecture d’une vidéo haute définition 720p de deux heures, nous avons consommé 11% de batterie en moins. Ce n’est pas énorme mais le gain n’est pas négligeable si vous utilisez votre MacBook surtout en déplacement.
 
 
Source.:

Faille dans le PowerPoint 2007, 2010 et 2013

Une faille zero day dans Powerpoint : attention aux fichiers ppt !

Le logiciel de présentation de la suite bureautique la plus populaire au monde souffre d’une faille inconnue jusqu’alors. Microsoft propose heureusement un patch en téléchargement.


En 2010, l’armée américaine et l’OTAN arrivaient à une constatation indiscutable. Les « PowerPoint nous rendent stupides », déclarait même un de ses très sérieux généraux. Et comme l’armée ne plaisantent pas, les PowerPoint se sont retrouvés interdits de séjour sous les drapeaux peu de temps après… Grand bien leur a pris, apparemment.
Microsoft vient en effet de publier un correctif temporaire à une faille zero-day découverte dans toutes les versions de Windows qui est exploitée via PowerPoint, l’outil de présentation du géant américain, qui fait partie de sa suite Office.
La faille est activée en ouvrant un fichier corrompu contenant un objet OLE, qui permet de modifier un élément PowerPoint depuis un document Word, par exemple. L’attaque peut arriver sur la machine cible par mail, dans lequel figurerait un fichier corrompu. L’attaquant peut également tenter de convaincre l’utilisateur visé d’aller sur un site dangereux. Mefiance, donc, avec les fichiers Powerpoint que vous recevez ! 
Une fois active, cette vulnérabilité permet à une personne mal intentionnée de posséder les mêmes droits que l’utilisateur qui l'a malencontreusement actionnée, ce qui peut lui permettre d’installer des logiciels en douce. Les risques sont donc plus grands si on l'active depuis un compte administrateur.

Le correctif est destiné aux versions 32 et 64 bits de PowerPoint 2007, 2010 et 2013. Ce patch temporaire est recommandé si vous utilisez beaucoup Powerpoint, notamment si vous recevez de nombreux documents par mail.
 
Source.:
A lire aussi :
Faille zero day : Microsoft corrige Internet Explorer, y compris sur Windows XP – 02/05/2014

Windows 10 a un mécanisme d'authentification par deux facteurs

Windows 10 : authentification par deux facteurs et BYOD en natif


Microsoft annonce que Windows 10 sera l'occasion de protéger davantage les informations des utilisateurs avec l'implémentation par défaut de divers dispositifs de sécurité.


Windows 10 logo
Sur l'un de ses blogs, Microsoft explique vouloir renforcer la sécurité de son système et qu'en ce sens, Windows 10 embarquera plusieurs dispositifs de protection. Jim Alkove, responsable de la sécurité au sein de la division Interactive Entertainment Business chez Microsoft, rappelle que les serveurs de plusieurs sociétés listées sur Fortune 500 ont été piratés et qu'un groupe de hackeurs a réussi a récupérer 1,2 milliard de combinaisons identifiants et mots de passe.

Pour faire face à la multiplication des intrusions, avec Windows 10, Microsoft a développé nativement un mécanisme d'authentification par deux facteurs. En plus du mot de passe, l'utilisateur devra soit saisir un code, soit valider une empreinte digitale. Microsoft précise qu'une fois connecté à sa session, l'utilisateur pourra d'emblée être identifié sur les services Web de Microsoft. Et d'ajouter : « cette technologie a été conçue afin d'être adoptée plus largement sur diverses plateformes, sur le Web et sur d'autres infrastructures ».

L'ordinateur portable volé ou perdu ne pourra donc être utilisé simplement avec le mot de passe de son propriétaire. M. Alkove ajoute que les données d'accès générées lorsque l'utilisateur est authentifié seront, pour leur part, stockées au sein d'un conteneur sécurisé.

Windows 10 passera également à l'heure du BYOD comme ont déjà pu le faire les constructeurs de smartphones. Il sera donc possible d'apporter son ordinateur personnel pour travailler de manière sécurisée au sein d'une entreprise. Actuellement, BlackBerry Balance et Samsung Knox proposent de cloisonner les deux environnements. Microsoft explique que le processus sera différent avec la prochaine mouture de son OS.

« Vos utilisateurs n'auront pas besoin de changer de mode ou d'applications pour protéger les données professionnelles », est-il ainsi expliqué. Les données professionnelles, qu'il s'agisse des applications, des e-mails ou des documents, seront d'emblée chiffrées dès lors que l'ordinateur est connecté sur le réseau d'entreprise. A la création d'un nouveau document, l'utilisateur pourra choisir de lui attribuer ce mode de protection ou non.

Cette solution est jugée plus souple que les chiffrements effectués via BitLocker et sera nativement implémentée au sein de Windows 10. Elle sera d'ailleurs également disponible directement au sein de Windows Phone. L'administrateur disposera en outre d'une gestion du VPN pour autoriser l'accès à distance à certaines applications professionnelles.


REF.:

Le ministre fédéral de la Sécurité publique n'est pas toujours informé par le SCRS

Mécanismes pour informer le ministre

Le CSARS préoccupé


Le CSARS préoccupé
Crédit photo : Archives Reuters
Par Charles-Antoine Gagnon | Agence QMI
À lire également:
Le ministre fédéral de la Sécurité publique n'est pas toujours informé par le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) lorsqu'une mission qui implique le Service pourrait avoir un impact négatif sur le Canada.
Le Comité de surveillance des activités de renseignements de sécurité (CSARS) s'est dit préoccupé par cette situation dans son rapport annuel 2013-2014 présenté vendredi au Parlement.
Les instructions ministérielles stipulent que le directeur du SCRS «doit rendre compte au ministre quand une activité du SCRS peut avoir un impact négatif important sur les intérêts canadiens, notamment en discréditant le Service ou le gouvernement du Canada», précise le Comité.
«Le CSARS estime que les activités qu'il a étudiées comportent souvent des éléments qui pourraient donner lieu à des controverses publiques. Pourtant, il a constaté que le ministre de la Sécurité publique n'était pas toujours systématiquement informé de ces activités, et qu'il n'était pas tenu au courant de manière continue», est-il signalé dans le rapport.
Le gouvernement conservateur de Stephen Harper a éliminé en 2012 le bureau de l'inspecteur général du SCRS, qui était les yeux et les oreilles du ministre de la Sécurité publique à l'endroit du Service.
Dans sa réponse au CSARS, le SCRS a dit qu'il continuera à suivre son protocole actuel «selon lequel il informe le ministre que lorsque cela s'avère nécessaire», car «c'est le directeur du SCRS qui détient le pouvoir d'approbation en ce qui concerne cette activité».


Source.:

jeudi 23 octobre 2014

21 ième siècle: Le siècle des troubles de santé mentale

L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.


L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.

Anxiété, stress, dépression et épuisement professionnel sont devenus des maux fréquents au 21e siècle. Si bien que l’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.
À l’instar des problèmes de santé physique, les maladies mentales ne font pas de discrimination et peuvent frapper tout le monde. La dépression est une véritable maladie qui affecte l’humeur, les pensées et les comportements.
La dépression et l’anxiété font partie des motifs les plus fréquents de consultations médicales. Selon l’OMS, les problèmes de santé mentale seraient en cause dans 35 % à 45 % des journées d’absentéisme dans les pays développés.
« Le mode de vie d’aujourd’hui est plus stressant. Il y a plusieurs facteurs qui, lorsqu’ils s’accumulent, peuvent causer la dépression. Il y en a sans doute plus qu’avant, ou c’est parce qu’on les décèle plus souvent. Ça peut aussi être dû à un manque de spiritualité et à la recherche d’un sens à la vie. À une certaine époque, il n’y avait pas ces questions-là. Les gens étaient guidés par la religion », explique Lorraine Nadeau, psychologue
« Ce n’est pas facile de définir d’où vient la dépression, d’autant plus qu’elle se manifeste sous diverses formes, poursuit Mme Nadeau. Mais il y a des facteurs de risque personnels. »
Les antécédents familiaux peuvent conduire à une certaine fragilité de la part du patient, explique la psychologue. « La dépression affecte le fonctionnement du cerveau. On n’arrive pas à penser, à trouver du plaisir dans une activité. On ne s’intéresse à rien. Tout est lourd et noir. Le risque ultime chez les personnes souffrant de dépression, ce sont les pensées suicidaires. »


Les préjugés restent importants, selon la professionnelle, concernant les personnes souffrant de troubles de santé mentale.
« On pense que c’est quelqu’un qui s’écoute trop ou qui n’est pas capable de se donner un coup de pied au derrière. Les gens ne comprennent pas parce que ça ne se voit pas. Quelqu’un qui a le bras coupé, ça se voit, mais pas quelqu’un qui souffre de dépression. On croit que la personne y est pour quelque chose dans sa maladie, alors qu’elle a besoin d’un coup de pouce comme la médication », mentionne Mme Nadeau.
C’est pourquoi il ne faut pas tarder à consulter. Le médecin est d’ailleurs souvent la première référence médicale. « Les gens consultent pour des symptômes physiques, comme des maux d’estomac ou de la difficulté à dormir. Au départ, les gens ne veulent pas entendre parler qu’ils sont déprimés, mais c’est un continuum de symptômes. C’est un milieu complexe dans lequel il est important de saisir les nuances », confie la psychologue.
Il n’existe aucune façon de se prémunir totalement contre la dépression, mais faire de l’activité physique et éviter l’alcool sont une façon de diminuer les risques. « Les saines habitudes de vie permettent de diminuer la tension. Physiquement, un corps en santé peut se protéger davantage contre la dépression et l’épuisement, mais il faut voir à ne pas en faire trop non plus », soutient Mme Nadeau.
De plus en plus d'antidépresseurs prescrits, l'épuisement professionnel au banc des accusés
Les travailleurs d’aujourd’hui sont non seulement davantage sujets à souffrir d’épuisement professionnel, mais ils pourraient se voir prescrire des antidépresseurs, qu’ils le veuillent ou non, pour recevoir leurs prestations d’assurance.
Contrairement à la dépression, qui affecte les capacités du cerveau dans toutes les sphères de la vie, l’épuisement professionnel (ou « burn-out ») a directement un lien avec le travail, explique Lorraine Nadeau, psychologue. Des études sont actuellement en cours au Centre d’études sur le stress humain pour tenter de déceler des marqueurs biologiques caractéristiques à l’épuisement professionnel.
« Comme humain, nous avons certaines capacités à gérer le stress. Mais je crois qu’il y a plus de gens épuisés qu’il y a 20 ans. Il y a une grande compétitivité dans les entreprises et même au sein de différents services. On parle constamment de performance et d’efficacité», ajoute Mme Nadeau.
L’an dernier, au Québec, un nombre record de 14,2 millions d’ordonnances d’antidépresseurs ont été délivrées en pharmacie.
« Dans les cas d’épuisement professionnel, il n’est pas rare que les assureurs exigent la prise d’une médication », affirme Renée Ouimet, directrice générale de l’Association canadienne pour la santé mentale, division du Québec.
Milieux toxiques
Autant le travail peut être stimulant et susciter un sentiment d’appartenance, autant certains milieux de travail génèrent un stress permanent, signale Mme Ouimet.
« Dans certains milieux, on voit des taux d’absentéisme tellement importants qu’il est évident que l’organisation est en cause », a-t-elle ajouté.
« L’épuisement professionnel peut être lié au mode de gestion, aux exigences de performance, au manque de reconnaissance », précise Mme Ouimet.
Le manque de reconnaissance au travail multiplie par quatre le risque de vivre une détresse psychologique élevée.
La précarité de certains emplois ou le faible soutien de la part de l’entourage, notamment chez les jeunes travailleurs en début de carrière, peuvent favoriser l’épuisement professionnel.
Tout va vite
« La perte de sens et l’opposition des valeurs sont très difficiles à vivre. Par ailleurs, on vit dans une société où tout va rapidement et où il faut être productif tout le temps », fait valoir Mme Ouimet.
« Avec le développement technologique, on est appelé à faire vite, parce que la technologie permet d’aller vite », complète Mme Nadeau, qui ajoute que les gens qui accordent une trop grande importance au travail et négligent les autres aspects de leur vie pourraient être à risque.
C’est l’addition de ces différents éléments, selon la psychologue, qui feront en sorte que le travailleur souffrira d’épuisement professionnel.
« On entend parfois que ce sont des faibles qui en souffrent. Mais quand tous ces facteurs sont additionnés, on se rend compte que ce n’est pas parce qu’ils sont faibles qu’ils souffrent d’épuisement professionnel », conclut Mme Nadeau.


La santé mentale, c'est la capacité de l'individu, du groupe et de l'environnement d'interagir les uns avec les autres d'une manière qui suscite un bien-être subjectif, le développement optimal et l'utilisation des capacités mentales (cognitives, affectives et relationnelles), l'atteinte des buts individuels et collectifs justes et la réalisation et la préservation de conditions d'égalité fondamentale.
Dans cette définition, la santé mentale passe dans la sphère de la relation entre l'individu, le groupe et l'environnement. La santé mentale n'est plus perçue comme un caractère individuel, de la même manière que la bonne condition physique ; elle est plutôt perçue comme une ressource consistant en énergie, forces et compétences de l'individu interagissant effectivement avec celles du groupe et avec les possibilités et les influences présentes dans l'environnement.

Cette conceptualisation amène à certaines conclusions concernant les facteurs qui peuvent soit renforcer soit affaiblir la santé mentale. Les éléments qui rendent difficile pour l'individu, le groupe et l'environnement d'interagir efficacement et à juste titre (par exemple, la pauvreté, les préjugés, la discrimination, le préjudice, la marginalité ou une gestion médiocre des ressources ou le manque d'accès aux ressources) sont une menace et un obstacle à la santé mentale.

 Les chiffres de Statistique Canada permettent mieux de mesurer le problème. Ils indiquent que quatre travailleurs sur dix ont connu un épisode de détresse psychologique au travail entre 1994 et 2001. La même proportion de Canadiens et de Québécois se disent d'ailleurs assez ou extrêmement stressés dans la vie.

Autre méthode de calcul: 7,5 millions d'ordonnances d'antidépresseurs ont été délivrées au Québec en 2005, soit deux millions de plus qu'en 2001. Ce sont tous là des indicateurs qu'il y a des choses qui ne tournent pas rond dans nos milieux de travail, pensent MM. Lamontagne et Brun.




Crise en cellule

Les prisons ne sont pas des hôpitaux. Pourtant, de nombreuses personnes atteintes de maladies mentales se retrouvent derrière les barreaux avec des besoins criants en soins de santé.

Enquête vous révèle cette semaine les nombreuses lacunes qui persistent dans les services offerts aux personnes malades, incarcérées dans le réseau correctionnel québécois.

Les tristes histoires de Juan, Richard et Christopher nous rappellent la nécessité de mieux outiller les centres de détention dans ce domaine, un constat maintes fois souligné par le bureau du Protecteur du citoyen du Québec.
Malgré les nombreux rappels à l'ordre, les changements tardent à venir. 

Maladie mentale: du réconfort sur les médias sociaux

De plus en plus de personnes souffrant de maladies mentales partagent leurs expériences et demandent conseil sur les médias sociaux, selon une nouvelle étude. «Ce qui nous a le plus surpris, c'est de découvrir que les patients souffrant de maladies mentales profondes s'ouvraient sur les médias sociaux au sujet de leur condition, notamment YouTube», a dit le chercheur John Naslund du Dartmouth College, au New Hampshire, sur le site internet de l'institution.
«Nous avons constaté que ces patients ne semblaient pas préoccupés de parler de leurs expériences personnelles, car ils voulaient ardemment aider les autres qui souffrent des mêmes maux», a ajouté John Naslund.
Les chercheurs ont analysé 3044 commentaires de personnes affirmant souffrir de schizophrénie et de bipolarité. Ils ont observé que ces personnes étaient plus enclines à développer des amitiés sur les médias sociaux et à utiliser le web pour obtenir de l'information médicale que celles qui ne souffrent pas de ces maladies.
«Ce phénomène pourrait s'expliquer par le fait que les médiaux sociaux sont perçus comme non menaçants et favorisant les rencontres entre individus semblables dans la sécurité de leur propre maison», peut-on lire dans l'étude publiée dans le Journal scientifique PLOS ONE.

*Quoi, il y aurait-tu juste au Parlement qu'il y en aurait pas ?

Les cartésiens vont tous mourrir d'anxiété aigus !